La créatrice de #blacklivesmatter élit domicile dans un lieu très majoritairement blanc

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Aaaah, Topanga ! Son calme, sa tranquillité, sa population blanche à 88,2 %… Lorsque la créatrice du hashtag #blacklivesmatter a découvert cette villa à 1,4 million de dollars située dans la région de Los Angeles, elle a craqué. Oui, la vie des Noirs compte. Surtout lorsqu’ils ne sont que 1,4 %. L’histoire ne dit pas si l’égérie de la cause antiraciste va créer le hashtag « #Blacklives2000meters ». Traduction : « La vie des Noirs compte à condition qu’il n’y en ait pas dans un rayon de 2 km. »

Ainsi va la double vie du bobo progressiste. Époux fidèle de la cause en société, mais mari volage dès que le militant a le dos tourné. Le turlupin pratique l’adultère idéologique. Ses rendez-vous secrets avec la vie normale lui apportent le grand frisson. À peine a-t-il défendu bec et ongle la diversité sur un plateau télé que le voilà déjà courant d’une école à l’autre en recherche d’un îlot éducatif privilégié pour ses enfants. Ses amants et maîtresses se comptent par dizaines. Il y a ce quartier huppé, blanc à 99 %, qu’il rejoint discrètement après avoir juré les grands dieux que l’immigration était une chance pour la France. Et puis ces moments de plaisirs fugaces en compagnie de madame la fée des logis qui passe l’aspirateur pendant que monsieur écrit un papier rageur sur le féminisme. Ah, comme tout cela est grisant !

Miss Patrisse Cullors et son « blacklivesmatter » n’échappe pas à la règle. Actrice à plein temps du vaudeville antiraciste, nous la retrouvons nouvelle résidente d’une bourgade quasiment dépourvue de Noirs. Adepte, comme ses semblables, de la rebellitude de salon. La pensée dissociée de la réalité. La bande son du Petit Chaperon rouge sur les images de Terminator.

Le cinéma intérieur du bobo est ainsi. Deux films pour le prix d’un seul. Le spectateur aux yeux bandés est ému par la romance. L’autre exige le remboursement de la place. À la lumière de ce nouvel épisode du petit mondialiste dans la prairie, nombre de Français savent désormais qu’il suffit de suivre un bobo pour dénicher le coin de paradis éloigné de toute diversité tapageuse. Dans la rue, sur la route, le hashtag « #jesuismonbobo » offrira la garantie d’arriver en un lieu de rêve. Accroché au 4×4 de Nicolas Hulot et vous voilà en pleine forêt, dans les pas d’Edwy Plenel, sur le porte-bagages d’un chroniqueur de France Inter… Tous vous mèneront en un lieu idyllique sans aucun rapport avec ce qu’ils prônent. Pensez à réserver.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

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