La chanson du jours, Take Me Home – Jess Glynne

On entre dans le week-end avec la délicieuse voix de Jess Glynne. Chanson très épurée comme le clip qui l’accompagne. Piano, violons, batterie….un instrumental sobre et une voix claire et profonde font de cette chanson une douceur à déguster sans modération.

Paris : le dragueur arabe balance une Blanche dans une bouche de métro (vidéo)

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Scène d’amour parisienne digne de Cartier-Bresson.

On est où déjà dans cette vidéo ? Cherchez les indices.

Pas grand monde pour aider cette jeune femme à se relever….mais dans quel monde vit-on !!!!

Pr Raoult : efficacité de l’hydroxychloroquine avérée et pas de perte d’espérance de vie en 2020

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Après un an d’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, le Pr Raoult continue d’affirmer que le traitement fonctionne. Par ailleurs, il explique, chiffres à l’appui, que la perte d’espérance de vie n’a pas significativement baissée en 2020, contrairement à ce que voudraient nous faire croire le gouvernement et les médecins de plateau télé.

Le Media en 4-4-2

Le bonheur, c’est pas ce qu’on croit, un dessin animé de Steve Cutts

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Steve Cutts, l’auteur de ce dessin animé s’inspire de Max Fleischer, pionnier du cinéma d’animation et créateur de l’immortelle Betty Boop. Si vous traînez vos guêtres (ou tout autre moyen de locomotion) au Média de Marcel, vous êtes sûrement tombés sur  Are you lost in the world like me ?  Vous l’avez aimé ? Eh bien vous  allez adorer « Happiness » qui nous entraîne dans un monde où sans bonheur où on n’aimerait pas vivre.  Un peu comme le nôtre  (25 millions de vues).

Merci au media en 4-4-2

La Commission européenne mettra fin aux contrats de AstraZeneca et J&J dès leur expiration

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La Commission européenne a décidé de ne pas renouveler les contrats de vaccins contre le Covid-19 l’année prochaine  avec AstraZeneca et avec Johnson & Johnson (J&J), selon le quotidien italien La Stampa en date de mercredi, citant une source du ministère italien de la Santé.

« La Commission européenne, en accord avec les dirigeants de nombreux pays (UE), a décidé que les contrats avec les entreprises qui produisent des vaccins (vecteurs viraux) valables pour l’année en cours ne seront pas renouvelés à leur date d’expiration », rapporte le journal. [NDLR : outre J&J et AstraZeneca, sont concernés Sputnik et l’italien ReiThera.]

Bruxelles préférerait se concentrer sur les vaccins contre le Covid-19 à l’aide de la technologie d’ARN messager (ARNm), comme ceux de Pfizer et de Moderna.

Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré qu’elle gardait néanmoins toutes les options ouvertes pour se préparer aux prochaines étapes de la pandémie, pour 2022 et au-delà.

« Nous ne pouvons cependant pas commenter les questions contractuelles », a ajouté le porte-parole.

Plus tard ce mercredi, le président de la Commission européenne a déclaré que l’UE était en pourparlers avec Pfizer et BionTech pour un nouveau contrat d’un montant de 1,8 milliard de doses, confirmant une dépêche de l’agence Reuters de la semaine dernière.

« Nous devons mettre l’accent sur les technologies qui ont fait leurs preuves. Les vaccins contre l’ARNm en sont un bon exemple », a-t-elle ajouté.

Le ministère italien de la Santé a refusé de commenter.

La Commission européenne demande des éclaircissements à J&J au sujet de l’annonce « totalement inattendue » de la société concernant les retards dans les livraisons de vaccins contre le Covid-19 à l’Union européenne, a déclaré un responsable de l’UE à Reuters mardi (Cf notre article sur Les cinq raisons du mauvais mois de J&J de ce jour sur le site 442).

Que  faire des vaccins AstraZeneca et J&J en France ?
Ecouler le stock !

Le vaccin Johnson & Johnson [NDLR : suspendu aux États-Unis] « va évidemment être distribué et administré dans les mêmes conditions que ce qui est prévu aujourd’hui pour le vaccin AstraZeneca [NDLR : abandonné au Danemark], c’est-à-dire pour les personnes âgées de plus de 55 ans », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement.

« Nous avons reçu la première livraison de vaccins, c’est-à-dire 200 000 doses qui sont arrivées en début de semaine sur notre territoire et qui sont en train d’être acheminées auprès de la médecine de ville et des officines de pharmacie », a précisé Gabriel Attal, qui a par ailleurs réaffirmé la« confiance » des autorités françaises envers le vaccin AstraZeneca, à rebours du Danemark, qui y a définitivement renoncé.

« Nous devons mettre l’accent sur les technologies qui ont fait leurs preuves. Les vaccins contre l’ARNm en sont un bon exemple », a-t-elle ajouté.

L’Agence européenne des médicaments prévoit de s’exprimer la semaine prochaine sur le vaccin Janssen contre le Covid-19, dont l’utilisation a été suspendue aux Etats-Unis et en Afrique du Sud en raison de l’apparition rare de graves caillots sanguins. « L’EMA enquête sur tous les cas signalés et décidera si une action réglementaire est nécessaire » et « prévoit actuellement de publier une recommandation la semaine prochaine », a déclaré le régulateur, qui reste pour l’instant d’avis que les bénéfices l’emportent sur les risques.

– Source : EU Commission to end AstraZeneca and J&J vaccine contracts at expiry (14/04/2021)
– Traduit par Tanguy pour Le Média en 4-4-2

Nantes. Quand les livreurs en scooter bafouent l’autorité de Mme Rolland

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Depuis le 8 mars dernier, les scooters thermiques – principalement ceux des livreurs des plateformes de livraison de nourriture – ne peuvent accéder aux zones piétonnes que de 7 à 11 heures. Cette décision basée sur des raisons « écologiques », les scooters électriques pouvant accéder à toute heure, n’est guère respectée par les livreurs, au grand dam des riverains et commerçants desdites zones piétonnes.

Tandis que s’est monté un « collectif de livreurs nantais en lutte » qui réclame à la Ville l’accès auxdites zones piétonnes de 11 à 14 h. et de 19 à 22 h. en roulant à 20 kilomètres à l’heure maximum, ainsi qu’un local pour se réunir – pourquoi ne pas le demander aux plateformes de livraison qui font de leurs livreurs de véritables esclaves des temps post-modernes, mais réalisent des profits bien joufflus en Bourse ? – nombre de livreurs ont bien compris que les libertés ne se demandent pas, et les prennent allègrement.

« On a vu l’effet de l’arrêté municipal pendant une semaine à peu près », constate un vendeur rue Guépin. « Après, ils sont revenus, et ils roulent à nouveau à toute vitesse, à contre-sens. Il n’y a aucun contrôle. On a vraiment l’impression que la Ville a pris cet arrêté pour qu’on leur fiche la paix, et montrer qu’ils ont essayé de faire quelque chose, alors qu’ils n’ont en réalité rien fait ».

« Ils roulent à toute vitesse, à contre-sens, jour et nuit »

Pour cette riveraine retraitée, « les scooters ne devraient pas passer par cette rue. Ni les électriques, ni les autres. Ils roulent à toute vitesse, à contre-sens, jour et nuit. Quand on traverse, on ne les voit pas arriver et quand on les voit, c’est presque trop tard. On a l’impression que la mairie attend qu’il y ait un carton un jour, que l’un de nous se fasse renverser, voire agresser, par un de ces livreurs ».

Agresser ? Car oui, ça arrive. Il y a une quinzaine de jours un commerçant, près de la place Bretagne, qui filmait le passage à toute vitesse de livreurs en scooter vers 20 heures – un horaire en théorie interdit – dans une rue piétonne s’est fait insulter, puis agresser par un livreur qui a essayé de lui confisquer son téléphone. Le livreur – qui se comportait comme si la rue lui appartenait – n’a tourné les talons et pris la fuite que lorsqu’un autre riverain a dégainé son téléphone et appelé la police.

Une usine à gaz inapplicable

Les raisons de l’arrêté municipal aussi interpellent. « La mairie a créé une usine à gaz inapplicable », estime un autre commerçant en zone piétonne. « Plutôt que de s’appuyer sur le code de la route, et verbaliser systématiquement les scooters en zone piétonne, ou pourquoi pas – on est une mairie socialiste, donc en théorie de gauche après tout – évoquer le fait que ces livreurs, qui roulent régulièrement sans permis ou assurance, sous-payés, sont exploités par les plateformes pour lesquels ils travaillent et conditionner l’accès du centre-ville aux seuls livreurs qui ont un contrat de travail en bonne et due forme, ils ont pondu un arrêté qui s’appuie sur l’écologie et crée une exception aux scooters électriques qui ne règle en rien le problème rencontré par les commerçants et riverains.

Nous on se fiche de savoir si les scooters sont électriques ou diesels. On veut juste pouvoir marcher dans la rue sans se faire écraser et que nos clients n’aient pas peur de venir car ils ont manqué se faire écraser ou se sont faits insulter par un livreur la dernière fois qu’ils sont venus en ville ».

Avant de nuancer son propos : « Certes, il y a beaucoup de restaurants qui travaillent à emporter avec ces livreurs. Mais d’abord, il y a d’autres livreurs – dûment salariés, eux, et qui respectent code de la route et piétons, et ensuite, puisqu’on arrive à des élections, à nouveau, un peu de courage politique ne ferait pas de mal. Une municipalité est là pour protéger ses concitoyens – c’est le moment de protéger les piétons, les commerçants et les clients qui viennent en ville, et envoyer un signal politique clair – les plateformes de livraison de nourriture qui ne respectent pas le droit français, en terme de code du Travail par exemple, doivent arrêter d’avoir la possibilité de pourrir le quotidien des nantais. Avant qu’il n’y ait un livreur qui cartonne un passant, ou un passant qui y échappe de justesse et s’en prenne à un livreur ».

Message transmis.

Louis Moulin, Breizh-info

Nantes. Face aux dealers, la police municipale abandonne le terrain ?

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

De hauts cris s’élevaient des abords de la ligne 1 du tramway, entre la station Commerce et l’ex-ssquare Fleuriot de Langle, ce vendredi soir 16 avril vers 17h40. Une dizaine de véhicules de la police municipale, ainsi que de la police municipale des transports, pour une trentaine d’agents sur place, semblaient en grande difficulté face aux dealers qui tiennent les lieux à cette heure.

Plusieurs groupes de dealers d’origine nord-africaine, en nombre entre les voies du tramway et les boulangeries, ne se sont pas privés pour insulter et même bousculer les policiers municipaux, nettement moins à leur aise que lorsqu’ils font faire la queue aux clients du marché de Talensac, transformé en camp retranché tous les week-ends – il est bien connu que ce qui sauve du coronavirus, ce n’est pas le vaccin ou l’hydroxychloroquine, mais le rubalise et la barrière Vauban – ou qu’ils menacent d’amendes les commerçants nantais qui stationnent le temps d’une livraison ou d’un réassort.

Copieusement hués, y compris par des manifestants redescendus de la marche pour une loi sur la transition énergétique, qui s’était achevée en sit-in au confluent de la rue du Calvaire et du cours des Cinquante Otages, les policiers municipaux ont finalement décroché – plusieurs voitures ont quitté les lieux aussi vite qu’elles y étaient arrivées, sirène à fond. Les dealers restèrent maîtres des lieux, et le firent savoir par de hauts cris.

Pas pour longtemps – un quart d’heure plus tard, d’autres sirènes se firent entendre, celles de la vraie police. Vers 18 heures 30, la place était, pour une fois, vide et nette de dealers.

LM

Breizh-info

Bernard Carayon, sur les aménagements pour le ramadan dans le Tarn : « Cette autorisation préfectorale est une soumission de l’État à une pratique religieuse »

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

À l’occasion du ramadan, les forces de l’ordre ont reçu pour consigne de la préfecture du Tarn de ne « pas verbaliser les personnes qui circuleront jusqu’à 22 heures pour pratiquer l’aumône islamique et à partir de 5 heures, pour la prière du matin ». Un deux poids deux mesures face au couvre-feu qui suscite la colère de nombreux élus. La préfète , depuis, revu ses consignes.

Réaction du maire de Lavaur, Bernard Carayon, qui a dénoncé cette affaire.

Dans le Tarn, la préfecture a donné des consignes de non-verbalisation des musulmans qui pratiqueraient l’aumône jusqu’à 22 heures durant le ramadan. Vous avez soulevé ce problème…

J’ai découvert cette autorisation très étonnante dans le Journal d’ici, un hebdomadaire tarnais. J’ai appelé son rédacteur en chef qui m’a confirmé avoir eu cette information de la part des policiers et des gendarmes. Il s’est ensuite fait confirmer cette information par un proche collaborateur de la préfète. Sur les réseaux sociaux, j’ai marqué mon entière désapprobation. Cela pose plusieurs problèmes. D’abord, une discrimination au profit d’une religion. Ensuite, cela pose un problème technique et humain pour la vérification des musulmans, comment les identifier ? Cela s’appelle de la vérification au faciès.

Toute personne surprise dehors entre 19 heures et 22 heures, on peut dire qu’elle fait le ramadan…

Des amis m’ont téléphoné ce matin pour me dire : chouette, je me convertis chaque jour entre 19 heures et 22 heures ! Il y a un troisième problème : la soumission de l’État à une pratique religieuse. Maurice Couve de Murville aurait dit : « Ce n’est pas convenable ! »

Cette décision relève-t-elle de la seule préfète du Tarn ou bien est-ce une décision gouvernementale ? Je crois savoir que c’est une directive nationale, mais je n’en ai pas la confirmation. Depuis, la préfète a fait volte-face. Elle dit que les forces de l’ordre ont mal compris ou n’ont pas compris ses consignes de tolérance sur le couvre-feu. Cela signifie que les forces de l’ordre auraient interprété de manière stupide les consignes. Malheureusement, je crois que les forces de l’ordre avaient très bien compris. Beaucoup ont été choqués sur le principe et sur la forme.

Que signifie ce deux poids deux mesures de l’État vis-à-vis de la religion musulmane ?

C’est de la soumission. Je n’ai pas le souvenir qu’à Pâques, le ministère de l’Intérieur ait fait des aménagements favorables pour les célébrations des chrétiens, liées à l’identité de la France depuis 1.500 ans. De manière parallèle, les catholiques et les juifs bénéficieraient-ils, dans les pays musulmans comme l’Algérie, d’un traitement de discrimination positive ? Que l’État, en France, se comporte de cette manière, c’est désespérant ! Pour se garder du désespoir, il faut construire les conditions du changement.

Bernard Carayon, Boulevard Voltaire

#SaccageParis : Anne Hidalgo humiliée, martyrisée, mais aussi un peu ridiculisée…

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Ne chantez plus, tel Maurice Chevalier jadis : « Paris, reine du monde, Paris, c’est une blonde. » Déjà, parce que « reine du monde » n’est pas le compliment auquel on pense en premier en se risquant dans la capitale. Et surtout parce que « blonde » pourrait faire figure d’offense à la diversité de la « ville inclusive » voulue par sa mairesse – ou marâtre, c’est selon – Anne Hidalgo.

Certes, fluctuat nec mergitur, comme nous dit la devise de Paname. Mais à force de flotter dans le flou sans forcément couler pour de bon, ça commence néanmoins à sérieusement tanguer à l’hôtel de ville, tel qu’en témoigne la campagne menée sur les réseaux sociaux, intitulée #SaccageParis. Là, habitants et visiteurs sont conviés à mettre en ligne les plus jolies images de la ville autrefois si chère à Alphonse Boudard et Michel Audiard. Sans trop charger la barque, il faut reconnaître que le résultat est plus proche de Walking Dead, la fameuse série zombiesque et post-apocalyptique, que de la carte postale à l’ancienne vantant les beautés de la Ville lumière.

Sans grande surprise, Anne Hidalgo dénonce une « campagne très orchestrée et alimentée par l’extrême droite ». Cela posé, on pourrait aussi objecter que ces critiques sont fort injustes. Car ces amas de poubelles jamais ramassées pourraient aussi faire office « d’installations » à Beaubourg. À croire que ces badauds sont d’humeur bien chagrine : à chaque coin de rue, ils croisent un summum artistique, conceptuel, militant et trouvent encore le moyen de faire la fine gueule. Les ingrats…

Idem pour ces nids-de-poule rendant un peu de jovialité et de bonne humeur sur la voie publique. On propose aux derniers automobilistes de jouer à la marelle et ils trouvent encore matière à râler. De même, ces plots jaunes et autres parpaings de même couleur
ne participent-ils pas à faire ressembler les abords de l’Opéra Garnier à ceux du check-point Charlie berlinois, du temps de la guerre froide ? Le vintage n’est-il pas de retour ?

D’ailleurs, Paris, c’est Anne Hidalgo qui en parle encore le mieux, ce, avec la modestie qui est devenue, chez elle, sorte de marque de fabrique : « Nous avons su conjuguer ce patrimoine et la modernité, nous avons su en même temps être cette ville qui prend soin de ce qu’on nous a légué dans l’Histoire et qui est capable d’aller vers les pistes cyclables. » C’est beau comme du John Fitzgerald Kennedy ; à ce petit détail près que lui offrait pour « nouvelle frontière » d’aller marcher sur la Lune et non point de pédaler dans des couloirs à bicyclettes.

Mais au lieu de faire du mauvais esprit, allons plutôt à l’essentiel. Grâce à Anne Hidalgo, la biodiversité reprend du poil de la bête à Paris avec la réintroduction tant attendue des rats dans les jardins publics. Bel exploit, quand on sait la lenteur avec laquelle ours et loups tentent de réintégrer leur écosystème d’origine. Une fois de plus, c’est le Paris éclairé qui donne le tempo à suivre à la province arriérée.

Mieux encore : la possible candidate à la prochaine élection présidentielle démontre que la gauche a encore de l’avenir dans ce pays moisi, réalisant ainsi le rêve posthume du défunt Grand Timonier consistant à faire rouler tout le monde à vélo et vêtu de vareuses « no logo » en tissu équitable. Avec Les Chinois à Paris, Jean Yanne en avait rêvé, le rêve devient aujourd’hui réalité. On notera, malheureusement, que la même Anne Hidalgo plafonne toujours dans les sondages. Les Français seraient, ainsi, tout juste 7 % à vouloir lui accorder leurs suffrages.

À part un nouveau complot de « l’extrême droite », on ne voit décidément pas d’explication plus plausible à ce dénigrement systématique ne reposant sur rien, si ce n’est le repli frileux de la haine de l’autre.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

Sans assimilation, le risque «d’une guerre de tous contre tous»? – vidéo

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Les derniers chiffres publiés par l’INSEE révèlent une part importante de l’immigration dans l’accroissement de la population française. Faut-il y voir une chance pour la France ou un danger pour le modèle d’assimilation à la française? L’essayiste Vincent Coussedière appelle à réviser un modèle républicain «trop idéaliste et abstrait».

«Il est évident que pour assimiler des étrangers, la question du nombre est fondamentale», souligne Vincent Coussedière au micro de Sputnik. L’auteur de Éloge de l’assimilation – Critique de l’idéologie migratoire (Éd. du Rocher) réagit aux chiffres de l’INSEE publiés au début du mois d’avril 2021. 44% de la hausse de la population en 2017 provient des immigrés. Pour que soient assimilés des individus et pas des masses, rappelle Vincent Coussedière, «le modèle ne doit pas être inférieur en nombre aux copistes.»

L’agrégé de philosophie reste néanmoins nuancé sur «le modèle d’assimilation de la IIIe République, quelque peu idéaliste et abstrait.» En se référant au philosophe du social Gabriel Tarde, Vincent Coussedière appelle à fonder une «assimilation imitative». Ceci afin d’envisager l’identité française dans son rapport aux mœurs et non plus seulement à la loi, ce péché du modèle de l’intégration actuel.

«Souvent, on dit qu’il est trop tard, mais la question est de savoir vers quel modèle politique on peut aller à ce moment-là, si on renonce à l’assimilation? Je n’en vois pas, si ce n’est un retour à une forme, non pas seulement de multiculturalisme, mais de libanisation, de processus de guerre civile, de tous contre tous. Puisque la démocratie a besoin, au contraire, d’une volonté générale et d’une homogénéité du peuple», estime le philosophe.

SPUTNIK : https://fr.sputniknews.com/france/202104161045482751-sans-assimilation-le-risque-dune-guerre-de-tous-contre-tous–video/