Quand un journaliste britannique s’aventure à Saint-Denis (93) : « En tant que Blanc, j’attire des regards étranges (…) Les sons et les odeurs évoquent l’Afrique »

Par Koba le 30/07/2018


Le journaliste Andrew Malone s’est aventuré dans la ville de Saint-Denis (93) pendant une semaine.

(…) Par une nuit d’été torride, les sons et les odeurs évoquent l’Afrique. Des gens grillent de la viande à l’intérieur de chariots. D’autres vendent du maïs. Les gens se bousculent et transpirent ; il y a une fumée épaisse suspendue dans l’air.

Des femmes d’Afrique de l’Ouest vendent des faux vêtements de marque.

J’entends des dialectes originaires d’Afrique subsaharienne: Côte d’Ivoire, Nigeria, Soudan, Erythrée, Congo, Guinée, Sierra Leone.

Des Afghans crient et plaisantent en pachtoune ; d’autres parlent des langues que je n’ai jamais entendu auparavant.

Au café World Express, des groupes d’hommes se disputent en arabe. Dans les rues latérales, les hommes fument la chicha et parlent – encore, en arabe – à chaque coin de rue. Les femmes déambulent et font les magasins en voile et foulard islamiques, toujours accompagnés d’un homme.

En tant qu’Européen blanc, j’attire des regards étranges. Quand je prends mon téléphone portable pour faire une photo, un jeune homme saute devant moi, agitant son index sur mon visage, en criant: « Non! Non! Non! »

Pourtant, ce n’est pas une destination exotique et lointaine. C’est la France. De plus, ce n’est qu’à quelques kilomètres de la Tour Eiffel.

La raison de toute cette ambiance – que même un agent immobilier optimiste aurait du mal à vendre comme « cosmopolite et bohème » – est assez simple : l’immigration à échelle gigantesque.
(…)

« Le défi », déclare Philippe Dallier, sénateur de Paris, est « d’empêcher la Seine-Saint-Denis de devenir un immense ghetto ethnique de deux millions d’habitants d’ici 20 ans ».

Après avoir passé plusieurs jours à Saint-Denis, il est clair pour moi que cette zone est déjà perdue pour la France.
(…)

Ici, j’ai vu une femme marcher avec le visage entièrement couvert (illégal en vertu d’une loi française introduite pour promouvoir l’intégration). Personne ne semblait gêné.
(…)
Les gens achetaient et vendaient de la drogue ouvertement.

Lorsque des hélicoptères ont survolé les lieux à l’occasion des célébrations du 14 juillet, un homme a fait semblant de tirer sur eux en mimant le geste d’une mitraillette.

Un autre homme a mimé le geste d’un lanceur de bombe et a crié: « Boom! ». Tout le monde a ri.

(…)

Daily Mail




Menton (06) : une centaine de militants français et italiens déploient une banderole « Stop immigration »


C’est une première tentative de convergence entre le mouvement Génération Nation (ex Front National de la Jeunesse) et Lega Giovani (mouvement jeunesse de la Ligue). Elle a eu lieu à Menton ce dimanche, à la frontière franco-italienne où transitent de nombreux migrants. Le député de la Lega, Flavio di Muro, était notamment présent.

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C’est une première tentative de convergence entre le mouvement Génération Nation (ex Front National de la Jeunesse) et Lega Giovani (mouvement jeunesse de la Ligue). Elle a eu lieu à Menton ce dimanche, à la frontière franco-italienne où transitent de nombreux migrants. Le député de la Lega, Flavio di Muro, était notamment présent. Cette journée […]




Migration de masse : « Le dissolvant mortel de l’UE »

par Giulio Meotti • 28 juillet 2018

Aujourd’hui, 510 millions d’Européens font face à 1,3 milliard d’Africains. Si lesdits Africains prennent exemple sur les Mexicains partis à l’assaut des États-Unis par exemple, « dans trente ans … l’Europe comptera entre 150 et 200 millions d’Afro-Européens, contre 9 millions aujourd’hui ». Smith nomme ce scénario « l’Eurafrique ».

Le déjà controversé système de quotas pour les migrants a échoué. La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Hongrie pour la mise en détention des migrants. Les gouvernements européens ne peuvent ni empêcher, ni expulser, ni arrêter et encore moins rapatrier les migrants. Que suggèrent donc les autorités de Bruxelles ? Amener tout le monde en Europe ?

Selon une tribune signée entre autres par l’ancien président français Nicholas Sarkozy et l’ancien Premier ministre français Manuel Valls, les Français juifs sont victimes d’une forme de nettoyage ethnique.


À l’occasion d’un sommet qui a eu lieu le 21 juin, le chancelier autrichien Sebastian Kurz (deuxième à partir de la gauche) a été invité à rejoindre les dirigeants des quatre pays du « Groupe de Visegrad » (République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie). Les migrations de masse et la protection des frontières étaient en tête de l’ordre du jour. (Source de l’image : Bureau du Chancelier fédéral autrichien)

« Loin de conduire à la fusion, la crise migratoire mène l’Europe à la fission », a récemment écrit Niall Ferguson, professeur d’histoire à Stanford. « Il est de plus en plus évident que la question migratoire sera considérée par les futurs historiens comme le dissolvant mortel de l’UE ». Semaine après semaine, la prédiction de M. Ferguson prend corps.

Non seulement l’ Europe se fissure au fur et à mesure que progresse le courant anti-immigration, mais la crise migratoire a poussé le gouvernement italien, et d’autres gouvernements dont l’Autriche, à considérer l’Europe sans frontières de Schengen, le plus symbolique des projets européens de l’après Seconde Guerre mondiale, comme une zone « à risque ».

L’immigration pousse aujourd’hui à la redéfinition du contrat intra-européen.

La République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie, appelées « Groupe de Visegrad », ont récemment appelé à la défense des frontières extérieures de l’UE. « Nous devons avoir une Europe capable de nous défendre » a déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz, après avoir été invité à rejoindre l’ensemble Visegrad.

Après que 700 000 migrants aient pris d’assaut les côtes italiennes au cours des cinq dernières années, le nouveau gouvernement populiste italien a adopté une politique intransigeante en matière d’immigration. Le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a fermé les ports italiens aux navires de migrants. En Allemagne, l’affrontement entre la chancelière allemande et son ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer sur la question migratoire, pourrait conduire à « la fin de l’ère Merkel ».

« Le nouveau gouvernement populiste italien a porté le fer dans le statu quo européen. Pas sur l’euro, comme le prévoyaient la plupart des observateurs, mais sur la question migratoire, un dossier ou l’establishment européen est particulièrement vulnérable,» a commenté Walter Russell Mead dans le Wall Street Journal.

La vague migratoire a eu un impact quasi sismique sur le consensus politique européen. Au point que le New York Times estime que la question des migrants est devenu le dossier politique le « plus toxique » du moment. Le refus des élites politiques de l’UE de considérer les problèmes générés par une immigration de masse incontrôlée est en effet au cœur de la crise.

Les flux migratoires de masse des dernières années ont déstabilisé l’Europe en profondeur, notamment au plan sécuritaire. Selon un nouveau rapport de la Heritage Foundation :

« Depuis 2014, près de 1 000 personnes ont été blessées ou tuées dans des attentats terroristes en rapport avec la question migratoire. Au cours des quatre dernières années, 16% des attentats – ou projets d’attentats – islamistes en Europe ont été le fait de demandeurs d’asile ou de réfugiés. L’Etat islamique a été en lien direct avec la quasi-totalité de ces attentats ; l’Allemagne a été leur cible la plus fréquente et les Syriens, plus que toute autre nationalité, sont impliqués dans ces attentats. Près des trois quarts des terroristes sont passés à l’acte dans les deux ans qui ont suivi leur arrivée en Europe.

« Depuis janvier 2014, 44 réfugiés ou demandeurs d’asile ont été impliqués dans 32 attentats terroristes islamistes, qui ont fait 814 blessés et 182 morts en Europe ».

L’immigration pose également un grave défi à la coexistence ethnique et religieuse en Europe. Une tribune signée entre autres par l’ancien président français Nicolas Sarkozy et l’ancien Premier ministre français Manuel Valls, affirme que les Français juifs sont aujourd’hui victimes de nettoyage ethnique. « Dix pour cent des citoyens juifs de la région parisienne ont récemment été contraints de déménager en raison de l’insécurité qui règne dans certaines banlieues », indique la tribune. « C’est un nettoyage ethnique discret ».

Stephen Smith, expert de l’Afrique et auteur loué par le président français Emmanuel Macron, a fort bien exposé le danger que court l’Europe si elle refuse de contrôler les frontières. Dans La ruée vers l’Europe : la jeune Afrique en route pour le vieux continent, Smith note que 510 millions d’Européens font aujourd’hui face à 1,3 milliard d’Africains. Mais « dans trente-cinq ans, 450 millions d’Européens devront affronter quelque 2,5 milliards d’Africains, soit cinq fois plus » prédit Smith. Si les Africains suivent l’exemple des Mexicains aux Etats-Unis par exemple, « dans trente ans l’Europe comptera entre 150 et 200 millions d’afro-européens, contre 9 millions aujourd’hui, » affirme Smith. Smith a baptisé ce scénario « l’Eurafrique ». La plus grande vague migratoire de l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale pose un problème urgent à une Europe ou les populations autochtones continuent de vieillir et de se réduire.

Le controversé système de quotas institué par l’UE pour les migrants a déjà échoué. Mais les gouvernements européens ne peuvent pas non plus expulser les migrants. En 2012, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a mis le gouvernement italien à l’amende – plusieurs milliers d’euros – pour avoir ramené en Libye deux douzaines d’immigrants. Partis de Libye, les migrants avaient été intercepté en Méditerranée alors qu’ils tentaient d’atteindre l’île italienne de Lampedusa. Trois ans plus tard, la Cour européenne a jugé l’expulsion injustifiée et a condamné le gouvernement italien. La Cour européenne des droits de l’homme a également condamné l’Espagne pour l’expulsion de 75 à 80 migrants de l’enclave de Melilla. La CEDH a ensuite condamné la Hongrie pour la mise en détention des migrants. L’Europe ne peut ni s’opposer, ni expulser, ni arrêter et encore moins rapatrier les migrants. Que suggèrent donc les autorités à Bruxelles ? Ouvrir grand les frontières ?

Andrew Michta, doyen du Collège d’études internationales sur la sécurité au sein du Centre européen d’études George C. Marshall sur la sécurité, a récemment écrit que, cette migration de masse plaçait les démocraties européennes face à un risque de « décomposition ». Ce n’est pas la « fission » de l’Union européenne qui est en jeu, mais la fission de la civilisation occidentale.

Giulio Meotti, éditeur culturel pour Il Foglio, est un journaliste et auteur italien.




Immigration : « Aujourd’hui, il s’agit d’intégrer des Français à la France »


Yvan Gastaut, historien, maître de conférences à l’université de Nice, spécialiste des questions d’immigration, analyse le modèle d’intégration français à l’aune de la victoire des Bleus en Coupe du monde.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas tant d’intégrer des populations issues de l’immigration à la société française, mais plutôt d’intégrer des Français à la France, dans un cadre républicain accepté par tous. On parle d’ailleurs plutôt de société inclusive que d’intégration.

« Notre modèle d’intégration est peut-être en avance sur le reste du monde« , assure-t-il. Cette fois en tout cas, les joueurs de l’équipe de France préfèrent se rassembler derrière une idée : la République. Même si le sport reste un excellent outil d’intégration… […]

Bien sûr, les lendemains ont déchanté passé l’euphorie de la victoire. Ce serait naïf de penser que le football peut tout changer. L’histoire du foot et de l’immigration a connu des hauts, mais aussi des bas : la présence du FN au second tour de la présidentielle en 2002, les émeutes en banlieue en 2005… C’est une partie de la réalité. Mais ce qui vient de se passer montre bien que la victoire de 1998 n’est pas vaine. Notamment du côté de l’image. Le football travaille les mentalités, agit sur l’imaginaire. De façon éphémère sans doute. Mais cette victoire rayonne. Elle fonctionnera comme une balise. La victoire des Bleus en 2018, c’est un événement historique. Ce sont des moments de communion, équivalents à ceux connus dans le passé, lors de conflits ou de guerres… Les matchs de foot sont des moments républicains riches en symboles. […]

Le sport est sans doute l’un des meilleurs outils pour faire passer des valeurs communes. En ce sens, la victoire de 2018 apporte une petite pierre à l’édifice. Tout comme la culture, la musique. Après, je ne crois pas au plan miracle. On a mené une politique de la ville depuis 1990, mais cela semble patiner. J’aurais tendance à dire que la solution n’est pas forcément de lancer un énième plan banlieue, de dépenser forcément plus d’argent. Il y a peut-être une action à mener sur les mentalités. Et l’historien que je suis aurait tendance à dire qu’il faut du temps.

Le JDD




Tiens, Benalla n’a plus sa barbe de musulman…

Publié le 28 juillet 2018 – par Jean Sobieski

LE GLABRE FAIT-IL TOUT DE MÊME LE MUSULMAN ?

L’intervention de Benalla au 20 heures de TF1 est intéressante à décortiquer. D’abord la présentation : il a coupé sa barbe et mis des lunettes, ce qui fait bien sûr plus sérieux. Ensuite, pas de direct, une interview réalisée le matin, et bien travaillée pour le soir. Enfin, changement de stratégie (et il a raison) : il assume ses gestes, alors qu’il avait dit au « Monde », deux jours plus tôt, qu’il avait fait une grosse bêtise. Chacun se fera son idée, sa conviction. La concertation générale du clan – car c’est un clan – macronien apparaît, évidente. La contre-attaque se met en place. Nous saurons dans assez peu de temps à quel point cette affaire torpille le système en cours d’installation, pas très adroitement, par le Pouvoir. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.

http://www.fdesouche.com/1049483-benalla-au-20-heures-de-tf1-je-ne-considere-pas-avoir-commis-dactes-reprehensibles-par-la-loi

Il voulait partir en vacances ? Espérons qu’il n’aura pas tenté sa chance à Montparnasse.
https://actu.orange.fr/france/alexandre-benalla-a-tente-de-recuperer-sa-voiture-de-fonction-a-la-fourriere-magic-CNT0000015gbiR.html

HARMONIES FRANÇAISES.

Durant l’affaire Benalla, l’invasion s’accélère, avec son lot de violences, de meurtres, d’agressions et d’insécurité quotidienne. En résumé, tous ces gens, et pas mal d’autres, sont armés de couteaux, et le Grand Cacochyme ne propose rien pour protéger les Français. Le peuple de ce pays est en trais de devenir halal.

http://www.fdesouche.com/1049347-lyon-69-deux-jeunes-femmes-attaquees-au-couteau-de-boucher-sur-leur-palier-par-un-migrant-syrien-de-22-ans

http://www.fdesouche.com/1048807-calais-62-des-echauffourees-ont-eclate-entre-migrants-et-habitants-deux-femmes-blessees

http://www.fdesouche.com/1049017-fontenay-sous-bois-94-libre-depuis-le-18-mai-ce-braqueur-a-viole-deux-femmes-avec-actes-de-barbarie-depuis-sa-sortie-de-prison

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-les-ravisseurs-de-malo-quemeneur-champion-de-kayak-condamnes-2-ans-de-prison-5899064

Contagion allemande.

http://www.fdesouche.com/1049405-vilshofen-all-un-garcon-de-11-ans-grievement-blesse-apres-avoir-ete-attaque-au-couteau-par-un-migrant-africain

http://www.fdesouche.com/1049441-zwickau-all-le-tournoi-de-foot-antifa-contre-les-discriminations-se-termine-par-un-pugilat-entre-refugies-arabes-et-afri

Espagne : plus de 600 migrants subsahariens franchissent la frontière et jettent de la chaux vive sur la Garde civile

Au moins 602 migrants entrent à Ceuta après un assaut massif contre la clôture frontalière mené avec de la chaux vive et des cisailles

Quelque 400 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont franchi jeudi à l’aube depuis le Maroc une haute barrière frontalière pour entrer dans l’enclave espagnole de Ceuta, certains jetant de la chaux vive sur les gardes.

Ce passage massif de la barrière est le plus important à Ceuta depuis février 2017, quand plus de 850 Africains étaient entrés en quatre jours, dans une zone difficile à surveiller, notamment en cassant les portes d’accès avec cisailles et marteaux.

Cette fois, les centaines de jeunes migrants ont franchi la double clôture vers 6h30, soudainement et tous ensemble. Un porte-parole de la Garde civile a assuré à l’AFP qu’ils l’avaient fait « d’un coup, avec une grande violence« , certains jetant notamment sur des agents de la chaux vive apportée dans des tubes et bouteilles. « Plus d’une dizaine de gardes » ont été blessés, dont quatre ont dû être hospitalisés pour des brûlures au visage et aux bras, selon la Garde civile.

Le Figaro

A peine arrivée en France, elle crie « Allah akbar » et menace de tout faire sauter…

Publié le 27 juillet 2018 – par Manuel Gomez, Riposte laïque

On ne vous dit pas tout !

Grisolles (82) – A une vingtaine de kilomètres au sud de Montauban, une ressortissante canadienne (sic), âgée de 26 ans, à peine arrivée en France, s’est retranchée, mercredi matin, dans un centre d’accueil pour enfants.

Vêtue d’une burqa noire et de gants, elle a fait irruption vers 7 h 50 dans l’établissement.

Croisant au passage une employée, elle lui a hurlé « Allahou Akbar », tout en faisant mine de l’égorger.

Elle s’exprimait uniquement en langue anglaise.

Sept personnes se trouvaient sur les lieux, une maman et son enfant et cinq employés municipaux qui se sont enfui en la voyant pénétrer.

Elle a saccagée les locaux et tenté de mettre le feu à une poubelle.

Elle avait été aperçue quelques instants plus tôt dans la halle où se tenait le marché hebdomadaire, à quelques centaines de mètres du centre d’accueil.

Elle a déclaré aux négociateurs de la gendarmerie, sous les ordres du colonel Gaël Ronde, du groupement de Tarn et Garonne, et en présence du préfet Pierre Besnard et de militaires, qu’elle était en possession de plusieurs bombes et qu’elle voulait « tout faire sauter », mais dans les sacs saisis par les gendarmes, après qu’ils aient profité d’une opportunité pour l’interpeller en douceur, les démineurs, venus de Toulouse, n’ont découvert aucun engin explosif.

Calais (62) – Une bande de « migrants » clandestins, en majorité de nationalité érythréenne et somalienne, en situation irrégulière mais avec les moyens financiers s’acheter suffisamment d’alcool pour se trouver en état avancé d’ébriété, se sont répandus dans le quartier du Beau-Marais et l’avenue Guynemer et ont commencé par insulter les riverains, frappé aux portes, jeté des projectiles sur les habitations, brisé des vitres de véhicules, dont certains circulaient.

Quelques riverains courageux ont tenté de les calmer mais cela les a excités davantage.

Deux femmes ont été blessées par des éclats de verre et ont été prises en charge par les pompiers et transportées à l’hôpital.

Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour les disperser.

Calais devenue une zone de non-droit par volonté des gouvernements successifs !

Fontenay-sous-Bois (94) – Agé de 37 ans, sorti de prison le 18 mai, après avoir purgé une peine de huit années pour une série de vols à main armée dans le département de l’Essonne.

Il ne s’était jamais présenté depuis cette date pour remplir ses obligations judiciaires et il faisait donc l‘objet d’un mandat de recherche, alors qu’il habitait Fontenay.

S’il avait été expulsé, dès sa sortie de prison, deux femmes n’auraient pas été violées, subissant même des actes de barbarie.

En deux mois de liberté, il a violé, le 18 juin, une femme de 54 ans, avec actes de barbarie et avait échappé aux policiers après une une sanglante course-poursuite, et le 17 juillet, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une autre jeune femme.

Arrêté finalement, mardi soir, et placé en détention, il sera présenté au tribunal de Créteil.

Espérons que cette fois l’expulsion sera exigée ! Mais nous en doutons !

Orléans (Loiret) – Dans la soirée de mercredi, l’église Saint-Pierre du Matroi a été la cible d’un incendie criminel.

Mobilier dégradé, partitions de musique religieuse brûlées et « tags » haineux découverts sur les murs de l’édifice religieux, dont l’inscription qui ne laisse subsister aucun doute « Allah ou Akbar ».

L’enquête a été confiée au commissariat d’Orléans, mais les coupables peuvent dormir en paix, ou ils ne seront pas découverts, ou ils seront interpellés et relâchés le lendemain !

Fontaine (38) – Un ancien professeur de mathématiques des lycées, « Isérois » âgé de 52 ans, possédait dans son ordinateur plus de 1500 photos, vidéos et documents en relation avec le terrorisme islamiste et le groupe Etat islamique.

Egalement du matériel pédagogique à destination des enfants plus une vidéo de 45 minutes expliquant comment commettre un attentat à l’aide d’un camion.

Arrêté par l’antenne grenobloise de la PJ de Lyon, il est poursuivi pour « Apologie du terrorisme et diffusion d’images relatives aux atteintes volontaires aux personnes. ».

Ce père de trois enfants a été présenté jeudi au tribunal correctionnel de Grenoble dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate.

Placé en détention provisoire, il sera jugé le 29 août.

Cela va sans dire, mais c’est encore mieux en le disant : nous ignorons, pour tous ces faits divers, les identités et les origines des individus !

Manuel Gomez

#FreeTommy, journaliste en danger de mort en Angleterre

Revenons sur ce sujet qu’il est important de suivre :

Tommy Robinson, le fondateur de l’English Defense League et désormais journaliste d’investigation, a été arrêté vendredi 25 mai, accusé de trouble à l’ordre public alors qu’il filmait en dehors d’un tribunal. Le jeune homme de 35 ans se trouvait devant le tribunal de Leeds et avait commencé à diffuser en direct sur sa page Facebook en marge d’une affaire dans laquelle un gang de prédateurs sexuels pakistanais était jugé.

Arrêté simplement pour avoir filmé en dehors du tribunal, dans la rue, ce dernier est emmené par les policiers, puis présenté rapidement à un juge qui aurait révoqué une peine de sursis qu’il avait pour le même type de délit. Il a été condamné dans la foulée à 13 mois de prison ferme par la justice anglaise.

Moi, il me plait de plus en plus, ce Benalla, c’est un bon musulman…

Publié le 26 juillet 2018 – par Martin Moisan, Rioste laïque

J’ai déjà proposé, il y a quelques jours, un premier article sur Benalla, expliquant que cela ne me choquait absolument pas qu’il ait un peu bousculé deux crétins gauchistes qui jetaient des projectiles sur les forces de l’ordre, en multipliant les doigts d’honneur à leur encontre.

https://ripostelaique.com/moi-cela-ne-me-derange-pas-que-benalla-ait-tabasse-deux-connards-de-gauchos.html

Avant de poursuivre les raisons pour lesquelles ce Benalla me plaît de plus en plus, je voulais revenir sur cette question. Benalla est un musulman, pour qui donc seul le rapport de forces, obtenu par la ruse ou la violence, compte. Il assiste à une manifestation où deux crasseux gauchistes, certains de leur impunité, agressent les CRS, qui ont l’ordre de ne pas bouger. Inconcevable pour un muzz ! En général, à dix contre un, ils attaquent, et massacrent un infidèle. Là, il y a d’un côté un pouilleux et une pouilleuse agressifs, et de l’autre, des dizaines d’hommes lourdement armés, avec matraques et casques, qui subissent. Benalla, on le voit bien sur les images, décide de régler le problème, et va choper les gauchos. Dire qu’il les a tabassés, il ne faut pas exagérer. Il a fait un croche-pied à la gonzesse, et a un peu bousculé le branleur trentenaire. Que les pleureuses aillent au Maroc, ils verront ce que cela veut dire, le mot « tabasser ». Ceux qui osent rompre le jeûne du ramadan, en plein jour, se font autrement malmener que ces deux crasseux gauchistes. Le vrai scandale, dans cette affaire, c’est qu’il ait fallu que cela soit Benalla qui fasse le boulot, à la place des CRS.

Autre angle d’attaque contre le malheureux Benalla, il paraît qu’il aurait, quand il bossait pour Montebourg (car le bougre, petite racaille des quartiers islamisés d’Evreux, vient des réseaux PS), au volant de sa voiture, provoqué un accident, et aurait fait un délit de fuite. Là encore, attitude de parfait musulman ! La loi du plus fort ! Pourquoi s’arrêter, et faire un constat, comme un Français ? La plupart de ses coreligionnaires, quand cela leur arrive, insultent le malheureux conducteur, mettent deux ou trois coups de pied dans sa bagnole, lui balancent deux ou trois gifles, et foutent le camp en le menaçant. Personne n’a oublié, aux Mureaux, ce malheureux conducteur, par ailleurs d’origine arabo-musulmane, battu à mort par une dizaine d’islamo-racailles, suite à un accident. Cet inconscient voulait faire un constat ! Il lui a été répondu : « Tu ne vas pas faire ton français ! ». Et à dix contre un, il a été battu à mort.

Quand il a embauché Benalla, ce côté voyou a dû faire frétiller Macron, qui y a vu l’efficacité d’un loubard prêt à tout, et guère étouffé par les scrupules. Benalla a su, lors de la campagne présidentielle, faire ce qu’il fallait pour obtenir une confiance totale de la part de celui qui allait devenir président de la République. Même si, à 26 ans, il paraît déjà un peu enveloppé (je lui conseille de manger moins de loukoums, il va perdre rapidement les 10 kg qu’il a de trop), ce n’est pas un fainéant, le Alexandre (s’il s’appelle vraiment ainsi). Il n’a jamais rien fait d’autre que de la sécurité, mais il a tapé dans l’œil de Macron. Et comme celui-ci méprise les policiers et les militaires, et leur préfèrent les islamo-racailles, Benalla a su faire son trou, et se rendre indispensable au chef de l’Etat. Qu’il veuille l’installer près de ses appartements et lui confie les clés de la maison familiale du Touquet est vraiment la preuve que le courant passait bien, et que l’ancienne racaille était devenue une rouage important dans le dispositif Macron.

Certains grincheux vont à présent lui reprocher d’avoir exercé la terreur auprès du personnel de l’Elysée chargé de la Sécurité, et d’avoir fréquemment recommandé aux flics d’aller se faire enc…, entre autres. Là encore, parfait muzz, le présumé Alexandre ! Le prophète Mahomet lui a bien expliqué que les musulmans étaient la meilleure des communautés, et que les autres ne valaient pas mieux que des porcs et des singes. Lénine disait aux communistes, pour les encourager à faire leur service militaire : « On te donne un fusil, prends-le ! ». Macron a dit à Benalla : « Je te donne le pouvoir, à toi de jouer ! ». Alors, bien sûr, outre le profond mépris et les menaces récurrentes à l’encontre des professionnels de la sécurité, Benalla a constitué une garde prétorienne, constituée essentiellement de musulmans. Normal, cela s’appelle la solidarité clanique. Par ailleurs, on ne peut que s’interroger sur l’efficacité des troupes d’élite de l’Elysée, qui se laissent marcher dessus par un gamin de 26 ans, sous le prétexte qu’il serait le protégé du Président. Il fut un temps où cela se serait réglé entre hommes, dans un coin du Palais, et où probablement Benalla aurait compté ses dents. Mais c’était avant…

Enfin, dernier truc grandiose, le coup d’avoir été initié par les francs-maçons. Enorme pour un musulman ! Soyons clair, un disciple d’Allah n’en a rien à foutre, des conneries des déguisés en tablier et de leur compas. Mais par contre, il a compris que la franc-maçonnerie peut être un passage obligé, notamment dans les forces de l’ordre, pour y faire carrière. Une amie à moi, aujourd’hui disparue, appelait cela « Un Groupe d’Intérêt Economique ». Bien vu. Et naturellement, les Frères, toujours aussi faux culs, le suspendent, en disant qu’ils le connaissent à peine. On dirait du Collomb, autre franc-mac, mais dans une autre crèmerie.

Bref, à 26 ans, Alexandre Benalla était parti pour réussir une grande carrière, et cela uniquement par ses mérites, la concrétisation de sa foi au quotidien, et la bêtise, voire la trahison de Macron.

J’ignore si les rumeurs faisant passer l’ancien garde du corps du président de la République pour un agent du Maroc sont fondées ou pas. On sait simplement que sous Hollande, les journalistes avaient été d’une grande mansuétude avec Najat Belkacem, alors que nous avions soulevé un sacré lièvre, relevé plus tard par de Villiers, prouvant qu’elle était l’obligée du roi du Maroc.

https://ripostelaique.com/comment-najat-belkacem-peut-elle-etre-ministre-francaise-et-obligee-du-roi-du-maroc.html

En 1986, quand le roi Hassan II, devant Anne Sinclair abasourdie, expliquait qu’un musulman marocain ne serait jamais un bon Français, ne serait jamais laïque, et ne s’intégrerait jamais, Macron avait juste 9 ans.

Ce président de la République, qui n’aime pas la France, ni les Français, a donc délibérément donné des compétences ahurissantes à un Franco-marocain, par ailleurs musulman, ami du sulfureux avocat Karim Achoui. On ignore aujourd’hui si les informations obtenues par le jeune homme ne sont pas en possession du roi du Maroc. Mais, là encore, bravo à Benalla, il a parfaitement rempli son rôle de musulman, de façon fort méritoire, par ailleurs.

Il a compris que pour que la France devienne terre d’islam (ce qui est forcément l’objectif de tout musulman ayant compris quelque chose au Coran), il fallait plusieurs conditions :

-Le nombre, avec 10 millions, c’est bien, mais grâce à l’aide des immigrationnistes et à la démographie, cela fera bientôt 20 millions.

-La terreur. Avec les attentats et la violence quotidienne des islamo-racailles, protégés par le régime, pas de soucis.

-Avoir des journalistes dans les médias. Il suffit de regarder les noms sur les plateaux de télévision et dans les signatures des quotidiens, cela progresse.

-Les écoles et les universités. Là également, l’infiltration a été parfaitement réussie.

-Le milieu artistique. On a vu lors de la fête de la musique, et on connaît la connivence de Macron avec son « frère » Yassine Belattar.

-La sécurité et les transports. Il suffit de voir qui assure les contrôles dans les aéroports ou les palais de justice, et quels sont souvent les livreurs…

-Infiltrer le sommet de l’appareil d’Etat. S’il n’y avait que Benalla…

Tous ces musulmans, omniprésents dans la société française, font parfaitement leur travail, ainsi que les collabos qui leur servent la soupe.

Le traître, qui doit rendre des comptes aux Français, et être destitué, c’est Macron…

Martin Moisan

Le tsunami Benalla peut balayer Macron plus vite qu’il ne le croit…

Les Français ont-ils vraiment réalisé l’ampleur du séisme provoqué par les révélations de l’affaire Benalla et ses conséquences dévastatrices sur les structures politiques et institutionnelles de notre pays ?

Tentons déjà dans d’identifier les zones les plus touchées par les secousses. Après une semaine de silence qui fut l’occasion pour certaines des plus hautes autorités de l’Etat de révéler leur vrai visage sous les traits de la lâcheté, de l’incompétence et de la médiocrité, Macron a finalement reconnu qu’il était le seul responsable de la situation actuelle.

Mettons pour l’instant provisoirement de côté les agressions de manifestants par des faux policiers, les logements de fonction dans de luxueux appartements et autres ports illégaux d’équipements des forces de l’ordre. En effet, la liste des infractions ou des avantages indus devrait certainement rapidement s’allonger et il ne s’agit que des conséquences d’un système plus profondément corrompu.

Nous apprenons donc qu’un individu de 26 ans, d’origine marocaine, ne pouvant se prévaloir que d’une courte expérience dans le domaine de la sécurité acquise lors des meetings du PS puis de ceux de LREM, a suivi Macron jusqu’au palais de l’Elysée où il s’est vu confier un poste de chargé de mission au cabinet du président de la République.

A la limite, si cet homme encore inconnu du grand public il y a seulement une semaine, et dépourvu de toute compétence notable, s’était contenté d’occuper ses heures de bureau à compter les mouches avant de recevoir à la fin de chaque mois un chèque d’un certain montant (Ah oui, quand même !!), il n’aurait fait que perpétuer la tradition française d’assistance aux parasites. Celle-ci autorise les copains à se nourrir sur la bête publique en remerciement des services rendus.

Or, lors des auditions réalisées en début de semaine par la commission parlementaire, des syndicalistes policiers ont expliqué que Benalla « faisait régner la terreur » parmi les quelque 77 policiers et gendarmes du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR). Par quel processus digne de la meilleure des républiques bananières, un jeune homme de 26 ans est-il amené à traiter d’égal à égal, voire à donner des instructions, à des policiers et des gendarmes d’élite, triés sur le volet, et placés sous l’autorité d’un colonel, dans le sanctuaire républicain qu’est le Palais de l’Élysée ? Y-a-t-il eu des consignes rédigées par Macron ou son directeur de cabinet afin de définir le champ de compétences de Benalla, ou sa simple proximité avec la divinité présidentielle a-t-elle suffi à lui établir une sorte de blanc-seing permanent ?

Beaucoup plus grave encore, Benalla aurait constitué au sein du GSPR un groupe de barbouzes, ni policiers ni militaires, en charge dans un premier temps, si l’on en croit les débuts de l’enquête, de la surveillance du Fort de Brégançon (c’était pour eux la piscine ?) et… et après… d’ailleurs oui, une fois les parasols du fort repliés, qu’elles auraient été leurs missions ? Comme au temps du Service d »action Civique (SAC), auraient-ils bénéficié d’un laissez passer tricolore pour effectuer, hors de tout cadre légal, des missions plus ou poins louches ?

Élément inquiétant, Benalla avait recruté dans son groupe de barbouzes, un rugbyman de 2,13 m (à cette hauteur-là ce sont les 3 derniers centimètres les plus flippants) prénommé Makao, et accessoirement grand ami de Jawad Bendaoud, le fameux « logeur » des terroristes du 13 Novembre. C’est curieux car le même Bendaoud posait déjà en mars dernier en compagnie du neveu de Bernard Cazeneuve dans un selfie que le tonton avait dû adorer. C’est marrant comme le monde est petit et que si l’on n’en prend pas garde on peut vite sombrer dans le conspirationnisme…!! De là à ce qu’on apprenne que François Hollande est un extra-terrestre qui fait du scooter dans les dunes de sable de la Zone 51…. Mais revenons à notre feuilleton tragi-comique.

Parmi les amis de Benalla, on peut également citer l’avocat Karim Achoui, connu pour ses liens supposés avec le milieu (selon Wikipedia) et avec lequel il fut en relation de 2013 à 2015, au moment où Achoui venait de créer la Ligue de défense judiciaire des musulmans.

La panoplie de travail de Benalla est à l’image de ses amis : solide. On y trouve, notamment une habilitation secret défense, une carte d’accès à l’Assemblée nationale, délivrée au comptes-gouttes, ainsi qu’une autorisation de port d’arme, un véhicule avec gyrophare…

Mais tout ça pourquoi faire ? A quel titre ? Qui est Benalla ? Un nouveau Raspoutine ?

Sans être spécialiste des questions de sécurité, on peut quand même s’interroger sur l’opportunité de laisser un individu, dont la légitimité repose sur le seul « fait du prince » Jupiter, donner des ordres aux effectifs d’un GSPR auquel ont été ajoutés des nervis qu’il a lui même choisis, avec un réseau d’amis peut-être pas très éloigné de la galaxie islamiste, des habilitations officielles tombées du ciel, et le tout dans un lieu qui constitue le cœur du réacteur de la République française. Et ce personnage, dont le parcours professionnel se réduit à un trait d’union entre le PS et LREM, a en plus l’oreille du couple Macron… et les clés de leur résidence du Touquet. Peut-être pour aller faire pisser le chien…

L’ensemble des dysfonctionnements touchant le sommet de l’Etat, évoqués plus haut et dont le point culminant est certainement la reconnaissance quasi officielle de l’existence d’une section de barbouzes au sein du GSPR, ne peuvent être balayés d’un revers de manche comme semble le croire Macron. Le président n’a peut-être pas réalisé l’extrême gravité des accusations qui pèsent sur lui lorsqu’il se permet de fanfaronner d’une manière délirante le 24 juillet « S’ils veulent un responsable, je suis devant vous. Qu’ils viennent me chercher ». Cette phrase pourrait sortir de la bouche d’un caïd de cité mais aurait-on pu imaginer François Mitterrand, dont je ne suis pas un adepte, la prononcer ?

Le tsunami Benalla, c’est à dire la révélation de pratiques s’affranchissant de toute norme de droit, pourrait balayer Macron plus vite qu’il ne semble le croire, et faire ainsi le travail que l »on attendait du débat d’entre deux tours de l’élection présidentielle avec Marine Le Pen.

Les enquêtes journalistiques et parlementaires essaient de neutraliser la bombe atomique en orientant les investigations vers les privilèges accordés à Benalla, tant au niveau de ses conditions de vie matérielles que de son ascendant sur les fonctionnaires, et vers les modalités de son intervention lors de la manifestation du 1er mai. L’objectif est de mettre en sourdine les vrais ferments de ce scandale qui sont, en substance, les suivants :

– Y a-t-il une équipe de barbouzes à l’Élysée, pudiquement nommés chargés de missions, dont l’action ne serait inscrite dans aucun cadre l’égal et qui seraient dépourvus de tout positionnement administratif ?
Quelles sont les missions et les moyens confiés à ces hommes qui, selon les syndicats de police, interviendraient dans le domaine de la sécurité ? Si l’existence de cette police parallèle était confirmée, quelles sont les raisons ayant présidé à sa création ? Un syndicat de commissaires de police a déclaré que le président n’ avait pas confiance dans le GSPR, Qu’est-ce que les citoyens français doivent ils comprendre par cette marque de désaveu ? ?

Quittons l’Élysée pour rejoindre le ministère de l’Intérieur. Ou du moins ce qu’il en reste car les auditions en commissions parlementaires sur fond de renvois multiples de patates chaudes et d’ouvertures de parapluies ont largement entamé le crédit de l’institution.

Mais reprenons l’examen des faits. Lorsque le 1er mai dernier, Benalla intervient pour molester quelques gauchistes ayant jeté des projectiles sur les forces de l’ordre, sa méconnaissance des techniques de maintien de l’ordre l’amène à user de violences illégitimes, pour le plus grand bonheur de témoins des faits hostiles à la police.

Intervient ensuite l’épisode de la transmission des enregistrements de vidéosurveillance remis à Benalla par des policiers de la Direction de l’Ordre Public et de la Circulation (DOPC) de la Préfecture de police pour effacer toute trace de son « dérapage ».

C’est là que la situation se corse car, informé du tabassage de gauchistes, effectué par son chargé de mission, Macron décide de le punir « sévèrement » en lui infligeant une mise à pied de 15 jours. Et sans prévenir l’autorité judiciaire, évitant ainsi à son poulain d’avoir à subir une sanction pénale.

Le 12 juillet dernier, le ministre de l’Intérieur s’était montré beaucoup plus réactif pour sanctionner un gardien de la paix stagiaire qui avait fait preuve d’un grand professionnalisme pour maîtriser un voyou tentant de s’échapper des geôles du palais de justice de Paris. Bien sûr, le jeune stagiaire avait administré un ou deux coups de pied supplémentaires à son agresseur. Ces derniers gestes portés alors que le délinquant est déjà au sol ne relèvent pas d’une intention belliqueuse mais seulement d’un réflexe corporel consécutif à la montée de stress. I Le policier n’avait pas bénéficié du même traitement de faveur que Collomb a accordé à Bénalla puisqu’il s’était immédiatement retrouvé sous le coup de deux enquêtes disciplinaires et pénales. Pour rajouter une couche de pathos, les médias avaient expliqué dans un premier temps que l’agresseur du policier était un migrant, avant de corriger le tir et d’affirmer qu’il s’agissait d’un voleur. Migrant ou voleur, il doit certainement se dire que la France c’est le pays de cocagne des petites frappes. Gérard Collomb avait eu cette phrase sublime ; « Le ministre d’Etat condamne avec la plus grande fermeté ce comportement inadmissible qui vient nuire à l’image de l’ensemble des forces de sécurité ». Il est plus facile de montrer ses pectoraux mollassons devant un gardien de la paix stagiaire que devant un protégé de Macron. Bassesse éternelle… Fermons la parenthèse.

Flairant une dérive jupitérienne, les députés demandent à l’exécutif de venir démêler l’écheveau de cette histoire devant la représentation nationale. Honneur aux anciens, c’est à Collomb que revient la noble tâche d’ouvrir le bal et de répondre aux parlementaires. Résumé des différentes réponses du ministre de Lyon fournies lors de ses auditions : « La police je ne sais même pas ce que c’est. Ah bon, Benalla n’était pas policier ?? Heureusement que la TSF existe parce qu’à moi on ne me dit jamais rien. Par contre, il paraît que le préfet de police est très bon à Questions pour un champion… ». Et d’ajouter aussi une phrase culte : « Mais les policiers auraient dû me dire que le chargé de mission, représentant sur Terre de Macron, n’était pas gentils avec eux » (Ils auraient certainement été remerciés par une mutation à Saint Pierre et Miquelon).

Réponse du Préfet : « Je vous remercie. Tout cela c’est la faute du copinage… » « Mais de quel copinage parlez-vous ? » « Mais de celui entre la femme de ménage et l’agent d’entretien bien sûr !! Par contre, si j’étais vous j’irais voir un certain E. M ».

Réponse du Directeur de l’ordre public et de la circulation : « Si j’ai mal répondu aux questions c’est que je ne les avais pas entendues »

Ce petit déballage de linge sale en public a montré que le ministère de l’Intérieur tournait un remake de « Y- a-t-il un pilote dans l’avion ? » avec un ministre qui ne sait rien, un degré d’inimitié hallucinant entre « les deux premiers flics de France » (ministre et préfet), une mise en cause de Macron par le Préfet de police, autant dire un suicide professionnel en direct.

Et un jeune premier comme Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, qui ose dire que l’histoire Benalla se résume à la dérive d’un chargé de mission et de 3 policiers qui lui ont spontanément remis les bandes de vidéosurveillance de l’agression. Au moins la relève est assurée.

Heureusement que le gouvernement peut encore compter sur des journalistes bien domestiqués, comme Bruno Jeudy expliquant sur BFM que l’essentiel de la crise Benalla était passé…(et une double ration de croquettes pour le Toutou !!).

Mais s’il reste des journalistes et des enquêteurs pour qui la fraction de seconde durant laquelle ils se regardent le matin dans leur glace est plus importante que toutes les promesses de promotions, de primes, et autres lendemains professionnels radieux, et bien alors il reste encore des raisons d’espérer que les coups portés par Benalla le 1er Mai n’aient pas touché que les gauchistes.

Martine Chapouton
(Riposte laïque)