Livre : Netflix, l’influence délétère du colosse wokiste

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Profitez de l’été pour plonger, avec ce petit livre, dans les secrets de la maison Netflix…

Inexistant voilà vingt ans, Netflix compte parmi ces monstres surgis de l’océan du numérique. Des monstres d’apparence gentille – qui est contre le divertissement ? -, en réalité complexes et dangereux.

Le journaliste Édouard Chanot a eu la bonne idée de se pencher sur L’Empire Netflix dans un petit livre (70 pages, Éditions La Nouvelle Librairie) éclairant et documenté, préfacé par le valeureux Claude Chollet, patron de L’Observatoire du journalisme. Un livre à lire, qu’on aime ou non les films et séries de l’entreprise américaine tentaculaire. Car, comme le note Claude Chollet dans sa préface, « Netflix exerce un triple rôle : divertir, informer et, finalement, éduquer »« Netflix et ses épigones sont des représentants du pouvoir, celui qui nous façonne et plus généralement, nous opprime », ajoute-t-il.

Le groupe, créé par Reed Hastings en 1997, a la dimension d’un État : 221 millions d’abonnés en 2022, note Édouard Chanot, dont 9,1 millions en France soit près de 15% de la population française. Il suscite un milliard d’heures de visionnage dans le monde par semaine (chiffre 2018) et a lancé 168 nouvelles séries en 2020. Les cinémas de villes tremblent. Les mythiques usines à rêves américaines ont été contraintes à réagir. Le bulldozer Netflix écrase un secteur entier sur une grande partie du globe.

Pour le meilleur, quelquefois. Le lecteur de BV saura gré à la firme de proposer, par exemple, certains des films de Clint Eastwood. Édouard Chanot cite l’inoffensive (rude, tout de même…) Casa de papel. Mais Netflix règne aussi pour le pire, très souvent. « Netflix, c’est une pression immense de l’esprit du temps sur l’intelligence de chacun », écrit Édouard Chanot. Une influence « corrosive, à la croisée du soft power des libéraux et de la guerre culturelle des libertaires ». On trouve dans les castings des séries Netflix l’application de tous les commandements du wokisme diversitaire, détaille l’auteur, exemples à l’appui. Chanot explique comment « Netflix projette sur nos rétines l’idéal d’un village aussi mondialisé que progressiste, appelant à son accomplissement ».

Ce petit livre plonge dans les secrets de la maison. Il développe notamment sur plusieurs pages son management. Car les gros salaires ont un prix, celui du culte de la performance ou de l’éjection de ceux qui « réduisent le QI global de l’équipe ». Lors d’évaluations à 360°, les modérateurs traquent les attitudes toxiques. Au point qu’en 2018, un article du Wall Street Journal dénonce « la culture de la peur » qui règne sur la firme. Ses logiciels ultra-performants connaissent vos goûts et les devinent.

Netflix pousse loin le bouchon du wokisme. Édouard Chanot détaille les actions et déclarations de Verna Myers, la vice-présidente de Netflix pour la stratégie d’inclusion depuis 2018. « Sur Netflix, les féministes, désormais aux manettes de nombreuses productions, ont remporté la guerre des sexes qu’elles voulaient livrer », explique l’auteur. Les activistes à l’œuvre au sein de Netflix sont parvenus à leur fin : « Netflix contribue décisivement à délimiter le périmètre des interdits moraux », écrit Édouard Chanot.

La maison s’attaque désormais à la banalisation de l’islam.

Résultat de l’offensive mondiale de Netflix : des cinémas asphyxiés, qui perdent peu à peu une partie de leur clientèle devenue accro aux plates-formes de vidéo en ligne. Il est vrai que le 7e art, en France, ultra-subventionné, règlementé, financé sur un système quasi soviétique (les succès financent les échecs politiquement corrects), avait déjà affaibli le secteur.

Mais le wokisme a ses limites : l’image de la maison et le public des séries sont tous deux en baisse. Selon Paraffine.io, certains salariés woke ont pris la porte sous couvert de licenciement économique. « Pour la première fois au premier semestre 2022, la plate-forme a perdu 200.000 abonnés », elle craint d’en perdre deux millions supplémentaires le trimestre suivant. Elle a perdu volontairement 700.000 abonnements russes. Des actionnaires ont porté plainte contre Netflix, qu’ils accusent d’avoir embelli la mariée. Quant à Elon Musk, nouveau patron de Twitter, il considère que la plate-forme est devenue « irregardable » en raison du « virus woke ». Disney Plus et Amazon, entre autres, sont des concurrents rugueux et la firme traîne une dette pharaonique de 14,5 milliards de dollars. Colossale, la firme de Los Gatos a des pieds d’argile.

Le livre est en vente sur le site de La Nouvelle Librairie, sur Amazon ou à cette adresse La Nouvelle Librairie, 111 rue de Médicis, 75006 Paris.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on Livre : Netflix, l’influence délétère du colosse wokiste

À Bayonne, ces traditions qui font notre pays !

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

À Bayonne, j’ai compris le sens de ce cri du cœur basque : « Si, une fois dans la vie, t’as pas fait ton paquito, t’as raté ta vie. » Il n’y a, dans ces mots, ni moquerie ni condescendance, mais juste une façon d’exprimer un état d’esprit, une façon de dire l’extraordinaire hospitalité basque.

Pour les béotiens, le « paquito » est l’activité festive incontournable durant les Fêtes de Bayonne. Son principe est assez simple : plusieurs personnes s’installent à même le sol, les unes derrière les autres, puis, imitant les mouvements des rameurs, elles bougent au rythme des chants traditionnels et dans l’ambiance, les participants vont, chacun à son tour, réaliser une sorte de chenille en se laissant porter jusqu’au bout de la chaîne. C’est un moment unique de solidarité, de fraternité et de confiance, il faut y avoir participé pour comprendre la transe que procure le « paquito ».

Durant les fêtes, les participants, qu’on appelle là-bas les festayres, prennent les clés de la ville, l’événement se déroulant en plein cœur de l’été, du dernier mercredi de juillet au dimanche suivant, c’est tout naturellement que cette réjouissance, bientôt centenaire, attire chaque année autant de monde.

Les jours sont chauds, les nuits sont brûlantes, on se croise, on se toise, on se regarde, on se sourit, on s’apprécie, on chante, on rigole, on a l’impression soudaine que le temps s’est arrêté et c’est magnifique. Alors même si Sigmund Freud a dit « Une fête est un excès permis, voire ordonné », à chaque édition, on sait qu’en venant à Bayonne, malgré les extraordinaires dispositifs de sécurité mis en place par les autorités locales et nationales, nul n’est à l’abri de débordements, d’agressions et autres. Allons-nous, pour autant, abandonner ces traditions qui font notre pays ?

À ce sujet — [L’été BV] Philippe Monguillot, chauffeur de bus, tué par quatre hommes

Partager notre amour du pays

Les Fêtes de Bayonne font partie de ces réjouissances au cœur de l’été partout en France au cours desquelles chacun a l’occasion de vivre ce moment de francité devant nous permettre de partager ce que nous avons de plus précieux : notre amour du pays. Un couple d’amis (de Guyane pour l’un, de Côte d’Ivoire pour l’autre) et leurs trois enfants m’ont accompagné à Bayonne, c’étaient leurs premières vacances d’été dans l’Hexagone. Ils sont repartis du Pays basque avec les yeux pleins de bonheur, osant même me dire : « Finalement, ça vaut mieux et ça revient moins cher que les séjours habituels à Pointe-à-Pitre ou Abidjan… » Comme quoi ! C’est là tout le paradoxe de la France : premier pays à attirer des touristes étrangers en quête de découverte de notre patrimoine, pendant que les Français choisissent d’aller hors du pays pour apprécier des choses qui existent chez nous.

La France est riche et belle de son Histoire. Sa culture est unique au monde et nous nous devons de la pérenniser au-delà de nos origines, de nos croyances et de ce que nous pensons en nous être différents des autres. Parce que, finalement, à Bayonne, on n’aura vu que du rouge et du blanc. Personne n’aura remarqué une couleur de peau, une religion, une catégorie socio-professionnelle, un parti politique. À Bayonne, la France était une, comme nous l’aimons. Merci au Pays basque et vivement l’édition 2024 !

Permettons-nous, pour finir ce papier, de rendre un hommage particulier à Philippe Monguillot, ce fidèle des Fêtes des Bayonne, mort le 10 juillet 2020 après une agression dans le cadre de son métier de chauffeur du Tram’Bus bayonnais. Qu’il repose en paix.

Verlaine Djeni, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on À Bayonne, ces traditions qui font notre pays !

Délinquance et violence : la peste gagne même les bourgs et les campagnes

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

En un peu moins de 30 ans notre pays s’est profondément transformé. Auparavant, pays où il faisait bon vivre, il est en train de se transformer à toute vitesse en un véritable enfer.

Comme chacun le sait, peu ou pas de villes grandes et moyennes n’échappent à une mauvaise réputation. La faute à la rubrique «faits divers» qu’elles alimentent régulièrement pour des affaires de drogue, d’agressions à coups de couteau, des vols, des voitures brûlées, des dégradations diverses et variées.

Depuis quelques années, le phénomène est en train de se répandre dans tout le pays comme une sorte de peste qu’on ne sait pas endiguer.

Ainsi, les petites villes connaissent le sort des grandes et moyennes. Mêmes les petites bourgades et les campagnes sont frappées.

Plus personne dans le pays n’a la chance d’échapper au phénomène.

Par exemple à Thouars (79), petite commune de moins de 10 000 habitants, durant la nuit du 30 juillet, 17 véhicules ont été incendiés et un immeuble a du être évacué. Selon la police, il y a eu 5 départs de feu, 3 en centre ville et 2 dans une cité.

Rien dans les médias sur le sujet.

À Lencloître (86) 2 500 habitants, une église du XIIe siècle, classée monument historique, a été vandalisée durant la nuit du 29 juillet. La porte en bois du tabernacle a été cassée. Dans cette petite armoire fracturée sur l’autel, le ciboire a été pris et jeté au fond de l’église.

Des dessins tendancieux ont aussi été découverts sur les chaises poussiéreuses.

Quel média s’est fait l’écho de ces éléments et d’autres vandalisations du même genre ?

Dans les campagnes proprement dites, ce n’est guère mieux.

Les vols de matériels agricoles, d’outils en tous genres, voire d’animaux, sont légions mais maintenant ce sont carrément des tracteurs qui sont volés.

Le journal «l’Union de la Marne» (51) rapporte dans son édition du 30 juillet :

«Avant je pouvais laisser mon tracteur dans le champ pour aller manger. Maintenant, même le midi je ne vais pas m’arrêter et je vais manger un sandwich dans le tracteur ou je vais le ramener dans le hangar. C’est triste», peste Thierry Galichet qui a installé une alarme et des caméras de vidéoprotection l’hiver dernier, sur son exploitation.

Avez-vous été informé de cela dans les médias ?

Ce sont trois exemples relevés dans la presse ces dernières 48 heures et je n’ai pas tout relevé, loin s’en faut.

Il est donc indiscutable que les petites villes, bourgs et campagnes sont maintenant confrontés aux problèmes des villes grandes et moyennes.

Reste une question : pourquoi ces événements consternants se répandent-ils dans nos petites villes et campagnes ?

La réponse est fort simple. Pour la même raison qu’ils se sont développé dans les grandes villes : parce que les migrants arrivent maintenant dans les petites villes et les campagnes du fait de la politique décidée par Macron.

Or, Darmanin et le président de la République le disent eux-mêmes, il y a un lien entre l’augmentation de l’immigration et le développement de la délinquance ainsi que des violences.

C’est un fait indiscutable dans les villes. Il est maintenant constaté dans les petites villes et les campagnes.

Pourquoi ces lieux seraient-ils épargnés par ces phénomènes de délinquance et de violence ?

Par contre ce qui est frappant, c’est le refus de la presse d’observer les faits honnêtement, de les étudier et de savoir en tirer les conclusions. Sans tabou.

Pourquoi la presse se contente-t-elle de rapporter les faits de vandalisation de l’église de Lencloître sans s’en émouvoir ni dénoncer et condamner ces agissements ? La presse se contente, à ce genre d’occasion, de simplement informer et encore pas tout le temps. Je rappelle à ce sujet que la religion catholique et ses édifices sont les plus attaqués en France d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur. Très loin devant toutes les autres religions. La moins attaquée étant l’islam.

Par contre au moindre graffiti sur une mosquée c’est l’émoi dans toutes les rédactions et partis bien-pensants. Tous les médias en parlent pendant des jours, sauf que là c’est avec force commentaires moraux dénonçant l’islamophobie, le racisme et autres qualificatifs infamants.

Mais, en dépit du fait que ces éléments sont détestables et accablants pour les journalistes et commentateurs qui les pratiquent, il y a malheureusement beaucoup plus grave.

C’est par exemple le cas, s’agissant de l’odieux assassinat de jeune Enzo, 16 ans, tué d’un coup de couteau en plein cœur par un autre «jeune», dont on n’arrive pas à connaître le nom ni même le prénom. Mauvais signe.

Le jeune Enzo, qui était apprenti maçon, a été tué dans son village. Une petite commune de 1 400 habitants.

Le site «Actu Forces de l’Ordre» écrit à ce sujet :

«Tout a commencé lorsque la victime et sa petite amie se sont retrouvés face à deux autres adolescents, âgés de 15 et 16 ans, circulant en voiture sans permis. Comme le relate France Bleu, un simple échange de regards a dégénéré en une dispute entre les trois garçons.

Lors de cette altercation, l’un des jeunes a porté un coup de couteau au thorax de la victime, qui n’a malheureusement pas pu être réanimée malgré l’intervention rapide des pompiers. Les deux adolescents responsables de l’attaque ont pris la fuite, mais ont finalement été appréhendés par les forces de l’ordre. Le jeune de 15 ans qui a porté le coup mortel a avoué son acte.»

Le jeune Enzo était un gamin sans histoire, qui se levait – selon sa mère – à 6 heures tous les matins pour aller apprendre son dur métier de maçon. Il n’était connu pour aucun délit et son casier judiciaire était vide.

Par contre, celui qui l’a tué, dont on ne connaît pas le nom, roulait – sans permis – en voiture avec un ami, et était porteur d’un couteau ce qui veut dire qu’il envisageait de l’utiliser. Donc un profil des plus inquiétants.

Et là c’est très curieux. Silence absolu de tous ceux qui d’habitude font d’innombrables commentaires.

Aucune star du type M’Bappé n’a dit «un petit ange nous a quittés». Pourquoi toutes nos gloires, vedettes et autres membres du show-biz ne disent-elles rien sur cet ignoble assassinat ?

Où sont les cris d’orfraie de la France Insoumise ? Où sont les dénonciations de Mélenchon et ses sbires pour cet odieux assassinat ?

Où sont les condamnations indignées de tous les gens bien-pensants et de leur presse ?

Pourquoi n’y a-t-il pas eu une minute de silence à l’Assemblée nationale ?

Je vais vous le dire : parce qu’Enzo n’était pas issu d’une cité, parce qu’il n’était pas issu de l’immigration, parce qu’il n’avait pas un casier judiciaire long comme le bras, parce qu’il ne roulait pas en voiture sans permis et sans assurance, parce qu’il était un jeune qui travaillait dur pour apprendre son métier et n’était pas un dealer. Et surtout parce qu’il n’était qu’un petit Blanc, pas un membre de la diversité.

Voilà pourquoi sa mort est entourée de ce silence insupportable.

C’est pour cela que notre pays est en train de crever à petit feu, parce que trop peu de Français sont capables de s’indigner de cela. Trop peu sont capables d’interpeller tous ceux qui font silence au lieu de hurler leur colère et leur indignation. Trop peu sont capables d’insulter les journalistes qui font un sale boulot en élevant au rang de martyr un petit voyou de banlieue et qui se foutent complètement de la mort d’un petit Blanc honnête poignardé par un assassin, qui se révélera sans doute être une «chance pour la France».

Et je connais l’argument ultime de tous ces lâches et pourris qui font silence autour de la mort d’Enzo :

«Il ne faut pas en parler, car sinon cela ferait le jeu du RN et de Marine Le Pen».

À tous ceux-là, je ne souhaite qu’une chose : qu’un jour la foudre leur tombe dessus ou sur un membre de leur famille. En clair, qu’ils croisent la route d’une «chance pour la France» et qu’ils se retrouvent le mauvais jour au mauvais endroit. S’ils en réchappent, on verra bien alors ce qu’ils diront.

Coralie Dubost (députée LREM), qui était d’un incroyable mépris et d’une suffisance stupéfiante, disait qu’il n’y avait pas d’insécurité en France mais un sentiment d’insécurité. Jusqu’au jour où elle fut agressée en octobre 2021 au sortir d’un restaurant dans un quartier huppé. Depuis, elle n’évoqua plus jamais le «sentiment d’insécurité».

Et s’ils n’en réchappent pas d’avoir été le mauvais jour au mauvais endroit, qu’on ne compte pas sur moi pour verser ne serait-ce qu’une larme.

Oui, vraiment, si cette immigration folle et totalement incontrôlée n’est pas arrêtée, le pire est devant nous. Et Enzo ne sera certainement pas le dernier.

Bernard GERMAIN, Riposte Laïque

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on Délinquance et violence : la peste gagne même les bourgs et les campagnes

Affaires Borello : on reparle de pédocriminalité dans l’entourage des Macron

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

La lettre confidentielle Faits & Documents consacre ses deux derniers numéros à la personnalité pour le moins interlope de Jean-Marc Borello, membre du très fermé premier cercle du couple présidentiel.

Extraits :

Inconnu du grand public, cet ami personnel des Macron a vu le chiffre d’affaires de son empire de l’« économie sociale et solidaire », le Groupe SOS, doubler entre 2015 et 2021. Dopée essentiellement par les deniers publics, cette croissance est devenue exponentielle tandis que s’accomplissait l’ascension programmée d’Emmanuel Macron. Une connivence qui alimente les soupçons de conflits d’intérêts et interroge, une fois de plus, sur le moi profond du couple présidentiel, tant le parcours de Jean-Marc Borello est jalonné d’affaires sordides. S’il tente aujourd’hui de les faire oublier, ces scandales constituent toutefois la base du Groupe SOS dont le fonctionnement occulte s’apparente à celui d’une société secrète…

« Cet ancien socialiste, autrefois proche de Simone Veil, […] fait partie du cercle des intimes du Président. C’est même un des meilleurs connaisseurs de la Macronie. On peut le croiser à l’Élysée, dans des ministères ou à l’Assemblée nationale ».

Lepoint.fr, 06 octobre 2018.

« Jean-Marc Borello refuse d’entrer dans les cases (…) Il se veut l’ami, simplement, d’un homme de 41 ans devenu président de la République. […] Faussement modeste, faussement détaché du pouvoir, il goûte l’influence qu’il exerce auprès d’“Emmanuel”. […] Fréquenter Borello, c’est l’espoir, pour les premiers fidèles, d’une ouverture vers un Emmanuel Macron devenu moins accessible. “Tout le monde sait qu’il a l’oreille du Président et essaie d’être bien avec lui” reconnaît un membre du gouvernement ».

L’Express, 18 décembre 2019

« Le vrai patron de Macron » Selon la légende, la relation entre Emmanuel Macron et Jean-Marc Borello se serait nouée dans l’enceinte du Sciences-Po de Richard Descoings  qui a fait du patron de SOS un de ses enseignants (1998-2003), offrant ainsi un point de chute à cette autre figure du gay pouvoir, alors empêtrée dans les retombées judiciaires du Palace et des Tournelles.

À Sciences-Po, le patron de SOS aurait notamment préparé Emmanuel Macron à l’épreuve Questions sociales du concours d’entrée à l’ENA. Devenu un membre du tout premier cercle informel de l’entourage du couple présidentiel, Jean-Marc Borello trouve par exemple « extraordinairement moderne » le personnage de « Brigitte » (Le Point, 25 octobre 2018) et revendique son « goût pour les gens “en marge” » (Mon bonheur, c’est les autres, Débats Publics Éditions, 2022). Tout en étant impliqué sur le volet « social » de la campagne dont il est la « caution de gauche » (Le Point, 2 mars 2017), ce lecteur revendiqué des Amitiés particulières de Roger Peyrefitte figure alors en bonne place dans la délégation française au Forum économique mondial de Davos où Jean-Marc Borello est même consacré « entrepreneur social de l’année » par la Fondation Schwab.

Dans son édition du 25 juillet 2022, La Lettre A note que Jean-Marc Borello est également « très proche » de Marlène Schiappa, nommée au début du second quinquennat secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire (désormais directement rattachée à Matignon) [NdA : et débarquée lors du dernier remaniement ministériel] et qu’il « multiplie les entretiens informels avec les membres du nouveau gouvernement, comme il en avait pris l’habitude lors du précédent quinquennat. La liste de ses rendez-vous ministériels, quand il n’est pas aperçu à l’Élysée, témoigne de son influence, toujours intacte, dans les allées du pouvoir ainsi qu’à La République en marche (LREM) – rebaptisé Renaissance […]. Rares sont les grands patrons français à pouvoir bénéficier d’une telle sollicitude.

Chacun ressent que quelque chose ne tourne pas rond dans le rapport de la Macronie à la jeunesse, à l’éducation et à la sexualité.

Quelque chose d’encore indicible dans le débat public, à l’exception, de temps à autre, de quelques saillies humoristiques. Car, pour reprendre le mot du comédien et essayiste québécois Doris Lussier, « quand la vérité n’ose pas aller toute nue, la robe qui l’habille le mieux, c’est l’humour »…

L’humour de Gaspard Proust qui, dans son billet du 21 décembre 2022 sur Europe 1, rit du comportement pour le moins déplacé d’Emmanuel Macron pendant la coupe du monde en décrivant l’« agression sexuelle » du footballeur Kylian Mbappé par ce « supporter qui court en pantalon à pinces, bras de chemise. On aurait dit un stagiaire de chez McKinsey en overdose de poppers. Il le prend, il le touche, l’impression de voir [Michel] Fourniret qui venait de choper un minot sous GHB. » Ou ce sketch de La Bajon sur Rire & Chansons, le 9 décembre 2022, abordant le traitement réservé aux pédophiles dans les démocraties libérales avancées: « Polanski, accusé d’attouchement sur mineur, il a eu un César; Woody Allen, il a épousé sa fille, il a eu un Oscar ». « Et si une femme avait détourné un mineur, elle serait devenue quoi finalement ? » interroge l’animateur. « Un poste de première dame » répond La Bajon du tac au tac. « Ah, ça confirme que maintenant, la pédophilie on ne la condamne plus, on la récompense, quoi, c’est ça ? » Et La Bajon de conclure : « C’est à se demander si Marc Dutroux n’a pas commencé sa carrière trop tôt »… Michel Fourniret, Marc Dutroux… Que d’infâmes références pour moquer l’histoire et l’image renvoyée par l’improbable couple qui trône à l’Élysée…

Ce n’est que récemment que le sujet est sorti du champ de l’humour, à l’occasion d’un entretien totalement explosif accordé par Emmanuel Todd à Marianne (6 avril 2023). Le démographe à la renommée internationale revient sur le « bordel » ambiant dans lequel est plongée la France, l’attribuant à la personnalité d’Emmanuel Macron en général, et à son enfance en particulier :

« J’ai parlé de système électoral, j’ai parlé de néolibéralisme. J’ai parlé du déficit cognitif néolibéral de Macron. Une autre chose doit être évoquée, non systémique, accidentelle, dont je n’aime pas parler mais dont on doit parler: une autre raison de la préférence de Macron pour le désordre et la violence est sans doute un problème de personnalité, un problème psychologique grave. Son rapport au réel n’est pas clair. On lui reproche de mépriser les gens ordinaires. Je le soupçonne de haïr les gens normaux. Son rapport à son enfance n’est pas clair. Parfois, il me fait penser à ces enfants excités qui cherchent la limite, qui attendent d’un adulte qu’il les arrête. Ce qui serait bien, ce serait que le peuple français devienne adulte et arrête l’enfant Macron. […] La situation est extrêmement dangereuse parce que nous avons peut-être un président hors contrôle dans un système sociopolitique qui est devenu pathologique.»

(…)

Henri Dubost, Riposte Laïque

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on Affaires Borello : on reparle de pédocriminalité dans l’entourage des Macron

Suède : deux hommes brûlent un exemplaire du Coran lors d’un nouveau rassemblement devant le Parlement

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Pour la troisième fois en un mois, une copie du texte sacré de l’islam a été profané à Stockholm.

Un nouveau Coran brûlé en Suède. Deux hommes ont mis le feu à un exemplaire du texte sacré de l’islam devant le Parlement à Stockholm, lundi 31 juillet, au cours d’un rassemblement similaire à de précédents événements, a constaté une journaliste de l’AFP.

Salwan Momika, un réfugié irakien de 37 ans, et Salwan Najem ont piétiné un exemplaire du Coran avant d’y mettre le feu, comme ils l’avaient fait fin juin devant la plus grande mosquée de Stockholm. Les deux hommes avaient également organisé le 20 juillet un autre rassemblement, devant l’ambassade d’Irak à Stockholm, lors duquel ils avaient profané le livre sacré sans le brûler.

L’Organisation de la coopération islamique va se réunir

Ces profanations ont provoqué des tensions entre Stockholm et le monde musulman. La police suédoise, qui accorde les autorisations de rassemblement, insiste toujours sur le fait que celles-ci sont données au nom de la liberté de réunion, en soulignant que cela n’équivalait pas à approuver ce qui s’y produirait.

L’argument ne semble pas convaincre les pays du Proche-Orient. L’Arabie saoudite et l’Irak ont appelé à une réunion extraordinaire, attendue lundi, de l’Organisation de la coopération islamique pour traiter de la profanation du Coran en Suède et au Danemark.

France TV Info


En lien :

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on Suède : deux hommes brûlent un exemplaire du Coran lors d’un nouveau rassemblement devant le Parlement

Fronde et mal-être : à Béziers, 100 % des policiers nationaux à l’arrêt

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

La fronde des policiers se poursuit. Dans la nuit du 29 au 30 juillet, les commissariats de de l’Hérault, particulièrement touchés par le mouvement de colère, fonctionnaient au ralenti. À Béziers, 100 % des policiers nationaux se sont mis en arrêt maladie. Dans les autres villes du département, comme dans de nombreux commissariats de France, les forces de l’ordre ont activé le « code 562 », un jargon policier qui signifie qu’elles appliquent désormais le service minimum, sans prise d’initiative. Symptôme d’un profond mal être au sein de la police nationale, cette crise fait suite au placement en détention provisoire de l’un des agents soupçonnés d’avoir commis des violences contre un jeune homme lors des émeutes Marseille au début du mois de juillet.

« Il n’y avait aucun fonctionnaire de la police nationale dans la nuit du 29 au 30 juillet à Béziers » confirme auprès de BV, Robert Ménard, maire de cette commune depuis 2014. L’élu, un temps proche de Marine Le Pen, peut compter sur « une importante police municipale », armée depuis 2015, pour assurer un service minimum. Mais cela ne suffit pas. « Comme maire, cette crise me pose un vrai problème pour la sécurité de la commune, notamment les week-ends » nous explique-t-il. « J’ai demandé jusqu’à quand les policiers de Béziers seraient en arrêt maladie. Et pour certains, cela va jusqu’au 15 août. Or à Béziers, les 13,14 et 15 août, nous accueillons près d’un million de personnes pour la feria. J’espère qu’on trouvera une solution » s’inquiète-t-il. Pour autant, l’édile, qui salue en chemin des policiers venus communiquer auprès des Biterrois, reste aux côtés des forces de l’ordre. « Même si je suis inquiet pour la sécurité de Béziers, je les comprends totalement. » commence-t-il. Et de préciser : « On a l’impression qu’on traite moins bien un policier qu’une crapule. J’ai le sentiment qu’on trouve plus facilement une place de prison pour placer un policier en détention provisoire que pour y mettre un délinquant ».

À ce sujet — [Réaction] « Les policiers ne sont pas au-dessus des lois, ni au-dessous »

Mal être des forces de l’ordre

Robert Ménard, bien qu’en désaccord sur la ligne politique du gouvernement, salue également la prise de position de Gérald Darmanin en faveur des policiers. « J’applaudis son courage, surtout qu’il a du se mettre à dos toute une partie de la majorité » tient-il à ajouter. Pour rappel, le ministre de l’Intérieur, quelques heures avant de recevoir les syndicats des forces de l’ordre, a affirmé « comprendre [la] colère » des policiers. Lors des émeutes, ils « ont été valeureux, courageux. Aujourd’hui ils ont une émotion, une colère, une tristesse. Je veux leur assurer tout mon soutien et que l’immense majorité de la population les soutient » a ainsi affirmé le locataire de la place Beauvau. Une déclaration qui fait suite à celle de Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, qui avait rappelé dans les colonnes du Parisien qu’ « avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ». Une position que soutient le maire de Béziers. « Les policiers n’ont pas le droit à l’impunité. S’ils ont fait une connerie, ils doivent être sanctionnés. Mais ils ne sont pas en-dessous des lois non plus. » assène le maire. Il se dit favorable à une présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, proposition soutenue par son épouse, Emmanuelle Ménard, à l’Assemblée nationale, ainsi que par Marine Le Pen et Éric Zemmour, lors de la dernière campagne pour l’élection présidentielle.

Ce lundi 31 juillet, la préfecture de l’Hérault tente de rassurer les habitants et informe qu’« après un week-end à effectifs réduits, les policiers nationaux sont de nouveau sur le terrain à Béziers ». Si Robert Ménard s’en réjouit, il appelle à trouver une véritable solution à cette crise. « Les policiers ont le sentiment d’être déconsidérés, d’être des boucs émissaires. Il faut régler le problème de fond, à savoir le mal être au sein des forces de l’ordre ». Déconsidérés dans leur travail, jugés par le peloton médiatique, pointés du doigt par une partie de la classe politique – notamment la Nupes qui n’hésite pas à affirmer que la « police tue » -, les policiers expriment lancent un cri d’alarme. Ainsi 40% d’entre eux sont aujourd’hui en situation de détresse psychologique, et 24% assurent avoir déjà eu des pensées suicidaires, selon le dernier baromètre de la Mutuelle des forces de sécurité. Autre preuve de ce mal être : le taux de suicide chez les policiers et gendarmes est « anormalement élevé » s’inquiétait en 2018 un rapport sénatorial. Emmanuel Macron qui avait condamné, avant la justice, le geste du policier responsable de la mort de Nahel, saura-t-il entendre leur cri de détresse et répondre à leur souffrance ?

Clémence de Longraye, dans BV

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on Fronde et mal-être : à Béziers, 100 % des policiers nationaux à l’arrêt

Vivre-ensemble : selon des chercheurs néerlandais, dans les villes d’Europe où les immigrés sont majoritaires, les personnes non issues de l’immigration devront faire plus d’efforts pour une meilleure cohabitation

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Dans certaines villes d’Europe, il y a plus d’habitants issus de l’immigration, que l’inverse. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs néerlandais et détaillée dans De Morgen. C’est le cas d’Anvers depuis trois ans, mais aussi d’Amsterdam ou Rotterdam aux Pays-Bas. La question que ces chercheurs se sont posée : que fait cette ancienne majorité devenue minorité pour améliorer la cohabitation au sein d’une communauté très diversifiée ?

Ils ont en fait remarqué que dans un groupe d’amis, il y avait rarement des Belges non issus de l’immigration ET des Belges enfants de personnes immigrées (de deuxième génération donc). Si le premier groupe pense généralement que la diversité est une bonne chose, en pratique, socialement, ils ne l’appliquent pas.

Acheter des légumes au Marocain, de la viande au Turc et des olives au Grec : c’est bien, mais c’est insuffisant. Si nous voulons vraiment bien vivre ensemble, les personnes non issues de l’immigration devront faire plus d’efforts, selon ces chercheurs.

Savoir comment vivre ensemble, agréablement, et dans les meilleures conditions, c’est une question pertinente, assure le chercheur dans de Morgen. Une question qu’il ne faut pas avoir peur de traiter, au risque de la voir reprise par l’extrême droite.

Cette cohabitation en harmonie passe en effet par la politique. Une politique du logement, une politique culturelle aussi pour que les gens se rencontrent dans la rue ou dans les clubs sportifs. Les chercheurs ajoutent une pointe d’optimisme : les jeunes vivent entourés de diversité, tombent amoureux, forment des couples mixtes. C’est autant de moyens de rassembler les groupes, de les souder,54321_f0b72323d79a1c620f8343a4524a3d28_565.jpg

RTBF

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on Vivre-ensemble : selon des chercheurs néerlandais, dans les villes d’Europe où les immigrés sont majoritaires, les personnes non issues de l’immigration devront faire plus d’efforts pour une meilleure cohabitation

La chanson du jour, Boogie Belgique – Chicago

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

On sent que ceux qui ont créé ce morceau ne se sont pas pris la tête. Il y a une sorte de légèreté et désinvolture dans son écriture. Un côté un peu badin… et ça ajoute au charme de cette musique. On valide totalement.

We feel that those who created this piece did not take the lead. There is a kind of lightness and casualness in his writing. A little playful side... and that adds to the charm of this music. We fully validate.
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPosted on Categories UncategorizedLeave a comment on La chanson du jour, Boogie Belgique – Chicago

Patrick Buisson et la Grande Rupture anthropologique

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Pier Paolo Pasolini a décrit les années 1960 comme une « rupture anthropologique », pareille au passage de l’Homme de Néandertal à Homo sapiens, mais aujourd’hui en sens inverse. C’est cette évolution/involution que Patrick Buisson a magistralement analysé dans « La fin d’un monde » et plus encore dans « Décadanse », tous deux parus aux éditions Albin Michel. Bruno Racouchot l’a interviewé dans « Communication & influence ». Nous reproduisons en exclusivité cet entretien.

COMMUNICATION&INFLUENCE. La rupture anthropologique des années 1960-1975 que vous décrivez dans La Fin d’un monde (Albin Michel, 2021) et Décadanse (op. cit.) était-elle inéluctable ? Est-ce la conséquence de l’effondrement d’une société et d’un régime de moeurs ou bien le fruit de facteurs externes ? 

PATRICK BUISSON : Elle est d’abord le produit de la révolution consumériste. La transformation de la personne en homo oeconomicus ou plutôt en homo consumerus et de la société en marché, sont à l’origine de la mutation des comportements et des mentalités qui se produit à l’époque. En promouvant une économie d’objets à vieillissement rapide et à l’obsolescence quasi instantanée, en raccourcissant, par la rotation des biens, le chemin du magasin à la poubelle, la dégradation en déchet, le consumérisme a disqualifié la durée et exalté l’éphémère. La culture de l’innovation instaure le règne de l’immédiateté, le temps du choix permanent et de la libre élection. Le consommateur qui n’aspire qu’à profiter est à tour de rôle ce « je » qui consomme et la chose qui est consommée, à la fois machine à consommer et produit consommable. En tout état de cause, quelque chose de réductible à moins que sa personne. 

COMMUNICATION&INFLUENCE. La révolution consumériste n’aurait pas simplement fabriqué de la marchandise, elle aurait également fabriqué une nouvelle humanité ? 

PATRICK BUISSON : C’est exactement cela. L’hédonisme de masse qui sous-tend la consommation a procédé à un véritable génocide des cultures populaires en anéantissant notamment toutes les valeurs qui poussaient à suivre une conception religieuse ou moraliste de la vie. Pasolini a parfaitement décrit ce processus. La société pré-consumériste fabriquait des « hommes forts et chastes » guidés par des conduites non marchandes : l’honneur, la confiance, l’entraide, la virilité, la dignité. Pour fonctionner, la société de consommation avait besoin d’hommes faibles et luxurieux, ces « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches » obtenus à travers la reproduction mimétique de la nouvelle classe dominante. Là où le fascisme et le communisme avaient historiquement échoué, le totalitarisme consumériste s’est imposé en substituant à l’homo faber, l’homme fabriqué. Il ne s’agit plus d’un enrégimentement superficiel mais d’un enrégimentement qui vole et change les âmes, les façons de vivre et de penser, diffuse de nouveaux modèles culturels. L’homme nouveau est celui chez qui la nature humaine n’est plus l’instance qui, en dernier ressort, s’oppose à la modernité. Hannah Arendt ne disait pas autre chose lorsqu’elle entrevoyait la possibilité d’une « tyrannie sans tyran », une nouvelle forme de domination à visage humain où le pouvoir s’exercerait de façon anonyme, indolore en dissolvant les liens sociaux pour créer un monde artificiel d’individus isolés. 

COMMUNICATION&INFLUENCE. A vous lire, on découvre que la liquidation du monde ancien s’est opérée au moyen d’une véritable entreprise d’ingénierie sociale émanant à la fois des politiques publiques et des grands groupes privés…

PATRICK BUISSON : La puissance matérielle de la technique est un moteur de l’histoire au moins aussi important que les idéologies. Pas de guerres de religions sans l’invention de l’imprimerie, pas d’offensive culturelle victorieuse de la révolution hédoniste sans l’apparition de la télévision comme accoucheur du monde nouveau, de ses standards et de ses modèles. Les baby-boomers citadins qu’on retrouvera dans la rue en mai 1968 sont d’abord et avant tout des « enfants de la télé », nourris par la télé sinon éduqués par elle dans une privilégiature de l’adolescence. En l’espace de quelques années, la télévision ruine la commensalité familiale, vide les bistrots et les églises, concurrence les vieilles socialités villageoises. Nous voici détachés des liens ancestraux, délivrés de toutes ces oppressions qui avaient pour nom Dieu, la famille, la patrie. La lumière bleue du poste remplace la petite lumière rouge des tabernacles. Feuilletons, magazines, émissions de variétés s’immiscent insidieusement dans l’intimité des consciences dans le dessein à peine voilé de préempter les parts disponibles de l’imaginaire collectif, de reformater les mentalités et de remodeler les comportements. Jamais soumission à un magistère, celui du « vu à la télé », n’aura été obtenue avec aussi peu de résistance et en aussi peu de temps. Jamais aucun Etat, aucune institution, aucune Eglise n’aura disposé dans l’histoire d’un outil d’une telle puissance au service d’un projet de rééducation populaire. Jamais la classe dominante ne se sera livrée à une entreprise aussi globale et aussi massive de conditionnement.

COMMUNICATION&INFLUENCE. Avec des effets différés ?

PATRICK BUISSON : Non. Avec des effets immédiats. Rapidement, on a assisté à la disparition de certains types humains, d’une certaine qualité humaine, pour reprendre la formule de Montherlant, qui était le produit de la culture populaire façonnée pour l’essentiel par le monde rural. A cet égard, il y a un abîme entre 1958 et 1968, entre le retour au pouvoir de de Gaulle et son (presque) départ : il est frappant de voir dans les films des années 1958-1960 que les vêtements, les façons d’être, les intérieurs domestiques, les voitures ressemblent infiniment plus à ce qu’ils étaient vingt ans plus tôt (1938) qu’à ce qu’ils seront dix ans plus tard (1968). 

COMMUNICATION&INFLUENCE. La publicité n’a-t-elle pas à un moindre degré joué le même rôle ?

PATRICK BUISSON : Absolument. Le système publicitaire est l’autre anthropofacture des temps modernes, à travers la construction des conduites d’achat et le contrôle du « temps de cerveau disponible ». A travers également toute une rhétorique qui visait à provoquer des achats-réflexe en déstructurant les catégories mentales pour circonvenir les principes de la logique à des fins manipulatoires. Là aussi, c’est une vaste entreprise pavlovienne de conditionnement qui a été mise en place aussi bien dans son fonctionnement que dans sa finalité. Que ce soit en tant que réduction de toutes les joies humaines à des plaisirs consommables ou qu’injonction à consommer c’est-à-dire à n’exister qu’à travers l’acte d’achat.

COMMUNICATION&INFLUENCE. L’une des thèses de votre livre consiste à démythifier la révolution sexuelle des années 70 … 

PATRICK BUISSON : Le coup de maître de la révolution sexuelle aura été d’avoir réussi à identifier, dans l’esprit du plus grand nombre, le sexe et la liberté, la consommation sexuelle et la liquidation des anciennes oppressions, d’avoir fait du sexe, paré du prestige de la révolution, l’acte subversif par excellence qui ouvrait à lui seul le chemin de la liberté.

En réalité, la pseudo-libération sexuelle s’est révélée très vite comme le lieu par excellence d’une nouvelle aliénation et d’un nouveau conformisme. L’injonction à jouir « sans temps mort et sans entraves » délivrée sur les murs de mai 68 n’était en fait qu’une sommation à payer. La révolution sexuelle n’était une libération que dans le sens où l’entendait le libéralisme, c’est-à-dire celui d’une dérégulation apparente qui débouchait en fait sur un nouveau dispositif hyper-normatif de la sexualité et sur une tarification générale des plaisirs qui fit du sexe un marché et des corps une marchandise.

COMMUNICATION&INFLUENCE. La pornographie s’inscrirait, selon vous, dans ce dispositif de contrôle social … 

PATRICK BUISSON : En levant la censure sur le cinéma porno, il y a eu de toute évidence de la part de Giscard un calcul politique. « Pendant qu’ils se branlent, ils nous foutent la paix » dira son ministre Michel Poniatowski. La consommation passive et massive d’images obscènes, loin de participer à la libération promise a été promue pour être le nouveau sédatif des classes laborieuses dans une stricte répartition des biens : l’érotisme pour l’élite, la pornographie pour le peuple. Par un détour non prévu par Wilhelm Reich, l’abrutissement par le sexe fut, en quelque sorte, la dernière ruse du capitalisme pour aliéner la conscience ouvrière, détourner le prolétariat des luttes révolutionnaires et conjurer le spectre d’un retour de mai 68 qui terrorisait la bourgeoisie. Soljenitsyne est l’un des premiers à l’avoir compris lorsqu’il écrit : « On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors ». Au fond, l’hypersexualisme des années 70 aura inauguré une nouvelle forme de gardiennage de la société. La religion a longtemps rempli cette fonction mais elle était aussi pourvoyeuse de sens et d’intériorité. La question n’est pas tant de savoir si, comme le disait Marx, la religion est l’opium du peuple mais plutôt quelle est la qualité de l’opium que l’on veut offrir au peuple. 

Source: site Eléments de civilisation

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr RutubePosted on Categories Non classéLeave a comment on Patrick Buisson et la Grande Rupture anthropologique

Macron-Ukraine : une guerre pour cacher la corruption ? – Politique & Eco avec Olivier Delamarche

Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Macron s’en va-t-en guerre, fournit des armes à Zelenski, le reçoit à Paris… Olivier Delamarche pose la question : à quoi joue-t-il ? Réponse : c’est la fuite en avant pour cacher la corruption du personnel politique français et européen. En attendant, cette guerre permet à Washington d’éliminer un concurrent, l’Europe, d’où partent les capitaux des banques en difficultés sous forme d’un “bank run” silencieux qui profite au dollar. Dédollarisation, certes, mais l’énergie bon marché achetée à la Russie en euros c’est fini. Maintenant, c’est en dollar et c’est plus cher ! En France, la situation ressemble à celle de la Grèce il y a 10 ans : dette, déficit extérieur, PIB manipulé. Notre pays risque en conséquence de subir le même sort : fuite des cerveaux et vente de son patrimoine public. Pour contrôler les peuples mécontents de leurs oligarques, la solution, après le pass sanitaire et la guerre en Ukraine, les atteintes à la propriété privée et à l’épargne. “Vous ne posséderez rien et vous serez heureux” explique-t-on à Davos ! Mais le moyen de contrôle encore plus efficace sera la monnaie numérique qui se prépare. Elle permettra d’effacer la dette, aidée par l’inflation, et sous ce prétexte de contrôler votre consommation climatiquement incorrecte ! Et pendant que les Français voient leur pouvoir d’achat se dégrader gravement, le pétrole baisse à 70 $, soit en dessous du prix d’avant covid, mais l’essence est toujours à 2 euros, comprenne qui pourra. Bruno Lemaire nous rassure : “l’Etat vous a protégé”. Pas du tout, il nous a pris 100 pour nous rendre 10. Quant à l’annonce de la baisse des impôts pour une classe moyenne qui n’existe plus, il y a longtemps qu’Olivier Delamarche ne croit plus au Père Noël. Dans ce contexte, un krach est-il possible ? Pour Olivier Delamarche, l’annoncer à grand renfort de spécialistes, c’est déjà le signe qu’il n’aura pas lieu. Au final, le dernier mot restera aux Banques centrales qui vont reprendre, impunément, la politique de facilité monétaire, mais jusqu’à quand ?

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr RutubePosted on Categories Non classéLeave a comment on Macron-Ukraine : une guerre pour cacher la corruption ? – Politique & Eco avec Olivier Delamarche