La maison de Jean-Philippe et Marie-Françoise Victor est squattée par une dizaine de clandestins.

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

17/04/2021

Ce samedi 17 avril, plusieurs centaines de manifestants ont défilé aux Arcs-sur-Argens suite à l’appel à l’aide de Jean-Philippe Victor et sa soeur, Marie-Françoise.

Leur maison de famille est investie illégalement par des demandeurs d’asile depuis sept mois et n’arrivent pas à en reprendre possession. D’une même voix, la foule a chanté la Marseillaise et montré son soutien face à une situation qui fait débat.

“Le juge a ordonné, en 2020, l’expulsion des familles installées illégalement dans notre maison et le préfet ne l’a pas exécuté. Il n’a rien fait”, explique le propriétaire des lieux, soulagé de voir une mobilisation de telle ampleur.

“Alors nous sommes tous là pour montrer que nous ne lâcherons pas l’affaire. Que cela peut nous arriver à tous et que ce n’est pas normal que nous soyons ceux qui payent les pots cassés tandis qu’eux sont protégés!”

01/04/2021

Depuis sept mois, la maison de Jean-Philippe Victor, sur la commune des Arcs (Var), est squattée par une dizaine de ressortissants de Bosnie-Herzégovine. Or, le sous-préfet de Draguignan refuse de recourir à la force publique pour les déloger malgré un jugement d’expulsion.

Depuis l’automne dernier, Jean-Philippe Victor, un viticulteur varois, se bat pour récupérer sa villa, héritée de sa maman décédée depuis moins d’un an. «Lorsque les squatteurs sont entrés dans la maison, je m’apprêtais à la vendre afin de régler les droits de succession, confie-t-il. J’avais déjà un acheteur mais tout est tombé à l’eau». Ce 28 septembre, des voisins alertent Jean-Philippe que plusieurs individus viennent de s’introduire chez lui. «Ces gens font partie de réseaux, poursuit-il. Ils connaissent bien le droit français. Ils se servent des femmes et des enfants pour échapper à l’expulsion». 

[…]

Depuis, le viticulteur varois fait feu de tout bois en alertant la presse et les élus locaux. Sans résultat. «Les squatteurs font la fête tous les soirs, raconte Jean-Philippe. La gendarmerie a été appelée pour tapage nocturne. Je n’ose imaginer dans quel état je vais retrouver ma maison».

[…]

Le samedi 17 avril, le propriétaire organisera une manifestation devant sa maison aux côtés de plusieurs de ses voisins qui le soutiennent sans relâche

CNews

Le terrible décrochage de la zone euro et de l’innovation en France

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

L’euro est une monnaie en crise systémique permanente. Le dernier épisode sont les voix d’hommes politiques Français qui suggèrent maintenant d’abandonner les critères de Maastricht: ils font le constat qu’il faut laisser filer dette et déficit publique ……….

La France est à la ramasse sur les technologies blockchain et cryptomonnaie. Toutes les personnes de ses ecosystemes quittent la France avec leur capitaux pour investir et entreprendre a l étranger ! Réveillons nous ! Sinon on va encore rater l opportunité comme pour l émergence d internet à l époque. C est à la foi la fuite des capitaux car trop de taxes et la fuites des cerveaux pourtant en France on a d excellents ingénieurs reconnu dans le monde entier mais l État ne considère pas cet écosystème et il est dénigré à tord dans les medias. Ce n est pas le cas ailleurs. L Asie, les USA, la Russie et bien d autres ne sont pas du tout dans le même cas et sont leaders dans le domaine par volonté politique. Encore une fois on risque d être dans les derniers si on ne réagit pas vite

Article de fond : Charlotte d’Ornellas vs Michel Onfray – Débat sur la foi, la laïcité et l’identité

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Le philosophe Michel Onfray et la journaliste de Valeurs actuelles Charlotte d’Ornellas, se sont affrontés sur plusieurs terrains philosophiques, comme celui de la foi dans le domaine politique, de la laïcité au Liban et de l’identité. Un débat animé par François de Voyer, président du Cercle Audace, au théâtre de La Scène Parisienne.

http://rutube.fr/articles-de-fond/

Le film du jour, Jo – avec Louis de Funès

Auteur à succès, Antoine Brisebard est victime d’un maître chanteur, Jo, qui menace de compromettre sa réputation en révélant le passé de sa femme Sylvie. Alors que ce dernier doit passer le soir même pour prendre possession de la somme d’argent exigée, Brisebard le tue accidentellement…

Très bonne comédie francaise avec Louis de funes . C’est l’histoire de Antoine brisebard ( Louis de funes ) un auteur a succès qui est victime d’un maître chanteur nommer jo . Ce dernier menace de compromettre sa réputation en révélant le passé de sa femme sylvie ( Claude gensac ) si une certaine somme d’argent ne lui est pas verser . Alors que jo passe chez Antoine pour récupérer l’argent ce dernier le tue accidentellement . Antoine tente alors par tout les moyens de se débarrasser de ce cadavre encombrant sans attirer l’attention de sa femme , de sa bonne , de ses amis , de son entrepreneur ( michel galabru ) et d’ un inspecteur de police ( bernard blier ) venu enquêter sur la disparition de jo … Une comédie hilarante porter par un Louis de funes en très grande forme . Louis de funes est génial et vraiment hilarant dans le rôle de Antoine brisebard un auteur qui tue accidentellement un maître chanteur . Il tentera toute les combines pour se débarrasser d’un cadavre bien encombrant sans éveiller les soupsons de ses proches et c’est vraiment hilarant a voir . de funes est accompagner par d’excellent second rôles dont Claude gensac qui joue sa femme , Michel galabru qui joue un entrepreneur et surtout Bernard blier excellent en flic coriace qui tente d’éclaircir la disparition de jo en soupçonnant Louis de funes . Un film remplit de scène drôles ( de funes qui cache le cadavre dans une statue )et de répliques hilarante . Très bonne comédie .

Liège : kurdes et tchétchènes se tirent dessus à la kalachnikov (vidéo)

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La diversité fait des siennes dans les rues de Belgique.

Le Soir :

Une personne est décédée après une altercation vendredi entre plusieurs personnes, avenue de Nancy à Bressoux (Liège), a indiqué la police de Liège. Deux autres blessés sont à déplorer et 28 personnes ont été interpellées. Des coups de feu auraient été tirés entre 16h30 et 17h30.

Un périmètre de sécurité a été installé vendredi autour du lieu des faits. La police de Liège précise que les arrestations judiciaires ont bien été effectuées dans le cadre de ce dossier. Les pompiers de Liège avaient également été mis en état de préalerte.

Les images diffusées sur les réseaux sociaux et différents médias montrent une présence policière forte, notamment plusieurs combis, une autopompe, un hélicoptère de la police fédérale vendredi aux alentours de Droixhe.

Dans une vidéo récupérée par nos confrères de RTL Info, on peut voir une personne armée d’une arme de type AK-47 tirer plusieurs coups de feu en l’air. Il semblerait que ces images aient été tournées à l’angle de l’Avenue de Nancy et la rue de Porto. Dans d’autres vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on remarque également plusieurs voitures accidentées, des jeunes habillés en noir, cagoulés et armés de battes de baseball.

Le procureur de division du Parquet de Liège a commenté ces images au JT de RTL TVI. « Les personnes ont porté de nombreux coups au véhicule à l’aide de battes baseball, de bouts de bois, et autres, les vitres vont exploser. Les vitres vont exploser, le véhicule va redémarrer et percuter des véhicules en stationnement. Là, on va faire feu sur le conducteur qui va décéder très rapidement. »

D’après les informations de la RTBF, il s’agissait d’une expédition punitive entre des Verviétois d’origine tchétchène. Lors de l’arrestation de plusieurs suspects, des armes auraient été retrouvées dans leurs voitures, notamment un AK-47. Plus de 100 policiers ont été déployés dans la zone ce vendredi.

Ces faits sont survenus après un premier incident jeudi soir. Une altercation a eu lieu à une station-service Total à Liège entre des individus kurdes et tchétchènes. Le gérant et deux clients ont tenté de s’interposer. L’un a été blessé et est en incapacité de travail d’un mois. «Deux majeurs et un mineur ont été interpellés pour ces faits et déférés devant le parquet», a ajouté le procureur de division.

Vingt-huit personnes ont été interpellées dans le cadre de ce dossier et étaient toujours auditionnées samedi après-midi, a précisé le parquet. Elles sont toutes d’origine tchétchène. Plusieurs armes lourdes ont été retrouvées par les forces de l’ordre, comme un fusil AK-47 (Kalachnikov) visible sur une vidéo concernant l’affaire postée sur les réseaux sociaux.

Des balles ont été retrouvées à 3 kilomètres des lieux, sur la voiture d’un grand-père qui apprenait à conduire à son petit-fils dans le centre-ville d’Herstal, rapporte RTL.

Un bus des TEC a en outre été touché par un jet de pierre durant l’affrontement. En réaction, plusieurs lignes ont été déviées voire annulées durant le week-end. « Les TEC n’étaient pas visés mais, par précaution, les lignes 17, 60, 67, 68 et 69 ne passent plus par ce quartier et la ligne 18 est supprimée. Une évaluation de la situation sera faite dimanche soir », a précisé à Belga la porte-parole Carine Zanella.

Des affrontements sont également possibles dans les prochaines heures ou dans les prochains jours dans le quartier d’Hodimont.

La Belgique, […] un modèle réduit de la Syrie ?

*Merci à Jean-Louis (dans D. P.)

Vis ma vie en banlieue (2/3) : la tribalisation

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

À l’heure où de nombreux politiciens et autres observateurs de notre société se plaisent à évoquer le « séparatisme », terme plus convenable que ghettoïsation, partition ou encore communautarisme, interrogeons-nous sur le devenir d’un territoire au centre de ces problématiques : la banlieue, ou plutôt les banlieues. Deuxième épisode : les quartiers de l’immigration.

Jean-Louis, sexagénaire dégarni, est complètement déboussolé. Incommodé par la saleté et l’odeur méphitique du train de banlieue bondé dans lequel il a pris place il y a plus d’une demi-heure, il a le sentiment d’être dans un wagon à bestiaux. Peu familier des transports collectifs, il « profite » de cette occasion pour observer attentivement la faune qui l’entoure. Véritable petite Babel horizontale, son wagon parle (bruyamment) toutes les langues du monde à l’exception de la sienne et se compose d’une myriade de peuples qui n’ont qu’une chose en commun : avoir les yeux rivés sur leur smartphone.

Après avoir refusé pour la troisième fois en l’espace de vingt minutes l’aumône à un migrant, probablement un énième mineur isolé de vingt-cinq ans, Jean-Louis, le nez dans son plan, se rend compte qu’il a raté son arrêt. Vitupérant contre lui-même et n’y tenant plus, il décide donc de sortir à la prochaine station ; il n’aura qu’à marcher. Jean-Louis omet toutefois que le train de banlieue n’est pas le métro et qu’il y a plusieurs kilomètres entre chaque gare. C’est une Odyssée qui l’attend.

Si les voyages, comme l’affirmait Montaigne, forment la jeunesse, ils peuvent aussi accabler la vieillesse. À peine sorti de la gare, Jean-Louis doit faire face à un comité d’accueil. Interpellé par des « jeunes » installés sur un canapé défoncé à même l’espace public, il est sommé de décliner son identité et la raison de sa venue. Bredouillant qu’il n’est que de passage, on se rit de lui et le laisse passer ; il ne vendra ni n’achètera rien.

Marchant d’un bon pas sur un trottoir parsemé de déchets et de caddies abandonnés, il prend le temps d’observer le monde autour de lui ; il est mal à l’aise. Fréquents sont les regards peu amicaux à son endroit. Ici, il est un étranger ou au mieux, un métèque, au sens ancien du terme. L’environnement néanmoins le surprend. Nombreux espaces verts, immeubles neufs de petite taille, barres réhabilitées, terrains de sport et gymnases flambant neufs… On est loin des cités glauques telles qu’il les imaginait. Un étonnant calme règne.

Absorbé dans ses pensées, Jean-Louis ne remarque même pas la femme en niqab qui descend ostensiblement du trottoir où il se trouve pour ne pas avoir à le croiser. Sans le savoir, il a changé de pays.

L’argent ne fait pas de miracles

Pour un homme politique français de gauche ou bien de droite, le second se contentant souvent de suivre le premier, la chose est entendue : tout n’est qu’une question de moyens, de budget… L’argent permet de faire du social et avec le social, on peut résoudre ou, à défaut, occulter tous les problèmes. Les métropoles françaises comptent désormais de multiples banlieues paupérisées et peuplées essentiellement d’immigrés, comme celle que traverse Jean-Louis.

Selon la vulgate misérabiliste, ces quartiers sont composés de grands ensembles dégradés dans lesquels subsistent des populations oubliées par les pouvoirs publics et victimes de l’ostracisme des citoyens de souche. En somme, on aurait en France des ghettos modernes.

Pour remédier à ces difficultés, l’État a déployé des moyens considérables depuis bientôt 20 ans1. Ces quartiers, ciblés et identifiés par des acronymes abscons (ZUS, QPV2…), ont fait l’objet de dépenses exorbitantes. Outre la construction de plus d’un million de logements sociaux neufs et de nombreux équipements publics, des centaines de milliers de logements vétustes y ont été rasés ou rénovés. La ronflante « politique de la ville », qui n’est ni plus ni moins qu’un saupoudrage clientéliste à destination des associations locales communautaristes, y a elle aussi déversé ses bienfaits.

À l’heure du bilan : concentration accrue de la pauvreté, croissance d’une importante insécurité liée aux trafics et chômage de masse, on pourrait s’interroger sur la pertinence d’une telle politique, véritable tonneau des Danaïdes. On ne le fera pas. On préférera créer un nouvel acronyme3.

Les conséquences du nihilisme

Cette absence de résultat s’explique en partie par une erreur de diagnostic. Contrairement à ce que répètent à l’envi les âmes généreuses, ces quartiers ne sont pas des nasses dans lesquelles seraient maintenues contre leur gré des populations entières ; il s’agit de sas.

De fait, ces cités, alimentées par un flux massif et régulier d’immigrés incontrôlé, connaissent un taux de renouvellement de leur population bien supérieur à la moyenne nationale (près de 35 % tous les cinq ans…). Les derniers arrivants s’y concentrent par volonté de regroupement avec leur groupe ethnoreligieux d’origine. Par opposition, ceux qui aspirent à sortir de leur communauté d’origine, dès qu’ils en ont les moyens financiers, quittent le quartier. Ainsi ce sont les plus pauvres et les immigrés de fraîche date, les moins éduqués et les plus influençables, qui demeurent.

Cet afflux va de pair avec un discours politique culpabilisateur développé par la gauche et avalisé par la droite depuis les années Mitterrand : les immigrés, victimes par essence, doivent être fiers de leurs origines et de leur culture. La France, ancienne puissance coloniale, n’a pas à leur imposer ses mœurs ; elle peut toutefois battre sa coulpe et faire acte de contrition à grand renfort de prestations sociales.

Cette rengaine délétère contribue à la balkanisation du pays, mais assure des prébendes à de nombreux responsables associatifs locaux tout en permettant à des élus peu scrupuleux de conserver la mainmise sur « leur » collectivité.

Le AK-47 et le Coran

L’État déverse des milliards d’euros dans ces quartiers, par la rénovation urbaine et l’aide sociale. Derrière cette débauche de moyens se dissimule pourtant un lâche et considérable renoncement : le retrait de l’autorité de l’État. Les forces de l’ordre ont depuis longtemps quitté ces quartiers. Les dernières tentatives de reprise en main se sont soldées par d’importantes émeutes. On préfère maintenant regarder ailleurs ou faire de la « com’ » en organisant ponctuellement des descentes de police médiatisées qui ne résolvent rien.

Chacun sait que la nature a horreur du vide. Or, ces territoires sont des secteurs lucratifs, de par les trafics qui y ont cours, le contrôle de l’espace public ou encore le racket. Les concurrences entre bandes rivales, souvent entre communautés immigrées, y sont fortes. Elles se règlent dans le sang ; l’État se contentant d’évacuer les pertes avec ses pompiers et son SAMU.

Dès lors, on cherche des arbitres et on tente d’instaurer des règles, pour ne pas dire un droit coutumier, parallèle au droit français. Quoi de plus naturel que de se tourner vers l’autorité morale séculaire ?

Les rixes entre communautés tchétchènes et maghrébines de juin 2020 à Dijon ont été une parfaite illustration de ce nouvel état de fait. Face à une explosion de violence entre ces deux communautés, à la suite du tabassage en règle d’un membre de la communauté tchétchène, ce n’est pas la police ou la justice qu’on est allé trouver pour mettre fin au conflit. Tout s’est réglé à la mosquée, sous l’égide de l’imam local, qui a fait office de médiateur.

Ce dénouement, digne d’un califat moyenâgeux, marque à sa façon la résurgence du vieux principe de l’alliance entre le sceptre, les caïds, et, l’autel, la religion musulmane. Il faut bien comprendre qu’il y a une conjonction d’intérêts évidents entre les bandes, qui souhaitent le démantèlement des institutions républicaines de contrôle dans leurs quartiers (police, école…) et les religieux, qui aspirent à exercer un magistère moral sur les habitants.

Retour vers le passé

Les populations présentes dans ces quartiers, récemment arrivées en France, ou y ayant grandi en marge des référents européens, ne connaissent que leur ordre social traditionnel et ont naturellement peur de tout changement, d’autant plus s’il leur apparaît radical. La France athée et ses mœurs postmodernes ne sont pas pour elles un modèle.

On pourrait essayer de sortir de cette ornière les millions4 de gens résidant dans ces zones, fermer les vannes de l’immigration, nettoyer ces quartiers en investissant dans le régalien le dixième de ce qu’on a dépensé dans le social, ou encore, tenir un discours qui affirmerait la grandeur de la civilisation française et susciterait l’adhésion.

Pourtant, les médias, une partie des intellectuels et de la classe politique, font preuve d’une rare complaisance à l’encontre des mouvements islamistes, communautaristes et racialistes présents dans ces banlieues, les invitant à exalter leurs origines et à porter en bandoulière leur singularité. En somme, tout ce qui fait d’eux autre chose que des Français.

De même que certains soutenaient les obscurantistes talibans face aux soviétiques dans les années 80, par détestation du communisme, d’autres aujourd’hui, sous couvert de lutter contre les « violences policières », les discriminations et par haine de la France, cautionnent les comportements les plus régressifs.

À la République française, on oppose le tribalisme ancestral et la communauté. Là où la promesse française a longtemps été de permettre à chacun de dépasser le déterminisme de ses origines, on promeut aujourd’hui le différentialisme ethnoculturel.

Cette posture, adoptée par des gens qui se prétendent les héritiers des Lumières, frappe par son absurdité. La tribu est tout sauf émancipatrice. La République française offrait à tous une solidarité inconditionnelle et impersonnelle ; la tribu islamique s’avère beaucoup moins permissive et prescrit des comportements. Ceux qui n’acceptent pas ses règles sont sommés de partir.

Penser l’avenir

Il est facile aujourd’hui pour une personne informée d’éviter ces quartiers, d’afficher son soutien de principe à ces populations, tout en se gardant bien de les fréquenter. Leur accueil se poursuit pour une raison simple : elle profite aux urbains favorisés. Les employés au noir, les femmes de ménage, les nourrices, ou plus récemment les livreurs à domicile, répondent à un besoin.

Ces populations offrent un double avantage : elles travaillent à bas coût, et, leur progéniture, à laquelle on explique désormais qu’elle doit être fière d’être ce qu’elle est, et le rester… ne risque pas d’entrer en concurrence avec celle des populations aisées. Chacun peut donc rester à sa place, dans sa tribu, au sein d’une société sclérosée.

Le cynisme de la bourgeoisie n’a d’égal que son insouciance et elle a tort de penser qu’une telle situation pourra perdurer dans la paix. Vient un temps, comme l’écrivaient Marx et Engels, où la quantité devient une qualité. Or, il existe aujourd’hui une dynamique démographique indéniable dans ces quartiers5.

Le développement de telles enclaves en France, de petits États au sein de l’État, mus par leurs propres règles et une religion étrangère, ne peut manquer d’évoquer le XVIe siècle et les guerres de religion. Faudra-t-il un Richelieu pour soumettre ces populations ?

1. La Loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, plus connue sous le nom de loi Borloo, votée en 2003, en étant la première étape.

2. Zones urbaines sensibles et quartiers prioritaires de la politique de la ville.

3. Le dernier en date étant QRR, pour quartiers de reconquête républicaine, créé en 2018.

4. 9 à 10% de la population vivant en France résident dans ses quartiers selon l’INSEE.

5. 40 % des habitants des QPV ont moins de 24 ans, contre un peu moins de 30 % pour le reste du pays.

La société du scandale permanent : le cas de l’eau d’Évian

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La « société du scandale » est la phase terminale de la « société du spectacle », le moment où celle-ci, devenue sénile, épuisée d’elle-même, subclaquante, ne réagit plus qu’à des stimuli simplistes, des éructations médiatiques aussi violentes que dénuées de sens, mais qui seules parviennent encore à faire bouger quelque peu son corps débile. Dernier exemple en date : la tragi-comédie « Évian » ou quand inviter les gens à boire de l’eau minérale devient un drame national.

À chaque jour son nouveau « scandale », son nouveau « dérapage » suivi d’un nouvel « emballement » politico-médiatique. Pour occuper les Français confinés entre deux déclarations de leurs geôliers gouvernementaux, il est nécessaire de leur fournir à hautes doses du « drama », de l’agitation, du commentateur courroucé, de l’associatif révolté, du minoritaire diffamé, du diversitaire discriminé, des cris, des larmes, des menaces et des excommunications ! Une tâche à laquelle s’attelle avec une remarquable pertinacité le personnel journalistique, immanquablement soutenu par le monde des arts et de la culture, jamais en retard d’un haut-le-cœur citoyen.

Ce programme est d’ailleurs assez facile à réaliser tant nous vivons désormais entourés d’écorchés vifs de l’ego, de divas à la susceptibilité identitaire exacerbée que le moindre effleurement conduit à l’hystérie.

Et c’est ainsi qu’un message publicitaire diffusé sur les réseaux sociaux par une marque d’eau minérale peut devenir un affaire d’État, occupant davantage d’espace médiatique qu’une banale décapitation de professeur ou qu’un énième viol collectif en banlieue.

Une tempête dans une bouteille d’eau

Car, il convient de bien le retenir, en 2021, inviter les gens à boire de l’eau régulièrement dans la journée est devenu une abjecte et insupportable provocation islamophobe qui exige plates excuses, reptations et réparations. C’était bien la peine de nous bourrer le crâne pendant tant d’années avec la glorieuse « philosophie des Lumières » venue à bout de l’obscurantisme… Le progrès, c’est maintenant.

Donc, selon les contempteurs de cette « odieuse provocation », le service marketing de la société Évian serait en réalité un repaire d’odieux fachos islamophobes qui auraient sciemment fomenté une « cyber-agression » visant à humilier (une fois de plus !) la communauté musulmane de France en temps de ramadan. Ce plan machiavélique aurait bien entendu été validé par la hiérarchie de l’entreprise dont on ne serait pas surpris de découvrir qu’elle est abjectement et très largement « non-racisée ».

Qui peut honnêtement croire une seule seconde à un tel scénario, à part Gilles Verdez, le rantanplan de la bien-pensance ?

Mais peu importe la raison, la logique, la cohérence, le simple bon sens même, seuls comptent l’émoi, l’émotion, le brouhaha cybernétique et télévisuel offrant une nouvelle occasion de culpabiliser les uns et de victimiser les autres. Tout cela ne pourrait être que de grotesques et finalement risibles pantomimes, si, dans une société toujours plus éclatée et atomisée, ces itératifs faux scandales n’entretenaient pas dangereusement les ressentiments mutuels et, au final, la haine de tous envers tous.

Source : Eléments,

Une sénatrice filmée après un déjeuner à l’hôtel Meurice à Paris

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

C’était un « déjeuner de travail » dans un salon de l’Hôtel Meurice. Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice LR, ne savait pas que c’était interdit. D’abord, a-t-elle plaidé, on ne peut pas bloquer le travail des sénateurs. À la question de la journaliste de Médiapart : « Vous pouviez travailler à une autre heure que celle du déjeuner ? » la réponse est cinglante : « Mais nous travaillons vingt-quatre heures sur vingt-quatre ». Avant de monter dans un taxi (à nos frais, mais tout cela est bien normal). Dans quelle planète vivons-nous, si des gueux empêchent leurs représentants de les représenter ? L’accent du terroir du XVIe arrondissement prouve qu’une certaine catégorie de la population est vraiment bien représentée.

Le Media en 4-4-2

Mort de Bernard Madoff, le plus grand voleur du siècle

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Bernard Madoff, auteur de la plus grande escroquerie financière du siècle, vient de décéder en prison à l’âge de 82 ans. Il ne lui restait plus que 139 ans à purger sur les 150 ans auxquels il avait été condamné.

Détenu à Butner, en Caroline du Nord, Bernard Madoff avait acheté tous les produits de la marque Swiss Miss à l’intendant, pour les revendre plus cher dans la cour du pénitencier. Cet infatigable spéculateur avait pris le monopole du marché du chocolat chaud. Loin de lui en vouloir, les autres prisonniers éprouvaient une sorte de fascination. Avoir volé plus d’argent que n’importe qui dans l’histoire faisait de lui un héros.

Le maître-nageur devient loup de Wall Street

Né dans une famille juive new-yorkaise peu fortunée, il abandonne ses études en droit pour être maître-nageur. A 22 ans, avec 5 000 dollars en poche, il crée sa société d’investissements, Bernard L. Madoff Investment Securities LLC. 

Il ne sent pas à sa place à Wall Street« J’étais un petit juif de Brooklyn », sans connexions ni diplôme. « J’ai tout de suite compris que le marché était manipulé », aux mains des grandes firmes. Pour qu’ils acceptent de passer leurs ordres chez lui, il doit payer les conseillers en investissement. 

Dans les années 90, sa société de courtage de 120 collaborateurs génère 100 millions de dollars de profits par an, ne cesse de croître et semble solide. Il est un des cinq premiers courtiers à rejoindre le marché électronique du Nasdaq à sa création en 1971. Il en devient même le président, entre 1990 et 1993.

La société d’investissement a un double fonds

Parallèlement à sa société, en 1960 Bernard Madoff monte un discret fonds d’investissement spéculatif. Théoriquement, ce fonds ne gère des placements que pour 11 à 25 clients. C’est la limite légale selon la SEC (Securities and Exchange Commission), mais pour un montant de 17 milliards de dollars ! Ses clients sont des banques, des fonds et des détenteurs de grosses fortunes personnelles.Taux de profit : 20 % par an  ! Du jamais vu… ou presque jamais vu.

Une pyramide de Ponzi de 48 ans !

L’ancêtre de Madoff, un nommé Ponzi, a sévi à Boston en 1919 et proposait carrément un rendement de 50 % en 90 jours. Prendre à l’un pour donner à l’autre, ce principe de la pyramide de Ponzi, il en fait son fonds de commerce pendant 48 ans. Madoff paie les 20 % d’intérêts aux premiers investisseurs avec les capitaux des derniers entrés. Lorsque des investisseurs inquiets veulent sortir de son fonds, Madoff utilise les dépôts des nouveaux clients pour leur rendre leur argent. Donc pas de vagues, tout va bien : appartement en terrasse à Manhattan, villa à Long Island, résidence de luxe à Palm Beach, en Floride, appartement au Château des Pins, à Antibes, yachts, voitures de luxe. Sa fortune est estimée à 825 millions de dollars.

Une prudente arnaque gérée en bon père de famille

Le hedge fund caché ne doit pas être mentionné dans les documents de la société écran. Les transactions financières sont d’ailleurs fictives, mais quotidiennement des rapports sont  produits de toute pièce par une équipe de secrétaires sans aucune connaissance financière. Tous les jours les investisseurs reçoivent par courrier de faux relevés de vente ou d’achat d’actions imaginaires.

Un banquier au-dessus de tout soupçon

Madoff siège à des comités consultatifs de la SEC (Securities and Exchange Commission). Lors du krach du 19 octobre 1987 (dû à l’éclatement d’une bulle spéculative), la SEC le félicite même d’être resté ouvert au service de ses clients. Vivant sur les capitaux de ses investisseurs, Madoff est quasiment hors d’atteinte des hauts et des bas de la Bourse. Personne ne semble s’en douter…

La crise des subprimes en 2008 met un terme à l’escroquerie

Si vous connaissez bien le mécanisme de cette énième crise du capitalisme, sautez cet épisode et passez directement à la suite de la saga de la charmante famille Madoff. Sinon voilà l’origine de cette crise : début des années 2000, les taux d’intérêt baissent. Les investisseurs s’orientent vers l’immobilier, plus lucratif. Du sûr : les hypothèques sur les maisons achetées à crédit garantissent les risques. Confiantes dans la hausse des prix de l’immobilier, les banques multiplient les autorisations de prêts, notamment de prêts risqués, les subprimes. Disons que même les pauvres peuvent accéder à la propriété avec ces prêts. En cas de défaut de paiement, les banques saisiront les maisons hypothéquées. De leur côté, les emprunteurs espèrent faire fortune en revendant leur maison, car l’immobilier ne cesse d’augmenter ! 

Les banques en veulent touijours plus : elles transforment ces prêts risqués en produits financiers qui s’échangent d’une banque à l’autre, avec une commission au passage. En 2006, les emprunteurs n’arrivent plus à rembourser leur crédit (il faut dire que le taux d’intérêt n’est pas fixe : il augmente au fur et à mesure). Les banques saisissent les biens donc l’offre immobilière devenant supérieure à la demande, les  prix baissent. Les banques n’arrivent plus à vendre les subprimes aux gros investisseurs restent avec un nombre colossal de crédits non remboursés sur les bras. En 2007 Lehman Brothers fait faillite et les autres banques devraient suivre le même chemin. C’est le début de la crise des subprimes. Les clients de Madoff prennent peur et veulent récupérer leurs capitaux avant la faillite bancaire qui s’annonce. Leur argent, qu’ils croient au chaud chez Madoff, a bien entendu disparu. C’est la crise aussi pour Madoff !

L’éclatement de la famille Madoff

Comme un parrain de la mafia, Madoff ne fait confiance qu’à sa famille. Outre ses fils, le frère de Bernard Madoff, Peter, et ses deux enfants, Roger et Shana, travaillent pour la société, ainsi que plusieurs nièces, neveux et membres de la famille élargie. A partir de son arrestation par la police, ses fils, Mark et Andrew, ne lui ont plus jamais parlé… Mark Madoff est retrouvé pendu le 11 décembre 2010. Andrew, le fils cadet, décède le 3 septembre 2014 d’un cancer. Un cancer en rémission, mais réactivé en 2011. Une rechute due au stress, déclarait-il.

Des victimes par milliers

De  nombreux membres de la communauté juive ont été volés par Madoff, dont Elie Wiesel qui a investi 12 millions de dollars de sa fondation. La liste des clients escroqués s’étire sur 162 pages ; 65 000 victimes portent plainte. Les plus gros clients étant des banques, des milliers de personnes ne savent même pas qu’elles sont impliquées dans l’affaire Madoff avant de se retrouver dans la misère. William Foxton, un soldat britannique qui a perdu une main en Afghanistan et a ensuite donné son temps à des missions humanitaires de l’ONU, s’est tiré une balle dans la tête lorsqu’il a appris qu’il avait perdu ses économies. Foxton avait placé ses économies via une banque autrichienne qui les avait transmises à Bernard L. Madoff Investment Securities LLC.

Un rapide procès

Le 29 juin 2009, Bernard Madoff est condamné à 150 années de prison. Son jeune frère, Peter, à 10 ans (il est sorti au bout de 9 ans). Les milliards des deux frères — ou ce qu’il en reste — sont confisqués. L’escroquerie du siècle, qui a touché banques, sociétés, célébrités, s’est étendue sur 136 pays.

La saga de la cupidité à la sauce Madoff se termine-t-elle là ? Pas du tout. Vous saurez où se sont envolés les milliards dans le prochain épisode. À suivre…

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

Cagnottes de l’État : le grand secret

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

C’est l’un des secrets les mieux gardés de la République : des centaines de millions d’euros d’argent public distribuées tous les ans sans que l’on ne sache vraiment qui les reçoit et pourquoi. Cet argent est donné par les députés, les sénateurs, les ministres et même par le président de la République.

De l’argent public qui doit normalement financer des projets d’intérêt général. Vous verrez que c’est loin d’être toujours le cas. Comment ces enveloppes sont-elles distribuées ? Sur quels critères ? Y-a-t-il des contrôles ? Révélations sur des sommes parfois colossales attribuées en toute discrétion.

Breizh-info.com