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La démocratie, cheval de Troie du grand remplacement et de l’islamisme ?
Il convient de définir la démocratie comme un luxe. En effet, lorsqu’on regarde une carte du monde on constate que les démocraties sont minoritaires à la surface du globe. Et si on considère qu’une démocratie ne se définit pas uniquement par des élections libres mais par un ensemble de critères rigoureux, alors les démocraties à l’image de celles qui existent en Europe sont finalement assez rares. Or, comme chacun sait, ce qui est rare s’apparente souvent à du luxe. Nos démocraties européennes sont une exception et certainement pas la norme comme nous sommes trop souvent portés à le croire. Une exception fragile.
On a tendance à considérer que le luxe est secondaire. Qu’il n’est pas fondamental. Nous partageons cet avis. Le luxe ne peut prospérer que durant des périodes d’expansion et/ou des périodes pacifiques. Il nécessite également un concensus de la société qui l’abrite pour pouvoir s’épanouir. Mais que survienne une crise majeure et alors le luxe apparaît pour ce qu’il est : un accessoire inutile, pouvant même devenir encombrant, qu’il convient de mettre provisoirement entre paranthèses afin de sauvegarder l’essentiel. C’est exactement le dilemme que nous allons devoir résoudre dans nos démocraties européennes.
L’essentiel pour nous n’est pas et ne sera jamais une forme de gouvernance même si nous sommes convaincus que de tous les régimes la démocratie est le meilleur des systèmes. La démocratie ne peut-être en aucune manière la cause d’un processus vertueux mais simplement sa conséquence. Une forme de récompense pour les peuples dans un espace civilisationnel donné.
L’essentiel c’est notre héritage culturel, historique, philosophique et spirituel qui a permis la naissance de nos démocraties modernes et a fait ce que nous sommes : des Européens libres. Nos démocraties modernes sont l’aboutissement d’une longue maturation. L’essentiel est donc notre patrimoine civilisationnel commun. C’est justement cet héritage qui est aujourd’hui remis en cause par la substitution de population et le totalitarisme islamiste qui l’accompagne. Un totalitarisme inédit sur notre continent. Car si au cours du XXème siècle le fascisme, le nazisme et le communisme ont pu à tour de rôle menacer nos démocraties aucun n’a pu nous couper de nos racines.
Ainsi, la démocratie a pu à chaque fois renaître de ses cendres. Mais le totalitarisme islamiste a pour objectif d’accélérer la substitution d’une civilisation par une autre. Une civilisation étrangère à la démocratie. Si elle venait à l’emporter un Français du XXIIème siècle n’aurait plus rien en commun avec ceux qui l’ont précédé. En coupant progressivement les Européens de leur matrice civilisationnelle tout retour à la démocratie deviendrait impossible. Une coupure irréversible dans notre histoire se serait accomplie. Il s’agirait de la fin de notre histoire et du début d’une autre. C’est ce qu’a parfaitement ressenti le journaliste italien Giulio Meotti lors de son reportage sur Rotterdam : « Ce qui frappe le plus quand on entre dans la ville en train, ce sont les mosquées énormes, fascinantes, dans un paysage verdoyant, luxuriant, boisé, humide : on dirait des corps étrangers par rapport au reste. »
A ce stade se pose la question fondamentale : en quoi la démocratie est-elle incapable de nous protéger de ce totalitarisme ? C’est que ce dernier, à la différence des totalitarismes du XXème siècle, n’est pas en opposition frontale avec la démocratie mais se sert de cette dernière pour la pervertir. Les islamistes utilisent nos valeurs démocratiques pour les retourner contre nous. Nos démocraties sont en effet basées sur la tolérance, le respect de l’autre, le respect des minorités. Mais nos démocraties reposent également sur le principe de la majorité. La loi du nombre. C’est en jouant avec ces principes, en les manipulant, que les islamistes referment progressivement leur piège sur nos sociétés ouvertes. C’est ce que résume parfaitement le théologien Youssef al-Qaradâwî, référence des Frères musulmans, réfugié au Qatar : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. »
Nos sociétés ouvertes ont accueilli des populations immigrées, essentiellement musulmanes, et au nom du principe du respect des minorités et des différences culturelles et religieuses elles n’ont pas voulu imposer l’assimilation. Comme l’a souligné le journaliste et essayiste Michel Gurfinkiel, partout où ces populations n’ont pas souhaité s’intégrer au pays d’accueil, elles ont pu le faire sans subir aucune mesure de rétorsion. C’est même tout le contraire qui s’est produit : c’est souvent les sociétés d’accueil qui se sont progressivement adaptées à ces nouvelles populations. C’est ainsi qu’au fur et à mesure que l’immigration musulmane est devenu de plus en plus massive sont progressivement apparues des revendications communautaristes et religieuses de plus en plus radicales. Au nom du principe démocratique du respect des minorités, de la tolérance, de l’anti-racisme (dévoyé), de l’ouverture aux autres, etc… nous sommes allés de capitulation en capitulation…
Comment pourra-t-on s’opposer aux revendications islamistes qui ne manqueront pas de survenir dans les prochaines années lorsqu’ils deviendront majoritaires dans des communes ou des départements ? Même si ces revendications seront contradictoires avec nos valeurs démocratiques elles s’appuieront néanmoins sur le principe fondamental sur lequel repose toute démocratie : la loi du nombre. C’est ce processus pervers qu’à parfaitement résumé le journaliste américain Christopher Caldwell dans son enquête sur l’immigration islamique en Europe « Reflections on the Revolution in Europe » : « On peut affirmer avec certitude que l’Europe ne sortira pas indemne de sa confrontation avec l’islam. A l’heure actuelle, c’est à l’islam et non à la civilisation européenne ou ses valeurs démocratiques que les immigrants accordent une légitimité politique… Ils acceptent les institutions européennes dans la mesure où celles-ci ne freinent pas l’expansion de l’islam. Ils les rejettent quand elles deviennent un obstacle. »
Voilà pourquoi il est vain d’attendre de la démocratie une solution miracle. Ses contradictions transforment ce qui était une force en une faiblesse mortelle lorsqu’elle se trouve confrontée à l’implantation d’un islamisme conquérant et à une immigration extra-occidentale de masse qui refuse de s’assimiler. Un islamisme conquérant qui se sert de nos valeurs de tolérance et d’ouverture, grâce à l’aide d’une idéologie prétendument « antiraciste », « sans-frontiériste » et acquise au relativisme multiculturel, pour imposer ses valeurs d’une société close et sectaire. Un islamisme conquérant qui une fois devenu majoritaire empêchera tout retour en arrière… au nom de la démocratie. Au nom de la loi du nombre…
En devenant le premier maire musulman d’une capitale européenne, le candidat d’origine pakistanaise Sadiq Khan ouvre une nouvelle ère. Sa victoire symbolise cette évolution tragique qui guette toute l’Europe. Dans une ville comme la capitale britannique où 55 % de la population est classée comme «britannique non blanche» et où un habitant sur huit est musulman (source Le Figaro), la victoire d’un candidat musulman est le résultat logique de cette évolution. On nous rétorquera que le nouveau maire n’est pas un islamiste. Sans aucun doute. Mais le résultat de Londres doit être vu comme un premier avertissement sur les risques de cette combinaison entre démocratie, grand remplacement et totalitarisme islamiste. Et, malheureusement, certainement pas le dernier dans une Europe qui semble prête à se suicider.
Rédaction Civilwarineurope
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