Le muezzin, clairon de l’islam politique : la prochaine étape de la conquête


L’histoire du minaret et de son muezzin est inséparable de l’histoire de la mosquée dans l’islam primitif du VIIe siècle. Se justifie-t-elle dans l’islam actuel ?

La construction de mosquées

Depuis la naissance de l’islam, la mosquée joue un rôle crucial dans la vie de la communauté musulmane. C’est le lieu le plus éminent pour la société. Il doit se trouver au centre géographique du village ou de la cité. Quand Mahomet établit sa première mosquée, il l’établit comme sa résidence et le siège de son quartier général. C’est à la mosquée que les décisions politiques sont prises. C’est à la mosquée que s’effectuent les allégeances, le lancement des razzias, la déclaration du jihad. C’est ainsi que les savants religieux de l’islam attribuent à la mosquée, en dehors de sa fonction de lieu de prière, un usage militaire, politique, économique, social, éducatif etc …. C’est de la mosquée que les religieux exhortent les fidèles à sortir manifester contre les gouvernants, légitimes ou non. Un hadith attribué à Mahomet lui fait dire : « Quiconque construit une mosquée, même réduite comme un nid d’oiseau, Allah lui construit une demeure au paradis ». L’engouement à la construction de mosquées (Riyad, en Arabie Saoudite, comptait, il y a 15 ans, 11.000 mosquées pour 4 millions d’habitants, soit une mosquée pour 350 personnes ! )provient de ce hadith puisque le généreux donateur s’attend à être gratifié du paradis dans l’au-delà.

Le sens politique de la construction de mosquées n’échappe à personne, sauf à nos politiques. En temps de guerre, c’est à la mosquée que le nom du vainqueur est proclamé. C’est à la mosquée que se décide le partage du butin des razzias. En l’absence de mosquée, le premier geste du vainqueur est de construire une mosquée en signe d’appropriation du sol. Une terre où une mosquée est construite est un symbole de la victoire de l’islam. Ainsi en va-t-il de la couverture de l’Occident par les mosquées.

Le minaret et le muezzin

Au début de l’islam, le nombre de croyants était faible et le territoire réduit. Les fidèles se dirigeaient spontanément vers le lieu de rassemblement destiné à la prière. La nécessité d’avoir recours à un « crieur » pour appeler à la prière ne s’imposait donc pas. Certains avaient même suggéré l’utilisation d’une cloche comme chez les chrétiens ou d’un cor [une corne évidée] comme chez les juifs.

Le fondement juridique de l’appel à la prière du vendredi est invoqué dans le Coran : « Ô vous qui avez cru! Quand on appelle à la Salat [la prière] du jour du Vendredi, accourez à l’invocation d’Allah et laissez tout négoce. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez! (62 : 9) ». Selon un hadith rapporté par al-Boukhari (n° 579), Mohammad aurait chargé, pour faire l’appel à la prière, un certain Bilal, en ces termes : « Bilal, lève-toi et appelle à la prière ».

Les premières mosquées n’avaient pas de minarets. Le premier minaret fut construit en 664 à Bosra (Syrie) sous le calife omeyyade Mou’awiya et en 673 à Fustat (ancien nom du Caire). Les minarets seraient inspirés des églises syriaques qui avaient des tours surélevées pour appeler les fidèles aux cérémonies religieuses, vraisemblablement à l’aide d’un tambour en bois.

Le minaret se dit en arabe « ma’dhana » mot dérivé de la racine « adhn » (l’oreille). Le terme français minaret provient de l’arabe « manâra » (qui éclaire). Il est équivalent du phare qui oriente les bateaux en bord de mer. Le nombre de minarets pour une mosquée peut aller de un à six, à la mesure du prestige et … du financement.

Le premier muezzin

Le mot arabe muezzin signifie « celui qui chante l’adhân » (أذآن ou appel à la prière). Des textes nous informent sur le premier muezzin de l’histoire de l’islam, Bilal, le muezzin du prophète. D’origine éthiopienne, de teint très basané, de traits fortement africains, il fut pris comme otage avec son frère et réduit à l’esclavage jusqu’à sa conversion à cette nouvelle religion. Il fut affranchi par Abu Bakr, celui qui allait devenir le 1er calife « bien guidé ». Bilal fut de toutes les batailles du prophète et quand l’appel à la prière ou à la razzia a été instauré, il fut autorisé par Mohammad à grimper sur la Kaaba (la Pierre noire de La Mecque) pour faire les appels à la prière et stimuler les ardeurs au combat des nouveaux affidés. Il est vénéré par les musulmans du monde entier.

Les conditions requises pour devenir muezzin

La première condition requise pour devenir muezzin est d’être musulman. Il doit être distingué, doué de raison, pubère, juste, de sexe masculin (bien sûr). Selon un hadith, lorsqu’un muezzin a exercé douze ans, le paradis lui est acquis. Un adhân inachevé n’est pas réglementaire si un autre officiant prend la relève. Le muezzin ne touche pas de salaire mais fait partie du personnel de la mosquée.

Le rituel de l’adhân

Le muezzin doit se purifier par une ablution préalable. L’appel à la prière ayant évolué, il sera exécuté cinq fois par 24 heures. L’appel doit se faire d’un endroit surélevé. Le muezzin doit être debout, le regard vers la « qibla » [vers La Mecque, « qui est au sud »], les mains sur les oreilles. L’adhân est chanté en langue arabe en respectant les règles de la grammaire et sans fausses notes diacritiques (1). Le muezzin doit respecter une pause entre les phrases. Ce rituel est respecté par les musulmans qui croient que les cinq appels quotidiens à la prière « instillent la vie, chassent la paresse, insufflent de l’énergie ». Cette phrase est un des slogans de l’islam. Plus trivialement, on raconte que l’adhân chasse le diable qui émet alors des pets pour ne pas l’entendre…

Que chante le muezzin ?

Tout est planifié dans le texte que doit réciter le muezzin. Sous peine de nullité, le triptyque « Takbir – shahâda – tawhid » représente le cœur de l’adhân : « Allah est le plus grand » (chanté 2 fois) – « Je témoigne qu’il n’y a de dieu qu’Allah » (2 fois) – « Je témoigne que Mohammed est le messager d’Allah » (2 fois). Puis, se tournant à droite, il doit dire : « Venez à la prière » (2 fois), puis se tournant à gauche, il répète cette exhortation (2 fois), ensuite : « Venez à la félicité » (2 fois), « Allah est le plus grand » (2 fois) et terminer par : « Il n’y a de dieu qu’Allah » (1 fois). Le vendredi, à l’adhân de l’aube, le muezzin prononce ces mots « La prière est mieux que le sommeil ». Ces mots viennent après une interruption de l’adhân de 20 minutes. La tendance actuelle a été poussée jusqu’à devenir quotidienne à 4 heures du matin … Malheur aux insomniaques, aux cardiaques, aux malades et à tous les autres qui ont besoin de dormir.

Les musulmans qui entendent l’appel doivent répondre : « Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah ».

Qu’en est-il de l’adhân dans notre pays ?

Quand, au cinéma, la caméra vous guide dans une ville ou un village et que vous entendez le chant du muezzin, vous concluez d’emblée que vous êtes en terre d’islam. Le but principal de l’islam en France est de marquer son appropriation de la terre, de la terre de France. Ne cherchez pas plus loin.

Les demandes des associations musulmanes de France pour construire une mosquée sont souvent présentées, avec la complaisance de l’Etat et des préfets, sous le prétexte de « centres culturels et sociaux » alors qu’il s’agit toujours et principalement de mosquées que complètent des annexes dites culturelles (mémorisation du Coran et enseignement de l’arabe) et sociales. Au début, il n’était pas question de minarets. Puis, les pouvoirs publics ont cédé pour des minarets de « petite élévation » afin de « compléter l’architecture » de la mosquée. On a ensuite élevé des minarets plus hauts. Mais puisque les minarets existent, donc il faut aller plus loin, c’est-à-dire faire des appels à la prière, vocation séculaire du minaret en pays islamique.Au début, l’islam jurait : « Les appels à la prière seront de faible intensité sonore ». A l’étape suivante, on a augmenté l’intensité car « les habitants sont courtois et compréhensifs ». Dans un futur proche, la fréquence des appels ne s’arrêtera pas à deux fois par jour, matin et soir, mais, comme l’exige l’islam actuel, pour les cinq prières. Etc …L’avancée est continue …

Mais aujourd’hui tout le monde possède un réveil-matin, un téléphone portable doté d’un rappel des heures de prières. Dans les boutiques, les musulmans trouvent des minuteries programmées pour réveiller le pieux musulman. Le but initial de l’adhân (réveiller les fidèles) devient ainsi parfaitement caduc. Pas d’adhân, pas de muezzin. Pas de muezzin, pas de minaret. Pourquoi parler encore de minaret ?

En tout état de cause, la vigilance est de mise concernant les minarets mais surtout les mosquées. Rappelons-nous la déclaration de 1999 d’Erdogan qui n’a pas caché la vraie destinée des mosquées : « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats ». Le sens est clair.

Et pourtant nos politiques restent sourds et aveugles face au déferlement des signes de la conquête islamique de la France et de l’Occident. Par exemple, l’existence d’ appels à la prière du haut du minaret revendiqués, le 30 mai 2011, ouvertement, au Puy-en-Velay sur la très officielle chaîne Public Sénat, avec la bénédiction du ministre Laurent Wauquiez, qui participe à l’émission et qui se vante de sa tolérance vis-à-vis des musulmans de sa ville. Maintenant qu’il est à la tête des Républicains, il se met au diapason en arrêtant son braquet sur la défense de l’identité française. Ne soyons pas dupes.

Autre exemple : depuis un an, le matin et en début d’après-midi, l’appel à la prière se réalise par mégaphone afin de toucher tout un quartier de la petite ville de Bethoncourt (Doubs). L’étape suivante couvrira tous les quartiers de la ville même là où il n’y a pas d’adeptes de l’islam. L’islam s’arroge tous les droits.

Que dit la loi sur les bruits de comportement et sur le tapage nocturne ?

Les bruits de comportement sont tous les bruits provoqués de jour et de nuit qui peuvent être sanctionnés dès lors qu’ils troublent de manière anormale le voisinage. Pour la nuisance sonore de nuit, on parle de tapage nocturne qui est une nuisance prolongée dans le temps et répétitive. L’article R 623-2 du nouveau Code pénal permet aux voisins de porter plainte pour tapage nocturne. L’auteur peut être sanctionné par une peine d’amende de 450 € pouvant aller jusqu’à 750 € en cas de récidive. Il faut noter que l’auteur du tapage doit être conscient du trouble qu’il engendre, ce qui est le cas des appels à la prière de jour et de nuit. Le tapage nocturne est défini aussi comme une infraction dans l’article R. 1334-31 du Code de la santé publique : « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé […] ».

Par ailleurs, « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». (Extrait de l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789)

Le respect d’autrui commence par le respect de ses voisins. L’islam ne se soucie aucunement du respect du voisinage. Pour l’islam, la conquête commence par la conquête du voisinage.

Notre expérience

Nous avons eu l’expérience de longs séjours dans des pays arabes à majorité musulmane. Les mosquées sont omniprésentes dans tous les quartiers chrétiens. Si une église est édifiée, une mosquée surgira aussitôt. Toutes les mosquées sont munies de haut-parleurs dernier cri. Un réveil en sursaut est assuré à 4 heures du matin par l’appel à la prière qui traîne en longueur et vous assure une insomnie jusqu’à l’heure théorique de votre lever. Avec, de surcroît, la pause de 20 minutes, rompue par l’exhortation du muezzin : « La prière est mieux que le sommeil » qui vous met en rage et vous fait pester contre cette idéologie politique et religieuse.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’islam tient par-dessus tout à sa visibilité dans l’espace public. Il l’assure par la vue (mosquées, prières de rues, voiles), par l’ouïe (appel à la prière du haut des minarets, prêches, enseignement en arabe), à travers la nourriture (viande halal, interdit du porc) etc…Tout cela fait partie de son prosélytisme religieux et de sa conquête politique.

Bernard Dick dans “Ripostes laïques”

(1) En arabe, les points diacritiques sont des signes placés sur ou sous les consonnes d’un mot. Ils constituent différentes voyelles courtes. Faire une erreur dans la prononciation de ces signes modifie le sens du mot.




Coraneries : ceux qui favorisent le retour des djihadistes sont leurs complices, et paieront !

POUR MOIX. POUR ANGOT. POUR AUTAIN. POUR BONIFACE. POUR APATHIE. POUR CALI (qui ça ?). POUR LIOGIER. POUR OUBROU ET LASFAR. POUR BOUBAKEUR. POUR PLENEL ET MOUCHARD-JOFFRIN. POUR ATTALI. POUR DOMENACH.

POUR LES AUTRES, LES CENTAINES D’AUTRES QUI ONT FERMÉ LES YEUX LÀ-DESSUS PENDANT DES ANNÉES, ET QUI TENTENT AUJOURD’HUI DE NOUS FAIRE PRENDRE CETTE MONSTRUOSITÉ POUR UN SIMPLE MOMENT D’ÉGAREMENT INFANTILE.


IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE CECI S’APPELLE UN CRIME DE GUERRE.

L’EXÉCUTION DE PRISONNIERS DÉSARMÉS VIOLE LES CONVENTIONS INTERNATIONALES.

DRESSER DES ENFANTS POUR CELA AJOUTE AU FAIT CRIMINEL. CES ACTES ONT ÉTÉ COMMIS PAR CENTAINES, PAR MILLIERS, AU MOYEN-ORIENT, ENTRE 2012 et 2017. IL S’EN COMMET ENCORE ICI ET LÀ.

LAISSER REVENIR TANT LES DRESSEURS QUE LEURS SUJETS AVEC LEUR ENTOURAGE FAMILIAL, SOUS PRÉTEXTE QUE LE MOT « FRANCE » EST ÉCRIT SUR LEURS PAPIERS, REVIENT À LIBÉRER UN JOUR OU L’AUTRE DES FAUVES DANS LA NATURE ET À METTRE EN DANGER MORTEL NOS FAMILLES ET NOS SOCIÉTÉS.

CE RETOUR QUI TRANSFORME L’ENNEMI QUI NOUS TUERA EN SIMPLE PARTENAIRE PÉNALEMENT PUNISSABLE EST INTOLÉRABLE EN TEMPS DE CONFLIT ARMÉ.

CEUX QUI L’AUTORISENT EN CE MOMENT SONT D’ORES ET DÉJÀ LES COMPLICES CONSCIENTS, ACTIFS DONC RESPONSABLES DES CRIMES DE GUERRE COURAMMENT NOMMÉS « TERRORISME », COMMIS ET À VENIR EN FRANCE COMME DANS LE RESTE DU MONDE LIBRE.

ILS DEVRONT ÊTRE JUGÉS UN JOUR COMME TELS.

QUANT AUX TUEURS ET À LEURS COMPAGNONS DE ROUTE, LA JUSTICE MILITAIRE DES PAYS QU’ILS ONT MIS EN COUPE RÉGLÉE SOULAGERA PARFAITEMENT LA NÔTRE.

https://damocles.co/stop-djihadistes/
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/25/31003-20180125ARTFIG00264-il-est-impossible-de-s-assurer-de-la-sincerite-du-repentir-d-un-djihadiste.php?redirect_premium
Là, c’est comme si on avait payé des avocats pour défendre les gardiens de Buchenwald. République de m…..
http://www.valeursactuelles.com/societe/la-france-interviendra-en-cas-de-condamnation-mort-de-djihadistes-francais-92812
Bonnes nouvelles : Tarik Ramadan se fait jeter du monde arabo-musulman. Nous aurons travaillé dans relâche pour éclairer l’opinion sur ce pantin sinistre. Au bout de tout ce temps, il est agréable de constater que ce sont ses propres frères qui le confient aux éboueurs. Tarik mon vieux camarade, je vais te dire une chose, sincère : aussi loin que je suis concerné

par ta destinée, va te faire foutre.

FRANCE GUERRE.

Il faut revoir ces deux minutes pour comprendre l’infinie lâcheté de ces types partis égorger, violer, mettre en esclavage au nom d’Allah-le-Tout-Puissant. C’est immonde et glauque.

https://embedftv-a.akamaihd.net/2358306038e1b619f39d33cf31373568

Alain Marsaud sait de quoi il parle. Il dresse ici le constat de la guerre via les prisons. La solution ? Si on parlait d’autre chose, n’est-ce pas, Bichon ?

https://fr.sputniknews.com/international/201801231034860474-attentats-islamistes-prisons/

Retour des égorgeurs et de leurs complices. Le procureur Molens, à qui la France demande de la défendre, se pose des questions bien éloignées de la réalité. À qui se fier, vraiment ?

http://www.fdesouche.com/943243-procureur-molins-difficile-de-savoir-revenants-ont-garde-leurs-convictions-jihadites

Loreal choisit bien mal ses porte-bannières. celle-ci, en plus d’être voilée, est parfaitement antisémite. Euh… la LICRA… y’a quelqu’un ?

https://www.valeursactuelles.com/societe/info-va-le-mannequin-voile-et-anti-israelien-amena-khan-se-retire-de-la-campagne-de-loreal-92628

Retour des enfants-tueurs. Comme si on avait laissé les Jeunesses Hitlériennes retourner à l’école en 45. L’oncle de l’enfant a refusé d’accueillir celui-là par crainte qu’il ne « contamine » ses propres enfants. Il a été placé dans une famille d’accueil sans enfants par l’aide sociale à l’enfance, plutôt que dans un foyer où il pouvait voir une influence néfaste. Aux dernières nouvelles ; il aurait menacé d’égorger son éducatrice.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/irak-la-difficile-reinsertion-de-l-orphelin-de-daech-en-france-24-01-2018-7519170.php

Entre ceux qui vont rentrer et ceux qui vont sortir, bon courage à ceux qui vont rester. Nous.

http://islamisation.fr/2018/01/25/plus-de-50-des-detenus-terroristes-deja-condamnes-sont-censes-sortir-de-prison-dici-a-2020/

La « mode modeste » va faire son entrée dans les défilés de cette année. Il s’agit purement et simplement de la charia appliquée au vêtement.

FRANCE GUERILLA.

Bloc de béton contre policiers. Personne n’est interpellé. Il fallait mourir écrasés, les gars. Là, on aurait déplacé du monde, peut-être même le Syndicat de la Magistrature.

https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/des-policiers-vises-par-un-bloc-de-beton-en-seine-saint-denis-magic-CNT000000Wkcgp.html

Quelques chiffres à propos d’un sujet qui, en cas d’affirmation trop péremptoire, vous mène tout droit vers la 17è Chambre. Prudence donc, et toute ressemblance avec des personnes vivantes ou disparues ne serait évidemment que pure coïncidence.

De l’extrême difficulté à être flic en Essonne. Mais pour les allocations, pas de problème : les familles agressives continueront à les toucher, juste histoire d’élever leur progéniture dans le respect de la Loi.

https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/deux-policiers-blesses-lors-d-une-interpellation-en-essonne-CNT000000WuqzE.html

Fiché S + Allah akbar + coups de couteau = remise en liberté. C’est à Agen. Face au mur des cons, le soubassement des débiles juridiques.

https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/27/2730471-agen-fiche-auteur-presume-agression-remis-liberte.html

Des grenades anti-chars chez les dealers marseillais. En plastique ?

http://www.lepoint.fr/societe/marseille-des-grenades-antichar-saisies-chez-les-dealers-28-01-2018-2190219_23.php

Interpellation de Théo. Un jeune homme très pacifique, un exemple citoyen. Le forum qui accompagne cette video est assez parlant. Les Français ne sont pas dupes, leur réaction est unanime.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/arrestation-violente-a-aulnay-sous-bois/video-affaire-theo-les-images-de-videosurveillance-montrent-l-interpellation-du-jeune-homme_2584796.html

Vous croyez que tous ces pitres vont revenir sur ce qu’ils ont fort imprudemment et très stupidement déclaré ?

http://www.fdesouche.com/946207-une-barbarie-indigne-dune-democratie-quand-politiques-medias-et-artistes-prenaient-fait-et-cause-pour-theo

Les Zadistes montrent leur cul à Madame le Préfet, mais tout va très bien !

Publié le 27 janvier 2018 – par Marcus Graven (France Laïque)


Madame le préfet de Loire-Atlantique, Nicole Klein, a rendu visite aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes.


Cette visite a surtout été une occasion de voir à l’œuvre la propagande gouvernementale.

Après sa brève déambulation sur les restes de bitume de la départementale 281, la représentante de l’Etat s’est dit enthousiasmée par ce qu’elle a vu sur la « route des chicanes » : « Le retour à l’État de droit », « Une avancée considérable », « La route est dégagée, les fossés sont dégagés ».

Elle a bu un verre de cidre avec les pseudo agriculteurs, discuté avec les zozos crasseux et, épanouie comme une astronaute sur la Lune, elle s’est félicitée d’avoir « marché et roulé sur la route », « étape fondamentale ».

Un petit pas pour Madame le préfet, un grand pas pour le gouvernement Philippe.


Au point presse à la mairie de Notre-Dame-des-Landes, elle a déclaré : « Nous ferons tout pour que rien ne bloque cette route. À partir de lundi, une remise en état va commencer, par un diagnostic.  »

Le coût de la remise aux normes est estimé entre 600 000 et un million d’euros. Madame le préfet a bien sûr précisé que l’Etat prendrait en charge le coût des travaux. Autrement dit, ces cons de contribuables que nous sommes paieront les dégradations de la racaille zadiste.

Macron et Philippe c’est aussi cela : faire payer aux gueux la restauration de ce que l’Etat “zupitérien” a été incapable de protéger.

Mais surtout Nicole Klein et la plupart des journaleux qui l’accompagnaient ont refusé de voir quelques éléments intéressants du bocage.

D’abord, précisons que la représentante de l’Etat n’était pas particulièrement seule durant sa balade bucolique dans la zone à zozos : véhicule que certains ont même vu blindé, dizaines de gendarmes mobiles en protection (plus, sans doute, des négociations en amont pour que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes de la communication).


Pour l’entrée de Madame le préfet dans la zone à débiles, une haie d’honneur de culs zadistes.

Comme nous le savons, montrer son cul est légèrement plus méprisant que le fait de tourner le dos à quelqu’un. Mais Nicole Klein tout à son idée d’être la première à marcher sur la RD 281, a dû croire que cette invitation lunaire était de bon augure.

Neil Armstrong me voilà.

Plus loin, des types encagoulés qui faisaient la circulation n’ont pas davantage perturbé madame Klein. Il est vrai qu’elle a l’habitude de voir dans les rues nantaises, des hordes d’encagoulés saccagés périodiquement le centre-ville.

Madame le préfet n’a pas, non plus, pris le temps de lire la délicate prose de nos poètes de la lande, prose disposée comme autant de bouquets de fleurs le long de la route : « Barricades pré-faites », « Yes Chicane ».


Nicole Klein est la personnification de la nullité de l’Etat macronien.

Venue à Canossa pour faire allégeance à des crétins chevelus, occupants illégaux de terrains nous appartenant (ayant été rachetés par l’Etat, ils sont donc la propriété de tous les Français et pas de cette minorité de fumeurs de joints), la représentante de Macron sur terre (mariligérienne – il paraît que c’est ainsi que l’on nomme les habitants de la Loire-Atlantique) s’est prêtée à cette comédie honteuse, cet abaissement de l’autorité de l’Etat.

Son attitude illustre parfaitement la politique philippo-macronienne de force contre les faibles (hausse de la CSG sur les retraites, hausse du gazole et la limitation à 80 km/h qui touchent surtout la France périphérique…) et de faiblesse envers les forts (Versailles pour les plus riches de la planète avec en supplément un discours servile à Davos, métamorphose en carpette devant les grands patrons avec cadeaux fiscaux à la clé…).

Quand transformerons-nous la France en vraie ZAD, zone à défendre contre tous les salopards qui la salissent depuis des décennies, qui la laissent envahir sans broncher, qui la dépècent de son industrie, qui la vendent au plus offrant ?

Marcus Graven
dans “Riposte Laïque”




Allemagne : des réfugiés syriens autorisés à faire venir leur seconde femme

Une décision qui fait des vagues : on trouve dans l’arrondissement de Pinneberg [Schleswig-Holstein] au nord-ouest de Hambourg deux cas confirmés de réfugiés syriens ayant reçu l’autorisation de faire venir leur seconde femme en Allemagne.

Oliver Carstens, porte-parole de l’arrondissement de Pinneberg, défend ainsi cette décision dans le journal « Hamburger Abendblatt » : « Mais ce n’est pas une réglementation globale, c’est au contraire un examen minutieux de cas particuliers. »

Un Syrien qui s’était réfugié en Allemagne en 2015 avec ses quatre enfants et sa femme avait déposé une demande pour faire venir sa seconde épouse en Allemagne.

Motif : ses quatre enfants devaient grandir avec leur mère naturelle qui était restée en Syrie. Le regroupement familial a été autorisé dans ce cas et dans un autre, a confirmé Carstens.

Carstens : « Dans l’arrondissement de Pinneberg, les mariages bigamiques ne sont pas encouragés. Mais nous ne disposons pas de moyens juridiques pour agir sur le droit matrimonial d’autres États. Mais, lors du regroupement des familles, il n’est absolument pas question de bigamie ni de faire venir plusieurs épouses en Allemagne, il s’agit avant tout du bien des enfants. »

(Traduction Fdesouche)

Mitteldeutsche Zeitung




Ces écoles où l’on ne parle plus français : « La cour de récré est scindée en plusieurs groupes définis par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké »

(…) Dans une cité d’une petite ville au nord de Paris. On y arrive par le train. Dès la sortie de la gare, le regard découvre les magasins fermés, les stores baissés et l’impression que l’activité qui subsiste malgré tout a changé de visage : enseignes de restauration rapide, maisons à vendre, boutiques de téléphonie, supérettes bas de gamme, coiffeurs exotiques… Dans la rue, on croise des groupes de jeunes, maghrébins ou turcs, beaucoup d’Africains aussi, et des jeunes filles voilées. Cette ville, parmi les plus pauvres de France, compte une cité qui a longtemps défrayé la chronique avant d’être l’objet d’un programme de réhabilitation qui, si elle a changé la forme, n’a rien réglé sur le fond. C’est dans les écoles de cette cité qu’enseigne Hélène.

« Dans ma classe, il n’y a aucun primo-arrivant, mais les origines sont pour un tiers africaine, un tiers turque et un tiers maghrébine, explique-t-elle. J’ai quelques Picards, souvent issus de familles très défavorisées, des “cas sociaux”, comme ils disent eux-mêmes, et aussi quelques enfants de “gens du voyage” qui se sont sédentarisés. Pour la religion, c’est 90 % de musulmans.En tant qu’institutrice, ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est que ces enfants, qui sont tous français, sont de moins en moins capables de comprendre notre langue. » Et de décrire une cour de récréation scindée en plusieurs groupes, définis non plus par l’ancestrale séparation entre le football, la marelle ou l’élastique, mais par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké. Le français a presque disparu. Les parents d’élèves, très impliqués, ont d’ailleurs récemment émis le souhait que le compte rendu du conseil de classe, qui leur est adressé, soit désormais rédigé en trois langues.

(…)

Valeurs Actuelles




Les prisons françaises sous la coupe des islamistes (Suite…)


Le 16 janvier, devant la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Cinq jours après l’attaque, la colère des gardiens ne faiblit pas
FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Après l’agression de trois d’entre eux par un détenu de Vendin-le-Vieil, les surveillants de prison se révoltent.

« Avant, chaque matin, j’avais peur de trouver un gars pendu dans sa cellule. Vous savez ce que je redoute aujourd’hui ? Qu’on m’égorge, qu’on me décapite, qu’on me plante une lame dans le dos. Au nom de l’islam et de Daech. Tous les jours, en allant travailler, j’ai cette peur qui me bouffe le ventre. » Bernard n’est pas le seul, jure-t-il, à craindre pour sa vie. « A l’intérieur [le mot pudique pour dire prison], l’état de guerre… c’est puissance dix. » Alors ils sont de plus en plus nombreux à démissionner, parfois après dix ou douze ans d’ancienneté. Malgré les affiches qui fleurissent dans les couloirs du métro – « Fier de servir la justice » au-dessus du portrait d’un surveillant au regard aussi bleu que son uniforme –, l’administration peine à recruter, et près de 40 % des admis renonceraient au terme de la première année.

Lire aussi : Radicalisation – La gestion casse-tête de l’islam radical en prison

Pour Joaquim Pueyo, ancien directeur de la prison de Fleury-Mérogis et député de l’Orne (Nouvelle Gauche), l’explication est simple : « Autrefois, les comportements agressifs étaient liés aux difficultés du quotidien. A présent, la haine et la violence se déchaînent à l’encontre de l’autorité, de notre société, de ses valeurs. Pas surprenant que, face à la radicalisation, les surveillants deviennent des cibles. »
En prison, « imposer sa loi » se dit « tenir la taule ». C’est le secret de la tranquillité, mais ça demande de la puissance. Les Corses ont longtemps dominé la cour, comme on le voit dans « Un prophète » d’Audiard, mais les fondamentalistes les ont détrônés. « Les uns et les autres appliquent la même technique de “pêche” », raconte un officier du renseignement. « Les radicaux dealent le shit quatre fois plus cher “à l’intérieur” que dehors. Leur profit ? Jusqu’à 10 000 euros par mois. Ce qui leur permet d’accumuler les appareils électroniques, la nourriture, les produits d’hygiène. Ils offrent leur butin aux plus vulnérables, aux détenus fragiles, isolés, qui leur deviennent redevables, et le piège se referme. »

Lire aussi : Prisons : les surveillants toujours mobilisés, nouvel appel au blocage

Kader, un minot marseillais, petit et maigre, n’est libre que depuis quelques semaines. Il était tombé pour vols et deal de shit. Quand il me parle, sa jambe s’agite de soubresauts nerveux. « En prison, il faut survivre. Ça veut dire dormir sereinement, manger à sa faim. Pour ça, tu dois te rapprocher d’un camp. Sinon, au mieux, tu souffres. Au pire, tu crèves. Quand j’ai été incarcéré aux Baumettes [il baisse soudain la voix comme s’il avait peur qu’on l’entende], les barbus m’ont offert protection et téléphone portable… contre les cinq prières par jour. Je n’étais pas pratiquant, mais j’ai obéi. J’ai lu leur Coran, porté la djellaba, arrêté la musique dans la cellule, pris ma douche en caleçon. J’avais une vie pieuse, parce que c’était le seul moyen d’avoir la paix. On fait tous pareil, même les catholiques ! Un jour, ils m’ont demandé si j’étais prêt à faire le djihad. Ils disaient qu’ils pouvaient m’aider à organiser une action violente à l’extérieur. Ou à l’intérieur… »


L’auteur de l’agression, Christian Ganczarski, condamné à dix-huit ans de prison pour l’attentat de Djerba (21 morts) en 2002.
© DR

Et ce n’est pas l’installation de quelques lignes dans les cellules qui va transformer les radicaux en agneaux. « Ils se savent surveillés, se rasent, fument du shit. Ils sont polis, parfois aimables. Avec des profils atypiques, comme cet ingénieur nucléaire ou cet étudiant en médecine. Surtout, ils évitent les effets de masse, ils ciblent une proie à la fois », observe un gardien. Sur les quelque 70 000 détenus des 186 prisons françaises, près de 1 400 sont considérés comme des radicaux. Parmi eux, des « volontaires contrariés », interpellés juste avant leur départ pour la Syrie ou l’Irak.

Dans l’Oise, pendant six mois, un groupe de quatre détenus radicaux avait pris la place de l’imam, qui laissait faire par crainte de représailles ! 
Près de 15 % des détenus se seraient radicalisés en prison. « Accuser systématiquement les prisons, c’est déresponsabiliser les familles, l’Education nationale, les services sociaux, la police, l’Etat… », se révolte un agent. Depuis les attentats de « Charlie », en janvier 2015, le nombre de radicalisés n’a fait que grandir. En 2015, ils étaient 700. En 2016, 1 336. Les auteurs d’infractions terroristes étaient 90 fin 2014, ils sont 349. Selon des sources proches du ministère, il y aurait chaque semaine « une demi-douzaine d’incarcérations pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste [ATM]… »
En octobre 2017, un quatrième projet d’attentat élaboré en prison avait été déjoué à Fresnes. Deux condamnés pour délits de droit commun, Charles-Henri, un Camerounais de 28 ans, meneur radical, et sa proie, Maxime, un Français de 22 ans converti à l’islam, tentaient de recruter, via leurs téléphones portables et des messageries cryptées, d’autres combattants incarcérés. Pas de plan de bataille bien fixé. Cela aurait pu être « une prise d’otages, un mitraillage », lancera Charles-Henri aux enquêteurs avant de saluer ses « frères tueurs du Bataclan ». C’est grâce aux communications de Charles-Henri avec un djihadiste de Raqqa, surveillé par les services de renseignement belges, que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a été alertée. Depuis novembre 2016, la surveillance s’était faite discrète. Les plans des détenus qui avaient bénéficié de réduction de peine ont été déjoués à deux jours de leur libération… Dans leur cellule, ils avaient caché un téléphone portable, une carte Sim et une tige en métal. L’analyse rapide du GSM permettra d’aboutir à une mise en examen, in extremis, pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».


A Vendin-le-Vieil, tous les proches des surveillants soutiennent le mouvement. Salah Abdeslam doit y être incarcéré lors de son procès en Belgique.
© AFP

Ce 11 janvier, ce que Bernard, surveillant depuis deux décennies, redoutait, s’est produit : l’islamiste d’origine polonaise Christian Ganczarski, le « cerveau » de l’attentat de Djerba, a profité de l’ouverture de sa porte pour se jeter avec des ciseaux et une lame de rasoir sur trois gardiens en criant « Allah Akbar ! ». Aujourd’hui, les agents sont indignés : « Cela fait des années qu’on se prépare au pire. On sait qu’il va y avoir un mort parmi nous. On est passé près, il y a deux ans, à Osny, avec une tentative d’assassinat. Qu’attend-on pour réagir ? » Depuis 2003, un Bureau central du renseignement pénitentiaire opère au sein des centres de détention. Pour autant, un haut fonctionnaire reconnaît : « On s’est laissé déborder. » Au départ, les établissements misaient sur les aumôniers. Une aberration de plus. Les 50 à 70 % de prisonniers musulmans ne disposent que de 193 aumôniers de leur confession !
Alors qu’il y a 760 aumôniers catholiques, 377 protestants, 111 pour les seuls Témoins de Jéhovah et 75 pour les juifs. « C’est difficile de recruter des professionnels de confiance, explique un officier du renseignement. Ils sermonnent seuls dans les salles, sans surveillance. Dans l’Oise, pendant six mois, un groupe de quatre détenus radicaux avait pris la place de l’imam, qui laissait faire par crainte de représailles ! »

Les coups ont toujours existé, reconnaît Nicolas. Mais aujourd’hui, il y a le risque des armes. Les fouilles sont réduites et les couteaux en céramique, les téléphones en plastique ne sonnent pas sous les portiques
Resterait donc, pour lutter contre l’extrémisme, les activités : équitation, escrime, leçons de citoyenneté, concerts lyriques, boxe, musculation et cours de pétanque avec de vraies boules en acier ! Toutes les idées saugrenues sont les bienvenues… Un gardien raconte : « Dans un établissement, un parcours de santé a été installé sur le stade. Dans un autre, un directeur a proposé des cours de tir avec des armes à plomb, prétextant qu’il fallait aider les détenus à se concentrer… » Efficace ? Sans doute pas, à en croire les insultes – « mécréant », « koufar » –, voire les menaces de mort et d’égorgement, qui continuent à résonner entre les murs. Et pire parfois : le 11 septembre 2017, à Tarascon, un détenu a agressé un gardien puis frappé violemment au visage sa collègue en criant « Allah Akbar ! ». La surveillante s’est retrouvée au sol, évanouie, le nez en miettes. « Les coups ont toujours existé, reconnaît Nicolas.Mais aujourd’hui, il y a le risque des armes. Les fouilles sont réduites et les couteaux en céramique, les téléphones en plastique ne sonnent pas sous les portiques. Il y a aussi les bricolages. Régulièrement, nous découvrons des lames de 20 centimètres, aiguisées d’un côté, crantées de l’autre, fabriquées à partir d’une plaque en métal récupérée dans les ateliers. » Le personnel reconnaît qu’il n’est pas formé à gérer cette épidémie galopante. Manque de connaissances, manque de moyens : on compte en moyenne 1 surveillant pour 100 prisonniers. Il en faudrait 1 pour 50. « On peut faire le diagnostic, assure Olivier. Mais pas soigner, et encore moins guérir. On n’a ni le temps ni les compétences. »

Les syndicats réclament des prisons dédiées, des structures spécialisées avec des systèmes de sécurité adaptés. Ou de petits établissements ultra-sécurisés, totalement hermétiques au reste de la population. « Il faut absolument isoler ces radicaux. Des autres, mais aussi de leurs semblables ! » Les unités de prévention de la radicalisation (Upra) ont été abandonnées au bout de six mois. L’administration dispose désormais de trois quartiers d’évaluation de la radicalisation (QER), à Fresnes, Osny et Fleury-Mérogis. Le principe ? Des psychologues, des intervenants extérieurs et des conseillers d’insertion et de probation évaluent pendant quatre mois les détenus radicalisés. En fonction de leur niveau de dangerosité, ils sont ensuite orientés vers d’autres établissements. Les plus dangereux, « violents et prosélytes », seront soumis à un régime proche de l’isolement. Ça, c’est dans l’idéal ; parce qu’à Fresnes, « après évaluation, ils sont réintégrés dans la masse », révèle Frédéric Godet, délégué syndical Ufap-Unsa. Pas de budget. « Voilà pourquoi les prisons de France sont des Cocotte-Minute prêtes à exploser ! »

Ne vous croyez pas protégés parce que vous êtes à l’extérieur, résume Eric Rouvière, délégué Ufap-Unsa au centre de Tarascon. Et de citer cet incident : six mois avant « Charlie », un détenu, le corps enveloppé des huit couches du martyr, a poignardé à plusieurs reprises un gardien en hurlant « Allah Akbar ! ». La lame est passée à quelques millimètres de la moelle épinière. Pourtant, l’homme n’était à l’origine d’aucun incident disciplinaire. Surtout, il portait un christ immense tatoué dans le dos, et un crucifix trônait au-dessus de son lit ! « La prison est une boule de cristal. Ici, on observe ce qui se passera ailleurs plus tard. »




Prisons françaises sous la coupe des islamistes et colère des matons


Le monde carcéral est en crise et ses salariés en colère.

Et on le comprend. Il est à l’image de notre pays mis à mal par des hordes de politiciens incapables et malhonnêtes, de hauts fonctionnaires incompétents et des tas de parasites gauchistes crétins qui se mêlent de tout : un pays en ruine.

Un système pénitentiaire totalement obsolète, insuffisant (euphémisme !), ridicule, archaïque, moyenâgeux et des règles carcérales qui défient l’entendement. La gauche est passée par là, avec ses préjugés imbéciles et décadents et son éternelle tolérance idiote.

On ne croirait pas que les taulards sont là pour purger une peine parce qu’ils ont commis des délits graves ou des crimes de sang, parfois après d’innombrables récidives et sans le moindre état d’âme !
De plus, inégalité de traitement qui s’oppose à la loi française.
Des prisons toutes différentes, des vieilles toutes pourries et inhabitables, des neuves toutes modernes et confortables.
Des situations inacceptables dans un pays qui se prétend civilisé ou avancé.

La prison ne doit pas être un lieu de mort, mais pas non plus un havre de paix, une sorte de Club Med pour criminels.

La prison est une punition, une sanction dite « pénale » qui repose sur une condamnation légitime de privation de liberté, à l’issue d’un procès légal, devant une cour de justice composée de juges professionnels appliquant le droit, lui-même créé et surveillé par les élus du peuple. Du moins tout cela en théorie.
En pratique, on sait que le droit est très fluctuant, aléatoire, opaque et souvent approximatif, car la justice est laxiste, soumise à l’exécutif et de plus en plus à des « consignes » gouvernementales qui n’ont rien à voir avec la loi et sont donc illégales. Le droit est une chose, mais la vraie justice équitable en est une autre, car l’homme n’est pas honnête.

Mais que peut-on faire, à part une révolution par la force des armes… ?

Que peut-on penser lorsqu’on voit la police tabasser à coups de matraques des gardiens de prison désespérés (tout comme les flics, d’ailleurs) en grève et en manifestation pour des raisons parfaitement légitimes que n’importe qui peut comprendre… Quel est l’Etat dégénéré et violent qui dresse ses fonctionnaires contre d’autres de ses fonctionnaires, au lieu de tenter le dialogue et d’améliorer les choses pour tous…

En vérité, c’est tout un pays qui part à la dérive.
On nous dit que c’est un problème de budget, d’argent, de dette… Mais il me semble que nos dirigeants n’ont pas vraiment de problèmes d’argent, ni personnels, ni dans leur mission qui leur permet de jongler avec beaucoup d’argent et de vivre dans le luxe de la République.

Nous payons toujours plus d’impôts et la contrepartie que nous en recevons à travers les services publics est de plus en plus mince. Une vraie peau de chagrin. On se demande vraiment où vont nos impôts.

L’argent de nos impôts et de nos charges sociales est dilapidé par nos dirigeants politiques. Les dépenses de l’état sont scandaleuses par rapport à la situation du pays affichée par l’état lui-même. Notamment une dette extérieure astronomique (+/- 2500 milliards d’euros).

La dette n’est qu’une farce. Une excuse à cracher à la face du peuple pour le culpabiliser, alors que c’est l’Etat, sur des décennies qui a creusé cette dette. De toute façon, personne ne remboursera cette dette, aujourd’hui, car les états trouvent toujours des moyens politiques ou mafieux pour ne pas le faire.

Parlons des subventions aux associations, par exemple. C’est un poste budgétaire énorme et qui échappe totalement à tout contrôle intelligent et démocratique.
Des centaines de milliers d’associations en France, pour la plus grande partie stériles et inutiles, perçoivent des subventions hallucinantes. Parmi elles, notamment, des associations à vocation politique, amies des dirigeants, ou encore religieuse et cultuelle qui sont grassement subventionnées en totale contradiction avec la loi de 1905.

Sans l’argent public, ces associations n’existeraient pas.
Elémentairement, une association loi de 1901 devrait pouvoir répondre à un véritable besoin d’une population et fonctionner sur les cotisations de ses membres, ce qui est le cas de certaines et même pas mal, car les subventions ne sont pas accordées à toutes. Ce qui est tout à leur honneur.
Mais d’autres associations n’existent que pour pomper des subventions de l’état ou des collectivités locales par des artifices et des pressions politiques souvent invisibles.
Et tout cet argent n’est généralement pas perdu pour tout le monde et tombe dans les poches des dirigeants (on se souvient, par exemple, de « l’Association pour la Recherche contre le Cancer » (l’ARC) créée par Jacques Crozemarie, et dont 80% des énormes rentrées d’argent tombaient dans sa poche. Il fut condamné à la suite d’un procès pour abus de confiance.

J’ai toujours considéré qu’une entreprise, un commerce, tout comme une association ne peut exister légitimement que si elle est capable de s’autosuffire. Dans le cas contraire, elle doit disparaître.
C’est ce qui arrive aux commerces honnêtes. Mais pas aux grandes entreprises ou aux banques qui sont toujours renflouées par des fonds publics, en dépit de leur incapacité à l’autosuffisance et donc de leur inutilité. C’est inadmissible.

Toute cette digression pour souligner, entre autres, que nos dirigeants ne donnent pas à notre pays les orientations budgétaires prioritaires dont il a besoin.

Le problème de l’administration pénitentiaire rejoint celui des autres institutions et administrations françaises : armée, police, justice, éducation (enseignement), santé, etc.

Elles sont méprisées et vouées à disparaître, dans un grand élan de folie des états.
Le vrai rêve de nos dirigeants serait d’ouvrir et de supprimer toutes les prisons une fois pour toutes, car eux ne se sentent pas concernés par la criminalité, se sentant, à tort, protégés dans leurs tours d’ivoire par des armées de gardes du corps…

Aujourd’hui, l’Etat refuse d’entendre les Français et notamment ses fonctionnaires, refuse de bâtir les 100 000 places de prison indispensables, refuse d’écouter et de satisfaire les salariés de l’administration pénitentiaire et les renvoie à leurs trousseaux de clefs. L’Etat sera responsable de tout ce qui pourra en découler…

Le problème des prisons, outre la surpopulation carcérale, c’est aussi celui du mélange des détenus dangereux avec ceux qui ne présentent pas de danger criminel et qui se sentent aussi à chaque instant menacés par les autres. C’est aussi l’islamisation par la violence dans le milieu pénitentiaire et la radicalisation de certains musulmans et, pire encore, de certains convertis à l’esprit fragile et perturbé au sein des prisons qui sont, comme on le sait, souvent de pires intégristes que les musulmans d’origine eux-mêmes, par zèle, pour se faire bien voir et bien traiter, ou par stupidité. La vie dans une prison n’a rien à voir avec la vie en dehors d’une prison et les lois n’y ont plus cours. C’est la loi du plus fort et du plus violent.

A cela, il faut ajouter toutes sortes de trafics de téléphones, d’armes, de drogues, d’explosifs, etc.
Contre tout cela, les « matons » (les gardiens) n’ont à peu près rien d’autres à opposer pour faire leur travail que leurs mains nues, parfois des matraques, rarement des tasers et jamais des armes à feu, à part ceux qui sont dans les miradors, quand il s’y trouve quelqu’un.

Dans les prisons, en fait, les détenus sont souvent mieux armés que les gardiens.
Par ailleurs, ils n’ont pas le droit de faire leur travail rationnellement, pas de fouilles au corps, pas de fouille des cellules, pas de sanctions possibles, pas de mitard (cellule disciplinaire). Ils ne sont même pas préparés ni formés correctement pour faire ce travail. Ils n’ont pas de formation au combat corps à corps ou « close combat » et certains ne sont même pas dans une stature ni une forme physique suffisante, alors que c’est un métier qui nécessiterait parfois d’avoir une formation de commando.

Certes, ils reçoivent généralement une formation psychologique pour détecter et comprendre certains comportements, ainsi que pour aider les détenus qui le souhaitent à recevoir les bases de leur future réinsertion par les services concernés. En cela, le rôle des surveillants est aussi important.

Mais ils subissent toute la journée l’agressivité et les insultes de certains de ces criminels et de ces détraqués religieux, se font cracher à la face, reçoivent des jets d’objets contondants, de liquides corporels, de nourriture, etc.

Accepteriez-vous de faire ce travail pour 1500 euros par mois en débutant, sachant que vous irez chaque jour travailler la peur au ventre, que vous ne dormirez plus et que vous finirez peut-être par vous suicider… ?

Non, nos braves matons ont droit à notre respect et à notre gratitude de faire ce boulot « de merde » et nous devons les soutenir et les encourager dans leur combat. Ce sont le plus souvent de braves types, de braves pères et mères de famille, qui risquent leur peau tous les jours sous le plus grand mépris de l’Etat, leur patron.

Pour ma part, en ce qui concerne les terroristes musulmans et les « radicalisés », je suis pour un « Guantanamo » français dans une île paumée, gardée par des chiens, des robots et des « Rambos » à la gâchette facile…

Le laxisme d’état français de ces 40 dernière années a conduit à la situation où les racailles et les musulmans n’ont pas peur d’aller en prison ni de mourir et ont fait des prisons françaises leurs centres de formation et de communication et de hauts lieux de l’islamisation de notre pays.

Ils ont des armes, des téléphones et tout ce que peut espérer avoir un grand criminel. Ils sont logés, chauffés, bien nourris, blanchis, divertis et ils ont plein d’avantages (frigo et télévision dans la cellule, salles de sport…) dont doivent rêver de nombreux français pauvres, SDF ou petits retraités qui, eux, doivent se nourrir dans les poubelles…

Dans nos prisons, ils sont chez eux, ils font ce qu’ils veulent et ils ne risquent rien. En tout cas pas d’aller en prison…!
On comprend la colère de nos gardiens et ils devraient se fâcher encore plus fort. Qu’est-ce qu’ils risquent ? Qu’on leur fasse un trou au cul…?
Ce pays est tombé à un niveau qui nécessite soit un Poutine, soit une guerre civile qui fera des millions de morts. Sinon, de toute façon, le pays est mort !

« Les prisons françaises sous la coupe des islamistes » :

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Les-prisons-francaises-sous-la-coupe-des-islamistes-1441511

Tout va tellement mal en France, aujourd’hui que de nombreux français, jeunes ou moins jeunes et des retraités, partent loin de ce pays où ils sont nés parce qu’ils se rendent compte que leur pays ne les défend plus, mais fait tout pour construire leur échec et qu’ils n’ont donc plus aucune chance d’y réussir leur vie.

Chaque année, 200 000 jeunes adultes quittent la France pour une vie meilleure ailleurs. Parmi eux, 100 000 reviennent. Perte sèche pour la France qui voit ses cerveaux et ses compétences fuir à l’étranger. Comme quoi, la vie en France est loin d’être idéale…

Laurent Droit (Riposte Laïque)




La femme grillagée de Pierre Perret : toujours censurée dans nos médias !

Pierre Perret a toujours été pour moi une référence poétique, une figure sympathique chantant l’amour et la tendresse. Certes, on peut se gausser de sa chanson sur les oiseaux qu’il fallait libérer, sur cette Lili qui était venue faire les poubelles à Paris et qui est partie sans que l’on sache comment, faire la révolution aux USA.

Paraboles, images de la pensée humaniste. On serait un salaud si à 18 ans, on n’était pas humaniste, mais un vrai con si à 50 ans, on l’est encore.

Pierre Perret s’est mis en scène avec des représentants de la diversité. Des noirs, des métisses et des arabes, tous reprenant l’un de ses tubes. Pourquoi pas ! Curieusement, c’est un noir qui chante Lili. Curieux parce que ce n’est pas une femme noire pour la cohérence ! Surtout si on sait ce que vivent les femmes noires en Afrique de par leurs « frères » noirs ! Ce serait plus cohérent que cette série anglaise qui a repris « Les Misérables » de Victor Hugo, et fait de Javert, ce salaud national, un flic noir ! Pas sympathique pour la diversité d’avoir fait d’un noir, un salaud.J’ignore s’il se suicide à la fin, en réalisant qu’en tant que noir, ce n’était pas bien d’avoir poursuivi un pauvre ex bagnard blanc ! Jean Valjean finira bien dans la peau d’un Chinois, puisque déjà, on a pu voir un Lancelot noir ! Il ne faut pas désespérer de la bêtise des producteurs.

Bref, Pierre Perret a fait son disque qui va sûrement avoir du succès et satisfera plein de bien-pensants. Je les vois déjà se congratuler chez Michel Drucker l’inamovible animateur de bientôt 76 ans !
Je n’ai qu’un regret. Dans ce disque, il n’y a pas « la femme grillagée » ! Il faut croire que ce n’était pas politiquement correct de rappeler cette réalité, à savoir que dans 57 pays musulmans, les femmes sont des êtres inférieurs, juste au dessus du chien si l’on en croit certaines hadiths. Que dans beaucoup de pays africains, la femme n’est qu’un ventre destiné à assurer la retraite des parents. Que beaucoup de jeunes filles dans des villages, sont vendues par leur famille à de riches commerçants noirs. Elles y sont violées, maltraitées et épuisées par des heures interminables de tâches ! Alors la fameuse Lili avait bien fait de partir de son village. Pierre Perret a eu le tort d’en faire une victime des blancs en France. C’est toute la différence entre un poète et un esclave. L’un rêve, et l’autre subit la réalité !

Cette pauvre Lili, Pierre Perret devrait aller l’aider sur place en Afrique, lui donner les moyens de s’en sortir. Pierre Perret a plus de 18 ans maintenant, il faudrait qu’il atterrisse vraiment.

Source: Gérard Brazon (Libre Expression)




Quand Macron promettait de construire l’aéroport Notre-Dame-des-Landes

Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron promettait de construire l’aéroport Notre-Dame-des-Landes en des termes très forts. Il a finalement abandonné le projet le 17 janvier.

Sur Public Sénat en 2017 : «J’ai dit et rappelé qu’il y a eu une consultation publique de type référendaire, qu’elle s’est exprimée, et qu’elle a dit oui au projet.
Donc, je ne peux pas aujourd’hui être dans une situation où je déchire et je dis “avec moi, il n’y aura pas Notre Dame des Landes”, parce qu’à la fin des fins, ça envoie 2 messages qui sont très négatifs : Le 1er on ne respecte pas les consultations publiques quand elles ne nous arrangent pas, et le 2ème ça veut dire qu’on ne peut plus avoir quelque projet que ce soit dans le pays parce que vouloir le bloquer suffit à tout empêcher de manière durable.»

6 avril 2017 dans L’Emission Politique sur France 2 : «Y’a eu un vote. Mon souhait, je vous le réitère ici TRES CLAIREMENT, C’EST DE LE RESPECTER, donc de le faire.»

Le 17 décembre 2017, il promettait encore de tenir ses engagements : «J’ai pris des engagements devant nos concitoyens. Il faut faire ce qu’on a dit [car] les gens ne croient plus ce qu’on dit.»




«Je ne veux pas sacrifier mon enfant à mes idéaux !» : L’entrée en sixième sonne souvent comme un défi pour les familles bobos installées dans les quartiers mélangés

C’est un iceberg que personne ne voit venir. Qui met à l’épreuve, parfois violemment, dans les familles de gauche, des valeurs qui semblaient ancrées pour la vie. Une déchirure intime, un rite de passage citoyen et politique, la première occasion majeure, souvent, de confronter ses actes à son discours politique. L’aîné entre en sixième.

Entre convictions solidaires et souci de protéger sa fille ou son fils, le choix prend des allures de dilemme intime.
Ceux qui y sont confrontés étaient partis gentrifier les quartiers populaires, ils s’étaient éloignés du centre-ville parce que l’immobilier n’y était plus accessible, ils aimaient croiser leurs voisins d’origine et de classe sociale diverses le dimanche matin au marché. Ils comprennent désormais que vivre dans le quartier, dans cette banlieue, c’est aussi faire grandir les enfants ensemble. Mais le collège public du secteur a mauvaise réputation. Dans les palmarès des meilleurs collèges, il est moins bon que celui du pâté de maisons d’à côté. D’année en année, les collégiens n’y reflètent plus vraiment la diversité du quartier. Parfois même, il est devenu un «collège ghetto», tant de nombreux parents ont déjà préféré l’éviter à leurs enfants. Dans les dîners entre copains, dans les familles et au sein du couple, les discussions se tendent. Puis il y a cette phrase qui résume tout : «La mixité sociale ne se fera pas sur le dos de ma fille !» Un cri de désespoir que le philosophe Patrick Savidan comprend bien : «Parce qu’il n’a pas pris au sérieux le problème de la mixité à l’école, l’Etat met les parents en demeure de choisir entre leur enfant et la solidarité.» En septembre, une tribune publiée dans Libération, «A mes amis qui trichent avec la carte scolaire», avait suscité de nombreuses réactions, tant de la part des «tricheurs» que de parents excédés par les petits arrangements de leurs voisins.

Comment articuler, au plus profond de soi, cette décision de ne pas scolariser son enfant dans le quartier, quand on se réclamait en primaire de l’esprit laïque de l’école de la République, et qu’on se faisait élire représentants FCPE aux conseils d’école ? Comment justifier quotidiennement ce grand écart entre le dire («je pense qu’il est important que chacun s’engage pour lutter contre les inégalités») et le faire («je préfère garantir à mon enfant un entre-soi rassurant») ?

Certains parents, lucides, assument d’avoir fait le deuil de certaines convictions et expliquent, sans fierté mais sans faux-semblants, avoir établi, la mort dans l’âme, une priorité : mon enfant vaut plus que mes principes. D’autres tentent la quadrature du cercle et plaident le cas particulier. Le petit dernier est trop «fragile». Le grand s’est pris d’une soudaine passion pour le tuba… ça tombe bien, le collège réputé d’à côté propose justement une option instruments à vent. Ou, version plus politique : «Tant que le privé ne sera pas contraint à jouer le jeu de la mixité, pas de raison que je le fasse (et en attendant, je mets mon enfant dans ledit privé)». Entre les mots, il s’agit de se persuader qu’on est toujours de gauche. Qu’on pense toujours «bien». «Des parents qui ont toujours joué le jeu du public et de la mixité se retrouvent dans certains quartiers face à un choix cornélien – ghetto ou privé – à cause d’un manque de coordination de la puissance publique, estime Julien Grenet, enseignant à l’Ecole d’économie de Paris, qui a participé au projet de multisectorisation mis en place à la rentrée dernière à Paris visant à casser certains ghettos scolaires. On ne peut pas leur en vouloir de dire non. Ce qui est choquant, c’est que certains parents, très armés intellectuellement, s’aveuglent et nient la ségrégation avec de faux arguments.»

«Les parents se trouvent pris dans un tissu d’injonctions contradictoires. Ce ne sont pas des égoïstes ni de mauvais citoyens. Mais ils tranchent désormais en faveur d’une solidarité restreinte, la solidarité intergénérationnelle en faveur de leur enfant, au détriment d’une solidarité publique», analyse Patrick Savidan, qui a justement consacré un livre à ces choix terribles, Voulons-nous vraiment l’égalité ? (Albin Michel, 2015) : comment se fait-il qu’en France, où la passion de l’égalité est bien réelle, nous optons pour des choix (contourner la carte scolaire, «optimiser» ses impôts…) qui creusent les disparités sociales ? Le philosophe, professeur de philosophie politique à l’université Paris-Est – Créteil et président de l’Observatoire des inégalités, a un joli mot pour résumer ces mauvais choix : l’akrasia. «En philosophie, depuis l’Antiquité, c’est une faiblesse de la volonté. Agir de manière contraire à ce qu’on sait être le meilleur. Ce n’est pas vraiment immoral, pas vraiment irrationnel, c’est le résultat d’une injonction contradictoire. Il serait trop facile de dire que les parents sont hypocrites. La question importante c’est : pourquoi ?» (….)

Jouer sur la fibre morale ne suffira pas pour progresser sur le chemin de la mixité scolaire. Sans doute faudra-t-il accepter que les parents ne joueront le jeu de la carte scolaire que s’il leur profite : collèges défavorisés encore mieux dotés, classes très allégées, bonus pour l’affectation en lycée, options rares dispensées prioritairement dans les établissements délaissés (lire ci-contre)… Une façon d’accepter que l’intérêt collectif, s’il veut progresser, doit parler à l’intérêt particulier.

Très impliqué dans la bisectorisation entre les collèges Coysevox (plutôt pas trop mal loti) et Berlioz (plus difficile) dans le XVIIIe à Paris, Philippe Darriulat a souvent été confronté à l’inquiétude, voire à la colère, des parents. «On peut dire ce qu’on veut, ce qui a le plus de poids, c’est la parole des parents et des enfants qui ont joué le jeu. C’est le discours de pair à pair, le plus utile. Pas celui de l’expert, ni celui du politique.»

Personne n’a envie d’être généreux tout seul. Des associations de parents, comme, à Paris, Apprendre ensemble (lire ci-contre), tentent de faire entendre d’autres arguments : faire l’expérience d’une école diverse et moins déconnectée des réalités sociales peut être un atout, bien plus tard, sur le marché du travail. Si les familles jouent le jeu toutes ensemble, personne n’est perdant : une façon de résoudre le fameux dilemme du prisonnier.

www.liberation.fr