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++ WEBTUBE : La ligne de front ukrainienne au bord de l’effondrement. Biden va-t-il s’obstiner ? S’il espère tenir jusqu’aux élections américaines, il va falloir trouver des volontaires, des armes et des munitions. Car sur le terrain les mercenaires ne se bousculent plus pour venir casser du Russe. Des milliers d’entre eux ont laissé leur vie dans l’aventure. Les autres y ont perdu leurs illusions. La vraie guerre, ce n’est plus Hollywood et les exploits de Rambo. Nous sommes à un tournant de la guerre, l’offensive du Hamas ayant changé la donne en Ukraine. Il est clair que la priorité des États-Unis est de soutenir Israël, une nouvelle fois agressé par ses ennemis de toujours. La suite ci-dessous :
La ligne de front ukrainienne au bord de l’effondrement. Biden va-t-il s’obstiner ?
S’il espère tenir jusqu’aux élections américaines, il va falloir trouver des volontaires, des armes et des munitions. Car sur le terrain les mercenaires ne se bousculent plus pour venir casser du Russe. Des milliers d’entre eux ont laissé leur vie dans l’aventure. Les autres y ont perdu leurs illusions. La vraie guerre, ce n’est plus Hollywood et les exploits de Rambo.
Nous sommes à un tournant de la guerre, l’offensive du Hamas ayant changé la donne en Ukraine. Il est clair que la priorité des États-Unis est de soutenir Israël, une nouvelle fois agressé par ses ennemis de toujours.
Officiellement, les Occidentaux affirment encore soutenir Kiev autant qu’il le faudra. Mais en coulisses, chacun sait que les carottes sont cuites et que l’après Zelensky est déjà dans les tuyaux.
Le général Zaluzhny, commandant en chef de l’armée ukrainienne, ou du moins ce qu’il en reste, ne croit plus à la victoire. Reste à savoir si l’Otan va enfin renoncer ou s’obstiner envers et contre tout.
Car vu l’échec monumental de la contre-offensive ukrainienne, vendue par nos médias comme la déferlante victorieuse qui allait balayer l’armée russe en la chassant de Crimée, il est clair que les chances de victoire de Kiev sont nulles, quel que soit le soutien occidental futur.
La propagande ukrainienne a ses limites. À quoi bon mentir en clamant que Moscou perd 1 000 soldats par jour alors que l’armée ukrainienne n’est pas loin de la débandade généralisée ? Le conte de fée d’une victoire de Kiev a assez duré, c’est fin de partie pour Zelensky. Il est temps de préparer la paix et d’enterrer le projet F-16, voué à l’échec face aux Sukhoï et aux Mig de 5e génération et face aux redoutables défenses antiaériennes russes.
400 000 tués, davantage de blessés, 50 000 amputés, des centaines de milliers de veuves et d’orphelins, victimes de la folie guerrière de Washington et des crétins occidentaux qui ont suivi aveuglément leur maître à penser d’outre-Atlantique, toujours plus agressif.
Tout ces sacrifices en pure perte, car la victoire russe était écrite depuis le 22 février 2022. Le peuple ukrainien a été trahi comme aucun autre peuple au monde, trahi par son président, trahi par les élites qui se sont enrichies comme jamais en pillant les aides occidentales, trahi par les Occidentaux qui lui ont promis la victoire pendant 20 mois, en ayant tragiquement sous-estimé les forces de l’ours russe.
Un carnage que Kiev aurait pu éviter en respectant les accords de Minsk. Un carnage que Washington pouvait éviter en accordant à Poutine les garanties de sécurité pour l’Europe, qu’il réclame depuis des années. Seulement voilà, Biden voulait la guerre, croyant ne faire qu’une bouchée de la Russie.
Personne ne peut vaincre la Russie, pas même les Américains en choc frontal. Techniquement, les États-Unis sont dépassés. Vainqueurs de la guerre froide, ils sont restés convaincus qu’il était impossible, après l’effondrement de l’URSS, de reconstruire une armée de dernière génération sur les débris de l’armée soviétique. Tout faux.
Les Russes possèdent tout ce qui fait les victoires, les ressources naturelles, la supériorité technologique, le patriotisme, la profondeur territoriale et la volonté de vaincre de tout un peuple uni, quel que soit le prix à payer. Aucun pays occidental ne cumule tous ces atouts.
Par conséquent, les Occidentaux ont fini par se résigner à la défaite de Kiev. Ils ont d’autres priorités que l’Ukraine, pays pauvre et corrompu sans intérêt. Il faut d’abord sauver Israël engagé dans une guerre contre le Hamas.
Sur un front de 1 000 kilomètres, les Russes gardent l’initiative et avancent. Lisez le lien ci-dessous qui n’a rien d’un texte de propagande mais qui souligne la dure réalité pour le camp ukrainien, totalement saigné.
Les rapports sont sans appel sur la réalité des forces ukrainiennes. Moral à zéro, manque d’effectifs après des pertes colossales, troupes épuisées faute de pouvoir les relever, manque d’armements et de munitions. Et pour couronner le tout, le recrutement est de plus en plus difficile pour combler les pertes.
On peut dire que l’aptitude au combat des unités ukrainiennes est tellement affaiblie que plus un seul soldat ne croit à la victoire finale. Des unités entières se rendent et les désertions se multiplient malgré les risques.
Autant dire que le front n’est pas loin de s’effondrer, même si de violents combats se poursuivent quotidiennement. Mais c’est Kiev qui perd 1 500 soldats par jour, tués et blessés, et non l’inverse.
De son côté, l’armée russe dispose d’effectifs et d’armements quasi inépuisables.
“Medvedev ne cesse de souligner que les capacités de l’industrie de défense russe ont atteint un niveau sans précédent, et ce bien plus rapidement que prévu.”
“Dmitri Peskov, se fait l’écho de ce que le ministre des Affaires étrangères, Lavrov, détaille depuis des mois : Kiev – et les responsables de l’OTAN – feraient mieux de se rendre compte qu’ils ne peuvent pas «gagner» sur le champ de bataille et qu’ils n’y parviendront pas.”
Et Medvedev, jamais avare d’un commentaire percutant, enfonce le clou : «L’Occident doit admettre que non seulement le Donbass et la Crimée ne sont pas l’Ukraine, mais aussi Odessa, Mikolaïv, Kiev et pratiquement tout le reste».
Voilà qui met un terme aux délires ukro-otaniens d’une reconquête de la Crimée. La réalité, écrite depuis le 24 février 2022, est que l’Ukraine sera dépecée par la Russie de Kharkov à la Transnistrie. Où s’arrêtera Poutine ? Mystère. De leur côté, les Polonais, les Hongrois et les Roumains demanderont sans doute leur part du gâteau.
Et le confetti ukrainien résiduel pourra intégrer l’UE mais pas l’Otan.
Quant à Zelensky, après l’ivresse des premiers mois où tous les grands de ce monde, pape compris, lui déroulaient le tapis rouge pour en faire le nouveau Churchill, il commence à sentir le vent du boulet.
Les vaincus ont toujours tort et ce ne sont certainement pas les Occidentaux qui vont endosser la responsabilité du plus grand carnage inutile depuis 1945. Rappelons que l’Ukraine a perdu davantage de soldats que les États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Que va devenir l’ex-idole de l’Occident ? Mystère. Mais il a toutes les chances de porter seul le chapeau pour ce désastre historique.
Au tout début de l’offensive en mars 2022, il vivait terré dans son bunker, persuadé à tort que le Tsar voulait sa peau. Mais une fois la guerre terminée, il se pourrait bien que ce soit son propre camp qui lui fasse passer le goût du pain. On n’est jamais à l’abri d’une balle perdue…
Cela dit, n’anticipons pas. Même à l’agonie, l’armée ukrainienne continue de se battre. Et tant que Biden n’a pas sifflé la fin des hostilités il convient d’être méfiant.
Ce sont Biden et Poutine seuls qui vont décider de la suite à donner. Mais il semble bien que tout s’accélère.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque