. Drame à Crépol : « Plus personne n’est à l’abri, ça peut être n’importe qui ! »

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Crépol, village de 500 âmes dans la Drôme, reste sous le choc. Ce samedi 18 novembre, alors que le comité d’animation de la commune organisait un bal d’hiver dans la salle des fêtes pour le plus grand bonheur des jeunes des alentours, la soirée vire au drame. Vers 1 h 30, une dizaine de « jeunes des cités », décrits en « survêtement et TN [baskets, NDLR] », tente de s’infiltrer. Après avoir blessé le vigile, ils sèment la panique parmi les participants. Blessé à l’arme blanche, Thomas, un adolescent de 16 ans « sans histoire », décède. Huit autres jeunes sont blessés et transportés vers les hôpitaux les plus proches, dont deux en urgence absolue. Les autres participants sont traumatisés. « La commune et le comité des fêtes auront du mal à se remettre d’une chose pareille. […] On envoie ses enfants pour s’amuser et on vient récupérer un cercueil », réagit Marine Legut, maire de la commune, auprès de la presse locale. L’article complet ci-dessous :

Crépol, village de 500 âmes dans la Drôme, reste sous le choc. Ce samedi 18 novembre, alors que le comité d’animation de la commune organisait un bal d’hiver dans la salle des fêtes pour le plus grand bonheur des jeunes des alentours, la soirée vire au drame. Vers 1 h 30, une dizaine de « jeunes des cités », décrits en « survêtement et TN [baskets, NDLR] », tente de s’infiltrer. Après avoir blessé le vigile, ils sèment la panique parmi les participants. Blessé à l’arme blanche, Thomas, un adolescent de 16 ans « sans histoire », décède. Huit autres jeunes sont blessés et transportés vers les hôpitaux les plus proches, dont deux en urgence absolue. Les autres participants sont traumatisés. « La commune et le comité des fêtes auront du mal à se remettre d’une chose pareille. […] On envoie ses enfants pour s’amuser et on vient récupérer un cercueil », réagit Marine Legut, maire de la commune, auprès de la presse locale.

Le fléau des attaques au couteau

Ce lundi matin, vingt-quatre heures après le drame, les hommages se multiplient. Le club de rugby de Romans-Péage (RCRP), dans lequel Thomas évoluait, a organisé une minute de silence avant l’un de ses matchs et a publié un nouveau logo à l’effigie du garçon. Son lycée, Le Dauphiné, à Romans-sur-Isère, a organisé une minute de silence en sa mémoire. Et sur les réseaux sociaux, ses amis partagent leur émotion et pleurent « un ange parti trop tôt ». Côté politique, la droit s’indigne. Gérald Darmanin n’a, pour le moment, pas réagi. Une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire » et « tentative d’homicide ». D’après les premiers éléments, « les faits s’apparenteraient à un règlement de comptes »note le procureur en charge du dossier. Et il ajoute : « Les jeunes pourraient être venus de Romans, peut-être du quartier de la Monnaie [quartier au cœur des émeutes en juin 2023 et où des policiers ont été caillassés en octobre dernier, NDLR], sans que nous n’ayons aucune certitude. »

À ce sujet — Jeune assassiné à Crépol (Drôme) : les leaders de la droite indignés

Lisette Pollet, députée RN de la Drôme, jointe par BV, est encore « atterrée »« Je pense aux familles. En tant que maman et grand-mère, je comprends la douleur des familles. Ça aurait pu être les nôtres… », ajoute l’élue. « Aujourd’hui, on va faire la fête et on meurt. On peut mourir pour une clope, pour un mauvais regard. Plus personne n’est à l’abri, ça peut être n’importe qui ! », s’alarme le député, qui refuse cependant de baisser les bras. Comme le rappelle Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la justice (IPJ), ce sont 120 attaques à l’arme blanche qui se déroulent chaque jour en France. Un fléau qui a entrainé la mort de nombreux Français. En juillet, Enzo, 15 ans, était tué au couteau pour « un mauvais regard ». Un mois plus tard, Anthony Monet, jeune père de famille, était poignardé à mort lors d’un anniversaire. Au printemps dernier, un jeune homme de 24 ans a été frappé de plusieurs coups de couteau lors d’une fête à Aurillac.

L’étalement de la violence en zone rurale

Face à la multiplication de ces drames, Lisette Pollet attend une réponse ferme de la Justice. « Pour un policier traîné, on s’en sort avec des heures de travaux d’intérêt général, ce n’est pas normal. Il faut de la fermeté : on n’ôte pas la vie des gens sans en porter les conséquences », conclut-elle. Un sentiment partagé par Pierre-Marie Sève. Selon lui, « encore une fois, malheureusement, il n’y a rien d’étonnant. Les mêmes causes appellent les mêmes effets. » Et il précise : « Cela fait des années que beaucoup alertent sur le combo immigration et laxisme judiciaire. Comme rien ne change, des drames en série se produisent. » Sur la question des armes blanches, Pierre-Marie Sève ajoute : « Si la Justice faisait son travail et condamnait les personnes qui portent une arme blanche comme le prévoit la loi, alors il y aurait un aspect dissuasif. »

Pour Pierre-Marie Sève, le drame de Crépol illustre par ailleurs l’étalement de la violence en zone rurale. L’augmentation rapide de la délinquance à la campagne est la conséquence, selon lui, de la politique d’aménagement du territoire, et notamment de la loi SRU qui impose aux communes de plus de 3.500 habitants entre 20 et 25 % de logements sociaux. « Je n’ai rien contre les HLM. Mais aujourd’hui, les HLM sont devenues des foyers de délinquance. En imposant des HLM sur tout le territoire, on étale la délinquance. » Crépol, village sans histoire, est ainsi entouré de communes concernées par la loi SRU (Romans-sur-Isère, Valence, Tournon-sur-Rhône…). De quoi rompre la tranquillité de la campagne drômoise.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

. Manifestation : l’Espagne se lève contre le tandem socialistes-indépendantistes

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++ WEBTUBE : Combien étaient-ils, samedi, à défiler à Madrid, à l’appel de la droite et de la droite nationale espagnoles ? 170.000, selon le pouvoir contesté, jusqu’à 500.000, selon les organisateurs. C’est, en tout cas, une manifestation de masse qui a envahi le centre de Madrid, ce 18 novembre, pour faire triompher le droit des vieilles nations face aux tentations séparatistes des grandes régions. Une mobilisation qui a retenti dans une cinquantaine de grandes villes du pays mais dont les médias français ont peu parlé. La promesse d’amnistie donnée par le chef du gouvernement aux dirigeants et militants séparatistes poursuivis depuis leur tentative de sécession de la Catalogne en 2017, en échange d’un soutien politique, ne passe décidément pas. Le soutien des indépendantistes est indispensable à Pedro Sánchez pour rester au pouvoir : le chef du gouvernement espagnol sacrifie donc l’unité nationale et l’intérêt de l’Espagne à son propre intérêt et à celui de son parti. L’article complet ci-dessous :

Combien étaient-ils, samedi, à défiler à Madrid, à l’appel de la droite et de la droite nationale espagnoles ? 170.000, selon le pouvoir contesté, jusqu’à 500.000, selon les organisateurs. C’est, en tout cas, une manifestation de masse qui a envahi le centre de Madrid, ce 18 novembre, pour faire triompher le droit des vieilles nations face aux tentations séparatistes des grandes régions. Une mobilisation qui a retenti dans une cinquantaine de grandes villes du pays mais dont les médias français ont peu parlé.

La promesse d’amnistie donnée par le chef du gouvernement aux dirigeants et militants séparatistes poursuivis depuis leur tentative de sécession de la Catalogne en 2017, en échange d’un soutien politique, ne passe décidément pas. Le soutien des indépendantistes est indispensable à Pedro Sánchez pour rester au pouvoir : le chef du gouvernement espagnol sacrifie donc l’unité nationale et l’intérêt de l’Espagne à son propre intérêt et à celui de son parti.

La situation se durcit

Mais les vieilles nations ne se cachent pas pour mourir. Une grande partie de la population, des centristes de droite du Parti populaire aux patriotes de Vox, entend bien garder l’identité de l’Espagne, ce qui fait sa force, son identité et son Histoire. Alors qu’en Écosse ou en Corse, pour ne citer que ces deux exemples, la tentation de l’indépendance agite une partie de la population, la querelle espagnole retentit bien au-delà des Pyrénées. Et montre, comme en Argentine, l’usure de ces partis socialisants et mondialistes secoués par les peuples qui ne supportent plus qu’on programme, sans eux et contre eux, leur propre effacement.

Après cette déferlante, loin d’être close, « la situation se durcit des deux côtés », estime le journaliste espagnol José Maria Ballester, interrogé par BV. Les manifestations quotidiennes devant le siège du PS ne faiblissent pas. Ces manifestations ne sont organisées ni par le Parti populaire (centre droit) ni pas Vox mais par la société civile. Les socialistes de Sánchez font le dos rond, persistent et signent.

Affaibli, Sánchez vient d’annoncer un remaniement et l’arrivée de plusieurs ministres, mais les postes clés restent sans changement aux mains de l’équipe actuelle. Seul le puissant ministre de la Présidence devient aussi ministre de la Justice. « Dans les médias, les télévisions de gauche passent beaucoup de temps à commenter ces manifestations mais elles évitent, du coup, le fond, la loi d’amnistie », explique José Maria Ballester. C’est en effet bien l’épicentre de la crise. Pour les Espagnols, l’amnistie a un sens historique très clair : la loi d’amnistie de 1977 mettait fin à la séparation de l’Espagne entre les partisans et les opposants de Franco et de la monarchie. « Chaque camp pardonnait à l’autre », rappelle Ballester. D’autres projets d’amnistie seront par la suite interdits pour ne pas créer de précédent. Ce mot réveille l’Histoire récente de l’Espagne.

Nouvelle manifestation le 6 décembre ?

Le débat rebondira, le 6 décembre prochain, jour anniversaire du 6 décembre 1978 où fut voté, par référendum, la Constitution espagnole. Un mot d’ordre pour une nouvelle manifestation pourrait bien circuler pour le jour même, la veille ou le lendemain. Par ailleurs, le Parti populaire, majoritaire au Sénat, peut jouer la politique du blocage parlementaire. Beaucoup de recours seront déposés devant la Justice administrative ou ordinaire.

Le visage préoccupé du roi, la semaine dernière, lors d’une manifestation officielle, a frappé les téléspectateurs. Très investi, le roi d’Espagne Philippe VI a effectué plus de consultations politiques en neuf ans de règne que son père Juan Carlos en trente-neuf ans. Comme en Belgique ou au Royaume-Uni, la monarchie reste un gage et un symbole d’unité nationale.

Marc Baudriller, Boumevard Voltaire

. Effondrement de l’Occident : le dessinateur Enki Bilal sonne le tocsin !

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++ WEBTUBE : Enki Bilal est l’un des meilleurs dessinateurs français ; à tel point qu’il a fini par s’exporter à l’étranger, troquant la plume pour la caméra en réalisant des films aussi atypiques que Bunker Palace Hôtel (1989) ou Tykho Moon (1996). Au cœur de son œuvre imposante ? La perte d’humanité face à des régimes dictatoriaux ou totalitaires, tel qu’en témoignent ces deux chefs-d’œuvre du neuvième art que sont Les Phalanges de l’ordre noir (1979) ou Partie de chasse (1983) La suite ci-dessous :

L’article complet :

Enki Bilal est l’un des meilleurs dessinateurs français ; à tel point qu’il a fini par s’exporter à l’étranger, troquant la plume pour la caméra en réalisant des films aussi atypiques que Bunker Palace Hôtel (1989) ou Tykho Moon (1996). Au cœur de son œuvre imposante ? La perte d’humanité face à des régimes dictatoriaux ou totalitaires, tel qu’en témoignent ces deux chefs-d’œuvre du neuvième art que sont Les Phalanges de l’ordre noir (1979) ou Partie de chasse (1983)

Dans les deux cas, il dissèque d’un crayon plus qu’habile – osons même le terme de virtuosité – la lutte entre des oligarchies tant envahissantes que finissantes. C’est donc fort de ces indéniables lettres de noblesse que l’artiste, né à Belgrade (la capitale serbe) d’un père bosniaque musulman et d’une mère tchèque catholique – mais qui ne sera pas baptisé, ses parents n’étant pas pratiquants -, parle d’or dès qu’il s’agit d’évoquer ces civilisations, fortes d’apparence, mais fragiles de nature.

« Avec l’islamisme, on est foutus »

D’ailleurs, l’Histoire, la vraie, elle aussi tragique de nature, n’en finit plus de couler dans les veines de notre artiste. Son père, Muhamed Hamo Bilal, fut l’un des proches du maréchal Tito, réflexe nationaliste oblige, mais refusa d’adhérer au Parti communiste yougoslave, autre réflexe antitotalitaire l’obligeant à émigrer en France. Et c’est à l’occasion d’un livre par lui consacré à Shakespeare que cet homme si discret livre ces quelques réflexions recueillies par la journaliste Anna Cabana, dans La Tribune de ce dimanche. À cette occasion, Bilal fait preuve d’une euphorie mesurée : « Je pense que l’Occident est en train de s’effondrer sur lui-même. Je suis profondément écœuré par la situation et le comportement de la majorité des politiques. » Et le même de poursuivre : « On a laissé le cheval de Troie entrer. Cela fait trente ans que j’annonce à mes copains qu’avec l’islamisme, on est foutus. »

D’où son désarroi devant le pas de deux d’Emmanuel Macron à propos de la manifestation contre l’islamisme tenue il y a peu : « Il aurait dû dire que la marche était ouverte à tout le monde ! » Au lieu de ça, des pudeurs de gazelle qu’Enki Bilal déplore aujourd’hui : « Quel manque d’intelligence ! Ça renforce Marine Le Pen, parce que les gens ne sont pas dupes. Je ne défends pas le RN. Bien sûr que Jean-Marie Le Pen était antisémite. Mais, en les ostracisant, on leur fait gagner des voix. À moins que ce ne soit fait exprès… »

Confusion entre Europe et Occident ?

Il n’empêche : le même Jean-Marie Le Pen, quels que soient tous les péchés que « celles et ceux » (paraphrasons Macron) veulent bien lui faire porter, fut l’un des hommes politiques de premier plan à s’opposer aux bombardements de l’OTAN sur la Serbie, en 1999. Comme quoi « l’Occident » n’est pas forcément « l’Europe ». D’autant qu’en la circonstance, cet « Occident » trop souvent donné pour « chrétien » à la fois par les évangélistes américains et les islamistes orientaux ne voit aucun problème à armer une Albanie islamiste pour mieux saccager la Serbie orthodoxe. Tout comme Israël n’hésite pas à armer l’Azerbaïdjan musulman contre l’Arménie chrétienne.

Cette possible contradiction, à la fois sémantique et politique, entre « Europe » et « Occident », nous l’avons évidemment soumise au principal intéressé. Lequel nous a répondu qu’il n’avait « malheureusement » pas le temps de nous y répondre. Non sans préciser : « Ma remarque sur l’Occident est très générique, je le sais, et c’est une phrase qui est devenue titre… Elle ouvre en effet toutes vos remarques et questions sur lesquelles je suis globalement d’accord… »

Enki Bilal prouve que l’on peut avoir le pinceau sûr et la cervelle bien affûtée. Qu’il en soit ici chaleureusement remercié.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

. La chanson du jour, Le Dernier Metro – Georges Delerue.

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++ WEBTUBE : Il y a des morceaux comme celui-là qui sont totalement intemprels et éternels. La musique du film “Le dernier métro” en fait partie. C’est classique, beau, enjoué et plein de vie. A son écoute on se sent pousser des ailes et on voudrait que ce morceau ne s’arrête jamais. Je vous laisse avec cette petite pépite !

++ WEBTUBE : There are pieces like this that are totally timeless and eternal. The music from the film “The Last Metro” is one of them. It’s classic, beautiful, playful and full of life. Listening to it we feel ourselves growing wings and we would like this piece to never stop. I leave you with this little nugget!