. La relève de la garde : la 3e bonne réforme du règne de Macron ?

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : On apprend, ce dimanche, que la Garde républicaine sera à nouveau relevée officiellement. Cette pratique avait lieu depuis 1909 et il avait fallu attendre Jacques Chirac, décidément bien plus fort en « déconstruction » qu’on ne l’avait soupçonné à l’époque, pour qu’en 1996 la tradition prît fin. La suite de l’article de BV ci-dessous :

On apprend, ce dimanche, que la Garde républicaine sera à nouveau relevée officiellement. C’est RTL qui relaie cette information apparemment anodine : à partir du 7 novembre, c’est-à-dire mardi prochain, et tous les premiers mardis du mois, on pourra désormais voir les gardes du régiment d’infanterie de la Garde républicaine se relever devant les grilles de l’Élysée selon un cérémonial bien précis. Une section de ce régiment traversera la rue Saint-Honoré au pas cadencé, avant d’entrer dans la cour d’honneur. Cette pratique avait lieu depuis 1909 et il avait fallu attendre Jacques Chirac, décidément bien plus fort en « déconstruction » qu’on ne l’avait soupçonné à l’époque, pour qu’en 1996 la tradition prît fin.

Nombreuses sont les nations, jeunes ou vieilles, grandes ou petites, qui pratiquent encore ce cérémonial. Le Royaume-Uni est célèbre pour la relève de ses gardes (vous savez, ceux qui sont habillés en rouge et portent un bonnet à poil), qui ne sont d’ailleurs pas des unités protocolaires mais servent sur les théâtres d’opération au même titre que les autres régiments de la Couronne. Monaco, le Danemark ou la Corée du Sud sont également de ces pays qui considèrent qu’un peu de décorum martial ne fait pas de mal. Et puis, plus près de notre pays méditerranéen, il y a les evzones grecs, dont le costume date, pour la plus grande partie, de l’Antiquité, et dont chaque symbole rappelle la lutte farouche que mena le pays d’Homère pour s’affranchir de la domination ottomane. Les quatre cents ans de souffrance des Grecs sous le joug des musulmans sont d’ailleurs symbolisés par les quatre cents plis des fustanelles règlementaires, ces « jupettes » folkloriques dont se moquent volontiers les touristes.

À ce sujet — Droit à l’avortement dans la Constitution : ça pressait vraiment ?

La garde rapprochée et le pouvoir, c’est une histoire européenne. Ce fut la garde prétorienne de Rome qui renversa les empereurs décadents, souvent pour les remplacer par ses propres généraux. C’est aussi une histoire typiquement française. Ce furent les gardes du corps suisses de Louis XVI qui se laissèrent massacrer aux Tuileries, le 10 août 1792, sur ordre d’un roi trop faible pour l’Histoire. Ce fut, on s’en souvient grâce à Victor Hugo, à Waterloo que « tranquille, souriant à la mitraille anglaise/La garde impériale entra dans la fournaise ». En soi, c’est donc une excellente idée qu’a eue l’entourage du président de la République. C’est à porter à son crédit, de la même façon que le retour au bleu profond sur le drapeau tricolore.

C’est d’ailleurs, peut-être, précisément là que le bât blesse : à l’exception de ces mesurettes esthétiques, c’est le désastre depuis 2017. Macron, c’est l’absence de culture française, ce sont les migrants par millions, le pays transformé en cloaque, la « gênance » des Français, quand il va à l’étranger, devant cet enfant gâté, qui est tour à tour sans gêne, servile ou méprisant, selon les cas. Demain, le macronisme, ce sera peut-être également l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Bref, au bout de dix ans de pouvoir, grâce à un peuple français éternellement cocu de la démocratie, Macron n’aura fait que du mal. En somme, tout ce qu’il restera de bénéfique, de vraiment tourné vers la grandeur de la France, ce sont : le drapeau tricolore historique, la relève de la Garde républicaine et, peut-être, l’interdiction des pailles en plastique. Ses trois vraies bonnes réformes.

Emmanuel Macron, lors d’un déplacement au Kazakhstan, a saisi l’occasion pour parler du sujet qu’il préfère : lui-même. Il a indiqué qu’en 2027, après dix ans de mandat, il ferait probablement « complètement autre chose ». Aidons-le à trouver un job : Macron est cultivé, obséquieux, vaniteux et superficiel. Il maîtrise les codes du Vieux Monde tout en le détestant. Incapable de faire preuve d’autorité sans être cassant, incapable de faire preuve d’empathie sans malaxer son prochain, il est désastreux en gestion de crise mais peut encadrer, sous contrainte de stress, du personnel qui n’a pas besoin de lui pour faire son métier. Enfin, il aime le décorum tout en « cassant les codes ». Ne cherchons plus : avec cette réforme, il vient de prouver définitivement qu’il avait peut-être, depuis le début, sa place à l’Élysée. Mais en tant que chef du protocole, auprès d’un véritable homme d’État. Il faut le connaître.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

. Agression d’une Israélite à Lyon : Mathilde Panot accuse « l’extrême droite »

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Regardez bien cette photo. Je pense qu’elle résume sans grands discours le niveau double zéro de cette personne. Mathilde Panot accuse l’extrême droite de semer le chaos en France ! Petite question à vous tous lecteurs de mes posts : Vous les avez vu ces chemises brunes défiler en masse dans nos rues ? Vous les avez vu ces attaques régulières de juifs par des fachistes en ce moment ? Vous les avez vu nos “crânes rasés” s’en prendre quotidiennement aux juifs, aux homosexuels, aux femmes etc….? Plus c’est faux, plus c’est décalé avec la réalité plus c’est relayé par les réseaux sociaux. Cette femme et son parti sont une honte pour la France (d’avant). La France d’aujourd’hui ne ressemble plus à grand choses. Qui va enfin donner une leçon d’histoire à cette inculte ?

L’article de BV :

Alors que l’enquête se poursuit, ce dimanche, sur l’attaque au couteau d’une femme juive, chez elle, à Lyon, la députée de La France insoumise Mathilde Panot a, le jour même, sur X,  accusé « l’extrême droite » de « semer le chaos » en France.

« Horreur et indignation. Une femme poignardée à Lyon. Une croix gammée, symbole nazi antisémite tagué sur sa porte. L’extrême droite sème le chaos dans le pays. Tout doit être mis en œuvre pour appréhender l’agresseur », a-t-elle écrit sur X, alors que l’enquête ne fait que commencer.

Des propos repris par son collègue député Thomas Portes, accusant également « l’extrême droite »« L’horreur. Le nazisme frappe à nouveau. À Lyon une femme a été poignardée et une croix-gammée (sic) a été taguée sur sa porte. Hier comme aujourd’hui l’extrême droite est une menace pour le pays. Elle ne rêve que de chaos et de mort. Voilà où mène la banalisation de ses idées. »

Certes, la présence d’une croix gammée taguée sur la porte peut laisser penser qu’il s’agirait d’un acte antisémite, même si, selon une source policière, il « n’est pas possible » de dater ce tag. Mais, pour l’heure, le parquet de Lyon se montre prudent sur « le caractère antisémite de cette attaque, d’autant que la piste d’un conflit personnel n’est pas écartée », explique Lyon Mag.

Le site d’information lyonnais rappelle, au sujet de Mathilde Panot, que « ce n’est pas la première fois que La France insoumise se mêle ainsi d’un fait divers lyonnais. On se souvient qu’en 2020, Jean-Luc Mélenchon avait accusé “un moine d’extrême droite” d’être l’auteur des tirs contre le prêtre orthodoxe Nikolaos Kakavelakis. Une piste certes étudiée par les enquêteurs à l’époque mais qui avait rapidement fait pschitt. »

Boulevard Voltaire

. Il y a dix ans, on criait déjà dans nos rues : “Mort aux Juifs”, “Hitler avait raison”

++ WEBTUBE : Le déchainement antijuif actuel n’a rien de bien nouveau dans notre France toujours plus islamisée. Et ceux qui versent leurs larmes de crocodile aujourd’hui sont les mêmes qui ont fermé les yeux hier sur la judéophobie islamique de plus en plus violente. On feint de découvrir un fléau revenu en force avec l’immigration de masse… La suite dans l’article ci-dessous :

Le déchainement antijuif actuel n’a rien de bien nouveau dans notre France toujours plus islamisée. Et ceux qui versent leurs larmes de crocodile aujourd’hui sont les mêmes qui ont fermé les yeux hier sur la judéophobie islamique de plus en plus violente. On feint de découvrir un fléau revenu en force avec l’immigration de masse.

Dans le JDD, Alain Finkielkraut nous rappelle qu’en 2014, en plein conflit à Gaza, un véritable pogrom eut lieu à Garges-lès-Gonesse et à Sarcelles, avec drapeaux turcs et slogans haineux : “Mort aux Juifs”, “Hitler avait raison”.

La synagogue de Sarcelles fut attaquée à coups de cocktails Molotov et le maire déclarait : “Le conflit israélo-palestinien n’est que l’excuse pour exprimer la haine du Juif et des institutions”.

Dix ans plus tôt, en 2004, la frileuse République qui tremble devant l’immigration musulmane si prompte à s’enflammer, enterrait le rapport Obin qui dénonçait la dramatique islamisation de l’école. Merci Fillon !

Visitant un lycée de banlieue, l’inspecteur Obin s’étonnait qu’il n’y ait plus d’élèves juifs dans l’établissement. La réponse des enseignants fut limpide : “C’est bien simple, ils n’étaient plus assez nombreux pour se défendre”.

Qu’a fait la République pour prévenir le mal et protéger la communauté juive de France ? Elle a accueilli cinq ou six millions de musulmans supplémentaires en vingt ans. Les familles juives ont été chassées du 9-3 dans l’indifférence générale.

Ce qui fait qu’en France, nous avons 10 millions de musulmans au bas mot pour 500 000 Juifs. Autant dire que le pouvoir est devenu l’otage des banlieues islamisées et craint par dessus tout un embrasement généralisé incontrôlable. Mais plus le risque augmente, plus Macron ouvre les frontières.

Pendant des années, les ayatollahs de la bien-pensance ont préféré agiter le spectre du retour des années 1930 pour ne pas dénoncer l’antisémitisme musulman et ne pas faire le jeu du FN. On voit le résultat de cette lâcheté.

Les Israéliens ont depuis longtemps été assimilés à des nazis, mais aujourd’hui, les antisémites les plus haineux se réclament carrément de Hitler.

Dans les territoires perdus de la République, avec la bienveillance de l’Élysée qui ne fait rien pour les récupérer, dans ces quartiers conquis par l’islamisme, les injures les plus fréquentes sont “Sale Juif” et “Sale Français”.

Dans nos écoles, l’enseignement de la Shoah est obligatoire mais devient impossible. Et quand l’ONU qualifie les opérations de Tsahal à Gaza de génocide, comment peut-on apaiser la jeunesse des banlieues ?

Mais au delà de la France, la judéophobie s’exprime à travers toute la planète. 

Ce qui inquiète, nous dit Finkielkraut, c’est l’alliance naissante entre la judéophobie islamiste et le wokisme. Le conflit entre dominants et dominés remplace la lutte des classes. L’anti-impérialisme remplace l’anticapitalisme. Et dans ce climat éminemment inflammable, Israël représente le modèle d’impérialisme qu’il faut combattre.

Qu’Israël ait fait la paix avec l’Égypte et la Jordanie en restituant les territoires conquis en 1967 importe peu. Israël reste le dominant qu’il faut éliminer. Et que pèsent 15 à 20 millions de Juifs dans le monde face à 1,5 milliard de musulmans ? Tout le drame des Juifs réside dans ce déséquilibre numérique.

Dans les universités américaines et même certaines françaises, on se mobilise pour “une Palestine libre de la rivière jusqu’à la mer”. Par conséquent, une Palestine sans Juifs.

Mais cela n’arrivera jamais. Car tous ces crétins incapables de faire la paix et qui ont la haine au cœur n’ont pas compris que le peuple juif préférera l’holocauste nucléaire à une nouvelle Shoah. Auquel cas il n’y aura plus de Palestine pour personne.

En attendant, en France, nous avons un pouvoir inexistant qui ne cesse de combattre une extrême droite imaginaire pour mieux fermer les yeux sur l’antisémitisme musulman qui va se terminer en tragédie nationale.

Macron est incapable de protéger la communauté juive, incapable de protéger les enfants à l’école, incapable de protéger les femmes dans les transports. La France, jadis un paradis, devient tout simplement invivable et dangereuse, d’abord pour les Juifs qui ont peur, mais aussi pour tous les mécréants.

C’est beau la richesse de l’immigration, c’est beau le vivre-ensemble, c’est beau le multiculturalisme, c’est beau la mondialisation heureuse. Mais le pire, comme dit JMLP, c’est que nous n’avons encore rien vu ! Les esprits s’échauffent comme le montre cette vidéo :

L’immigration de masse devient le plus grand ratage de nos 2 000 ans d’histoire.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Manifestation pro-Palestine à Paris : un carnaval islamique et un appel au djihad !

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++ WEBTUBE : Samedi 4 novembre, je me suis donc rendu dans la capitale afin d’assister à la manifestation pro-Palestine autorisée par la Préfecture. Ce que j’y ai vu ne m’a non seulement pas étonné mais encore m’a confirmé que l’islam était derrière tout ça. Le peuple palestinien n’étant qu’un épouvantail de plus dans l’arsenal de cette religion invasive... La suite dans l’article ci-dessous

Une manifestation qui a même commencé fort puisque, en sortant de la station République, j’ai assisté à un échange « courtois » entre un homme qui venait de crier « Vive Israël ! » et un autre, drapeaux marocain et palestinien sur lui. Ce dernier a bondi en entendant l’outrage et s’exprimant ainsi : « Viens là fils de pute ! » Il a été empêché dans son élan par d’autres manifestants. J’ai pu parler à cet homme qui reconnaissait l’existence de deux États mais considérait que défendre Israël était de la provocation. Le pire c’est que ce n’était pas un méchant bougre.

Comme je m’étais pointé en avance, j’ai ainsi pu avoir quelques échanges avec des non-musulmans, venus là sans doute avec de bonnes intentions mais qui semblaient à peu près tout ignorer de la réalité de l’islam. Une réalité qui leur a sauté aux yeux pendant le parcours, lorsque des porte-étendards LGBT ont été éconduits parce qu’incompatibles avec un tel rassemblement, vous vous doutez ! Rassemblement où l’on scandait souvent des slogans en arabe, histoire de bien faire comprendre à tous qui commandait ce jour-là. Une banderole de « Perspectives musulmanes » –  ça ne s’invente pas ! – proposait d’ailleurs de libérer entièrement la Palestine. En clair, il faut éliminer les Juifs de cette terre ?!

Le pire, c’est que l’islamo-compatible Macron se voyait lui aussi fustigé : quelle ingratitude ! Ingratitude de la part aussi de LFI, obligeant Alexis Corbière et Raquel Garrido à faire bande à part, faute d’avoir reconnu le Hamas comme un mouvement sacré, je suppose ?

Toute la représentation islamique avait fait le déplacement, entre modérément voilées, très voilées, modérément barbus et très barbus, dont certains faisaient hurler à la foule bigarrée – et nombreuse – en fin de manifestation : « Et al-Aqsa résistance ! Et à Paris résistance ! Et à Saint-Denis résistance ! Et à Alger résistance ! Et au Yémen résistance ! », etc. Il y avait même un appel à résister à Sabra et Chatila, ces deux camps palestiniens installés au Liban et attaqués par les milices chrétiennes en 1982. Un appel à venger les morts musulmans d’autrefois en tuant des chrétiens ? Je pose la question. En tout cas, il s’agissait bien d’un appel à la résistance de la maison islam contre le reste du monde en gros, c’est-à-dire un appel au DJIHAD. Ce que le préfet de Paris Laurent Nuñez ne semble pas avoir encore analysé comme tel.

Mais les petites oies blanches, certaines très jolies et le montrant volontiers, chantaient la Palestine en chœur, dans l’attente d’être traitées comme des femmes impudiques dans un avenir islamique prochain…

Côté incidents graves, il n’y en eut point et c’est peut-être cela qui était le plus inquiétant. Car si aucune voiture ne brûlait, pas plus que les vitrines des magasins n’étaient brisées, on sentait bien la tension belliqueuse confessionnelle, signe d’un futur peut-être moins ordonnée et beaucoup plus violent dans cette matière.

Bien sûr, Israël en a pris plein la tête mais je suis formel là-dessus : pas un mot de travers n’a été proféré contre le Hamas ! Au contraire, ce mouvement de « résistance » (sic) bénéficiait d’un blanc-seing dont n’oserait même pas rêver la police française, forcée désormais d’appréhender un terroriste islamique au taser – comme à Arras – au lieu de lui mettre une balle dans le caisson, de peur de comparaître devant un juge abject qui condamnerait l’auteur du tir à de la prison ferme pour meurtre sur personne fragile !

Ainsi, entre « Israël assassin ! » et autres gracieusetés, le réel m’a encore une fois de plus frappé au visage. Et, comme un symbole, Le Triomphe de la République, sur la place de la Nation, était désormais ceint du drapeau palestinien, autant qu’il battait pavillon islamique…

Charles Demassieux, Riposte Laïque

. Gérard-François Dumont sur le décompte de l’immigration et l’absence de registres communaux : « Les maires râlent car le recensement ne correspond pas à ce qu’ils constatent sur le terrain ».

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++ WEBTUBE : La France, contrairement à la plupart des autres pays au monde, ne s’est pas dotée d’outils permettant de cibler ses politiques d’intégration. Non seulement elle ignore le nombre précis d’immigrés qui se trouvent sur son sol (un rapport parlementaire avait montré, en 2018, que les immigrés clandestins pesaient 8 % à 20 % de la population de la Seine-Saint-Denis), mais elle n’a aussi qu’une idée vague de leur répartition géographique.

L’article du Point :

En 2021, documente encore l’Insee, 7,3 millions de personnes sont des descendants d’immigrés de deuxième génération, c’est‑à‑dire des personnes nées en France d’au moins un parent immigré. Elles représentent 10,9 % de la population totale.

Dernier élément statistique : le flux migratoire connaît ces dernières années une croissance soutenue. En 2022, la France a enregistré l’entrée sur le territoire de 467 680 nouveaux immigrés (dont 136 724 demandeurs d’asile, 14 782 mineurs non accompagnés nouvellement pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance, et 316 174 immigrés légaux bénéficiant d’un titre de séjour).

(…)

La France, contrairement à la plupart des autres pays au monde, ne s’est pas dotée d’outils permettant de cibler ses politiques d’intégration. Non seulement elle ignore le nombre précis d’immigrés qui se trouvent sur son sol (un rapport parlementaire avait montré, en 2018, que les immigrés clandestins pesaient 8 % à 20 % de la population de la Seine-Saint-Denis), mais elle n’a aussi qu’une idée vague de leur répartition géographique. « Au début des années 2000, la France a décidé de changer sa méthode de recensement de la population », explique le démographe Gérard-François Dumont. « Le recensement n’est plus exhaustif, mais organisé selon un échantillonnage unique au monde. Chaque année, 8 % des communes de plus de 10 000 habitants sont recensées. Au bout de cinq ans, on atteint 50 %… Les données arrivent de façon tardive, les maires râlent car le recensement ne correspond pas à ce qu’ils constatent sur le terrain. »

Autre particularité : la France, contrairement à ses voisins, ne dispose d’aucun registre communal – une obligation dans la plupart des pays, où chaque nouvel arrivant dans une municipalité, même clandestin, doit se faire connaître auprès de la mairie afin d’ouvrir ses droits au logement, à l’école, aux prestations sociales… « Comment peut-on développer des politiques d’intégration sans connaissance fine de la population qui vit sur le territoire ? » s’agace le spécialiste. « La question de l’intégration se pose au niveau local. Où déployer des centres d’apprentissage de la langue française, si l’on ignore où sont les gens ? On sait que le taux de chômage des immigrés venus du Maghreb ou de Turquie est moitié supérieure au taux de chômage de la population native. Comment aider leur intégration dans la vie économique, sans actions spécifiques, locales ? »

(…)

Le Point

. « 3 000 Md€ de dette publique : les secrets d’un Etat en faillite » Entre l’emprise de la fonction publique sur la politique, le mille-feuille, les dépenses non contrôlées, comment en est-on arrivé là ?.

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++ WEBTUBE : Toujours plus de dette, toujours plus d’impôts et toujours moins de services publiques… où va l’argent ? Cette vidéo tente d’y répondre.