. Le carburant de l’antisémitisme ? Yaël Braun-Pivet ne le connaît pas

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Sur Europe 1, ce lundi matin 13 novembre, Yaël Braun-Pivet était l’invitée de Sonia Mabrouk. Puisque la présidente de l’Assemblée était à l’initiative de la manifestation contre l’antisémitisme de la veille, Sonia Mabrouk lui pose naturellement la question : « Quel est le carburant principal de l’antisémitisme aujourd’hui ? » La réponse est stupéfiante : « Je ne sais pas. » À quoi sert de manifester contre un ennemi que l’on n’a pas identifié ? C’était donc une protestation dans le vide, contre une idée mauvaise, comme ces marches blanches cathartiques, une rose à la main, qui s’élèvent contre les meurtres des petits enfants dont on ne connaît pas l’assassin ? L’article ci-dessous.

Ce n’est pas rassurant…

Yaël Braun-Pivet ne sait pas quel est le carburant de l’antisémitisme en France, comme, en août dernier, le ministre des Transports Clément Beaune se déclarait ignorant, toujours au même micro et répondant à la même journaliste, quant à la question de savoir qui agresse sexuellement dans le métro et s’il faisait un lien entre ces agressions et l’immigration : « Je ne sais pas qui fait quoi. »

Disons-le : ce n’est pas rassurant, une telle équipe d’ignorants, parmi ceux qui nous gouvernent. S’ils ne savent pas, il faudrait peut-être se renseigner, se mettre au parfum ? Les médecins, les juristes, les enseignants, les journalistes… s’efforcent de rester à jour en permanence pour demeurer opérants dans leur spécialité. Mais au plus haut de l’État, on assume d’être des poètes procrastinateurs peu au fait de l’actualité ?

Élisabeth Borne, elle, croit savoir : elle poste, sur X, au sujet de la manifestation : « L’absence de La France insoumise parle d’elle-même. La présence du RN ne trompe personne. » L’interprétation qu’en fait Aymeric Caron n’est pas fausse : « Donc ainsi, en dénonçant la présence du FN-RN (sic), à la manifestation cet après-midi, Élisabeth Borne reconnaît ce que beaucoup de macronistes (dont elle même) remettent en cause depuis trop longtemps : LFI appartient évidemment à l’arc républicain et n’a absolument rien d’antisémite. Il était temps de revenir à la raison. »

En effet, en déplorant la présence du RN et en regrettant l’absence de LFI, le Premier ministre sous-entend que le parti de Jean-Luc Mélenchon, d’Ersilia Soudais, de Danièle Obono et de David Guiraud aurait toute sa place et aurait été accueilli à bras ouverts dans la manifestation, tandis que celui de Marine Le Pen, persona non grata, a été relégué au dernier rang.

À ce sujet — Qui agresse sexuellement dans les transports ? Clément Beaune « ne sait pas »

Aucun mea culpa

À la vérité, ce sont le RN et Reconquête qui auraient pu tordre le nez et refuser de défiler en compagnie des partis de gouvernement qui ont tous leur part de responsabilité. Eux n’ont jamais été aux affaires et ont toujours tiré la sonnette d’alarme : l’immigration massive en provenance de pays cultivant ouvertement un antisémitisme d’atmosphère ne pouvait avoir que des conséquences délétères. En rang d’oignons derrière la banderole, on croyait voir la SEITA défilant contre le cancer du poumon. Ou bien une sorte de procession pénitentielle, la silice et les pieds nus en moins. Sauf qu’aucun d’entre eux n’a fait son mea culpa.

Dans le cortège, les autres manifestants étaient, eux, éminemment respectables et respectueux : pas une dégradation ni une seule vitrine brisée, pas un écart, physique ni même verbal, et même des applaudissements pour les forces de l’ordre : « Tout le monde adore les policiers », scandaient certains d’entre eux.

Il y a des manifestations civilisées et des manifestations décivilisées. Celle-ci faisait partie de la première catégorie. Une France bien élevée. D’ailleurs, les commerçants sur le trajet n’avaient pas pris la peine de baisser le rideau. C’est un signe. Il y a une sociologie des manifestants : pour celle-ci, les médias s’accordent à décrire un public plutôt âgé, et point du tout issu de la diversité. Faut-il s’en inquiéter pour la suite ? Ne demandez pas à Yaël Braun Pivet, elle ne sait (sans doute) pas. Elle ne veut retenir que le nombre important de manifestants – il y avait, de fait, 105.000 manifestants à Paris et 180.000 au total pour toute la France.

Elle sait cependant – du moins l’espère-t-on – que ce même lundi 13 novembre est le jour anniversaire de l’attentat du Bataclan, qui a fait au total, en prenant les fusillades concomitantes dans Paris, 130 morts. Les Français dans la rue, ce dimanche, sont venus manifester contre l’antisémitisme mais aussi pour leur propre survie, qu’ils soient juifs ou non. Rappelons que la première victime française du terrorisme islamiste, après le 7 octobre, est un professeur de lettres catholique, qui a été enterré à la cathédrale d’Arras. Dominique Bernard : son nom est à lui seul un morceau de l’Histoire de l’Église. Ces Français méritent des gouvernants qui savent. Et qui font.

Gabrielle Cluzel, Bouleavrd Voltaire

. Slimane à l’Eurovision, un choix très politique

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++ WEBTUBE : La patronne des divertissements de France Télévisions, Alexandra Redde-Amiel, le martèle : choisir Slimane comme représentant de la France à l’Eurovision 2024 était une « évidence ». La décision prise unilatéralement et annoncée en grande pompe, mercredi 8 novembre, sur France Inter, ne devait faire aucun pli. D’ailleurs, Alexandra Redde-Amiel n’avait pas oublié de se munir de sa petite fiche pour justifier son choix et convaincre les auditeurs encore sceptiques : « Parce qu’il a plus de deux millions d’albums vendus à son actif, parce qu’il a plus de deux milliards de streams dans le monde, parce qu’il a eu cinq prix aux NRJ Music Awards et parce qu’il a une Victoire d’honneur », récita-t-elle à l’antenne de la radio publique. L’article complet ci-dessous :

La patronne des divertissements de France Télévisions, Alexandra Redde-Amiel, le martèle : choisir Slimane comme représentant de la France à l’Eurovision 2024 était une « évidence ». La décision prise unilatéralement et annoncée en grande pompe, mercredi 8 novembre, sur France Inter, ne devait faire aucun pli. D’ailleurs, Alexandra Redde-Amiel n’avait pas oublié de se munir de sa petite fiche pour justifier son choix et convaincre les auditeurs encore sceptiques : « Parce qu’il a plus de deux millions d’albums vendus à son actif, parce qu’il a plus de deux milliards de streams dans le monde, parce qu’il a eu cinq prix aux NRJ Music Awards et parce qu’il a une Victoire d’honneur », récita-t-elle à l’antenne de la radio publique. « Ce qui est important, c’est que c’est un artiste avec une carrière. » Rien à voir avec un choix idéologique, donc. « Je vais être très claire sur cette question : l’Eurovision est non politique. C’est très important. La réglementation de l’Eurovision, c’est des valeurs de fraternité, des valeurs de rassemblement des cultures autour de la musique. Et je crois que c’est essentiel, dans ces temps un peu sombres, que la musique soit là. »

Chapeau bas à Léa Salamé, qui réussit à écouter ce jargon mensonger sans éclater de rire. C’est à croire que le chef de la délégation française à l’Eurovision n’a pas regardé sa propre émission depuis quelques décennies. A-t-elle oublié l’exclusion de la Russie et la victoire parfaitement imméritée de l’Ukraine en 2022 ? Les drapeaux palestiniens en Israël lors du concours 2019 ? Les votes truqués de l’Azerbaïdjan en défaveur de l’Arménie en 2009 ? Les sempiternelles alliances géopolitiques entre pays d’ex-Yougoslavie ou d’ex-URSS ?

Un candidat consensuel… à première vue

Du côté du premier intéressé aussi, on la joue apolitique et rassembleur. Il faut même reconnaître que Slimane tient, depuis sa nomination, un discours d’amour de la France aux accents de sincérité. « Je ne fais pas l’Eurovision pour être plus connu. Je le fais pour représenter mon pays »déclare-t-il. Même s’il ne peut s’empêcher d’évoquer à tout bout de champ ses origines immigrées, le chanteur prend soin de souligner aussi son attachement à son pays. « Mon grand-père est venu d’Algérie en France pour travailler dans une mine à charbon. […] Me dire que son petit-fils va représenter la France avec une chanson qu’il a composée et qui parle de romantisme, d’amour à la française, je trouve ça beau. »

À ce sujet — Eurovision : La Zarra, digne représentante de l’élégance à la française

Mais ce discours équilibré est-il vraiment spontané ? L’adoption d’une parole consensuelle ne serait-elle pas plutôt une condition imposée par France Télévisions ? Au vu d’anciennes prises de position tranchées du chanteur, la question n’est pas farfelue. Il n’y a pas si longtemps, en effet, Slimane avait suscité la polémique sur les réseaux sociaux. C’était lors de l’affaire Nahel. « Être horrifié par les images du meurtre de Nahel, ce n’est pas être contre la police, c’est être horrifié par le symbole d’une République qui tue nos frères, nos enfants », avait-il réagi, sur sa page Instagram. Au-delà de l’accusation de « meurtre », qui relève de la pure diffamation, c’est l’adjectif possessif « nos » qui interroge. Quels sont ces « frères » et ces « enfants » qui seraient tués par la République française ? Quelle est cette famille à laquelle appartiendrait Slimane ? Un esprit chagrin pourrait y voir la marque d’un communautarisme ethno-religieux qui n’est pas vraiment dans l’esprit de l’Eurovision et de ses sacro-saintes valeurs de fraternité et de rassemblement…

L’idéologie avant tout

France Télévisions est-elle passée à côté de cette polémique ? N’a-t-elle pas entendu parler, non plus, des autres prises de position de Slimane, comme son soutien aux migrants dans la chanson « Petit Pays » ou le lancement de Cousin.e.s, sa marque de soins capillaires non genrés destinée à mettre en lumière « la beauté de la diversité » ? Bien sûr que si.

On peut même suspecter que c’est précisément en raison de ces engagements politiques qu’il a été choisi. Entre ses origines, sa notoriété, sa dénonciation des « violences policières » et sa défense des migrants, l’artiste coche toutes les cases du candidat Eurovision parfait. Twelve points go to… Slimane!

. Une petite partie du massacre des assassins du Hamas le 7 octobre (Vidéo).

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++ WEBTUBE : Les images sortent. Personnes sensibles s’abstenir. Une petite partie du massacre des assassins du Hamas le 7 octobre.

. Jordan Bardella détruit Benjamin Duhamel sur L’Islam radical (Vidéo)

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++ WEBTUBE : Comme d’habitude, on décrypte l’actualité du jour. Aujourd’hui on s’attaque à l’intervention de Jordan Bardella. Si vous êtes nouveau : ici on vous explique les concepts, on vous apporte des connaissances personnelles, et on vous donne un avis subjectif sur les différents extraits présentés. Bon visionnage !

. L’illusion de la richesse prend fin (Vidéo).

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++ WEBTUBE : Raphaël Rossello est un banquier d’affaires. Il a introduit plus de 100 entreprises en bourse et a réalisé plus de 130 opérations de fusions-acquisitions multi-secteurs. Cliquez ici pour acheter son dernier livre : https://www.amazon.fr/Demain-fin-lins…

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. La chanson du jour, Like I Used To – Sharon Van Etten & Angel Olsen.

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++ WEBTUBE : En voilà une chanson qu’elle est bonne ! C’est beau et sentimental. Près du coeur et nostalgique. En répétition. Une chanson que je ne peux pas arrêter d’écouter. Une mélodie que je ne peux pas effacer de mon esprit… Il n’en faut pas plus pour que je vous la recommande. C’est chouette “La chanson du jour” !

++ WEBTUBE : This is a good song! It’s beautiful and sentimental. Close to the heart and nostalgic. In rehearsal. A song that I can’t stop listening to. A melody that I cannot erase from my mind… That’s all it takes for me to recommend it to you. “The song of the day” is great!

. Nice : deux clandestins de Tunisie égorgent au cutter une Française sans raison apparente

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++ WEBTUBE : Le paradis de Christian Estrosi (maire de Nice) est littéralement un coupe-gorge. La suite de l’article …

Le Figaro :

Une femme de 37 ans a été agressée à l’arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche à Nice (Alpes-Maritimes) alors qu’elle sortait du tramway, a appris Le Figaro auprès de la Direction départementale de la sécurité publique, confirmant les informations de Nice-Matin. Celle-ci a été gravement blessée par plusieurs coups de «cutter» au niveau de la gorge, indique la police. Elle a été prise en charge par les pompiers et transportée à l’hôpital Pasteur. Son pronostic vital n’est cependant pas engagé.

Les faits se sont produits vers 1h30 du matin au niveau de l’arrêt «Le Ray», sur la ligne 1 du tramway, au nord de la ville. Les policiers ont réussi à interpeller deux individus à la suite de cette violente agression. Il s’agit de deux hommes de 40 et 48 ans de nationalité tunisienne, sans domicile fixe et en situation irrégulière, précise encore une source policière. En revanche, ils ne faisaient pas l’objet – au moment des faits – d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Les deux suspects, dont l’un serait bien l’auteur des coups selon la police, étaient fortement alcoolisés et ne connaissaient pas la victime. On ne connaît pour l’instant pas les raisons pour lesquelles ils l’ont prise à partie. Une enquête a été ouverte et les deux individus font l’objet d’une prolongation de garde à vue.

Décidément, Nice et les tunisiens c’est une longue histoire d’amour réciproque.

Lu dans DP

. Paul Cliteur : « Nous sommes tous dépendants du fait que l’Union européenne doit décourager l’immigration illégale »

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++ WEBTUBE : Paul Cliteur est un philosophe du droit néerlandais, auteur de nombreux ouvrages. Il a été le chef de file des élus du Forum voor Democratie au Sénat (Forum pour la Démocratie). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info. La suite ci-dessous :

Breizh-info : Êtes-vous toujours membre du parti politique de Thierry Baudet ? 

Paul Cliteur : Oui, je soutiens le Forum voor Democratie.

Breizh-info : La situation politique aux Pays-Bas est compliquée, alors que les élections législatives doivent avoir lieu le mercredi 22 novembre 2023. En effet, les résultats des sondages évoluent fortement au fil du temps. Pieter Omtzigt et son parti, le Nieuw Sociaal Contract (Nouveau contrat social), ont le vent en poupe. Auparavant, le parti des agriculteurs BoerBurgerBeweging (Mouvement citoyen agricole – BBB) a été en première position, … Comment expliquez-vous que le système politique soit devenu instable et que les électeurs changent si souvent et si vite d’avis ? 

Paul Cliteur : Fondamentalement, je n’en sais rien. Il s’agit d’un grand mystère. En fait, le système est stable, mais les électeurs ne savent pas ce qu’ils veulent. En 2019, le Forum voor Democratie, sorti de rien, est devenu le premier parti des Pays-Bas lors du scrutin provincial. En 2023, le parti des agriculteurs a gagné ces élections. Maintenant, Pieter Omtzigt voit sa formation politique être donnée première dans les intentions de vote pour les législatives. Les électeurs semblent être à la dérive et ne pas avoir d’ancrage. Nous verrons ce que les résultats du scrutin nous indiqueront. Mais ce qui m’inquiète est que la formation d’un gouvernement sera difficile, aussi pour des partis qualifiés de « centre droit » ou de « droite ». Le PVV de Geert Wilders glisse vers le centre et le seul parti d’opposition présenté comme étant « de droite » est le Forum voor Democratie. Les sondages nous donnent 5 sièges de députés sur 150, mais nous espérons en obtenir plus.

Breizh-info : Comment expliquez-vous que la Chambre des députés compte quatre partis patriotiques : PVV, Forum voor Democratie, JA21, BVNL.  

Paul Cliteur : Des figures charismatiques apparaissent au fil du temps : Thierry Baudet du Forum voor Democratie, puis Caroline van der Plas du parti des agriculteurs BBB, puis Pieter Omtzigt et son Nieuw Sociaal Contract. Les gens investissent énormément de confiance en ces personnes spécifiques et ces partis deviennent grands. Ensuite, les individus élus, les cadres et les dirigeants de ces formations politiques se disputent.

Les démocrates-chrétiens du CDA se sont évaporés. Nous avons désormais trois partis de ce type : les anciens démocrates-chrétiens du CDA, les nouveaux démocrates-chrétiens du BBB des agriculteurs et la nouvelle marque NSC de Pieter Omtzigt. De plus, nous voyons que les sociaux-démocrates du PvdA et les écologistes de GroenLinks se sont coalisés. La situation est très confuse. Mais, le débat politique et culturel porte maintenant sur l’idéologie du genre, le multiculturalisme et l’immigration. Mon parti, le Forum voor Democratie, prend des positions fermes à ce propos. Par exemple, pas d’opérations corporelles de changement de sexe sur des mineurs jusqu’à l’âge de 18 ans et pas d’immigration. Les Pays-Bas sont un petit pays surpeuplé et nous ne pouvons pas nous permettre de recevoir encore des immigrés. Les choses doivent changer en ce domaine. Cela constitue notre position. 

Breizh-info : Comment l’immigration peut-elle être stoppée ? En Italie, le gouvernement essaye mais n’y arrive pas. 

Paul Cliteur : Nous devons rétablir les frontières. En Europe, nous avons des confins ouverts. Si des immigrants d’Afrique de l’Ouest rejoignent en barque les îles Canaries, ils sont à l’intérieur de l’Union européenne et peuvent se rendre à Barcelone, puis partout en Europe. Nous sommes tous dépendants du fait que l’Union européenne doit décourager l’immigration illégale. Mais cette institution ne le réalise pas ou ne le désire pas. Ce n’est pas clair. Mais, au sein du Forum voor Democratie, nous pensons que l’État-nation doit jouer un rôle dans ce domaine et a une responsabilité dans le respect des frontières. Prévenir les attaques terroristes était aussi possible en contrôlant ces dernières.

Breizh-info : Vous êtes contre l’Union européenne. Désirez-vous que les Pays-Bas quittent celle-ci. 

Paul Cliteur : Si les choses ne changent pas, cela pourra être une option. Nous sommes modelés par l’Union européenne depuis longtemps. Celle-ci doit accorder plus de souveraineté aux États-nations et nous voyons qu’elle ne le fait pas. D’autres institutions, comme le Conseil de l’Europe, sont très bien et sont basées sur des coopérations intergouvernementales. L’Union européenne est avide de pouvoir et vole la souveraineté des États-nations et cela doit, à un moment donné, être arrêté. Nous sommes aussi critiques envers les valeurs et les normes que l’Union européenne tente d’exporter, comme le multiculturalisme qui est un instrument pour tenter de miner l’idée [française] de République, de souveraineté nationale et de Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Ce qu’ils appellent « l’Europe » doit être stoppé car cela va dans la mauvaise direction.

Breizh-info : Pensez-vous que, si les Pays-Bas disposent d’un droit de veto, ils peuvent appartenir à des institutions internationales ? 

Paul Cliteur : Oui, bien sûr. Vous devez coopérer avec les autres au sein d’organisations européennes et internationales, mais vous devez aussi maintenir votre souveraineté et votre identité nationale – vos normes et valeurs. Les Pays-Bas ont été plus loin que d’autres pays, comme l’Allemagne, en matière d’abandon de leur souveraineté. Les décisions de l’Union européenne influent très fortement sur la manière dont nous, la société néerlandaise, pouvons organiser notre manière de vivre. Les membres néerlandais du Parlement ne sont plus assis dans le cockpit. Ils n’ont plus rien à dire. En un sens, l’élection des parlementaires néerlandais est une honte car ils n’ont pas de pouvoir. Vous voyez dans la presse des photos du dirigeant du Forum économique mondial Klaus Schwab parlant avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Ce dernier déclare au Parlement s’être rendu à Davos, y avoir assisté à telle ou telle conférence et que nous allons faire ceci et cela. Les parlementaires néerlandais laissent cette situation advenir. En conséquence, l’État de droit et la démocratie sont minés. Le Forum économique mondial n’est même pas une institution européenne, mais a débuté en tant que groupe privé de discussion. Il dispose maintenant de beaucoup de pouvoir.

Breizh-info : Vous avez été, autrefois, membre du Parti pour les animaux (Partij voor de Dieren).

Paul Cliteur : Oui, mais il y a longtemps. J’étais impressionné par le travail de Peter Singer qui est un activiste australien pour les droits des animaux. Je me suis dit que nous ne traitons pas ces êtres vivants de la manière dont nous devons le faire. J’ai de la sympathie pour les droits des animaux, mais je ne suis pas en faveur de ce qu’est ce Parti pour les animaux qui siège au Parlement néerlandais et qui est devenu d’extrême-gauche. J’ai fait défection. Je pense que les questions traitées actuellement par le Forum voor Democratie sont plus importantes que le droit des animaux. Le plus crucial à mes yeux en ce moment est de maintenir la souveraineté nationale. Je crois au règne des États-nations. Ils sont, à peu près, 200 dans le monde et je pense que ceux-ci doivent rester intacts. Nous n’avons pas de meilleure solution que l’État-nation. Tous les genres d’organisations internationales qui détruisent ces États-nations, qui les minent, qui leur volent leur souveraineté, qui les infectent avec des fausses conceptions d’identité politique, de multiculturalisme, d’idéologie woke, … ne sont pas très bon. Nous devons combattre ces idées.

Breizh-info : Comment expliquez-vous que plusieurs politiciens néerlandais de haut rang quittent leur activité.

Paul Cliteur : Des rumeurs prétendent qu’ils n’ont plus confiance en ce qui adviendra. D’autres affirment qu’ils craignent que des actions soient entreprises contre eux pour toutes les fautes et les erreurs qu’ils ont commises. Je ne sais pas, mais de nouveaux politiciens débutent leur carrière. Le Premier ministre libéral de droite Mark Rutte et le vice-Premier ministre libéral de gauche Madame Sigrid Kaag partent, mais ils retrouveront sans problème une fonction au niveau européen ou international. 

Propos recueillis par Lionel Baland
 Breizh-info.com

. Marche contre l’antisémitisme : les musulmans, grands absents

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++ WEBTUBE : Ce dimanche 12 novembre, alors que 180.000 Français (toutes religions confondues) battaient le pavé pour dire « non » à l’antisémitisme, une communauté manquait à l’appel : les musulmans.Au lendemain de la manifestation, plusieurs participants se sont émus de cette absence. Sur CNews, Meyer Habib, député Les Républicains des Français de l’étranger, note ainsi qu’il « y avait un grand absent à cette marche, c’est la communauté musulmane ». Un constat partagé par les autorités juives de France. Au micro de RMC, Elie Korchia, président du Consistoire central israélite de France, s’il salue la réussite de cette manifestation, regrette cette absence. « C’est dommage. Quand vous avez du monde dans la rue, que tous les cultes sont là, et que seul manque le culte musulman, c’est un manque criant », déplore-t-il. Et son confrère Joël Mergui, président du Consistoire israélite de Paris, d’ajouter sur France Info : « On n’a pas vu les instances musulmanes appeler massivement à venir manifester. » L’article complet ci-dessous

Le silence des autorités musulmanes

À ce sujet — Marche contre l’antisémitisme : le CFCM joue avec le feu

Comme le relève Joël Mergui, l’absence des musulmans de France à la marche contre l’antisémitisme est notamment due au silence des autorités musulmanes. À l’exception de quelques imams dissidents tels que Hassen Chalgoumi (Drancy) ou Tareq Oubrou (Bordeaux), qui ont publiquement annoncé leur participation à la marche du 12 novembre, la majorité des instances musulmanes a préféré garder le silence. L’organisation Musulmans de France (ex-UOIF), accusée de proximité avec les Frères musulmans, bien qu’elle assure « condamner sans réserve et avec la plus grande fermeté toute forme de haine ou de violence à l’encontre de nos compatriotes juifs », n’a pas souhaité répondre à l’appel de Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, de marcher contre l’antisémitisme.

Le Conseil français pour le culte musulman (CFCM) a, pour sa part, affiché un refus net de participer à cette manifestation. Le 8 novembre, sur X (anciennement Twitter), l’instance se cache derrière la participation du Rassemblement national à cette marche pour justifier sa non-participation. Dans un communiqué, le CFCM explique ainsi « comprendre les réticences des musulmans de France à défiler aux côtés de racistes anti-musulmans ». Et poursuit : « Cette marche qui a pour objectif exclusif de dénoncer l’antisémitisme, sans un mot sur l’islamophobie, n’est malheureusement pas de nature à rassembler. » Même son de cloche du côté de la grande mosquée de Paris. Par la voix de son imam Abdennour Tahraoui, la mosquée a indiqué qu’elle ne participerait pas à la « marche civique » contre l’antisémitisme. Au lendemain de la manifestation, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la grande mosquée de Paris, reçu par Emmanuel Macron, n’en démord pas. Devant les journalistes, il précise : « Au lieu de faire de cette manifestation une lutte contre l’antisémitisme, il aurait fallu faire une lutte contre le racisme. Et là, on aurait assisté de tout cœur à cette marche. »

Un nouvel antisémitisme

Cette absence des musulmans à la marche contre l’antisémitisme met également en lumière le nouvel antisémitisme auquel est aujourd’hui confrontée la communauté juive. En effet, comme le révèle la « radiographie de l’antisémitisme » menée par la Fondation pour l’innovation politique (édition 2022), 15 % des musulmans affirment « éprouver de l’antipathie pour les Juifs, soit une proportion supérieure de 10 points à celle mesurée dans l’ensemble de la population ». Plus encore, les préjugés hostiles à la communauté juive trouvent un écho particulier au sein de la communauté musulmane. Ainsi, l’idée d’une mainmise des Juifs sur les médias (54 %, soit 30 points de plus que la population française) ou sur la finance (51 %, +27 points) est « partagée par plus d’une personne de confession musulmane sur deux ». Cette adhésion aux préjugés antisémites est d’autant plus forte que le fidèle musulman fréquente régulièrement la mosquée, note par ailleurs la Fondapol. Logique que les imams n’aient pas beaucoup mobilisé pour la manifestation…

Clémence de Longraye, dans BV

. Europe : vers l’interdiction des boîtes en bois pour nos camemberts ?

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++ WEBTUBE : Il faudrait être bien sot pour prétendre que la Commission européenne n’a pas le sens des priorités, en témoigne ce texte de loi censé entrer en application à l’horizon 2030 et visant à interdire… le traditionnel emballage en bois de nos camemberts ! Ce qui prouve au moins que cette instance sait aussi raisonner dans le temps long. Si, à ce jour, le Parlement européen n’a pas voté le texte, il menace chaque jour davantage. Force est de constater que ces règlementations nous viennent de technocrates qui s’y connaissent à peu près aussi bien en frometons que les Anglais en pinard. Chez ces gens, issus de contrées où les fromages sont à pâte molle, les cervelles ne le sont décidément pas moins. La suite ci-dessous

Il faudrait être bien sot pour prétendre que la Commission européenne n’a pas le sens des priorités, en témoigne ce texte de loi censé entrer en application à l’horizon 2030 et visant à interdire… le traditionnel emballage en bois de nos camemberts ! Ce qui prouve au moins que cette instance sait aussi raisonner dans le temps long.

Une injonction européenne

À l’origine de cette mesure, une injonction européenne répondant au doux nom de PPWR, pour Packaging and Packaging Waste Regulation (Règlement sur les emballages et les déchets d’emballages, NDLR), visant à « harmoniser les règles sur l’empaquetage des produits de grande consommation à l’échelle du continent ». Au fait, pourquoi cela est-il rédigé en anglais, le français étant aussi langue internationale ? D’ailleurs, l’Angleterre ayant quitté l’Europe, on voit encore moins l’intérêt d’utiliser cet idiome maintenant étranger.

De son côté, le site ConsoGlobe, très en pointe dans la bienveillance inclusive et environnementale, affirme : « L’objectif est de réduire l’impact écologique des emballages, un enjeu crucial à l’ère du changement climatique. Or, les emballages représentent un véritable enjeu, ils sont très utilisés, mais aussi très polluants. » Certes, il y a ce que l’on surnomme le septième continent, ce « monstre de plastique », soit « au moins 1.800 milliards de déchets plastiques qui polluent les océans […] agglomérés en une monstrueuse masse qui ne cesse de s’étendre en plein Pacifique ». Mais on n’a, pour l’instant, que rarement entendu parler d’un éventuel huitième continent, celui que formeraient près de deux milliards de boîtes de camembert flottant au large des côtes normandes. Une négligence coupable, à n’en point douter, pour laquelle nous présentons, au lecteur et par avance, nos plus plates excuses.

Sans surprise, les réactions ne se font pas attendre. Premier à sortir le clairon ? Aurélien Véron, conseiller de Paris, élu sous l’étiquette du Parti libéral démocrate dont il est le président : « Nos parlementaires travaillent dur à sortir le pays de son déclin avec des règlementations essentielles qui vont libérer la croissance et la prospérité. »

De son côté, Guillaume Poitrinal, ancien patron d’une entreprise du CAC 40, est plus direct encore sur son compte X : « Jusqu’où peut conduire la folie de la bureaucratie. La boîte en bois – bas carbone, légère, biodégradable, fabriquée en France – est meilleure pour la planète que le plastique issu de pétrole saoudien, transformé en chine avec de l’électricité au charbon, et qui finira dans l’océan. » Voilà qui n’est pas fondamentalement faux.

Des emplois en jeu

En effet, loin de nous l’idée saugrenue de donner des leçons aux brillants esprits de la Commission européenne, mais il nous semble bien que, par nature, le bois est une matière biodégradable. Vous jetez une boite de camembert dans votre jardin ? Quelques semaines plus tard, elle sera retournée vers son humus originel. Moins négligent, vous l’abandonnez dans la cheminée ? Elle servira à faire partir la flambée.

Mais il est vrai que ces cheminées sont en passe d’être, elles aussi, interdites en France au nom de la sauvegarde de la planète. Revenons-en plutôt à nos chers camemberts, bénéficiant d’une AOP (appellation d’origine contrôlée) qui stipule que leur jolie boîte ronde, tout en bois, fait partie de leur secret de fabrication. Cette appellation pourrait bien disparaître, le jour où nos claquos seront vendus sous plastique puisque, rappelle ConsoGlobe : « La boîte en bois est un élément clé de l’identité du camembert AOP. Sa disparition pourrait remettre en question cette certification, essentielle pour la reconnaissance et la valeur du produit. »

Au-delà de la boîte, la disparition de cette filière pourrait nous coûter deux mille chômeurs supplémentaires. Un drame social de plus, alors que nous ne traversons pas précisément une période de plein-emploi, tel que rappelé sur TF1 Info par Claire Lacroix, PDG du groupe éponyme qui fabrique quelque 200 millions de boîtes de camembert par mois.

Si, à ce jour, le Parlement européen n’a pas voté le texte, il menace chaque jour davantage. Force est de constater que ces règlementations nous viennent de technocrates qui s’y connaissent à peu près aussi bien en frometons que les Anglais en pinard. Chez ces gens, issus de contrées où les fromages sont à pâte molle, les cervelles ne le sont décidément pas moins.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire