. Prière musulmane à Roissy : quand P. de Villiers voyait monter l’islamisme

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Un livre prophétique ? Au-delà de la polémique déclenchée par Augustin de Romanet, la scène étonne bon nombre d’internautes. À tort. Déjà, en 2004, un directeur de la police aux frontières de Roissy adresse un rapport à sa hiérarchie dans lequel il s’inquiète de la « pratique de l’islam sur la plate-forme aéroportuaire ». Il écrit alors : « Certains agents se sont livrés sur leurs lieux de travail à des manifestations favorables aux auteurs des attentats du 11 septembre. » Deux ans plus tard, en 2006, Philippe de Villiers, alors pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle, publie Les Mosquées de Roissy. La suite ci-dessous :

« Pas de vagues. » Ce dimanche 5 novembre, Noëlle Lenoir, ancien ministre aux Affaires européennes, publie sur X (anciennement Twitter) la photo d’une prière collective musulmane au milieu de l’aéroport de Roissy. Agenouillés les uns à côtés des autres, ces voyageurs prient, pieds nus, sur la moquette du terminal d’embarquement. Et ce, alors que des salles consacrées à la pratique des cultes existent. « Que fait le PDG d’Aéroports de Paris quand son aéroport se transforme en mosquée ? » s’interroge Noëlle Lenoir. La réponse du principal intéressé ne se fait pas attendre. S’il « regrette » cette prière et assure que la police aux frontières « va redoubler de vigilance » pour éviter qu’une telle scène ne se reproduise, Augustin de Romanet, à la tête d’Aéroports de Paris, juge surtout qu’il n’est « pas nécessaire de monter cet épisode, inédit, en exergue en ce moment ».

Plus que la prière collective, c’est surtout la réaction du PDG d’Aéroports de Paris qui indigne une partie de la classe politique. « Oh, que si, c’est “nécessaire” d’en parler ! Le “pas de vagues” a assez fait de mal dans ce pays, ça suffit ! »réagit Laure Lavalette, députée (RN) du Var. Un sentiment partagé par le président des Républicains, Éric Ciotti : « La réaction d’Augustin de Romanet est insupportable. Le “pas de vagues” nous plonge dans l’inaction ! » « Cette atteinte grave à la laïcité est banalisée, poursuit-il, mais ce sont ceux qui dénoncent cette situation qui sont pris à partie ! »s’agace le député des Alpes-Maritimes. Et la sénatrice (LR) Valérie Boyer d’ajouter : « Même si je doute que ce soit un fait isolé, pourquoi, dans ce cas, la police aux frontières n’est-elle pas intervenue ? Peut-être au nom du “pas de vagues”, surtout “en ce moment”, pour reprendre les mots d’Augustin de Romanet ? » Seul Clément Beaune, ministre des Transports, salue la « fermeté » du PDG d’Aéroports de Paris.

Un livre prophétique ?

Au-delà de la polémique déclenchée par Augustin de Romanet, la scène étonne bon nombre d’internautes. À tort. Déjà, en 2004, un directeur de la police aux frontières de Roissy adresse un rapport à sa hiérarchie dans lequel il s’inquiète de la « pratique de l’islam sur la plate-forme aéroportuaire ». Il écrit alors : « Certains agents se sont livrés sur leurs lieux de travail à des manifestations favorables aux auteurs des attentats du 11 septembre. » Deux ans plus tard, en 2006, Philippe de Villiers, alors pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle, publie Les Mosquées de Roissy.

Dans ce livre qu’il présente comme une « enquête », le fondateur du Puy du Fou entend alors révéler l’emprise de l’islamisme sur certains lieux stratégiques, à commencer par l’aéroport de Roissy. Documents officiels à l’appui, Philippe de Villiers dénonce un réseau de cooptation sur la base de la religion, « le noyautage des syndicats par les islamistes » et la présence « de salles de prière clandestines sur l’aéroport de Roissy ». Il conclut : « Islamistes et délinquants des cités œuvrent de concert pour placer l’aéroport sous la loi de la charia. » À l’époque, son livre est moqué. Ses sources sont jugées peu fiables. Son diagnostic sur « l’islamisation de la France » est peu repris.

Dix-sept ans plus tard, les faits semblent lui donner raison, au moins en partie. Dès août 2006, Libération, qui avait pourtant jugé contestable l’essai de Philippe de Villiers, annonce que toutes « les salles de prière musulmanes clandestines des aéroports de Roissy et Orly ont été fermées ». Preuve que ces lieux de culte illégaux, installés la plupart du temps dans des vestiaires, existaient bel et bien. La fermeture des salles de prière clandestines ne semble pas avoir mis un terme à l’islamisation du lieu. En 2011, un des restaurants d’entreprise de l’aéroport de Roissy se retrouve au cœur d’un scandale. La cantine est soupçonnée d’être passée au halal sans en informer les usagers. Derrière cette affaire, la CGT est accusée d’avoir voulu imposer la consommation de nourriture halal au personnel. Une accusation réfutée par le syndicat, mais qui laisse planer un doute sur l’ampleur de l’entrisme islamiste. En 2015, après les attentats de Paris, la direction d’Aéroports de Paris décide de faire le ménage parmi ses employés et sous-traitants. Près de 70 badges sont alors retirés à des agents « pour des phénomènes de radicalisation ». En cause, notamment, une main-d’œuvre embauchée « dans le bassin d’emploi local ».

Ces différents éléments semblent accréditer la thèse de Philippe de Villiers. Mais, dix-sept ans plus tard, si les attentats ont permis d’améliorer sensiblement la situation sécuritaire, « il reste une problématique non encore résolue : la présence d’islamistes radicaux au sein du personnel », note, en 2016, Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, interrogé par Atlantico. Cette prière musulmane d’une dizaine de minutes pourrait être une nouvelle preuve de cette islamisation. « À l’époque, hélas, on ne m’a pas cru… », réagit, aujourd’hui, Philippe de Villiers.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

. Immigration : une 29e loi pour plaire au patronat qui veut des régularisations massives

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++ WEBTUBE : Beaucoup de gesticulations pour rien donc, car cette loi de Darmanin sera votée avant la fin de l’année parce que de nombreux patrons la veulent, mais sans l’avouer. Et nous aurons une régularisation de masse, comme le veut Macron, qui a la même obsession que Mélenchon, créoliser la France.

L’article :

Immigration : une 29e loi pour plaire au patronat, qui veut régulariser mais sans l’avouer

“Le projet de loi immigration arrive lundi au Sénat. Le principal point de discorde sur ce texte est l’article 3, qui doit faciliter la vie des entreprises en créant un titre temporaire permettant de sortir des milliers de travailleurs de l’illégalité”, afin de soulager les secteurs en tension.

Nous en sommes à la 29e loi sur l’immigration depuis 1980. Un record. C’est dire combien les gouvernements successifs maîtrisent l’art de légiférer inutilement, puisque tout s’aggrave d’année en année. Il faut dire  que personne n’a jamais eu l’intention de régler le problème de l’immigration. Ni la gauche, ni la droite.

Beaucoup de gesticulations pour rien donc, car cette loi de Darmanin sera votée avant la fin de l’année parce que de nombreux patrons la veulent, mais sans l’avouer. Et nous aurons une régularisation de masse, comme le veut Macron, qui a la même obsession que Mélenchon, créoliser la France.

Car dans ce pays, la politique d’immigration est du ressort du seul patronat qui réclame toujours plus de consommateurs. L’échec de l’intégration n’est pas son problème. D’ailleurs le pouvoir a délégué la gestion de l’immigration à quelques centaines d’associations grassement financées par nos impôts.

Autrement dit, le défi le plus important que l’État doit relever échappe à son pouvoir de décision. Quand ce n’est pas l’UE qui lui interdit d’expulser un criminel, c’est le patronat qui dicte sa volonté.

Le Medef feint de vouloir former des chômeurs plutôt que de régulariser les clandestins dans les métiers en tension, mais dans les faits, cette régularisation l’arrange. La gauche dit que 700 000 clandestins travaillent dans divers secteurs. Si on ajoute les sans-papiers qui rasent les murs et ne sont pas là pour travailler, on dépasse largement le million de clandestins. D’ailleurs chaque année, des dizaines de milliers de déboutés de l’asile se fondent dans la clandestinité. De plus, les 110 000 OQTF annuelles ne sont jamais exécutées. Le stock de clandestins est sans cesse alimenté.

Comme en Angleterre, nous avons nous aussi plus d’un million de clandestins. Londres le reconnait, Paris le nie.

LR, qui parlait comme JMLP en 1990, a renié sa parole et a mené une politique de gauche conforme aux vœux de Bruxelles. Ces bons à rien et ces menteurs qui nous ont toujours trahis veulent aujourd’hui nous faire croire qu’ils veulent sauver la France menacée de désintégration. Mais il fallait agir il y a 20 ans, quand la droite était au pouvoir au lieu de se coucher devant Bruxelles.

Leur menace d’une motion de censure en cas de passage en force avec le 49-3, n’a aucune chance d’aboutir, le PS déclarant qu’il ne suivrait pas LR. Tout cela n’est que mascarade pour que Macron puisse ajouter une loi à son maigre bilan. En réalité, après cette loi bidon, tout va continuer de s’aggraver.

Nous n’expulserons personne puisque les pays du Maghreb et d’Afrique, connaissant la faiblesse de Macron, refusent de coopérer pour reprendre leurs ressortissants.

Et pour ce qui est de l’accélération des procédures d’asile, c’est également du vent puisque Macron a toujours botté en touche, déclarant qu’il fallait une solution européenne. C’est la faute de l’Europe, refrain habituel…

Quant à la proposition de Macron d’étudier l’élargissement du référendum à l’immigration, c’est un monumental attrape-nigaud pour élus LR attardés. Vous votez ma loi aujourd’hui et dans 2, 3, ou 4 ans, on modifiera la Constitution pour élargir l’article 11 à l’immigration.

Pour terminer, rappelons que le Sénat ne sert à rien. Il gesticule beaucoup avec cette loi, mais c’est l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot, avec ou sans 49-3. Larcher n’a aucun pouvoir. Le Sénat, tel que conçu dans notre Ve République, n’est qu’un boulet inutile qui nous ruine. Cela dit, la place de sénateur est sans aucun doute la meilleure planque de la République, avec des privilèges inégalés qui saignent le contribuable.

En conclusion, avec ou sans LR, cette loi sera votée. Elle sera le prétexte à une régularisation de masse, alors que le taux d’emploi de nos immigrés est de 50 % contre 66 % pour l’ensemble de la population en âge de travailler. Quant au taux de chômage, il est de 7 % en France mais de 14 % pour les immigrés hors UE.

Des chiffres dont se fout totalement le patronat, qui veut avant tout de nouveaux consommateurs alors que la population de natifs diminue. L’énorme réservoir de main-d’oeuvre que constituent les chômeurs et les clandestins prouve que cet article 3 de régularisation massive n’est qu’un faux prétexte, qui va créer encore un appel d’air massif.

La France, paradis des sans-papiers, où tout est gratuit, pays qui n’expulse jamais, régularise à tout-va et naturalise 120 000 étrangers par an. Le monde entier le sait. Notre pays reste le déversoir numéro 1 de toute la misère du monde.

Par ailleurs, le gouvernement peut très bien retirer l’article 3 de la loi, car les préfets auront toute latitude pour régulariser les clandestins en catimini. Rien de bien nouveau. Cette possibilité de contourner la régularisation de masse, très impopulaire, par une régularisation préfectorale dans le dos du peuple a toujours existé. Les préfets ont parfois régularisé à raison de 2 500 clandestins par mois, donc 30 000 par an. Ni vu ni connu !

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. L’Italie va délocaliser en Albanie l’accueil de migrants sauvés en mer

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++ WEBTUBE : L’Italie va ouvrir en Albanie, un État non membre de l’UE, deux centres pour accueillir des migrants sauvés en mer, en vertu d’un accord signé lundi à Rome par la Première ministre Giorgia Meloni avec son homologue Edil Rama…. La suite de l’article ci-dessous

L’article :

L’Italie va ouvrir en Albanie, un État non membre de l’UE, deux centres pour accueillir des migrants sauvés en mer, en vertu d’un accord signé lundi à Rome par la Première ministre Giorgia Meloni avec son homologue Edil Rama.

Ces deux centres gérés par l’Italie, opérationnels au printemps 2024, pourront accueillir jusqu’à 3.000 migrants, soit environ 39.000 par an selon les prévisions, selon un document communiqué à l’AFP par les services du gouvernement.

Ces “deux structures d’entrée et d’accueil temporaire des immigrés sauvés en mer” permettront de “mener rapidement les procédures de traitement des demandes d’asile ou les éventuels rapatriements”.

Dans le centre de premier accueil et de triage situé au port de Shengjin (nord) auront lieu les procédures de débarquement et d’identification, tandis que le centre de Gjader, une localité situé à une vingtaine de km, sera chargé des procédures ultérieures. Les deux centres, placés sous juridiction italienne, bénéficieront de la collaboration des forces de police albanaises pour les activités de sécurité et de surveillance.

(…) Europe 1