. Crise politique en Espagne : « L’Espagne n’est pas à vendre ! »

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++ WEBTUBE : Ce dimanche en Espagne, des centaines de milliers de manifestants ont défilé pour protester contre la proposition d’amnistie des indépendantistes catalans, fruit d’une alliance politique forgée avec le Parti socialiste au pouvoir. Rocío de Meer est députée de Vox, un parti dont le fondateur, Alejo Vidal-Quadras, a été victime d’une tentative d’assassinat, le 9 novembre, dans les rues de Madrid. Elle répond à nos questionsSabine de Villeroché. Que se passe-t-il en Espagne, pourquoi ces manifestations ? La suite ci-dessous

Ce dimanche en Espagne, des centaines de milliers de manifestants ont défilé pour protester contre la proposition d’amnistie des indépendantistes catalans, fruit d’une alliance politique forgée avec le Parti socialiste au pouvoir. Rocío de Meer est députée de Vox, un parti dont le fondateur, Alejo Vidal-Quadras, a été victime d’une tentative d’assassinat, le 9 novembre, dans les rues de Madrid. Elle répond à nos questions

Sabine de Villeroché. Que se passe-t-il en Espagne, pourquoi ces manifestations ?

Rocío de Meer. Les Espagnols réagissent dans la rue à une grande trahison : le pacte signé entre la coalition socialiste-communiste et les séparatistes. Ils se sont mis d’accord sur des choses aussi sérieuses que l’amnistie des criminels jugés, un référendum ou la présence d’un rapporteur international pour la Catalogne en échange d’une poignée de voix pour rester au pouvoir. C’est une haute trahison contre le patrimoine de tous les Espagnols et contre notre souveraineté. Cela signifie aussi la faillite de l’État de droit : si les crimes de certains sont amnistiés parce que leurs votes sont nécessaires, le reste des Espagnols doit-il se conformer à la loi et payer des impôts ?

S. de V. La situation est apparemment extrêmement tendue : les slogans « Espagnols, défendez votre nation » ou « La démocratie est en danger » retentissent dans les rangs des manifestants. Quelle est la nature de ce mouvement ? Qui en est à l’origine ?

À ce sujet — Espagne : silence, en France, sur l’attentat contre le fondateur de Vox

R. de M. Il s’agit d’un mouvement populaire patriotique et spontané, soutenu par de nombreuses associations et partis comme Vox, mais qui n’a pas pour protagonistes les partis mais plutôt une cause commune de tous les Espagnols. Il y a de nombreux chrétiens parmi les manifestants. L’Espagne est encore un pays culturellement catholique et il y a, bien sûr, des campagnes de prière et des symboles religieux, mais c’est un mouvement spontané et populaire. Il appartient à tous les patriotes qui sortent pour affirmer que l’Espagne n’est pas à vendre. Cela se matérialise par des manifestations constantes (tous les jours à 20 heures) au siège du Parti socialiste, qui est celui qui achève la trahison de l’Espagne et de tous les Espagnols. Certains l’ont appelé « Novembre national », et la vérité est que c’est un joli nom pour cette résistance populaire qui sort chaque jour malgré le froid, la fatigue et l’action disproportionnée de la police sur ordre des politiques.

Lundi 6 novembre dernier, la police de Marlaska [ministre de l’Intérieur, NDLR] a utilisé des gaz lacrymogènes, de la fumée et des balles en caoutchouc contre ceux qui manifestaient pacifiquement près du siège du PSOE (le Parti socialiste espagnol). La grande majorité étaient des familles, des personnes âgées et des jeunes. Beaucoup ont dû être soignés et transportés en ambulance. Tout le matériel anti-émeute qui n’est pas utilisé pour protéger nos frontières des assaillants a été dressé contre les Espagnols qui manifestaient démocratiquement. C’est dommage.

S. de V. Pourriez-vous nous donner des nouvelles de l’état de santé d’Alejo Vidal-Quadras ? L’enquête pour retrouver les commanditaires de l’attentat a-t-elle progressé ?

R. de M. Il est, grâce à Dieu, hors de tout danger. Mais ce furent des jours très tristes. Surtout, le baiser de Rubiales [du nom du président de la Fédération espagnole de football qui a embrassé « de force » la joueuse Jenni Hermoso, NDLR] est plus médiatisé que la tentative d’assassinat de l’un des fondateurs de notre parti. Il est très probable que la tentative d’assassinat ne soit pas liée à la situation politique en Espagne mais plutôt à l’activité internationale de notre cher ami, mais nous espérons quand même que toutes les responsabilités seront éclaircies et qu’Alejo ira mieux très bientôt.

Sabine de Villeroché, BV

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