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On sait déjà que les non vaccinés sont des parias interdits de lieux publics, mais si de plus ils sont contre l’éolien, il faut leur couper la lumière !
À ce rythme, l’Afghanistan va bientôt devenir un havre de libertés comparé à la France !
Voilà le genre de propos, aussi arrogant et méprisant que stupide, que l’on a pu entendre le 7 juillet sur LCI, de la bouche du président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). La Fédération environnement durable (FED) a aussitôt réclamé la démission de ce monsieur, véritable modèle de démocrate, en vain. (FigMag)
Il ne faut donc pas s’étonner que la colère gronde de plus en plus dans les campagnes, où l’expansion du parc éolien ne cesse de défigurer le patrimoine du pays, détruisant par ailleurs la qualité de vie et la santé des riverains.
L’éolien n’apporte que des nuisances.
http://www.larminat.fr/les2ailes/index.php?option=com_content&view=article&id=579:onze-raisons-pour-refuser-l-eolien&catid=20&Itemid=101
Et les accidents se multiplient.
Face à la “dictature” des écologistes, Emmanuel Macron n’a cessé de tenir un double discours, comme il en a le secret pour tromper le peuple.
Le 14 janvier 2020, sous la pression des maires ruraux, Macron déclarait :
“La capacité à développer l’éolien massivement, il faut être lucide, est réduite. Le consensus est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays”.
Mais le 21 avril 2020, il retournait sa veste et lançait par décret le développement accéléré de cette folie éolienne. Explication de ce virage à 180°, les Verts venaient de rafler la mise aux municipales du 16 mars 2016.
Et aujourd’hui, sentant le vent de colère qui souffle de plus en plus fort à la veille des présidentielles, Macron préconise le cas par cas sur les projets éoliens et solaires, “afin de ne pas abîmer nos paysages”.
“Je tiens aux paysages de France et je pense que c’est une part de notre patrimoine, de notre richesse profonde, de notre identité”.
Difficile de faire plus hypocrite, alors que Macron ne cesse de brader le pays aux rapaces mondialistes.
D’ici 2028, le parc éolien va passer de 8 000 à 20 000 unités.
Oublié le massacre de nos paysages, oubliés les problèmes de santé pour les riverains, oubliées les nuisances sonores et visuelles, oubliée la dévalorisation des biens immobiliers, oubliée la pitoyable rentabilité de 25 % de ces horribles moulins à vent, oubliés le pillage de l’argent public et la corruption.
Macron donne raison aux industriels de l’éolien au mépris des riverains et du contribuable qui supporte les tarifs subventionnés démentiels, qui enrichissent quelques privilégiés, étrangers pour la plupart.
Car si une éolienne n’est rentable que 25 % du temps, en revanche pour les investisseurs, la rentabilité sur fonds propres est de 25 % !
Des milliards sont en jeu dans un juteux marché financé par les millions de contribuables. Une énorme arnaque.
Car non seulement l’éolien coûte cher, non seulement il fournit une électricité intermittente peu fiable, mais il pollue dès lors qu’il faut faire appel aux centrales au charbon ou au gaz pour pallier les caprices d’Éole.
Grâce à son parc nucléaire, la France pollue 6 fois moins que l’Allemagne et fournit une électricité deux fois moins chère. Seul atout concurrentiel pour nos entreprises. Un atout que Macron va détruire pour plaire aux Verts, qui sont prêts à torpiller l’économie au nom de leurs délires écologiques.
La fronde s’accélère chez les maires ruraux et Stéphane Bern en est le porte-parole. Mais c’est le difficile combat de David contre Goliath.
Maires, riverains, défenseurs du patrimoine, mais aussi chasseurs, défenseurs des oiseaux, pêcheurs hostiles aux éoliennes marines s’unissent pour combattre ce fléau économique et social.
Car les monstres de béton et d’acier sont toujours plus gigantesques, atteignant 245 mètres de haut et bientôt 300 mètres, pour aller chercher le vent là où il souffle le plus fort.
En Bretagne, on rase une forêt pour y installer un parc éolien. Et c’est ce qu’on appelle un projet écologique.
Et que dire des pales non recyclables, des tonnes de béton enfouies à jamais dans les sols ? Que dire des éoliennes en mer qui saccagent la faune marine ?
La dictature éolienne, c’est la négation de la démocratie. Les maires n’ont aucun droit à la parole.
Nous surpayons une électricité faussement écologique, qui nécessite l’appui quasi permanent des centrales au charbon. Ce ne sont qu’enjeux politiques et financiers.
Macron ignore et méprise toujours plus le peuple. Et en attendant, c’est le contribuable qui finance à prix d’or cette arnaque écologique et cet hallucinant non-sens économique.
Jacques Guillemain, Rposte Laïque