« J’ai du mal à concevoir qu’on s’attaque à une femme de 88 ans » : des migrants mineurs multiplient les vols à l’arraché et les cambriolages à Maisons-Alfort (94)

Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021

Les fonctionnaires ont interpellé 24 individus, principalement des mineurs sans identité, depuis la mi-juillet.

«J’ai du mal à concevoir qu’on s’attaque à une femme de 88 ans pour lui voler son collier», déplore Sylke Wyndaele, la commissaire de police de Maisons-Alfort. Dans cette commune du Val-de-Marne de 55.000 habitants, les vols – souvent à l’arraché -, ont explosé depuis la mi-juillet. Colliers, téléphones, sacs, vélos…. tout est bon à prendre pour les voleurs, à l’affût de la moindre opportunité.[…]

Face à ce fléau, les policiers de Maisons-Alfort travaillent d’arrache-pied. «C’est notre priorité depuis la mi-juillet. Nous nous sommes concentrés sur ce phénomène», poursuit Sylke Wyndaele, à la tête d’une équipe de 88 fonctionnaires (jour et nuit confondus). Et leur travail a payé : entre le 19 juillet et le 19 août, les policiers de Maisons-Alfort ont interpellé pas moins de 24 individus (14 pour des vols à l’arraché et 10 pour des cambriolages). Fin juillet, un fonctionnaire hors-service, alerté par les cris des passants, est même parvenu à interpeller un voleur à l’arraché dans la gare.[…]

Les auteurs sont principalement des mineurs originaires du Maghreb, sans domicile et livrés à eux-mêmes. Très organisés, ils agissent généralement seuls ou à plusieurs aux abords des gares – la commune est desservie par le RER D et la ligne 8 du métro -, pour pouvoir prendre la fuite plus facilement. Ils n’hésitent pas à changer de vêtements (par exemple de manteau ou de casquette) pour brouiller les pistes ou à transmettre très rapidement le butin de leur vol à un autre individu. Illustration fin juillet après un vol violent sur une femme âgée au cours duquel un individu s’y est pris trois reprises pour lui arracher son pendentif. «Quatre individus ont été contrôlés au niveau de la gare RER et le pendentif a été retrouvé dans la chaussure d’un individu qui n’était pourtant pas celui qui avait commis le vol», détaille Sylke Wyndaele, qui précise que le butin est rarement retrouvé.[…]

Le Figaro

10 techniques de Self-défense dans la rue

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VA plus part à la rencontre de Brice Postal, instructeur de Penchak Silat. Nous allons voir ensemble les techniques pour faire face à des agressions dans la rue.

Breizh-info.com

Covid : des espoirs thérapeutiques

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Le 18 août, sous la plume de Katia Julienne et de Jérôme Salomon, la Direction générale de la Santé a fait parvenir à tous les médecins une note pour les informer de la mise à disposition du corps médical d’une bithérapie d’anticorps monoclonaux, le ronapreve, des laboratoires Roche, destinée aux adultes et enfants de plus de 12 ans non répondeurs à la vaccination et/ou appartenant à un des groupes pouvant développer des formes sévères de Covid, comme les receveurs de greffe ou les porteurs d’hémopathie lymphoïde, par exemple, afin de les protéger des formes sévères de Covid. Ces traitements peuvent entraîner des réactions de type allergique lors de leur administration en perfusion et doivent donc être administrés en milieu hospitalier.

Les anticorps monoclonaux sont des anticorps qui sont produits par des cellules en culture pour traiter des maladies spécifiques ; ce sont des protéines de défense que notre système immunitaire produit normalement lorsqu’il est exposé à des cellules étrangères, à des virus ou à des bactéries.

Ces anticorps de synthèse intéressent beaucoup les laboratoires pharmaceutiques (et pas uniquement le laboratoire Roche), qui y voient des possibilités de traitement pour le Covid. Le laboratoire AstraZeneca, pour sa part, utilise deux de ces anticorps dans un produit appelé AZD7442, qui n’avait pas montré d’efficacité probante à titre curatif sur des personnes récemment infectées par le virus lors d’un précédente étude, mais qui, d’après le laboratoire, présente des résultats encourageants en prophylaxie pour les personnes n’ayant pas été exposées au virus. Dans le dernier essai randomisé, en double aveugle, portant sur plus de 5.000 participants, dont 75 % présentant des comorbidités, ce produit aurait permis de réduire le risque de développer un Covid symptomatique dans 77 % des cas, par comparaison avec le placebo.

L’AZD7442 permettrait, d’après le laboratoire Astra, d’offrir une protection de 12 mois contre le Covid-19 après une seule administration. Ce traitement serait donc complémentaire du vaccin auquel il ne se substitue pas, mais il pourrait être une alternative pour les personnes chez qui le vaccin n’est pas indiqué ou chez qui il ne provoque pas de réaction immunitaire suffisante. Espérons que ces deux médicaments à base d’anticorps monoclonaux ne subiront pas le même sort que le remdesivir, médicament hors de prix que nous avons acheté en grande quantité, qui n’est plus utilisé en raison de ses effets secondaires graves et de sa faible activité thérapeutique.

Par ailleurs, les études se multiplient pour essayer de connaître les facteurs de gravité intervenant chez les patients qui développent une forme grave de Covid-19. Le journal Les Échos rapporte les conclusions tirées d’un article paru dans Science Immunology qui tendraient à prouver que les patients qui présentent des formes graves ont un déficit de production d’une protéine appartenant au groupe des interférons, qui intervient dans la lutte contre le coronavirus. Ce déficit serait lié à la production d’auto-anticorps qui empêchent ces interférons d’agir correctement dans la lutte contre le virus. La production de ces auto-anticorps, qui perturbent les processus de défense, est 10 à 15 fois plus importante chez les sujets âgés que chez les moins de 65 ans, sans que l’on sache pourquoi, mais cela  pourrait expliquer que les personnes âgées sont plus à risque que les jeunes.

En attendant la généralisation de ces traitements ou d’autres à venir comme le « molnupiravir », qui peut s’administrer par voie orale mais qui ne semble pas dépourvu d’effets secondaires néfastes, le « XAV-19 », qui semble  plus prometteur, ou le « tocilizumab », qui pourrait être intéressant dans les formes graves, nous devrons continuer à utiliser des traitements, certes moins spécifiques, mais qui, s’ils sont prescrits en tout début de maladie, permettent souvent d’éviter une aggravation parfois fatale.

Dr. Jacques Michel Lacroix, Boulevard Voltaire

Dans la Cité des Marronniers à Marseille, les guetteurs sont souvent des migrants mineurs venus principalement du Maghreb (MàJ : « Pas de zone de non-droit » pour la Préfète)

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Yvelines (78) : la justice suspend l’arrêté du préfet sur le pass sanitaire dans les centres commerciaux

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Le tribunal administratif de Versailles a suspendu l’arrêté préfectoral imposant de présenter un pass sanitaire à l’entrée des quatorze plus grands centres commerciaux du département. La raison : il ne prévoit rien pour les personnes n’en disposant pas de se procurer des produits de première nécessité.

Un recours avait été déposé ce dimanche par deux avocats du barreau de Versailles, maître Yoann Sibille et maître Tarek Koraitem. Pour le tribunal administratif, cet arrêté ne prévoit pas « les conditions garantissant l’accès des personnes ne disposant pas de pass sanitaire aux établissements commercialisant des biens de première nécessité situés dans l’enceinte de ces magasins et centres ».

En clair, l’arrêté s’applique de façon générale et absolue à l’ensemble des commerces de ces centres. Il ne prévoit aucun aménagement pour les personnes ne disposant pas du pass sanitaire si elles souhaitent acheter des biens de première nécessité dans les supermarchés des centres commerciaux concernés par la mesure. Dans ces conditions, « l’arrêté litigieux porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté fondamentale d’aller et venir », estime le tribunal administratif.

Contactée, la préfecture des Yvelines « prend acte du jugement du tribunal administratif et indique que le pass sanitaire ne sera plus exigé à l’entrée des 14 centres commerciaux et ce jusqu’à nouvel ordre ».

Le Parisien

23/08/2021

22/08/2021