Sixième samedi de mobilisation nationale contre le pass sanitaire à Paris – Ditect Live

Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021

Les opposants au pass sanitaire défilent un samedi de plus contre les mesures prises par le gouvernement face à l’épidémie de Covid-19. D’importants cortèges sont annoncés à Paris où il pourrait y avoir entre 12 000 et 20 000 personnes mobilisées.

L’Inhumaine : un film à voir comme une exposition d’avant-garde

Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021

Véritable manifeste esthétique de l’art déco, considéré parfois comme une sorte de bande-annonce de l’Exposition des arts décoratifs et industriels modernes qui devait se tenir à Paris en 1925, “L’Inhumaine” est une ode au progrès sous tous ses aspects. Exaltant à la fois la science et les nouvelles formes de la création (architecture, mobilier, arts plastiques, haute couture), le film a des airs de chant d’amour et de confiance adressé à la modernité, confondue ici avec l’humanité. Ce positivisme décomplexé a beaucoup vieilli, certes, et fait sourire un peu jaune en notre temps de désenchantement et de scepticisme, pour ne pas dire de méfiance à l’encontre de la théodicée progressiste. Mais ce qui fait le charme de la modernité de L’Inhumaine, c’est justement son archaïsme, le décalage technologique et esthétique de ses images qui, vues près de cent ans après, semblent annoncer non pas le XXème siècle tel qu’il s’est déroulé mais tel qu’il aurait pu avoir lieu.Partager sur facebookPartager sur twitterPartager sur whatsappPartager sur telegramPartager sur print

« C’est du cubisme, qu’un impressionnisme savant a mêlé de rondisme » écrit un critique dans le Cinémagazine du 9 novembre 1923, sans qu’on sache bien si c’est du lard ou du cochon, alors qu’il revient du studio où se tourne le film. « Les décors sont d’un cubisme, d’une agressivité insupportable ! » tempête un autre critique dans La Presse du 26 juillet 1924 après avoir vu projeté le long métrage. Dans son livre de référence sur le surréalisme, Ado Kyrou voit dans le film un « sujet d’un esthétisme forcené, digne de Cocteau ». (Le Surréalisme au cinéma, Ramsay Poche Cinéma, 1985, p.30)

Claire Lescot est une cantatrice adulée par ses admirateurs mais surnommée l’Inhumaine tant elle est déifiée par son public, tant elle paraît planer au-dessus des simples mortels. Elle est interprétée par Georgette Leblanc, la sœur de l’écrivain Maurice Leblanc (l’auteur d’Arsène Lupin). Malgré ses robes extravagantes pleines de plumes et les regards léonins qu’elle darde de sous ses paupières mi-closes, elle n’a pas forcément le physique de femme fatale qu’on attend du personnage, mais il se trouve que l’actrice a mis sur la table la moitié du financement nécessaire au film – ceci expliquant sans doute cela. On nous la présente suréclairée, éclatante de blanc, dès sa première apparition à l’écran, pour bien symboliser cette surhumanité. Elle reçoit un soir dans sa superbe villa (dont l’extérieur a été conçu par Robert Mallet-Stevens) plusieurs hommes hauts placés qui tous la courtisent : un homme d’affaires américain propriétaire de tous les théâtres de New York et prêt à les mettre à sa disposition, un maharadjah indien qui lui propose de régner avec elle, Kranike, un leader révolutionnaire qui voudrait l’emmener en Mongolie pour faire d’elle une pasionaria de la cause… Mais Claire n’en a cure et souhaite faire le tour de monde, bien décidée à quitter la France à moins que « quelque chose » ne la retienne. Ces deux mots – quelque chose – se dessinent alors sous toutes les formes graphiques possibles, en lettrages, en petites lumières, en nuages de fumée, et résonnent comme une énigme obsédante et silencieuse dans les débuts de ce beau film muet. Un de ses soupirants, le jeune ingénieur féru d’automobile Einar Norsen, voudrait bien être ce « quelque chose » et est frappé d’amour fou pour la belle. Comme elle se refuse à lui, il lui annonce par écrit son suicide et met sa menace à exécution : ayant quitté la réception, ivre de désespoir, il se précipite sur la route avec sa voiture et chute dans le lac à la faveur d’une embardée fatale.

La presse s’empare de ce drame et Claire se retrouve au cœur d’un scandale. Affectée, elle hésite à annuler son concert du lendemain soir au théâtre des Champs-Élysées pour rendre hommage au suicidé mais se ravise et décide qu’elle se doit avant tout à son art et à son public. L’opinion est alors divisée, entre les inconditionnels de la cantatrice et ceux qui voient dans son choix la marque d’une insensibilité et d’un égoïsme confirmant son surnom d’Inhumaine et révélant « une femme sans entrailles » (ainsi que le dit, non sans ironie, une bouchère qui commente la nouvelle qu’elle vient d’entendre à la radio). Le spectacle commence par un chahut tumultueux évitant de peu de dériver en bagarre générale mais se clôt par le triomphe de Claire, réconciliant tout le monde par la beauté de son chant (que le spectateur n’entend pas, naturellement). Après le concert un policier vient la trouver dans sa loge pour lui demander de venir reconnaître le corps d’Einar, qu’on vient de repêcher dans le lac. Il s’avère pourtant que ce n’est qu’une mise en scène, que le jeune ingénieur n’est pas mort et qu’il cherche à tester la réaction de la cantatrice. Il l’emmène alors dans son laboratoire et lui fait découvrir ses inventions révolutionnaires : un système de retransmission audiovisuelle qui peut permettre à Claire d’être entendue dans le monde entier (il semblerait d’ailleurs qu’on assiste ici à la toute première mention du mot « télévision ») et un dispositif permettant de ressusciter les morts…

Outre le laboratoire, la maison de Claire – avec sa salle à manger majestueuse et parfaitement symétrique, son estrade en damier émergeant d’un bassin intérieur sur lequel vaquent des canards tandis que s’affairent des domestiques tous affublés du même masque inexpressif, son salon rempli d’herbes gigantesques (imaginées par Claude Autant-Lara) sous lesquelles Einar vient ruminer son désespoir – est tout entière, presque à la manière d’une salle d’exposition, un témoignage de cette modernité et de cet avant-garde. Le décor occupe une telle place dans cette partie du film qu’il peut presque être considéré comme un personnage à part entière. Il contraste à dessein avec des environnements plus classiques comme la grande salle du théâtre des Champs-Elysées, qui nous propose tour à tour une scène de chahut et une scène de triomphe mettant à chaque fois en scène, dans un silence paradoxal, une foule survoltée, alternant vues d’ensemble larges et plans plus serrés sur des visages ou des petits groupes de spectateurs. Le contraste se fait aussi avec les scènes très dynamiques d’extérieur, qui sont pour l’essentiel des courses de véhicules pressés (une fois la voiture d’Einar, une autre le taxi qui emmène Claire mourante au laboratoire) et qui ne sont pas sans rappeler certaines œuvres du futurisme italien : même conduite sportive, même goût pour la vitesse et les effets d’optique qu’elle génère, même ivresse du risque. Dans L’Inhumaine on ne fait pas défiler des décors artificiellement derrière les personnages, les voitures roulent vraiment et on filme en caméra embarquée, ce qui est très rare pour l’époque. Les paysages de la région de Rouen, filmés en contrebas depuis la route escarpée, donnent presque le vertige, et les scènes d’Einar fou de désespoir roulant à tombeau ouvert sur un chemin de forêt, parmi les défilés étourdissants d’arbres et de fougères, tandis qu’une apparition éclatante et fantomatique de la maison de Claire se dessine au bout de la route, sur le point de fuite de la ligne d’horizon, sont à compter parmi de véritables perles de l’histoire du cinéma.

L’Inhumaine est le film de toutes les innovations, ce qui est une manière d’assumer la modernité qu’il revendique tant dans son esthétique que dans le ton prométhéen de son scénario. Avec son usage des lettrages élégants, ses transitions entre plans de maquettes et bâtiments en taille réelle, sa manière de filmer à travers des verrous ou d’autres interstices, ses cadrages audacieux faisant jouer les verticales, son goût pour la géométrie, sa maîtrise de la palette chromatique, il fait écho à l’art de son temps et prend sa place parmi les avant-gardes. Le laboratoire d’Einar, qui ressemble davantage à un décor de théâtre qu’à un véritable laboratoire, a été conçu par le peintre Fernand Léger et rappelle en effet beaucoup ses toiles (on peut y voir aussi un petit côté Joan Miro). Le positivisme de L’Herbier n’a pas la froideur déshumanisée (en dépit de son titre) d’autres utopies techniciennes, il se présente comme « science féerique » et se veut guidé par l’humanisme. Lorsque Claire revient à elle après avoir été mordue par un serpent au venin mortel dissimulé dans un bouquet de fleurs, elle dit vivre « par amour… ». On s’attend, alors qu’elle plonge son regard dans celui d’Einar à ce qu’elle avoue qu’elle partage ses sentiments, mais après quelques secondes elle termine sa phrase : « par amour de l’humanité ». Nous ne sommes pas dans une bluette sentimentale et le couple contrarié ne va pas s’épanouir dans une idylle égoïste mais bien dans l’irrésistible marche en avant de la science et du progrès.

Source : Perlicules

L’Inhumaine
film de Marcel L’Herbier
1924 France

Didier Raoult : « L’Islande est le pays qui a été le plus vacciné et qui a plus de cas covid maintenant »

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Bulletin d’information scientifique de l’IHU. Pr Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection.

« L’Islande a plus de cas maintenant que jamais, alors qu’il est le pays qui a été le plus vacciné de tous les pays développés. Plus de 90 % de la population sont vaccinés, et ils ont plus de cas qu’ils n’en ont jamais eus. »

Merci au Media 4-4-2

Biarritz : Suite à des menaces, la pharmacie de la Négresse va changer de nom

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Médiabask nous apprend dans un article que la pharmacie du quartier de la Négresse à Biarritz va changer de nom suite à une série de menaces et d’insultes.

La terreur woke avait, auparavant, touché le Café Negro de Bayonne qui avait dû changer son nom en… Kafe Beltza, c’est à dire « Café Noir » mais en basque.

Le quartier s’appelait autrefois en basque « quartier Harausta » (lieux poussiéreux), ce nom continuant d’ailleurs a être utilisé par les bascophones âgés. Mais au XIXè siècle, le quartier a changé de nom pour une raison encore obscure. Selon certains, un établissement aurait été tenue par une mauresque surnommée « La Négresse » par des soldats de Napoléon passant par là lors des combats de 1813, selon d’autres un café « La Négresse » aurait existé dans les années 1850 et était tenu par une famille impliquée dans le trafic négrier. D’autres sources avancent également la possibilité d’une origine gasconne autour du toponyme « Lana Gresa » (Lande d’argile), le gascon étant toujours parlé à Biarritz, avec le basque.

Une association locale appelée « Mémoire et Partage » milite pour débaptiser ce quartier historique de la cité basque « ainsi que tous les lieux portant ce nom : un garage, un salon de coiffure, un rond-point, une rue, une école, etc… »

La gare Biarritz-La Négresse a déjà été débaptisée ainsi qu’un arrêt de bus en 2018.Crédit photo : DR

 Breizh-info.com

Fabrice Di Vizio : “Raoult, Louis Fouché, la chasse aux sorcières bat son plein !”

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Entretien avec Fabrice Di Vizio qui répond sans filtre aux accusations d’opportunisme et à la polémique lancée dans L’Express, mais évoque aussi son rôle dans la crise, la situation politique, le recours devant le Conseil d’Etat, la vaccination des militaires et les pressions exercées sur les soignants.

Me Fabrice Di Vizio, Boulevard Voltaire

Magnifiques manifestations

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Oserai-je le dire ? Je n’ai jamais vu des manifestations comme celles qui se déroulent dans toute le France, chaque samedi, contre le passeport sanitaire.

D’abord, le nombre est considérable, beaucoup plus que ne l’étaient les gilets jaunes, ce que les organes de la presse de cour se gardent bien de dire. Que ça ne se sache pas est le signe d’un contrôle d’opinion de plus en plus serré.

D’autant que ces manifestations ne ressemblent à aucune autre.

J’ai déjà manifesté : au Trocadéro en faveur de Fillon, on trouvait un collègue ou une vielle connaissance tous les dix mètres. Même à la Manif pour tous, même dans des manifestions plus à gauche. Là, personne. On peut suivre le cortège des heures sans reconnaître personne. Et les amis annoncés sont introuvables, tant la foule est grande. Impossible, aussi, de dire s’il s’agit surtout de gens de gauche, de droite, de jeunes, de vieux : tous les bords, tous les âges s’y retrouvent. Pas davantage de marque claire de classe sociale : des ouvriers, des cadres supérieurs et beaucoup, beaucoup qui semblent inclassables. Il y a, en France, des « gueules » : de militant du RN, de LR, de catholique pratiquant, du Parti socialiste, de la CGT. Là, rien de typé. Certains militants portent des drapeaux français sans que cela n’offusque personne, mais ici ou là, un drapeau arc-en ciel ou des drapeaux étrangers occasionnels de pays d’Europe de l’Est ou d’Amérique latine : universalité de la France. Des gens de couleur. Même, encore peu nombreuses, des femmes voilées. Lié à cette diversité, le fait que les gens ne semblent pas se connaître sauf des groupes de deux ou trois venus en semble, notamment des jeunes filles.

Cette diversité, c’est le peuple de France tel qu’il est aujourd’hui. C’est le peuple de France qui se lève contre un pouvoir inique, sans précédent dans l’autoritarisme, l’arrogance, le mépris, la dureté, au service d’un projet dont personne ne comprend la rationalité tant les cas de décès par Covid sont devenus rares. Le peuple de France que ne précède pas, cette fois, en tête de cortège, une brochette de députés et de sénateurs en écharpe, comme LMPT ou Charlie. Sans doute les élus qui ont voté le passe ou sont restés lâchement chez eux ont-ils compris qu’ils n’y seraient pas bienvenus.

Manquent, aussi, les « bobos-gogos ». Bobos comme ceux qui ont voté Macron, le voyant comme un sauveur venu d’« ailleurs » ; gogos comme ceux qui font la queue pour se faire vacciner parce que, dans leur milieu, ça se fait.

Un seul slogan, simple, digne de la France et de son Histoire, ancienne et récente : « Liberté ! » (et, accessoirement, un second très clair aussi : « Macron démission ! ») Je me plais à penser que face à cette chape de plomb mondiale devant laquelle les Français semblaient plus dociles que d’autres (comme la monarchie française paraissait la plus inébranlable en 1789 !), la France retrouvera son rôle historique de chef de file des peuples libres, faisant la première éclater le carcan.

Cela suppose que ces manifestations continuent et, même, qu’elles passent à la vitesse supérieure à la rentrée. Il ne faut pas écouter les voix de certains anti-passe qui susurrent que manifester ne sert à rien, que ça fait le jeu de Marcon (par quel détour compliqué ? Je ne sais), qu’il faut faire autre chose, on ne sait quoi, réfléchir. Je ne crois pas une seconde que le Président et son entourage seront heureux que le nombre de manifestants explose en septembre. Quel autre moyen, d’ailleurs (à moins de passer au stade violent), de faire barrage à ce projet fou et criminel de vacciner d’office tous les jeunes et tous les enfants, voire les nourrissons alors même qu’il n’y a eu aucun décès du Covid au-dessous de 45 ans entre le 1er mars 2020 et le 1er juillet 2021, selon Statista. Empêcher cette ignominie doit être notre prochain objectif.

Roland Hureaux, Boulevard Voltaire

“La plupart des antivax sont des perdants”, dit-il…

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«  La plupart des antivax sont des perdants….on ne peut pas avoir trop de perdants dans une société » (Antoine Boulay, France Info, 17 août 2021 ).

Cette phrase assassine, pleine d’une morgue toute technocratique à l’encontre des opposants au vaccin contre le Covid, a été prononcée par un ancien conseiller du ministre Stéphane Le Foll. Il faut préciser, pour ceux que cela étonnerait, que ce monsieur a également dirigé un cabinet de conseil en communication, au nom porteur d’ambitions aussi louables que nobles : « Bien commun Advisory ».

Ce n’est pas nouveau malheureusement : pourvu que vous soyez du « bon bord politique », vous avez carte blanche pour dénigrer, insulter, mépriser ceux qui ne partagent pas vos idées. Et ce, même, et peut-être surtout, si vous dirigez un cabinet de conseil en communication et que appartenez à l’élite de la gauche bien-pensante, progressiste et friquée.

Nous avions eu droit aux « sans-dents » de François Hollande, nous avons eu les citoyens «  en perte de repères » d’Emmanuel Macron, les « égoïstes »  de Michel Cymès : voici maintenant les « perdants » d’Antoine Boulay. Ainsi a-t-il déclaré sur France Info le 17 août : « La plupart des anti-vax sont des perdants, des personnes parmi les départements les plus défavorisés (…) On ne peut pas avoir trop de perdants dans une société, il faut une société plus égalitaire (…) Les gens cultivés sont une minorité dans ce mouvement. Les Fake News touchent les moins diplômés à l’évidence. »

Au-delà de l’amalgame indigne entre la pauvreté, l’ignorance et l’échec, dans une phrase qui résonne comme une accusation méprisante, que répondre à ce « conseiller en communication » (qui a depuis supprimé son compte Twitter face à l’avalanche de réactions outrées) ?

Que certes ce mouvement est populaire, mais que d’une façon inédite, il rassemble des franges sociales très mélangées, des classes intellectuelles supérieures aux artisans, aux entrepreneurs, aux retraités, aux familles. Mais ce qui ne semble pas soulever l’interrogation de M. Boulay, est également la présence conjointe des soignants et des pompiers dans ces manifestations : des personnes issues du terrain, au contact des malades ou des civils.

Donc des gens assez bien éduqués dans l’ensemble, qui, pour la plupart, ne sont pas hostiles au vaccin en tant que tel, mais s’interrogent selon le principe de précaution, principe éthique par excellence et refusent de se transformer en cobayes vivants.

Ce petit milieu politico-médiatique où les leviers de la finance, le show business, côtoient un libertarisme sociétal assez peu regardant sur les dérives en matière de mœurs, s’est attribué le rôle de donneur de leçon de morale face à ses adversaires. Il a pris l’habitude de lancer régulièrement des salves de haine à l’égard des gens plus modestes, des demandeurs d’emploi (« ils n’ont qu’à traverser la rue » d’Emmanuel Macron ), des familles défilant pour protéger l’institution du mariage et la filiation (« des fascistes en Loden » pour certains), et maintenant, des opposants au vaccin et au passe sanitaire : là encore, l’insulte est permise, et même encouragée.

Plus vous discréditez un groupe d’opposants, plus vous marquez des points auprès du grand manitou régnant sur nos vies, plus vous professez votre foi dans le grand rêve macronien de la société future où le bonheur naîtra de l’asservissement collectif.
Nous avons hérité du successeur d’un président socialiste, Emmanuel Macron, qui applique les mêmes méthodes méticuleuses : la séduction, le mensonge, la manipulation à grande échelle, avec le renfort de la publicité et des réseaux – et maintenant, par un glissement opéré avec finesse, pour ne pas donner l’impression de forcer les gens, celui-ci est en train de réussir ce que personne n’avait jamais osé faire jusque-là : l’esclavage par consentement. Nous avons le grand rêve collectif obligatoire qui se profile avec le passe sanitaire.

Alors dans ce contexte, on peut quand même se demander qui sont les gagnants et les perdants. Se pose une vraie question philosophique : la liberté peut elle être asservie au nom de l’utopie de la « sécurité sanitaire » ?

Sabine Faivre, Boulevard Voltaire

Relations Russie-Europe : le grand ratage

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Diaboliser Poutine est une monumentale erreur des Occidentaux.

Autant l’URSS pouvait représenter “l’empire du mal”, autant la Russie actuelle mériterait toute notre attention bienveillante.

Les Européens, éternels valets et supplétifs des Américains, n’ont pas su profiter de la chute du communisme en Russie pour arrimer ce grand pays à l’Europe. Un désastre total de la politique étrangère de l’UE.

J’ai cru qu’en accueillant Poutine à Versailles en 2017, la France allait enfin tisser des liens solides avec ce pays si proche de nous et avec lequel nous partageons une longue histoire. Hélas, il n’en fut rien.

Après les soubresauts qui ont suivi la chute du mur de Berlin en 1989, et qui ont duré une décennie, c’est en 2000 que Poutine a pris la tête de la Fédération de Russie.

La première faute des Occidentaux fut de ne pas respecter leur promesse de non-élargissement de l’Otan vers l’est. Mais les Américains ne connaissent que la loi du plus fort.

Dès 1999, Pologne, Hongrie et République tchèque rejoignaient l’Alliance. Vinrent ensuite les pays d’Europe centrale et riverains de la Baltique. De 1949 à 2020, l’Otan est passée de 12 à 30 membres, au grand dam de la Russie, qui voit l’étau occidental se resserrer.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89largissement_de_l%27Organisation_du_trait%C3%A9_de_l%27Atlantique_nord

La seconde faute fut de bombarder la Serbie, alliée de la Russie, et de la dépecer en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo en 2008. Une ignominie, imposée à la Russie qui n’avait pas encore rétabli toute sa puissance militaire.

L’annexion de la Crimée par Poutine n’est que le juste retour du boomerang !

L’ingérence des États-Unis en Ukraine et en Géorgie n’a fait qu’attiser les tensions et convaincre le peuple russe que l’Occident, en 1991, “ne voulait pas tuer le communisme mais la Russie”.

Le résultat de cette politique européenne alignée sur les États-Unis, qui ont bien trop peur d’une vaste Europe de l’Atlantique à l’Oural, est que les Russes, qui étaient à 80 % pro-européens après la chute du communisme, ne sont plus que 20 % aujourd’hui ! Beau bilan ! (source Figmag)

Au lieu d’arrimer la Russie à l’Europe dès 1991, en l’aidant à surmonter la crise économique et la difficile transition politique des années 90, les Occidentaux sont restés les bras ballants, se contentant de savourer la désintégration de l’URSS et la fin du communisme. Quelle erreur !

Il ne faut donc pas s’étonner que Poutine ait mis toute son énergie à redresser son pays et à le faire respecter de cet Occident méprisant et arrogant, ayant conservé sa mentalité de la guerre froide.

Si Poutine tient depuis si longtemps, c’est avant tout parce qu’il a redonné son rang de grande puissance à la Russie et qu’il a rendu sa fierté au peuple slave.

Ces 20 dernières années n’ont été qu’une suite de fautes dans les rapports entre la Russie et l’Occident. Les Américains ont gardé la mentalité du vainqueur arrogant et dominateur. Les Européens, n’ayant pas compris que les Russes ne demandaient qu’à se rapprocher de l’Europe, ont sabordé leurs propres intérêts en servant aveuglément les intérêts américains.

Un nouveau membre de l’Otan, c’est avant tout un nouveau partenaire commercial et un client pour les industriels américains de l’armement. Protection contre juteux contrats, tel est le deal. Et les dindons de la farce sont les Européens.

Le résultat de cette politique suicidaire est que Poutine se tourne vers la Chine. L’alliance économique et militaire de ces deux pays n’augure rien de bon.

Quant au peuple russe, “il ne veut plus de l’Europe, qu’il considère comme vassalisée par les États-Unis , en train de s’islamiser et n’assumant pas son héritage judéo-chrétien” (Vladimir Fédorovski, ex-porte- parole du Mouvement des réformes démocratique en 1991).

On ne saurait lui donner tort.

L’Europe fait tout pour disparaître et se livrer à l’islam sans le savoir. La violence du réveil sera à la hauteur de son aveuglement.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

Une journaliste afghane installée en Belgique depuis plusieurs années, déplore la présence d’Afghans pro-Talibans et encourage le gouvernement à mieux sélectionner les réfugiés

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Elle s’est battue pour le droit à l’éducation des jeunes filles sous les talibans. Elle a fait une carrière dans les médias, et a refusé de porter le voile. Elle a travaillé auprès de l’OTAN. Aujourd’hui, Lailuma Sadid est réfugiée politique, et travaille comme journaliste pour le média international Brussels Morning. A l’heure où une “nuit noire” tombe sur son pays, elle se livre au Vif, voici son histoire, ses victoires, et ses craintes.[…]

Mercredi a eu lieu une manifestation en soutien aux Afghans, par les Afghans de Bruxelles, devant la Commission Européenne, organisée par Lailuma. Des personnes ont commencé à lui faire des commentaires, on l’a même poussée. Elle leur a dit qu’en Belgique il y a des lois, et qu’elle n’hésiterait pas à porter plainte à la police. A la manifestation, des personnes étaient présentes pour crier leur soutien aux talibans. D’autres pour le président déchu. Elle les a chassés.

Il y a des Afghans en Belgique qui ont la même mentalité que les talibans. Il faut leur dire que ce n’est pas l’Afghanistan ici. On ne peut pas traiter les femmes comme ça, comme ils veulent, qu’elles restent chez elles et ne travaillent pas“. Elle estime qu’en Europe, on ne regarde pas d’assez près les réfugiés qu’on accueille, qu’on refuse des personnes diplômées et utiles aux pays, pour prendre des personnes sans éducation, qui soutiennent des idées extrêmement sexistes.

Elle se sent plus proche des Belges, aujourd’hui. La Belgique est devenu son deuxième pays, elle se sent en bon termes avec ses nouveaux concitoyens. Mais elle pense à sa famille, à ses proches, désespérée et inquiète. “Ce n’est pas que mon histoire, c’est celle de milliers de femmes. Une nuit noire est en train de s’abattre sur le pays, il n’y a plus de lumière.

Le Vif

La chanson du jour, Modern Life – Candids

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Très belle intro pour ce morceau bien rythmé et qui donne la pêche. Une belle journée en perspective !