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Avec une population d’une taille inférieure à celle de la Bretagne, la Lituanie n’est principalement connue des Français que pour avoir été le pays où Bertrand Cantat a explosé le crâne de Marie Trintignant contre un radiateur. Pour la petite histoire, Bertrand en avait marre de voir Marie Trintignant allumer sous son nez tous les ashkénazes du showbiz parisien.
Ce petit pays fait beaucoup parler de lui ces derniers temps, tout spécialement depuis qu’il a entrepris de renverser le gouvernement biélorusse de Loukachenko avant de redessiner les frontières de la Chine pas plus tard que cette semaine.
Cela a déclenché d’inévitables représailles.
La tension ne retombe pas avec le voisin biélorusse. Mardi, le Parlement lituanien a voté un projet d’installation d’une barrière métallique tout le long de sa frontière avec le pays qu’il est convenu d’appeler « la dernière dictature d’Europe ». La barrière, dont le coût est estimé à 150 millions d’euros, devrait courir sur les plus de 500 kilomètres de frontière.
Depuis des semaines, le gouvernement de Vilnius accuse le président Alexandre Loukachenko de laisser passer des migrants en Europe, via la frontière lituanienne et dans de moindres proportions, les frontières lettones et polonaises.Plus de 4.000 Irakiens, Congolais et autres Africains ont franchi les portes de l’espace Schengen depuis le début de l’année. C’est peu en valeur absolue mais beaucoup pour un pays de 2,8 millions d’habitants qui n’est pas habitué aux phénomènes migratoires. En 2020, le ministère de l’Intérieur n’avait enregistré que 74 entrées illégales.
Effectivement, des hordes de clandestins africains venus de Mésopotamie déambulent en ce moment même dans les forêts de Russie dans le but de rejoindre l’UE….et ce n’est qu’un début.
Quand on voit que les Lituaniens ont l’impression d’être submergés avec 4,000 étrangers clandestins quand la France macronisée en importe 400,000 par an, on mesure à quel point ce pays n’a pas encore pris la mesure du programme occidental.
Pour Vilnius, ces arrivées ne sont pas le fruit du hasard mais de la volonté de vengeance du régime biélorusse pour les sanctions qui lui ont été infligées par les Européens après des élections jugées frauduleuses puis pour avoir détourné un avion de ligne dans lequel voyageait un opposant. La Lituanie est aussi le pays qui a recueilli la principale opposante au régime, Svetlana Tikhanovskaïa. « Loukachenko se sert des migrants comme d’une arme ! » a tempêté le président lituanien, Gitanas Nauseda. « Sans une barrière physique, il est impossible de protéger nos frontières, c’est très clair », a lancé de son côté, la ministre de l’Intérieur, Agnė Bilotaitė.
En visite à la frontière début août, la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, et aux migrations avait dénoncé « l’acte d’agression » et les « provocations » d’Alexandre Loukachenko et apporté son soutien au gouvernement lituanien. Elle lui avait promis une enveloppe de 20 à 30 millions d’euros pour aider le pays à défendre ses frontières. L’agence européenne de garde-frontières européen Frontex a envoyé une soixantaine d’hommes, des hélicoptères et du matériel pour mieux détecter les passages illégaux.
La commissaire s’est déclarée moins enthousiaste à l’idée de financer la barrière métallique. « Les fonds européens ne sont pas destinés à financer l’érection de barrières, ni de mur » a indiqué mardi un porte-parole. Le sujet sera certainement évoqué le 18 août lors de la réunion de crise convoquée à Bruxelles à la demande du gouvernement lituanien.
Les Lituaniens vont rapidement découvrir qu’il n’y a pas que Loukachenko qui veut noyer la Lituanie de migrants du tiers-monde.
Cette Ylva Johansson est une féministe suédoise qui a pour mission officielle de repeupler l’Europe avec des dizaines de millions de migrants afro-orientaux.
« Nous avons besoin de migrants. Notre société vieillit. Nous devons créer de nouvelles voies d’immigration légale. »
— Nicolas Bay (@NicolasBay_) September 24, 2020
La réalité de la politique d’immigration de l’UE à travers la voix de la Commissaire aux Affaires intérieures ⤵️ pic.twitter.com/ws2sq3Wri7
Les Lituaniens vont se retrouver écrasés entre une UE qui veut aspirer un maximum de migrants clandestins et une Biélorussie qui veut en déverser un maximum sur son territoire.
S’ils veulent une barrière de type hongrois, ils devront la financer par eux-mêmes.
C’est d’ailleurs un excellent investissement.
Toutefois, comme la Lituanie est dans l’UE, cela implique certaines contraintes. Notamment celle de transformer son territoire en important massivement des migrants. Même si une partie continue vers le Merkelistan, une fraction restera sur place.
Merci à D.P.