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Plus la justice s’acharne sur le milliardaire républicain et plus sa cote de popularité explose. Trump a beau jeu de se poser en candidat doublement victime du “Système”. Il enfonce le clou :
– Biden lui a volé sa victoire en 2020
– Il est injustement persécuté par la justice de gauche
Après l’épisode du Capitole, odieusement transformé en tentative de coup d’État républicain par la presse de gauche, beaucoup pensaient Donald Trump définitivement enterré. Mais l’animal politique a de la ressource.
Refusant toujours de reconnaître sa défaite et persistant à accuser Biden de fraude électorale, il continue de diriger le parti républicain depuis sa retraite en Floride. Il est craint de ses adversaires car largement soutenu par les électeurs républicains, qui restent persuadés à 65 % que l’élection de 2020 a été truquée.
Et ces électeurs ont raison, puisque Joe Biden lui-même a reconnu que son parti avait mis au point la plus efficace fraude électorale de tous les temps. Un lapsus dira la presse mondialiste unanime.
“Nous avons mis en place, je pense, l’organisation d’une fraude électorale la plus vaste et la plus inclusive de l’histoire de la politique américaine”
Toutes les plaintes ont été classées sans suite et toutes les preuves volontairement ignorées par la justice américaine. Donc pas de preuves, pas de procès, pas de fraude. C’est cela le camp du Bien.
Trump obtient 60 % des intentions de vote dans le camp républicain, devant Ron DeSantis à 13 ou 15 %.
Au deuxième tour, il est au coude à coude avec le sénile Biden, plus ou moins mouillé dans les magouilles de son fils Hunter.
Trump est un anti-mondialiste que le Système veut démolir contre la volonté du peuple américain. Victimes de l’immigration de masse, de la désindustrialisation, de la concurrence sauvage, du wokisme, des délires LGBT, de l’insécurité, les classes populaires ont trouvé en Trump un défenseur qui les comprend et veut protéger l’Amérique, sans se lancer dans des expéditions coloniales qui tournent au désastre. L’Amérique d’abord, dit Trump.
Par conséquent, peu importe le côté excentrique du milliardaire, son ego démesuré, son langage fleuri, ses tweets peu diplomates et ses casseroles judiciaires. Trump est le défenseur du peuple contre les élites mondialistes qui méprisent l’Amérique profonde, celle qui trime et se sacrifie dans toutes les guerres.
Finalement, l’acharnement judiciaire du camp démocrate contre Trump en a fait un martyr qui mérite un soutien sans faille de l’électorat républicain. D’autant plus que cet électorat se sent lui aussi victime de la fraude.
Un autre point suscite l’admiration des classes populaires pour Trump : son extrême combativité face à une justice jugée politisée et partiale, voire corrompue.
Sur le plan politique, il ne fait pas bon se mettre à dos le milliardaire quand on veut être élu. Dans le camp républicain, le poids politique de Trump est intact et c’est lui qui adoube ou condamne un candidat à la veille d’une élection locale. Pour ses rivaux républicains, se démarquer de Trump sans froisser son électorat est un jeu d’équilibriste assez risqué. C’est en janvier 2024 que va commencer la campagne officielle.
Et il faudra attendre encore 14 mois pour connaître le nom du 47e président des États-Unis. Si Trump tient la corde dans son propre camp, nul ne sait si Biden, de plus en plus diminué, sera le candidat démocrate. On a parlé de Michelle Obama comme candidate potentielle. Elle dément. Mais qui sait ? Dans ce cas, elle bénéficiera de l’aura de son mari Barack Obama et de deux atouts très porteurs : c’est une femme et elle est noire. Pour le “Système” mondialiste, elle coche toutes les cases. À suivre.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque