. Hausse des vols : les paysans en première ligne face à l’ensauvagement

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« Stop vols dans les champs ! Propriété privée ! » « Marre des vols ! Agriculteurs en colère. » Sur le bord des routes, les paysans affichent leur mécontentement en grosses lettres. Potirons dérobés, pommes de terre arrachées, pieds de vigne volés, systèmes de GPS agricole subtilisés… Depuis plusieurs semaines, les agriculteurs français font face à une recrudescence des cambriolages.

Le fléau des vols agricoles

Jamais Guillaume Delannoye n’aurait pensé vivre cette scène. Maraîcher dans les Flandres françaises, il cultive des potirons. Il y a quelques jours, alors qu’il inspectait ses parcelles, raconte Le Parisien-Aujourd’hui en France, il découvre une femme venue faire son marché dans l’un de ses champs. Comme lui, de nombreux agriculteurs ont vu une partie – parfois plusieurs hectares – de leurs légumes dérobés par des particuliers ou des bandes bien plus organisées qui revendent ensuite leur butin sur les marchés ou en ligne. Pour le syndicat des Jeunes Agriculteurs, joint par BV, de « nombreux agriculteurs des Flandres sont actuellement touchés par ce problème ». Un phénomène qui s’étend sur tout l’Hexagone. Miel volé en Loire-Atlantique (BFM TV), « le fléau des vols de GPS agricoles en Normandie » (France Bleu Normandie), « vols de matériels agricoles » en Seine-et-Marne (20 Minutes), « agriculteurs excédés par le vol de leurs légumes » dans l’Oise (Le Parisien), « recrudescence des vols de GPS en Meurthe-et-Moselle » (Le Républicain lorrain), « vols de carburants signalés dans le Haut-Rhin » (France 3 Alsace)… La presse régionale regorge de faits divers malheureux dont sont victimes les agriculteurs depuis la fin de l’été. Pas un département ne semble épargné.

Si le phénomène n’est pas nouveau – déjà, au début des années 2010, des paysans alertaient les autorités -, il prend désormais des proportions inquiétantes. Ainsi, en 2022, 16.000 atteintes aux biens agricoles ont été recensées par la gendarmerie, soit une toutes les 30 minutes. Une hausse de plus de 6 % par rapport à 2019, quand la cellule Déméter (désormais inactive) comptabilisait 14.998 faits. Et les premiers chiffres de 2023 laissent présager une nouvelle année noire pour les paysans. Ainsi, la gendarmerie d’Eure-et-Loir dénombrait, avant l’été, « vingt délits de plus que l’année dernière à la même période » sur le département. Même constat dans le Calvados ou en Ille-et-Vilaine. Une augmentation qui contraint les agriculteurs, déjà pris à la gorge, à s’équiper en systèmes de surveillance.

« Des gens mal éduqués »

Pour expliquer cette hause des atteintes aux biens agricoles, les syndicats pointent d’abord l’inflation. L’explosion des prix du carburant et l’inflation sur les biens alimentaires et ménagers conduiraient certains particuliers à se servir directement dans les fermes ou les champs afin de réaliser quelques économies.

Mais, plus grave, ces vols à répétition sont surtout le symptôme d’un ensauvagement de la société. « Oui, l’augmentation du coût de la vie [peut expliquer cette razzia sur les campagnes] mais ce n’est pas que ça », confie un jeune agriculteur à la radio Delta. « Ce sont des gens mal éduqués qui essaient de se faire un peu de sous sur le dos des agriculteurs », poursuit-il. Forts d’un sentiment d’impunité, certains n’hésitent ainsi pas à voler les paysans, souvent bien impuissants pour lutter contre ce fléau. D’autres, plus organisés, venus de l’étranger (Europe de l’Est), mettent en place un véritable trafic international.

À ces vols à répétition qui mettent en danger la rentabilité des exploitations agricoles s’ajoutent les attaques de l’extrême gauche et les actes de vandalisme de groupuscules écologistes sur des exploitations. Les agriculteurs, autrefois respectés sont aujourd’hui abandonnés, et à bout.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

. Allez voir le film “Bernadette” !

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Ce n’est pas si souvent que les personnages politiques de notre pays prêtent à sourire. Alors, quand on peut voir un film qui souligne malicieusement leurs travers et nous faire rire quelques bonnes fois, il ne faut pas s’en priver !

Bernadette est un film de Léa Domenach, avec d’excellents acteurs et une mise en scène bien réussie. Le choix des acteurs n’a pas dû être facile, mais ils se sont sans doute bien marrés à tourner ce film. Bernadette Chodron de Courcel, épouse Chirac, est jouée par Catherine Deneuve. Pas ressemblantes et d’âges différents, Bernadette Chirac ayant eu entre 62 et 74 ans pendant la présidence de son mari, et l’actrice ayant davantage aujourd’hui, cette caractéristique est effacée par son talent de comédienne. Jacques Chirac est joué par Michel Vuillermoz, que les spécialistes ont remarquablement grimé afin qu’il ressemble au vrai, lui ajoutant probablement du nez et du menton, donnant à sa magistrale interprétation une allure confondante, dans tous les sens du terme.

On reconnaît facilement, avant même que leur nom soit prononcé : Dominique de Villepin avec sa tignasse et ses costumes trois pièces déjà surannés, et ses gaffes dont la mémorable dissolution de l’Assemblée nationale – Nicolas Sarkozy dont l’interprète imite si bien sa façon de parler en phrase courtes et un peu ridicules tout en agitant la tête – Xavier Bertrand dont on se demande si ce n’est pas lui jouant son propre rôle… On note une sosie particulière de Hillary Clinton et la désopilante caricature de Karl Lagerfeld avec ses cheveux gris en queue de cheval, ses verres fumés hors circonstance, sa façon de parler en agitant un éventail. Sans doute l’un des meilleurs éclats de rire du film, avec les réparties de Bernadette Chirac et les gesticulations de son mari.

Les cadres de tournage sont fort bien choisis, en extérieur et en intérieur, les vêtements d’époque – pas si lointaine – à peine sortis de la naphtaline, et on si on est amateur de belles voitures, on se régale à retrouver quelques rares pièces de collection.

Le film devait initialement se nommer La Tortue, l’un des surnoms d’une délicatesse remarquable que donnait Chirac à son épouse lorsqu’elle contrariait, par sa lenteur supposée, son rythme de politicien macho. Ce nom resta l’indicatif de travail durant le tournage et fut remplacé tardivement par Bernadette, bien meilleur choix à mon avis. Celle-ci ne manqua pas de rendre à son époux volage, crédule et inconstant les nombreuses avanies qu’il lui fit subir, notamment lorsqu’il fut devenu président. Indélicatesse fort bien rendue dans une scène du film où on le cherche partout alors que Lady Di vient d’être hospitalisée là où elle va mourir. Pendant ce temps, Chirac est dans un hôtel particulier de Palerme et c’est finalement une voix féminine qui répond à l’interphone. Les nombreux participants s’affairant à autant de téléphones présents dans la pièce entendent sans oser trop regarder madame Chirac. Celle-ci abrège la situation au juste moment, sans s’attarder sur ce qu’elle en pense. Elle ne se présenta jamais en victime et défendit son mari autant qu’elle le put, allant même jusqu’à se réconcilier avec le déloyal nain de jardin. Une droiture de comportement dont devraient s’inspirer tous ceux qui se plaignent de leur sort en le laissant prendre en charge par les autres. Des qualités et des efforts non négligeables offerts avec constance à un individu peu fréquentable malgré ses allures officielles. Rendons-lui cependant cette vérité qu’il fut le dernier président à en avoir l’allure, avant que ne lui succèdent les « petits malfaiteurs » comme l’écrit Jean-Marie Le Pen dans ses mémoires, des hommes sans classe ni distinction. Sachant faire le beau en public, Chirac n’en était pas moins détestable en cercle restreint dès qu’il se trouvait contrarié.

Toutes les scènes du film ne sont pas véridiques, le spectateur en est averti dès le début. Mais vraies ou imaginaires, les séquences produisent quelques bons rires tout en amenant réflexion, et forment un ensemble cohérent où l’on ne s’ennuie jamais. Les vrais personnages encore vivants caricaturés ou révélés tels qu’ils sont dans le film en sont-ils satisfaits ? Non sans doute, pour notre plus grand plaisir !

Daniel Pollett, Riposte Laïque

. Magnanville : nous non plus on n’oublie pas, on ne pardonne pas !

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Aujourd’hui lundi, s’ouvre le procès de Magnanville (Yvelines), où comparaît devant la cour d’assises spéciale de Paris un certain Mohamed Lamine Aberouz, complice « supposé » de l’abject Larossi Abballa.

Abballa a été quant à lui liquidé par les membres du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion) à l’époque. « Dommage », diront certains, dont moi, car j’aurais bien aimé voir ce sous-être se faire lécher le cou par Louison, autrement dit la guillotine. Mais, depuis Robert Badinter, il paraît qu’on est devenus civilisés en abolissant la peine de mort et en abolissant à l’occasion notre sécurité pour servir de moutons d’abattoir, entre autres aux plus fidèles d’Allah.

Magnanville, c’était il y a plus de sept ans, le 13 juin 2016 : un homme, Jean-Baptiste Salvaing et une femme, Jessica Schneider : un couple. Tous les deux ont été égorgés devant leur enfant Mathieu par l’immonde Abballa. Un massacre qui portait le sceau de l’Islam le plus enragé et, faut-il le répéter ad nauseam, le plus littéral, en ce sens que le djihadiste de Magnanville respectait à la lettre les préceptes du Coran :

– « Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les Infidèles quelque part que vous les trouviez ! Prenez-les ! Assiégez-les ! Dressez pour eux des embuscades ! » (Sourate 9 At-Tawba – verset 5).

– « Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs ! 191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. »

(Sourate 2 Al Baqarah – versets 190 et 191)

[Pour ceux qui l’ignoreraient, selon les muzz, les « associateurs » ce sont les chrétiens, en raison de la Sainte Trinité qui « associe » le Père, le Fils et le Saint Esprit. Ce qui est une accusation aussi ignorante que fausse. Mais je ne vais pas faire ici un cours de théologie à destination d’ignorants islamiques !]

Aujourd’hui donc, grâce à notre esprit de civilisation, Salah Abdeslam vit en prison à nos frais. Et un flic qui sort son flingue pour protéger ses collègues contre une horde ultragauchiste – et collaborationniste à l’égard de l’islam ! –, c’est un scandale pour l’engeance gauchiste, à qui on doit un peu les massacres islamiques sur notre sol depuis quelques années. Rappelons qu’aux États-Unis, chez Jo Bidon le copain des wokes, les ultragauchistes, qui ont attaqué la voiture de police samedi dernier à Paris, auraient été abattus comme il se doit.

En effet, c’est le prix à payer, à force d’avoir accueilli en masse – et de continuer de le faire, Macron n’étant après tout qu’un gauchiste honteux ! – les fidèles d’une religion résolument ennemie de la civilisation chrétienne et qui, malgré les élucubrations de certains pseudo-historiens idéologiques, ne nous a JAMAIS rien apporté, sinon du sang et des larmes.

Bien au contraire, et comme l’a magistralement démontré Sylvain Gouguenheim en son temps, en matière d’érudition : « L’Orient musulman doit presque tout à l’Orient chrétien. Et c’est cette dette que l’on passe souvent sous silence de nos jours, tant dans le monde musulman que le monde occidental » (in Aristote au mont Saint-Michel, ouvrage odieusement livré à la vindicte gauchiste pour avoir énoncé une vérité « impure » !). Il faut ajouter que les plus lettrés des musulmans ont souvent été persécutés en islam, dont Averroès, qualifié jadis de traître à sa religion et d’hérétique.

En attendant, le petit Mathieu, qui a vu ses parents se faire égorger – et qui l’aurait été à son tour si le Raid n’avait pas donné l’assaut –, a aujourd’hui dix ans et il souffre de troubles psychologiques graves, dont des terreurs nocturnes. Et ça, je suis sûr que ça excite les plus fidèles d’entre les musulmans. Car, quelles que soient les plaintes qu’ils déposeront contre nous pour nous faire taire, ils aiment terroriser et détruire, Magnanville en est la preuve la plus criante, avec l’école Ozar Hatorah de Toulouse – où des enfants ont été tués et filmés pendant qu’ils mouraient ! –, Charlie, le Bataclan, Nice, le père Jacques Hamel – qui reconnut Satan dans ses bourreaux islamiques ! –, les jeunes cousines Laura et Maurane de la gare Saint-Charles à Marseille, le colonel Arnaud Beltrame, etc.

Et comme disent les islamo-gauchistes pour les « chères » racailles disparues : nous non plus, Magnanville et tout le reste on n’oublie pas, on ne pardonne pas ! Viendra le jour des comptes, je l’espère, car sinon ce serait à désespérer de la France…

Charles Demassieux, Riposte Laïque

. Pour Macron la France va bien : il ment, il la détruit méthodiquement

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Encore une séance de bla-bla hier soir, pour nous endormir et nous persuader que tout va bien.

Surfant sur une semaine sans couac, avec la visite de Charles III, l’accueil du pape à Marseille et un début de Coupe du monde bien engagé pour les Bleus, Macron a cru bon de se livrer une nouvelle fois à son exercice préféré dans lequel il excelle : une séance d’autosatisfaction où le mensonge éhonté le dispute à la mauvaise foi la plus grossière.

Une semaine faste, sans émeutes, sans voitures brûlées et sans manifestations au cri de “Macron démission”. C’est rare.

Macron nous a donc livré son monologue habituel, évacuant les questions qui dérangent et réduisant le rôle des journalistes à celui de figurants inutiles.

Évidemment, s’il ne flatte pas son propre bilan, qui va le faire ? Trois citoyens sur quatre sont mécontents. C’est donc un magistral coup de brosse à reluire que Macron a passé sur les six années de son règne.

Je ne vais pas m’étendre sur ce qu’il a dit, c’est sans intérêt et trop souvent mensonger. Mais dressons un rapide tableau de l’état de la France, bien loin du discours élyséen anesthésiant, après six années de gouvernance plus que calamiteuse.

– La France est passée du 5e au 7e rang au classement économique mondial. Bravo Bruno Le Maire

– La dette publique a augmenté de plus de 700 milliards, soit 10 milliards par mois

– Notre fiscalité est la plus écrasante de l’OCDE

– La charge de la dette s’envole et va bientôt peser le double du budget de la Défense

– L’inflation s’envole et va durer, provoquant la hausse des taux d’emprunt qui casse la croissance

– Notre armée, déjà squelettique, est tombée au 9e rang mondial. Nous sommes incapables de faire la guerre au delà de quelques jours

– Le niveau scolaire de nos écoliers est en chute verticale, notamment en mathématiques, ce qui ne les empêche pas de réussir au bac. Être à moitié illettré et nul en maths n’est plus un handicap

– L’industrie ne représente plus que 10 % du PIB. La pénurie de médicaments n’est pas un hasard

– Le tiers de nos paysans vivent avec 350 euros par mois, sans week-ends ni congés, mais l’essentiel est d’importer des produits ukrainiens !

– La France compte 10,5 millions de pauvres, en constante augmentation. Il faut dire que Macron n’a cessé d’en importer

– On compte 4 millions de mal logés dont 330 000 sans abri. Mais des milliers de migrants sont logés à l’hôtel. On voit même des propriétaires à la rue tandis que des squatteurs occupent leur logement

https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-envoye-special-loges-depuis-cinq-ans-a-l-hotel-pour-5-300-euros-par-mois_1333263.html

– La France est le pays le plus dangereux d’Europe avec 1000 agressions et 120 attaques au couteau quotidiennes

– Mais Darmanin est fier de son bilan et laisse la gauche manifester en braillant “la police tue”, signe de l’effondrement moral du pays

– La France est le seul pays où commissariats et policiers sont agressés en toute impunité

– La tolérance zéro n’est pas d’actualité, l’impunité restant la règle

– Le nucléaire, fleuron industriel, a été saboté. L’abandon du projet Astrid, après celui de Superphénix est un crime. Mais l’essentiel était de fermer Fessenheim pour plaire aux écolos

– Le bilan migratoire est catastrophique. Macron a fait exploser le nombre de visas

270 000 par an sur la période 2017-2022

217 000 sur la période 2012-2017

190 000 sur la période 2007-2012

– En revanche, le nombre d’expulsions, déjà insignifiant, a baissé de 15 % avec Macron

https://observatoire-immigration.fr/immigration-2022/

– La France étant le paradis du tout gratuit qui n’expulse jamais, les demandes d’asile ont augmenté de 35 % entre 2017 et 2022

– Notre système de santé est en faillite, sauf pour les sans-papiers, soignés à 100 % gratuitement. Et la France est championne du tourisme médical

– Nous payons toujours des retraites à des centenaires étrangers disparus depuis des décennies

– Sur 2 euros le litre de carburant, il y a 1,20 euro de taxes. Mais Macron refuse de les baisser et fait appel aux distributeurs pour vendre à perte

– Le gouvernement est incapable de protéger les enfants du harcèlement scolaire

– Notre diplomatie est un désastre. La France n’a plus d’amis et se montre incapable de défendre ses intérêts

– Nous avons trahi nos amis russes, nous avons perdu l’Afrique, nous abandonnons les Arméniens car l’UE veut le pétrole de Bakou. Les Américains nous poignardent dans le dos et l’amitié franco-allemande n’est plus qu’une fable grotesque

– Enfin, l’écologie intégriste est devenue un passeport pour le sous-développement.

Les éoliennes sont un non-sens économique, coûteux et improductif. Nous tuons nos agriculteurs qui manquent d’eau et nos éleveurs sont stigmatisés, nous cassons le bâtiment avec des normes intenables et sabordons l’industrie automobile en prônant le tout électrique. La France est pourtant le meilleur élève de la classe et pollue peu. Mais pour conserver le vote écolo, Macron est prêt à détruire notre économie, déjà malmenée par l’explosion des prix de l’énergie.

Il est évident que toutes ces vérités sont mises sous le tapis. Et ne comptons pas sur les journalistes pour acculer Macron et le contraindre à répondre aux questions qui fâchent.

En France, plus rien ne va. Mais il faudra attendre l’effondrement total de la nation pour que cessent ces mascarades absurdes d’interviews présidentielles stériles.

Macron est en train de détruire volontairement la France et il y réussit avec brio.

Philippe de Villers l’explique très bien. 

https://vm.tiktok.com/ZGJ7KgrRu/

Macron est un individu immature et dangereux. C’est un déconstructeur de la nation, un ennemi de notre souveraineté, des frontières, de notre identité, de notre culture, de notre histoire. Il n’aime pas la France qui n’est pour lui qu’un morceau du grand marché mondial. Il est fasciné par le mondialisme et veut une France multiculturelle donc multiconflictuelle. Et tout son travail de démolition est volontaire.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Une loi contre les climatosceptiques : Sanctions sur les réseaux sociaux et risques d’amendes et de prison

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++ WEBTUBE : Certaines personnes ne veulent plus que l’on débatte de certains sujets. La controverse sur le réchauffement climatique est réelle et nécessite que l’on en parle. Tous les scientifiques ne sont pas d’accord avec le GIEC. Pourquoi interdire le débat ?

Allons-nous vers une nouvelle « Loi Gayssot » où il sera interdit de remettre en question le changement climatique ?

Pour ces députés, la lutte contre le dérèglement climatique doit primer sur la liberté de la presse. Cette proposition de loi, en cours de finalisation pour une échéance prévue fin janvier, émane d’un groupe parlementaire déterminé à nettoyer les médias de tout discours climatosceptique. Ce groupe, représentant une large palette politique allant de la gauche à la droite en passant par le centre, exclut délibérément le Rassemblement national. Stéphane Delautrette, à la tête de ce groupe, assume pleinement ce choix : « Nous ne collaborons pas avec le RN ».

Selon Eva Morel, coprésidente de Quota Climat et attachée parlementaire de Sandrine Le Feur (Renaissance), « il subsiste encore trop de climatoscepticisme dans les médias ». Laurent Cordonier, directeur de la Fondation Descartes, a également relevé que « le consensus scientifique sur le climat est actuellement remis en cause sur Twitter, ce réseau est envahi par des climatosceptiques, parfois même par des comptes automatisés ».


Lire : Idriss Aberkane – Le « consensus scientifique », encore une rhétorique politique pour tout justifier !


À l’origine de cette proposition de loi, on trouve QuotaClimat, une association créée en 2022 pour dénoncer la « faible place accordée à la crise écologique dans l’agenda médiatique ». Avec le soutien de l’Institut Rousseau, un think tank spécialisé dans les politiques publiques, QuotaClimat a rédigé une proposition de loi clé en main…

La proposition de loi contre le climatoscepticisme en France, si elle est adoptée, pourrait avoir plusieurs impacts concrets sur le paysage médiatique et numérique :

Renforcement de la lutte contre la diffusion de fausses informations sur la crise écologique sur les plateformes en ligne : Les plateformes numériques pourraient être tenues de suspendre ou de bannir les comptes qui propagent massivement de fausses informations.

  • Amendes : Des sanctions financières pourraient être imposées à ceux qui enfreignent la loi. Par exemple, l’article 4 de la loi sur la presse du 27 juillet 1849 prévoyait déjà des amendes pour la publication ou la reproduction de mauvaise foi de nouvelles fausses.
  • Peines de prison : Dans certains cas, la diffusion de fausses informations pourrait également entraîner des peines d’emprisonnement.

Renforcement des prérogatives de l’ARCOM : L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pourrait voir ses prérogatives renforcées pour garantir un traitement approprié des enjeux environnementaux.

Intégration des enjeux environnementaux dans les chartes déontologiques des médias : Les médias pourraient être tenus d’intégrer les enjeux environnementaux dans leurs chartes déontologiques.

Garantie d’un traitement des enjeux environnementaux lors des campagnes électorales : L’Arcom pourrait avoir la possibilité d’établir des règles temporaires pour garantir le traitement de ces enjeux lors des campagnes électorales.

Le Média en 4-4-2.

par Marcel D.

. Le rappeur MHD condamné à douze ans de prison pour meurtre, l’autopsie a révélé 22 plaies par arme blanche

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Le samedi 23 septembre, la cour d’assises de Paris a condamné le célèbre rappeur MHD, Mohamed Sylla de son vrai nom, à douze ans de réclusion criminelle. Cette sentence est le résultat d’un procès de trois semaines, au cours duquel MHD et huit autres personnes ont été jugées pour le meurtre brutal d’un jeune homme en 2018.

La nuit du 5 au 6 juillet 2018 a été marquée par une vague de violence qui a coûté la vie à Loïc K., âgé de 23 ans. À 2 h 57, il a été percuté intentionnellement par une Mercedes, puis poignardé et violemment agressé par un groupe de jeunes jusqu’à la mort. L’autopsie révèle des coups de pieds, coups de poing, ainsi que 22 plaies par arme blanche. Cette expédition meurtrière était liée à la rivalité de longue date entre les quartiers de la Grange-aux-Belles (Xe arrondissement) et des Chaufourniers (XIXe arrondissement), deux communautés où “tout le monde se connaît”.

Un témoin a partagé son récit détaillé de l’altercation impliquant MHD, affirmant sans équivoque : “C’est MHD qui a percuté la victime avec sa voiture”.

Cinq des co-accusés de MHD ont également été déclarés coupables et condamnés à des peines variant de 10 à 18 ans de réclusion criminelle. En revanche, trois hommes ont été acquittés par la cour, qui a estimé qu’un d’entre eux, Wissem E., n’était pas présent sur les lieux du crime, et que pour les deux autres, Saber B. et Moussa K., les preuves n’étaient pas suffisantes pour les condamner.

Le procès a été marqué par les dénégations, les silences, les incohérences et les amnésies de nombreux accusés.

par Le Média en 4-4-2

. L’idéologie de la Commission européenne a un nom : le libéral-socialisme

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Par Pierre-Marie Tailleur, ancien haut fonctionnaire, dirigeant d’entreprise ♦ L’Union européenne est libérale-socialiste. Et ce n’est pas seulement un oxymore, c’est une réalité selon Pierre-Marie Tailleur. Un texte polémique dont on n’est pas forcé de partager la conclusion pessimiste, mais un texte qui stimule la réflexion.
Polémia

Le titre de cet article peut surprendre tant le libéralisme et le socialisme semblent s’opposer.
Le « socialisme libéral » a d’abord été imaginé il y a un siècle, et théorisé en Italie (notamment dans les années 1930 face à la montée du fascisme), comme une forme de socialisme privé de ses excès collectivistes : une façon de maintenir les objectifs de répartition des richesses et d’égalité républicaine, mais en permettant aux initiatives privées d’éclore plutôt que par une planification centrale.

On peut aussi juger que le logiciel traditionnel du parti démocrate américain repose sur un libéralisme social, car d’abord fondé sur l’économie de marché mais soucieux de la correction des inégalités.
Cet amalgame se retrouve dans l’action de la Commission européenne et l’on pourrait être tenté de la peindre en simple émanation européenne du parti démocrate américain.

S’appuyant sur les Traités (notamment l’article 3 du traité sur l’Union européenne), la Commission défend l’économie de marché et le libre-échange.

Ce faisant, elle crée des distorsions qu’elle propose ensuite de corriger en apportant de nouvelles réglementations au niveau européen ou en instruisant et autorisant des subventions et aides d’Etat qui brouillent les effets de ses réglementations.

  • La liberté de circulation a été instaurée pour faciliter l’émergence du marché intérieur ; l’augmentation de l’immigration extra-européenne venant interroger la pertinence d’un retour des frontières, l’UE a créé un corps de garde-frontières européen et a tenté d’instaurer des répartitions forfaitaires par pays des immigrés illégaux arrivés par la Méditerranée.
  • Les marchés de l’électricité ont été dérégulés dans le but d’offrir aux citoyens et entreprises européens une électricité aux prix tirés vers le bas, par l’effet du marché unique. Les prix ont été modérés mais les investissements ont plongé. La Commission a donc développé des cadres complexes d’autorisation d’aides d’Etat pour stimuler les investissements, avant de présenter une nouvelle réforme des marchés de l’électricité.
  • Le marché unique a été créé en particulier pour les produits agricoles, tout en continuant les plans de subventions de la Politique Agricole Commune dont les cahiers des charges pour les exploitants se complexifient.

On pourrait s’arrêter là et constater que la Commission, agissant tantôt de façon libérale et tantôt de façon interventionniste, parvient à une forme de centrisme raisonnable.

Mais ce centrisme est une conséquence, et non le fondement, de son idéologie. Dès son premier président, Walter Hallstein (ancien juriste réputé du Reich national-socialiste), la Commission a théorisé sa volonté d’utiliser l’effet cliquet pour pousser l’intégration européenne sans cesse en avant. Concept d’« union sans cesse plus étroite » qui reste au cœur des traités, mentionné dès l’article 1 du traité sur l’Union européenne, dont la Commission se veut la gardienne.

Le constat que certaines réglementations sont imparfaites, justifiant l’évolution de celles-ci, n’est pas le moteur de l’action de la Commission. Son moteur, ce sont l’ensemble de ses directions, l’ensemble de ses unités, l’ensemble de ses fonctionnaires, dont la mission est de trouver l’étape supplémentaire d’intégration dans le domaine qu’ils régissent. La Commission s’auto-justifie systématiquement d’une implication toujours plus grande dans chaque domaine qu’elle traite. Ce, malgré l’article 1 du traité sur l’UE, cité plus haut, qui mentionne la volonté de « prendre les décisions le plus près possible des citoyens ». Difficile de faire plus loin qu’à Bruxelles, par des fonctionnaires sous l’autorité de commissaires non élus !

Aussi le principe de subsidiarité n’est-il pas utilisé pour laisser une latitude d’action aux États membres dans le choix de leurs politiques, mais au contraire pour toujours trouver une justification à une action communautaire. La Commission le fait sans grande peine dans le champ économique : toute mesure nationale est en soi un risque de fragmentation du marché intérieur. Mais également dans le domaine de l’immigration : puisque les déplacements de ressortissants de pays tiers entre États membres revêtent un enjeu transnational, il est, « de toute évidence » (d’après la proposition de la Commission de révision du règlement Dublin III), nécessaire d’agir au niveau de l’Union.

Considérer que des problèmes, parce qu’ils touchent plusieurs États membres, sont « de toute évidence » de nature communautaire, c’est être socialiste. Le socialisme est tentaculaire : parce qu’il est insupportable qu’un principe universel ne soit pas respecté, il y a toujours une raison pour agir, même et a fortiori contre les volontés locales. Le socialisme s’immisce toujours plus dans le quotidien, en réglementant jusqu’au moindre détail pour gommer les inégalités de résultat. Et, lorsque cela ne fonctionne pas, en plaidant pour réglementer encore plus.

La Commission n’est pas centriste. Elle utilise le duo du libéralisme et du socialisme pour assoir son pouvoir. Le libéralisme comme moteur des échanges économiques et de l’aplanissement des disparités locales, le socialisme comme justification d’une action correctrice centrale.
La Commission n’est pas centriste. Un centriste est démocrate : pesant les aspirations contradictoires de la population, il propose un chemin qui convient au plus grand nombre (même si cela conduit à ne satisfaire personne). La Commission n’a pas besoin de réfléchir ainsi. Elle dispose d’un pouvoir exorbitant d’initiative de textes réglementaires, et de retrait de ces textes si les évolutions votées par le Parlement et le Conseil (pourtant plus proches de la volonté des citoyens) ne lui conviennent pas.

En l’état actuel des traités, il ne peut pas y avoir d’Union européenne autre que libérale-socialiste. Si le Parlement et le Conseil prenaient, demain, une coloration plus conservatrice, la Commission userait de son pouvoir d’initiative et de retrait des textes pour empêcher toute réglementation non conforme à son idéologie.
Tant que les traités donneront un rôle primordial à la Commission, les citoyens n’auront pas leur mot à dire et il n’y aura pas de fonctionnement démocratique dans l’UE (sans même entrer dans la question de la définition du « démos » européen).

Les élections de 2024 n’y changeront rien : l’UE restera libéral-socialiste.

Pierre-Marie Tailleur, Polemia

. Energies renouvelables en mer. La Cour des Comptes européenne doute de leur viabilité économique et environnementale

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La Cour des comptes européenne a publié un rapport le lundi 18 septembre, dans lequel elle avertit que le programme de développement des énergies renouvelables en mer de l’UE n’atteint pas les objectifs climatiques de l’Union et que sa viabilité économique et environnementale reste douteuse.

Les auditeurs ont souligné que la stratégie de développement des énergies renouvelables en mer (ERM) ou “énergie bleue” de l’UE, qui se concentre sur la construction d’éoliennes en mer, d’usines d’énergie marémotrice et houlomotrice, ainsi que de technologies solaires flottantes, a reçu 2,3 milliards d’euros du budget de l’UE depuis 2007 et 14,4 milliards d’euros supplémentaires sous forme de prêts et de capitaux d’investissement de la part de la Banque européenne d’investissement (BEI).

Malgré l’importance des ressources engagées dans l’infrastructure de l’énergie bleue, le rapport indique que les résultats sont jusqu’à présent “ambigus” : « Le développement des énergies renouvelables en mer en Europe donne des résultats ambigus. … L’action et l’argent de l’UE ont contribué au développement de l’”énergie bleue” dans le cadre des objectifs climatiques et énergétiques de l’Union. Mais l’UE risque de ne pas être à la hauteur de ses ambitions, … alors qu’il reste encore beaucoup à faire pour que les énergies renouvelables en mer soient durables d’un point de vue socio-économique et environnemental »

Le rapport admet également qu’il y a de fortes chances que le développement des énergies renouvelables en mer “endommage l’environnement marin” et que “la Commission européenne n’a pas encore estimé ses effets potentiels sur l’environnement”, qui pourraient inclure le déplacement d’espèces entières et la perturbation des principales chaînes alimentaires marines. Les auditeurs ont ajouté :

« Globalement, l’expansion de l’énergie bleue en Europe pourrait être préjudiciable à l’environnement marin, tant au-dessous qu’au-dessus du niveau de la mer »

En outre, les implications socio-économiques des projets d’énergie bleue “n’ont pas été étudiées de manière suffisamment approfondie”. Par exemple, les conflits avec la pêche “restent largement irrésolus”, les pays de l’UE qui partagent les mêmes eaux sont généralement réticents à planifier des projets communs, ce qui a pour conséquence d’affecter une zone encore plus grande, et les matières premières nécessaires et la fabrication de composants clés rendent la plupart des projets ORE fortement dépendants de la Chine, ce qui soulève des inquiétudes “quant à la sécurité et à l’approvisionnement dans le contexte des tensions géopolitiques actuelles”.

Et comme si les implications environnementales, économiques et géopolitiques n’étaient pas suffisantes, les auditeurs soulignent enfin que les objectifs climatiques peut-être trop “ambitieux” de l’UE – atteindre un niveau de 61 GW de capacité installée d’ici 2030 et 340 GW d’ici 2050 – “pourraient être difficiles à atteindre”, avertissant que si Bruxelles devait quand même poursuivre le plan, il faudrait “un déploiement rapide et à grande échelle” des installations d’énergie bleue (sans temps pour d’autres évaluations des risques) et au coût “d’un espace maritime considérable et d’environ 800 milliards d’euros”.

Ce qui rend la situation encore plus embarrassante pour Bruxelles, c’est que le rapport a été publié quelques jours seulement après la décision du Parlement européen d’augmenter considérablement les objectifs de l’Union en matière d’énergies renouvelables et de subventionner davantage les projets d’énergie renouvelable, tout en laissant délibérément de côté l’énergie nucléaire, la source d’énergie commerciale la moins nocive pour l’environnement et la biodiversité.

Certains élus locaux bretons vont peut être commencer à transpirer à grosses gouttes du fait de leurs actions menées au large de St Brieuc notamment, pour les éoliennes en mer, ou dans le sud de la Bretagne. Il faudra bien trouver des responsables à ce fiasco annoncé.
[cc] Breizh-info.com

. Olivia Sarton (Juristes pour l’enfance) : « Il semble qu’il y ait une forte augmentation des violences sexuelles entre mineurs depuis 1996 »

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++ WEBTUBE : Les réseaux sociaux et internet y sont surement pour beaucoup. Les images de sexe et de violence tournent en boucle sur les écrans de nos enfants et de nos ados.

« Agir, prévenir, guérir », tel est l’esprit de l’ouvrage Violences sexuelles entre mineurs (Artège) qui aborde la délicate question du traitement des violences sexuelles commises entre mineurs. Face à ces situations mal connues et taboues, qui heurtent de front la vision commune de l’innocence de l’enfance, l’adulte peine à trouver la réponse ajustée : quand et comment doit-on réagir, alerter voire saisir la justice, comment accompagner les jeunes victimes, peut-on prévenir ces violences… ?

Cet ouvrage répond aux nombreuses questions que se posent les adultes confrontés aux abus sexuels entre mineurs, avec pragmatisme, sans dogmatisme ni visée moralisatrice. Les auteurs que réunit ce livre ont tous développé une expertise dans ce domaine difficile. Forts de leur expérience à la fois juridique et psychologique, ils proposent des repères, des clés d’analyse et des conseils concrets pour tous ceux qui se trouvent au contact d’enfants, parents, enseignants, éducateurs, et qui veulent comprendre et agir. Un regard lucide ouvrant, malgré tout, des chemins d’espérance.

Olivia Sarton a répondu à nos questions sur le sujet, ci-dessous.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Olivia Sarton : Je suis juriste au sein de l’association Juristes pour l’enfance, après avoir exercé comme avocate plus d’une douzaine d’années. Je suis par ailleurs titulaire d’un DU « auditeur d’enfants », c’est-à-dire que j’ai été formée à recueillir la parole de l’enfant dans un cadre judiciaire et extra-judiciaire.

Juristes pour l’enfance est une association loi 1901, fondée en 2008, apolitique, réunissant des juristes ou des personnes investies auprès de l’enfance qui désirent mettre leur expertise au service du bien commun et plus particulièrement au service de la défense des droits et besoins fondamentaux des enfants. L’association agit sur le terrain juridique. Elle s’appuie notamment sur la Convention Internationale des droits de l’enfant, adoptée dans le cadre de l’ONU en 1989 et ratifiée par la France en 1990.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amenée à écrire ce livre collectif ?

Olivia Sarton : Avec l’association Famille & Liberté, dont la Présidente Claire de Gatellier a co-dirigé avec moi ce livre, nous avons relevé il y a déjà quelques années l’augmentation déroutante des violences sexuelles entre mineurs, ou plus exactement leur développement dans tous les milieux et toutes les classes d’âge. Parallèlement nous avons constaté le désarroi des adultes témoins de ces violences et/ou responsables des enfants auteurs ou victimes.

Avec ce livre, nous avons voulu attirer l’attention sur ce sujet encore tabou mais surtout donner des clés d’analyse et des conseils indispensables pour tous ceux qui se trouvent au contact d’enfants, qu’ils soient parents, enseignants, directeurs d’établissements scolaires, éducateurs ou encore professionnels encadrant des mineurs.

Breizh-info.com : A-t-on des chiffres sur les violences sexuelles entre mineurs en France, en Europe ?

Olivia Sarton : Bien que les statistiques sur le sujet soient assez récentes, il semble qu’il y ait une forte augmentation des violences sexuelles entre mineurs depuis 1996. Entre 2016 et 2021, selon le rapport du Sénat « Prévenir la délinquance des mineurs. Eviter la récidive », ces violences ont augmenté de 59,7% : on est passé d’un peu moins de 6 500 mineurs mis en cause pour des infractions à caractère sexuel en 2016, à plus de 10 200 en 2021.

Les mineurs représentent jusqu’à 46 % des mis en cause pour violences sexuelles sur mineurs, ils sont surreprésentés dans ce type d’infraction. Les garçons agresseurs sont largement majoritaires.

75% des victimes sont des filles. Une victime sur deux a moins de 13 ans et une victime sur trois a moins de 10 ans.

Ces chiffres ne reflètent que les dépôts de plainte ou les faits signalés. Beaucoup d’agressions sexuelles, on le sait, ne font pas l’objet d’un signalement ou d’une plainte de la part de la victime qui a peur, qui n’a pas les moyens d’effectuer cette démarche ou qui décide, pour d’autres raisons, de ne pas la faire.

Seulement 38% des mineurs accusés d’une infraction à caractère sexuel reçoivent ce qu’on appelle une réponse pénale, qui peut être une mesure éducative, une peine d’amende ou d’emprisonnement ou encore des alternatives aux poursuites (une réparation, un rappel à la loi…)

Un autre chiffre suscite l’étonnement : 27,2% des auteurs ont moins de treize ans. 11% ont moins de dix ans. Il y a maintenant des abus sexuels ou à tout le moins des « comportements sexuels problématiques » commis par des enfants de 5-6 ans !

Il semble que cette trajectoire se retrouve dans d’autres pays européens, comme l’Espagne, qui s’inquiète de l’augmentation des violences sexuelles commises entre mineurs, avec des auteurs de 13 ans ou moins. Ce n’est pas étonnant, les mêmes causes produisent les mêmes effets et une des causes premières est l’exposition des mineurs à la pornographie, comme l’explique très bien Maria Hernandez Mora dans notre livre.

Breizh-info.com : Les pouvoirs publics prennent-ils la mesure du phénomène et de ses conséquences ? Quid de la Justice et des réponses apportées ?

Olivia Sarton : Le fait qu’il y ait maintenant des chiffres collectés et des statistiques réalisées par le Ministère de la justice montre que le sujet n’est plus ignoré. En 2021, ce ministère a confié à la sociologue Marie Romero, en partenariat avec la Fédération française des centres de ressources et d’informations sur les auteurs de violence sexuelle, la réalisation d’une recherche sur la prise en charge des mineurs auteurs d’infractions à caractère sexuel confiés à la protection judiciaire de la jeunesse ; cette recherche a abouti à la publication d’un rapport en janvier 2023.

Mais ce n’est pas parce que le sujet n’est plus ignoré, que des réponses suffisantes sont apportées. Le rapport de 2023 souligne les multiples difficultés de prise en charge : « soins pénalement ordonnés rarement mis en place, lenteur du système judiciaire, accompagnement « standardisé », faits traités comme tout autre acte délictuel sans évaluation spécifique, (…) manque de moyens du fait de la saturation des services de soins mais aussi de connaissances et de formation ».

Les témoignages des magistrats, avocats et acteurs de la protection de la jeunesse dans notre livre montrent la farouche volonté des acteurs impliqués d’apporter une réponse adaptée, mais avec un manque de moyens qui handicape leur action.

Breizh-info.com : Il est question d’éducation sexuelle à l’école, parallèlement à une explosion de la pornographie et de la sexualisation quotidienne, dans les médias, sur les réseaux. Comment est-ce que l’on met un coup d’arrêt à tout cela pour laisser à nos enfants leur innocence ?

Olivia Sarton : Cela rejoint la question précédente : alors qu’il semblait que les pouvoirs publics aient pris conscience des ravages opérés par la visualisation de pornographie chez les mineurs, aucune mesure effective n’a été mise en œuvre. On le sait, l’accès des mineurs à la pornographie est censé être interdit et ceux qui permettent cet accès ou négligent de le barrer, encourent trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Pourtant aucune condamnation n’est prononcée à l’encontre des sociétés éditrices de pornographie. Un procès est bien en cours devant le Tribunal judiciaire de Paris à l’encontre de certaines d’entre elles, mais il traîne depuis des mois et on se demande s’il en sortira quelque chose. Parallèlement alors qu’un outil technique fiable existe depuis l’été 2022 pour vérifier l’âge d’un internaute qui se connecte à un site pornographique, le gouvernement ne déploie pas cet outil, laissant des centaines de milliers de jeunes exposés chaque jour à ce contenu qui les abîme.

Breizh-info.com : Du fait de l’immigration, d’autres cultures parfois plus précoces, d’autres mœurs aussi, arrivent en France. Est-ce que cela tend à changer les relations qu’ont les adolescents entre eux, et les adolescents autochtones ne sont-ils pas mis en danger parfois, par ce qui constitue un gap culturel et sociétal (on sait par exemple que les africains sont beaucoup plus développés physiquement que les adolescents blancs au même âge…) ?

Olivia Sarton : Le retour de terrain des avocats avec lesquels nous sommes en contact, ou celui d’autres associations de protection de l’enfance, montre que les violences sexuelles entre mineurs touchent tous les milieux. L’étude menée par la sociologue Marie Romero montre que ces mineurs ont des profils variés mais qui souvent présentent « un profil assez inhibé, peu à l’aise en relation duelle, avec une faible estime d’eux-mêmes et plus susceptibles d’avoir vécu des violences sexuelles intrafamiliales précoces ». Les contributeurs de notre livre soulignent que le fait d’avoir subi des violences sexuelles non prises en charge (c’est-à-dire non dénoncées, et donc des enfants non soignés) majore grandement le risque que ces enfants deviennent à leur tour des auteurs d’infraction à caractère sexuel.

Breizh-info.com : Quelles mesures de prévention et de répression préconisez-vous face à ce phénomène ?

Olivia Sarton : La première prévention doit passer par les parents qui doivent être soutenus dans leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants. Aujourd’hui beaucoup de parents sont démunis dans leur rôle d’éducation. Il faut les aider pour cela, leur transmettre à l’âge adulte les fondamentaux de l’éducation qu’ils n’ont peut-être pas reçus. Cela peut passer par des groupes de partage d’expérience, des écoles de parents, etc.

Par ailleurs, les enfants doivent bénéficier d’une éducation non pas à la sexualité mais à la vie affective, relationnelle et sexuelle : celle-ci débute par les informations indispensables à la compréhension du fonctionnement du corps humain dans toutes ses dimensions, mais surtout elle passe par l’éducation des pulsions, l’apprentissage de leur contrôle (« apprendre à s’empêcher »). Aujourd’hui, on retrouve l’inverse dans l’éducation à la sexualité dispensée dans de nombreux établissements scolaires : les mineurs sont incités à la consommation sexuelle dès que possible avec le seul double critère qu’ils doivent « être protégés » (des IST, d’une grossesse) et qu’ils doivent être consentants. Or, cette dernière notion de consentement est particulièrement pauvre s’agissant des enfants. Comme le disent les éducateurs qui prennent la parole dans notre livre, les enfants, les ados n’ont en général pas la capacité de consentir à des actes dont ils ne mesurent pas le retentissement sur leur personne.

Il faut bien sûr aussi travailler sur ce que l’on offre pour la prise en charge des petites victimes mais aussi des auteurs, lorsqu’une infraction est caractérisée : Il faut restaurer l’offre de soins, notamment en pédopsychiatrie pour que ces enfants puissent être pris en charge. S’agissant des auteurs, des passages à l’acte pourraient certainement être évités si des mineurs identifiés comme fragiles pouvaient bénéficier du traitement dont ils ont besoin pour aller mieux mais aussi apprendre à se comporter en société.

Il faut également bien sûr donner les moyens d’agir à la justice et aux services éducatifs qui prennent en charge les mineurs auteurs.

En attendant, notre livre peut aider ceux qui se trouvent confrontés à ce type de situation : que faire ? faut-il saisir la justice ? A quoi s’attendre alors ? Quel praticien pourra aider un mineur auteur ou victime ? Autant de questions auxquelles ce livre répond.

Propos recueillis par YV

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. Islamisme : Bardella recadre Benzema qui s’affiche en tenue saoudienne

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++ WEBTUBE : Jordan Bardella a pris de la maturité et c’est une bonne chose. Il lui reste à prendre une certaine épaisseur et hauteur de vue afin qu’il devienne l’homme providentiel pour devenir présidentiable. Il est plus crédible que Marine Le pen.

Jordan Bardella était, ce dimanche, invité par BFM TV pour y détailler son programme, mais aussi pour y commenter l’actualité. Le passage dans BFM Politique est toujours l’occasion, pour l’invité comme pour les journalistes présents, de réveiller le téléspectateur dans son fauteuil dominical à l’aide de quelques punchlines. Éric Zemmour y était parvenu la semaine dernière. Bardella, lui, est moins facile à énerver, il donne moins de prise, il est moins prévisible aussi. Il est présidentiable, en somme, même si Marine Le Pen a rappelé à raison, sur TF1, qu’elle était la candidate naturelle de son parti pour 2027.

L’échange tourne donc autour de sujets relativement conventionnels. Jordan Bardella n’est pas du genre à vociférer. Il se concentre sur le pouvoir d’achat, sur les Français qui n’en peuvent plus, mais n’oublie pas pour autant l’immigration, sujet combien sensible, alors que Lampedusa est submergée par des migrants. Le président du Rassemblement national s’offre même un aparté sur la scandaleuse manifestation anti-flics de ce samedi… et même sur le pape François, promoteur de l’invasion migratoire et donneur de leçons à la classe politique européenne. Un sans-faute, dans lequel il n’y a pas une sortie de route, pas un reniement non plus.

On note toutefois, au milieu de ce parcours d’obstacles impeccablement exécuté, une curiosité. Les journalistes de BFM TV, en effet, ont interrogé Jordan Bardella, à la demande d’un téléspectateur, sur le cas Benzema. Karim Benzema, dit « KB9 », excellent joueur de football, Ballon d’or, même, s’est rendu célèbre, jadis, pour son refus de chanter La Marseillaise (durant laquelle il crachait par terre) quand il jouait en équipe de France. Il aurait également tenté de faire chanter Mathieu Valbuena sur fond de menaces de diffusion d’une sextape. Enfin, après un retour en grâce en 2020 auprès de Didier Deschamps (et, donc, un retour chez les Bleus), Benzema a quitté son club, le Real Madrid, en juin dernier, et est allé jouer pour le club saoudien Al Ittihad, situé à Djeddah, en échange d’une véritable fortune. Il est même le capitaine de sa nouvelle équipe. Désormais confortablement installé dans un pays qui lui permet de vivre sa foi comme il le souhaite, le Français a posté, le 23 septembre 2023, une photo de lui en costume traditionnel saoudien, à côté d’un drapeau de son pays d’accueil.

À ce sujet — La gauche anti-police en toute vérité : flop de la manif et violence systémique

Pas plus dans ce domaine que dans un autre Bardella n’entend se dérober. Qualifiant le joueur de « compagnon de route de l’idéologie islamiste », il le tacle, avec une certaine ironie : « Au moins, il est cohérent […] Il veut un mode de vie islamiste, il est parti vivre en Arabie saoudite. » Ce qui signifie en creux que si on veut un mode de vie islamiste, ce n’est pas en France que l’on va le trouver. Ou, du moins, ça ne devrait pas.

Benzema, en somme, n’est que le pendant footballistique, et prétendument pieux, des influenceuses dubaïotes. Il fait de l’influence, avec ce mélange d’islam rigoriste et de fascination pour le clinquant que l’on commence à bien connaître grâce aux clips de rap et aux déclarations des stars du moment. Il y a quelques semaines, il posait sur le pont d’un bateau de luxe, devant le port de Dubaï justement, en short, tee-shirt et tongs, avec un sac en bandoulière. Rien ne le distinguait des racailles de banlieue, à l’exception de l’arrière-plan de la photo… et de la marque (Hermès) des tongs blanches qu’il portait.

Quant à Jordan Bardella, dans ce domaine apparemment anecdotique comme dans tant d’autres, il prouve qu’aucune polémique, à ses yeux, ne doit être négligée. Tout est important dans la lutte contre la dégringolade de la France. Les européennes seront là pour ça.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire