. « Business dégueulasse » : la vulgarité de Clément Beaune contre Marion Maréchal

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Après l’accusation méprisante de « faire la pin-up » à Lampedusa dénoncée par Gabrielle Cluzel, le déchaînement des attaques contre Marion Maréchal ne faiblit pas. Ce samedi, c’est Clément Beaune – oui, Clément Beaune, pourtant si lisse, si bien élevé, si parisien, si macroniste – qui éructe et franchit un pas de plus dans l’insulte et la vulgarité. Il a, en effet, accusé, sur France Info« Madame Maréchal qui va faire son business dégueulasse, électoral, électoraliste ». Écoutez bien les paroles du ministre, car ce n’est pas tout à fait la transcription qu’il en donne : la vulgarité visait bien Marion Maréchal, et pas l’extrême droite en général…

À ce sujet — Marion Maréchal fait-elle « sa pin-up à Lampedusa » ?

Après l’universitaire belge, le ministre de centre gauche français. Plus on monte dans la Macronie, plus on gagne en vulgarité…

Là encore, il faudrait procéder au renversement pédagogique habituel : imaginons que la même Marion Maréchal ait accusé le même Clément Beaune de faire un « business dégueulasse » en promouvant la GPA, puisqu’il a déclaré y être favorable. Car après tout, louer un utérus de femme, c’est un business, non ? Que n’aurait-on entendu ! Imaginons qu’elle parle du trafic des passeurs comme un autre « business dégueulasse ». Au fond, elle serait dans le vrai. Mais Marion Maréchal a sans doute une autre conception du débat et du respect de l’adversaire politique, et la vulgarité et l’outrance sont désormais la marque du camp macroniste.

Alors, cherchons un peu ce qui pousse un si bon élève de la Macronie à faire un aussi mauvais buzz.

D’abord, sa personnalité. Celle d’un ambitieux de la Macronie de gauche devant qui toutes les portes se sont ouvertes, comme un Gabriel Attal. Un ambitieux qui aspire à plus haut, qui veut s’imposer dans les médias. Son portrait paru dans Libération, ces jours-ci, ne dit pas autre chose : « Un collègue ministre en profite pour flinguer son “côté 3615 j’existe en prenant des sujets clivants” : “Qu’il gère d’abord les trains pour qu’ils arrivent à l’heure !” » Rien à ajouter.

Ensuite, celle d’un macroniste décidé à poursuivre le macronisme, comme il le proclame à Bruno Jeudy, dans La Tribune. Pour lui, le macronisme ne sera pas une parenthèse. Or, on voit bien que même si ce centrisme sans boussole se survit à lui-même, il ne penchera plus vers la gauche Beaune mais vers une droite Darmanin ou Philippe. On peut donc comprendre que Lampedusa et l’offensive du RN et de Reconquête sur ce talon d’Achille du macronisme fasse mal à ces petits marquis qui sentent que l’avenir tout tracé qu’ils se promettent à eux-mêmes pourrait être percuté par la réalité d’une immigration qui les dépasse et d’une France qui les renverra tôt ou tard dans l’opposition.

Décidément, Lampedusa les énerve. Et les révèle : derrière son langage techno si policé, ses sempiternels appels inclusifs au respect des femmes, du débat démocratique, de la complexité des choses, la majorité macroniste montre un autre visage : celui de l’insulte, de la vulgarité et de l’intolérance pour toute opposition. Paradoxalement, c’est un très bon signe : celui de leur faillite totale, autant dans leur idéologie immigrationniste d’ouverture des frontières que dans la gestion pratique des conséquences.

Marion Maréchal n’est rien allée faire d’autre à Lampedusa que de la politique : elle était au bon endroit, au bon moment, défendant une ligne claire, mettant le doigt où ça fait mal dans la belle fable de l’immigration heureuse. Cela s’appelle le kairos : Emmanuel macron aurait dû l’apprendre à son jeune poulain. Et d’ailleurs, ce dimanche, c’est au tour d’Ursula von der Leyen de se rendre à Lampedusa. D’aller y constater la faillite de sa politique. Ou d’y faire son petit business dégueulasse, pour parler comme Clément Beaune.

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

. Face à Philippe de Villiers / 15 septembre 2023 

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. L’Heure des Pros 2 Week End Émission du 16 09 2023

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. « Lampedusa est à nous ! Assez ! On n’en peut plus » : des centaines d’habitants descendent dans la rue pour ériger un barrage routier afin d’empêcher la création d’un campement géant de migrants

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Italie – Forte tension sur l’île de Lampedusa, où la nouvelle s’est répandue que l’ancienne base militaire de Loran serait transformée en campement pour accueillir les migrants arrivés ces derniers jours. Les habitants protestent furieusement : “Lampedusa est à nous et non au gouvernement ou à l’Union européenne”

Des centaines d’habitants sont descendus dans la rue, aux côtés de l’adjoint au maire (Lega) Attilio Lucia, bloquer la circulation, puis ont manifesté devant l’hôtel de ville. L’exaspération a atteint son paroxysme car la nouvelle s’est répandue parmi les insulaires qu’un village de tentes allait être créé sur l’ancienne base de Loran et qu’il y avait des véhicules et du matériel de l’armée qui arriveraient bientôt au port. “Maintenant, ça suffit, ça suffit, ça suffit!”, crient les citoyens là où a été créé ce qui devrait être le premier barrage routier de l’île. “Lampedusa n’en peut plus, nous n’en pouvons plus !”“Lampedusa est à nous et non au gouvernement ou à l’Union européenne” – continuent de répéter de nombreux habitants de Lampedusa en secouant la tête.

Le barrage routier est constitué de personnes âgées, mais aussi de nombreux jeunes hommes et femmes avec des enfants dans les bras. “A partir d’aujourd’hui, Lampedusa dit assez – crie l’adjoint au maire Attilio Lucia -. Les habitants de Lampedusa sont fatigués, à partir d’aujourd’hui c’est assez. Assez ! Lampedusa est libre”. Et de longs et tonitruants applaudissements éclatent. “Nous ne pouvons pas accueillir tous ces gens, nous sommes prêts à rester nuit et jour, en permanence, pour garantir que personne n’entre avec des tentes pour créer un campement – a expliqué l’adjoint au maire -. Nous le ferons Nous continuerons les barrages routiers, nous le ferons de manière pacifique, de manière à ce que tout le monde, le gouvernement et surtout l’Europe, sache que Lampedusa dit que ça suffit.”

Today.it

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