Dans une vidéo adressée aux marocains, Macron provoque le roi du Maroc et insiste pour gérer son pays à sa place

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Macron a aggravé sa dernière crise diplomatique hebdomadaire.

La cause en est qu’il ne sait pas fermer sa “gueule”.

S’adresser directement à la population marocaine pour contourner le roi du Maroc était la dernière chose à faire.

En contournant le monarque marocain pour « faire de la pédagogie » dans son dos, Macron sous-entend que le roi ment à son peuple sur la situation et qu’il le laisse sciemment agoniser sous les décombres en le « privant » de cette aide.

Ce qui équivaut à le traiter d’assassin.

À aucun moment Macron ne se soucie de la façon dont réfléchissent les gens d’en face. Il faut dire qu’il n’a d’habitude que des Français face à lui qu’il adore emmerder. Jusqu’à présent, il s’en est toujours sorti faute de sanctions immédiates.

D.P.

Agression ultra-violente à Nice : un migrant angolais a roué de coups puis a “sauté à pieds joints sur la tête” d’une femme avant de la laisser pour morte ; le pronostic vital de la victime est engagé

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13/09/2023

BFMTV

(Merci à Jo.)


12/09/2023

Âgée de 53 ans, la victime a tenté d’échapper à son agresseur à travers les rues de la ville, en vain. Elle a été prise en charge avec un pronostic vital très engagé et transportée à l’hôpital Pasteur, à Nice.

(…) Pendant de longues minutes, une femme de 53 ans a tenté de semer un démon lancé à sa poursuite, en vain. Un homme, de vingt ans son cadet, qui s’est acharné sur elle.

Pour des raisons que l’on ignore à ce stade et alors qu’une enquête est en cours, cet individu de nationalité Angolaise a fait chuter sa victime d’un croche-patte au niveau de la rue d’Italie, avant de la rouer de coups avec une sauvagerie indescriptible. Au Figaro, une source policière détaille : «Après l’avoir tabassée, il a sauté sur sa tête à pieds joints à plusieurs reprises». Une fois son méfait accompli, le suspect a pris la fuite dans les ruelles de la ville, laissant sa victime agonisante sur le macadam. Cette dernière a été découverte par des passants qui ont aussitôt prévenu les secours. Elle a été prise en charge avec un pronostic vital très engagé et transporté à l’hôpital Pasteur, à Nice. (…)

Le jeune homme a quant à lui été appréhendé par un équipage de la BAC niçoise à quelques encablures du lieu de l’agression. Il a aussitôt été placé en garde à vue. (…) Pour l’heure, aucun lien conjugal ou de parentalité n’a été établi entre les deux protagonistes.

Le Figaro

Jean-Paul Brighelli : « La caste qui dirige le pays a forgé un système scolaire visant à légitimer ses propres enfants, quel que soit leur niveau réel »

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En cette rentrée scolaire, Jean-Paul Brighelli dénonce dans son nouvel essai, l’École à deux vitesses (éd. de L’Archipel), les failles du système scolaire. Un livre qui appuie là où ça fait mal, et qui est présenté ainsi par son éditeur :

« La mixité scolaire est une supercherie. Neuf élèves sur dix sont con cernés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l’entre-soi. C’est cela, l’” héritocratie “.
Depuis quarante ans, les politiques publiques ont prétendu rectifier ce déséquilibre. Elles sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction.
Un système à deux vitesses s’est mis en place, conforté par toutes les décisions prises pour –‑prétendument – l’empêcher.
L’égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l’intérêt des ” bons élèves “, qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se suicide lentement en se privant de 90% de ses forces vives.
Non, l’évaluation permanente des ” compétences ” ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l’enseignement n’est pas de faire garderie, de surnoter les élèves ni d’encenser le ” vivre ensemble “. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu, des horaires et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d’un pays qui fut jadis l’exemple de l’efficience scolaire.
Monter le niveau d’exigence, c’est élever le niveau de tout un peuple.
Sans quoi nous allons droit vers une déflagration qui ne serait pas seulement scolaire »

Nous avons interrogé l’auteur sur son ouvrage, salutaire.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Jean-Paul Brighelli : Normalien, Agrégé de Lettres, j’ai enseigné à tous les niveaux, du collège rural aux CPGE, en passant par l’université, les lycées des ZEP les plus sombres, lycées techniques, etc. J’ai diverses spécialités : la littérature bien sûr, mais aussi la Corse, l’érotisme, le Mont Saint-Michel (qui est en Normandie…), et j’en oublie. J’ai signé des manuels scolaires, des romans policiers et d’autres à caractère érotique très prononcé, des scénarios, des monographies, des documentaires, des essais enfin. Après 45 ans ininterrompus de cours, j’ai pris ma retraite il y a deux ans.

Breizh-info.com : Qu’est-ce que vous appelez l’héritocratie ? Et à quel point est-ce développé en France ?

Jean-Paul Brighelli : Le mot a été forgé en 2021 par le sociologue Paul Pasquali, et s’inspire des Héritiers, de Bourdieu et Passeron (1964). La thèse (et la réalité) est que le dessus du panier, dans l’Ecole française, est presque exclusivement réservé aux « fils et filles de » — la caste qui dirige le pays a forgé un système scolaire visant à légitimer ses propres enfants, quel que soit leur niveau réel. Les « grands » établissements privés ou publics n’ont d’autre visée.

Breizh-info.com : Votre œuvre – qui englobe vos différents livres – arrive donc à la conclusion que non seulement l’Etat fabrique des « crétin » volontairement, mais qu’en plus il permet à une petite caste de se reproduire entre elle pour s’assurer des lendemains de pouvoir qui chantent. Sommes-nous encore en démocratie dès lors ?

Jean-Paul Brighelli : SI vous entendez par « démocratie » le gouvernement du peuple pour le peuple, bien sûr que non : la démocratie a été inventée à l’origine pour des cités-Etats regroupant un petit nombre de citoyens (et qui étaient en fait assez peu démocratiques, voir Athènes où moins de 5% de la population étaient admis à voter). Mais surtout, nous ne sommes plus en République, qui fonctionnait (voir Condorcet) sur un élitisme visant à sélectionner les citoyens les plus doués et les plus méritants. On en est très loin.

Breizh-info.com : Le terme mixité sociale, si souvent employé par les décideurs, ne cache-t-il pas la volonté d’imposer la mixité ethnique… et ses conséquences pour les enfants, alors même qu’une bonne partie des parents fuient justement cette mixité ethnique pour leurs bambins (tout en refusant de se l’avouer publiquement d’ailleurs) ? Pourquoi devrait-on imposer « la diversité » à des familles qui bien souvent la fuient, ayant compris l’impossibilité à « vivre ensemble » ? Est-ce réellement à l’Etat de pratiquer la coercition à ce niveau ?

Jean-Paul Brighelli : Pour la Gauche comme pour l’essentiel de la Droite et pour les syndicats, la mixité sociale est quantitative : on insère une petite quantité de pauvres (dénommés « boursiers ») dans le système, de façon à avoir l’air d’être démocrates, mais en se débrouillant pour qu’ils n’arrivent nulle part. Ainsi Richard Descoings, alors directeur de Sciences-Po Paris, infiltre-t-il dans son école, à partir de 2000 ? des lycéens arrivant de lycées périphériques. Dont une petite part d’enfants d’immigrés : Najat Vallaud-Belkacem est un exemple de cette discrimination politique à la française. Mais aucun d’entre eux n’a jamais réussi l’ENA, qui suppose une connivence culturelle que l’on s’est bien gardé de donner à ces entrants privilégiés. C’est moins pour se garantir des minorités ethniques que pour contourner la carte scolaire que les parents fuient les établissements auxquels ils sont administrativement rattachés — y compris les familles maghrébines qui à Marseille inscrivent leurs rejetons dans des établissements privés catholiques — Lacordaire, par exemple.

Que ce soit l’Etat ou les Régions qui pèsent sur les décisions, il faudra bien laisser du champ à des foules de classes moyennes actuellement paupérisées qui rêvent pour leurs enfants d’un autre avenir qu’une ubérisation forcée et un salaire universel de 600€ — proposition d’un candidat de gauche en 2017.

Breizh-info.com : L’explosion du nombre d’écoles hors contrat en France n’est-il pas finalement un immense bras d’honneur adressé au système héritocratique que vous décrivez dans vos livres ?

Jean-Paul Brighelli : Une école hors contrat n’est pas forcément une bonne école. Citez-m’en une seule qui soit au niveau d’Henri-IV, de Louis-le-Grand, de Stanislas (privé sous contrat), du Parc à Lyon, de Fermat à Toulouse, etc. Ce n’est pas magique : les bons enseignants coûtent cher, vous savez. Et les écoles hors contrat ne les recrutent pas volontiers — marché oblige.

Breizh-info.com : Votre conclusion, en forme de programme, prône notamment la méritocratie. N’était-ce pas le cas par le passé et pourquoi cela a échoué ?

Jean-Paul Brighelli : Ce fut le cas sous la IIIe République, parce qu’on avait à cœur, après 1871, de mettre en place une école aussi efficace que celle créée en Prusse par Bismarck, que Ferdinand Buisson, le conseiller de Jules Ferry, avait longuement analysée. Il fallait préparer la prochaine guerre — et de fut encore vrai dans les années 1920. Nous n’avons plus de guerre à préparer — sinon une guerre civile, à laquelle l’actuel système scolaire nous mène tout droit.

Breizh-info.com : Quelles autres mesures immédiates seraient nécessaires, selon vous, pour redresser l’école en France, rapidement ?

Jean-Paul Brighelli : Il faut complètement changer de logiciel. Je ne vais pas énumérer ce que je prône dans mon livre, mais il faudrait revenir sur les trois moments de la présente apocalypse : le collège unique institué par Giscard / Haby en 1976 et la « massification » qui en a résulté, l’élève au centre du système, et doué du droit de s’exprimer, institué par la loi Jospin (1989), et le Socle de compétences imposé par l’UE avec le Protocole de Lisbonne (2000). Ces trois moments correspondent aux besoins du néo-libéralisme né du second choc pétrolier, qui veut 10% de cadres et 90% de consommateurs — un mot qui commence mal.

Breizh-info.com : Ne peut-on pas imaginer un système scolaire avec des enseignements généraux le matin, et des enseignements techniques l’après midi, qui aboutirait à ce que chaque élève obtienne à 16 ans un diplôme général, et un diplôme technique ?

Jean-Paul Brighelli : Je crois plutôt qu’il faut instituer des certificats (comme les actuelles certifications en langues) par matière, supprimer le Bac qui de toute façon est mort, et laisser le Supérieur choisir qui l’intéresse en fonction de ses appétences. Quant à l’enseignement professionnel, il faut lui redonner un vrai lustre en y renforçant nettement la culture générale. En attendant, il faut mettre le paquet sur le Français, les maths et l’Histoire — parce qu’un peuple sans mémoire est un peuple mourant.

Breizh-info.com : Avec le recul, pouvez-vous dire que vos livres ont de l’influence dans les cercles de décideurs autour de l’Education nationale ? Et si oui, qu’est-ce qui bloque alors ?

Jean-Paul Brighelli : Je suis comme Cassandre : je dis la vérité, mais personne ne l’entend — ou avec un retard considérable. Ce qui bloque, c’est tout bonnement que le système est parfait au gré de ceux qu’il favorise, et qui n’ont aucune envie que leurs rejetons soient concurrencés par des élèves plus doués mais non issu de leur étroit milieu. La France a besoin de sélectionner et d’exploiter tous ses talents, en permettant à chacun d’aller au plus haut de ses capacités. Les prétendues élites d’aujourd’hui sont d’une grande pauvreté — un constat partagé par tous les jurys de concours (entre autres l’ENA…). Si les éminences qui nous gouvernent avaient un peu d’habileté et de génie, nous n’en serions pas là.

Propos recueillis par YV

et pour aller plus loin

Breizh-info.com

Institut des libertés : Javier Milei, abayas, la France en Afrique… Léonard et Charles passent l’été en revue

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Retour sur l’actualité de l’été avec Charles Gave et Léonard. 0:00 débrief des vacances 1:10 Qui est Javier Milei? 18:25 la France en Afrique 35:35 l’interdiction de l’abaya 44:20 la coupe du monde de rugby

Violences policières : les mensonges internationaux de Ladj Ly

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Que Ladj Ly, né à Roubaix de parents maliens immigrés, déteste la police de son pays natal, on le sait depuis Les Misérables (2019), qui dénonçait les violences policières contre les « jeunes ». Le film frôla l’Oscar du meilleur film international mais échoua, peut-être parce que nos confrères de Causeur avaient rappelé que Ladj Ly avait été condamné à deux ans de prison ferme en 2012 pour complicité « d’enlèvement » et « séquestration ». Dommage !

Contre-vérités

Il vient d’en remettre une couche à l’occasion du Festival international du film de Toronto où il a présenté son nouveau film. Interviewé par le magazine en ligne Deadline, il explique : « C’est un problème récurrent, en France : des violences, des meurtres commis par la police dans ces quartiers. Malheureusement, ce genre de choses se produit tous les mois. L’histoire ne cesse de se répéter. J’en parlais il y a quatre ans, et quatre ans plus tard, la situation a empiré. La police a carte blanche pour tuer ces jeunes sans jamais être condamnée. C’est un fait et les chiffres le montrent. » De même, auprès du Hollywood Reporter : « La seule solution qu’il [Macron] semble avoir trouvée est d’autoriser la police à tuer des Noirs et des Arabes. Le dernier cas était celui de Nahel, mais il y en a tellement – et nos politiciens ne semblent pas avoir l’intention de trouver une meilleure solution. »

Rarement des contre-vérités auront été assenées avec autant d’aplomb. Reportons-nous au site violencespolicieres.fr, non suspect de complaisance. D’une part, on trouve peu de morts dans la catégorie « Signalements graves » : l’angélique Nahel et le présumé angélique jeune d’Élancourt (transféré en état de mort cérébrale en Turquie et mort ce lundi, NDLR), auxquels on peut ajouter Adama Traoré en 2016. D’autre part, parmi les victimes, on trouve des blessés de toutes origines qui peuvent s’appeler Zineb ou Ramy, mais aussi Thomas, Franck, Lola, Steven, Jérôme… Une police française tueuse et raciste ? Non.

À ce sujet — Cinéma : Les Misérables, de Ladj Ly

Son impunité n’est pas avérée non plus. Outre que les policiers se retrouvent en garde à vue quasi automatiquement lors de « bavures » et que le policier impliqué dans la mort de Nahel est maintenu en détention, il y a régulièrement des policiers condamnés pour des violences : ainsi ces quatre agents condamnés, en juin, en Seine-Saint-Denis – dont l’un, n’en déplaise à Ladj Ly, se prénomme Rhiad (« serein », en arabe).

De même, si mot d’ordre gouvernemental il y a, il semble plutôt en faveur des populations des « quartiers ». Que ce soit médiatiquement, lorsque Gérald Darmanin préféra accuser les supporters de Liverpool que les racailles de Saint-Denis, ou dans la rue où les gilets jaunes, population autochtone, furent réprimés avec plus de soin que les pro-nahéliens.

Ce sont les dealers qui tuent

Si on regarde les faits sans les œillères d’extrême gauche et victimaires qui sont celles que porte Ladj Ly lorsqu’il s’exprime comme lorsqu’il filme, on constate que ceux qui tuent, dans les banlieues, ce sont les trafiquants de drogue, issus de l’immigration. Ils tuent des rivaux, ils tuent des passants par balle perdue ou par erreur, ils viennent même de tuer une jeune femme chez elle – à domicile. Là, les faits et les chiffres sont cruels. C’est vrai à Marseille, où 43 personnes sont mortes depuis le début 2023, c’est vrai partout : « Les villes moyennes subissent désormais la loi du trafic », écrivait récemment L’Union, précisant : « Désormais, même les villes moyennes et les petites villes subissent ce genre de drame. En mai, il y a eu deux morts à Cavaillon, dans le Vaucluse, une personne tuée à Valence, dans la Drôme, et cinq blessés à Villerupt, en Meurthe-et-Moselle. Toutes ces personnes sont en lien avec le trafic de drogue. »

Les trafiquants de drogue tuent en toute impunité sans que l’État n’y remédie, car cela impliquerait que la police entre en force dans les banlieues, et sans que la NUPES ou les associations adéquates n’aient le moindre mot de compassion ou de colère à l’égard des victimes de kalachnikov. Tous les mensonges que pourra proférer Ladj Ly auprès d’une presse anglophone empressée de les relayer ne changera rien à cet état de fait : ce n’est pas la police qui tue les « jeunes » en France.

Samuel Martin, Boulevard Voltaire

Puy du Fou : la Frairie de la Toussaint face au mauvais goût d’Halloween

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En lançant son premier grand spectacle éphémère « la Frairie de la Toussaint », le Puy du Fou tourne le dos aux déguisements affreux, aux friandises, aux formes macabres et aux maquillages de mauvais goût. Les premières images de la bande-annonce laissent présager le pire : une citrouille posée dans un cimetière sombre et fumeux… Mais la crainte ne dure pas, puisqu’un marmiton énergique s’en empare et l’apporte aussitôt en cuisine, où tous s’affairent pour préparer le banquet exceptionnel du mariage de Catherine et François du Puy du Fou !

La fête vient au secours des commerçants

Le Puy du fou semble préférer s’ancrer dans la tradition du banquet bien français plutôt que de célébrer une fête païenne celtique. Arrivée en France dans les années quatre-vingt-dix, cette fête d’Halloween n’a été promue qu’à des fins commerciales. Au milieu de l’automne, les cartables et les trousses ne se vendent plus, et les sapins et la dinde pas encore… Heureusement, une fête vient au secours des commerçants : Halloween ! On pourrait presque croire que c’est fait exprès… Elle s’est imposée très rapidement, importée en France en octobre 1997 par une campagne de lancement remarquable de France Telecom : 8.000 citrouilles disposées sur l’esplanade du Trocadéro pour présenter leur nouveau téléphone orange « Olaween ». En 1999, Coca-Cola™ entre dans la danse et lance une « Halloween Party » au Zénith de Paris, accompagnée de quatre cents enseignes partenaires : carton plein ! C’en est fait de la fête de la Toussaint, Halloween regagne du terrain. Étonnant retour en arrière, puisque le pape Grégoire IV, en 835, déplaçait la Toussaint du 13 mai au 31 octobre dans le but explicite de concurrencer la fête païenne de Samain célébrée par les peuples celtes.

L’horreur a du succès, les devantures se parent de toiles d’araignée et autres décorations sordides. C’est un succès pour l’industrie : la période d’Halloween représente 15 % du chiffre d’affaires annuel de la confiserie. Pourtant, si le registre fantastique des sorcières et des fantômes est bien présent dans la culture classique anglo-saxonne – en témoignent les œuvres de Shakespeare telles que Hamlet ou Macbeth -, le roman gothique n’a jamais rencontré en France le succès connu en Angleterre au XVIIIe siècle. Mais la laideur fascine suffisamment pour rendre ces festivités populaires, même en France.

Le parc vendéen se démarque

Attaché aux pages chrétiennes de l’Histoire de France que l’on retrouve dans les spectacles mettant en scène Jeanne d’Arc, Clovis ou saint Martin, le Puy du Fou redonne du sens aux citrouilles en célébrant la Toussaint comme une grande fête. Ici, un banquet de noce que choisit de mettre en scène le Puy du Fou, omettant les citrouilles creusées de grimaces rendant hommage à l’âme damnée de Sting Jack. Refusant de succomber à la facilité commerciale, le parc se démarque donc une fois encore. Face à Disneyland Paris qui organise son festival d’Halloween où les « méchants » sont mis à l’honneur, au passe « peur » du parc Astérix illustré par une attaque de zombies, le parc vendéen prévoit une période de grande festivité où l’art et la poésie seront au rendez-vous, puisque la présence de Léonard de Vinci, de Pierre Ronsard, entre autres grandes figures de la cour de François Ier, est annoncée.

Pourtant, malgré ce choix artistique à rebours des calculs commerciaux, le parc ne craint pas de désemplir. « Au Puy du Fou, tout est beau. C’est notre volonté […] Ce qui porte le Puy du Fou, ce n’est pas l’argent mais le souffle lyrique », résume le Puy du Fou sur son site. C’est sans doute cela que le visiteur vient chercher dans ce parc, un moment hors du temps, loin des stratégies commerciales communes et des thèmes racoleurs. Tournant le dos au trop fameux « Un sort ou des bonbons ! » et délaissant les canines de vampires et les bandelettes de momies, « La Frairie de la Toussaint » remplira ce vide commercial cruel entre la rentrée et Noël, se voulant un événement profondément français, empreint d’Histoire et de bon goût.

Raphaelle Claisse, Boulevard Volaire

EXCLU BV : au cœur de la campagne de Marion Maréchal pour les européennes.

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À l’occasion de la deuxième édition des universités d’été de Reconquête, à Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence, BV a pu suivre en exclusivité Marion Maréchal au cœur de sa campagne, elle qui vient d’être désignée comme tête de liste de son mouvement aux élections européennes. Militants surchauffés, soutiens survoltés, la jeune candidate est perçue comme une évidence par les membres de son mouvement qui vont jusqu’à espérer… un ralliement de Jordan Bardella. Plongée au cœur d’une campagne qui démarre, entre confidences et images exclusives.

Jordan Florentin, Boulevard Voltaire

Profil des émeutiers : Gérald Darmanin va-t-il présenter ses excuses ?

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++ WEBTUBE : Comme d’habitude nos hommes politiques travestissent la réalité. Ils ne répondent pas directement aux questions qu’on leur pose. Une fois que les chiffres démentent leurs propos, il n’y a plus de commentaires et surtout aucun journaliste ne vient leur demander des comptes. Politiques et journalistes du système “main dans la main”.

L’article de Boulevard Voltaire :

Jacqueline Eustache-Brinio (sénatrice LR du Val-d’Oise) devrait exiger des excuses de Gérald Darmanin.

Souvenez-vous, c’était le 5 juillet dernier, lors de l’audition du ministre de l’Intérieur au Sénat. L’Obs avait relayé sur son site la séquence sous le titre « Une sénatrice LR tient des propos controversés » (sic) :

« Vous allez me dire la plupart des gens qui ont été arrêtés sont français, d’accord, mais ça ne veut plus rien dire aujourd’hui, ils sont comment français ? Moi, ça m’interroge. Je voudrais savoir quand même si, un jour, afin que nous puissions y travailler, nous allons pouvoir connaître quels sont ces enfants issus de l’immigration pour lesquels probablement des choses ont été ratées, puisqu’ils ne se considèrent pas comme français. Puisqu’ils ont une haine de la France que, malheureusement, moi qui suis élue depuis quelques années, je n’ai jamais ressentie comme je la ressens aujourd’hui ? » Jacqueline Eustache-Brinio, les yeux dans les yeux de Gérald Darmanin, enfonce le clou : « Pourquoi ne pas avoir, un jour, l’honnêteté de nous dire que la plupart des jeunes qui ont commis des exactions depuis quatre jours sont issus de l’immigration ? C’est une réalité, c’est factuel. Et être dans le déni ne nous permet pas d’avancer. »

Gérald Darmanin écarte sa question du revers de la main, sûr de lui, légèrement condescendant, il ne lui dit pas « Calmez vous, Madame, ça va bien se passer », mais l’idée y est. Il précise qu’il attend un rapport sur la sociologie des émeutiers, mais répond comme s’il savait déjà : « J’ai regardé et faites-le dans vos commissariats et brigades de gendarmerie. Qui sont ces gens ? Oui, il y a des gens qui, apparemment, pourraient être issus de l’immigration. Mais il y a aussi beaucoup de Kevin et de Matteo, si je puis me permettre. L’explication seulement identitaire me paraît très erronée. »

Pas de bol ! Le rapport sur la sociologie des émeutiers attendu par le ministre de l’Intérieur est tombé (le 25 août) : L’IGA et l’iGJ ont publié « les profils et motivations des délinquants interpellés à l’occasion de l’épisode des violences urbaines », un panel de 385 condamnations y est étudié. Et pas de bol encore, cette étude lave l’honneur de Jacqueline Eustache-Brinio, lui donnant entièrement raison.

Avant d’aller au cœur du sujet, citons au passage une information intéressante qui invalide toutes les circonstances atténuantes laborieusement développées par LFI durant ces émeutes : moins de 8 % des auteurs invoquent Nahel comme motif de leur saccage. Dit autrement, 92 % des émeutiers s’en moquent comme d’une guigne. Oumar N., mis en examen pour le viol barbare de Cherbourg, pourrait en constituer l’éclatante illustration : après la mort de Nahel, il a mis le feu avec ses amis à une poubelle remplie de feux d’artifice au pied d’un sapin, tout près d’un bâtiment. Au vu de sa capacité d’empathie pour son prochain, il est peu probable que la fin tragique du jeune homme de Nanterre l’ait beaucoup ému…

Mais surtout, si plus des trois quarts sont de nationalité française et trois quarts sont nés en France, « selon la préfecture de police pour sa zone de compétence, une grande majorité des émeutiers interpellés […] sont originaires de l’immigration (2e ou 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ».

« Beaucoup de Kevin et Matteo », disait Gérald Darmanin… D’où sort-il ces prénoms ? Où les a-t-il croisés ? Une hypothèse, formulée par certains, est plausible : lors de l’hommage à Dorian Damelincourt, jeune pompier tombé au feu lors d’une intervention sur un incendie de parking au moment des émeutes, le ministre de l’Intérieur a cité « ses camarades et ses frères » : « Vous Hugo, vous Matteo, vous Kevin, Valentin, Florian, Morgan, Nils, Tim, Alexis, Alexiane… » La cérémonie d’hommage avait lieu le lendemain de son audition. Avant de partir au Sénat, avait-il préparé ou lu cette allocution ? Ces prénoms sont-ils, par voie de conséquence, les premiers qui lui sont venus à l’esprit ? Et si c’est une coïncidence, elle est éloquente. Oui, il y avait des Matteo et des Kevin pendant les émeutes… mais du côté des pompiers.

Pour le collègue de Jacqueline Eustache-Brinio, Xavier Iacovelli (sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine), interrogé par BFM TV le 3 août sur le sujet, le fait que la majorité des émeutiers soient français montre bien que « ce n’est pas une question d’immigration ». C’est tout le contraire, bien sûr : si la plupart des émeutiers étaient étrangers, on pourrait se rassurer, dire qu’ils n’ont pas eu le temps d’adopter nos mœurs, de se sentir chez eux ; bref, de s’assimiler. Puis on pourrait (essayer de) les expulser en cas de condamnation.

C’est au contraire une grave et inquiétante question d’immigration, profonde, enkystée et même surinfectée, car elle s’inscrit dans le temps long. Les papiers d’identité français que l’on jette pudiquement sur elle pour se rassurer et surtout ne pas la voir ne sont d’aucune aide… sinon pour tenir lieu de manteau de Noé.

Gabrielle Cluzel