. Sondage Elabe : 65% des Français opposés à l’accueil des migrants de Lampedusa aussi bien en France que dans l’UE ; près de 40% estiment que c’est une “menace pour notre identité”

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre ce qu’il se passe… mais il y a toujours des gens pour ne pas comprendre et ils continuent à avoir le même raisonnement que dans les années 80….. Affligeant !

Après l’arrivée d’au moins 8500 migrants sur l’île italienne de Lampedusa, 65% des Français sont opposés à leur accueil aussi bien en France que dans l’Union européenne, a révélé le dernier sondage “L’Opinion en direct” réalisé par Elabe pour BFMTV.

Les deux raisons les plus évoquées par les sondés pour ne pas accueillir ces migrants en France sont “le manque de moyens économiques” pour le faire (88%), devant “la menace pour notre identité/culture” (37%). Ceux qui y sont favorables invoquent majoritairement “l’humanité et le devoir d’accueil de la France” (90% d’entre eux) et, dans une moindre mesure, le “besoin de migrants pour notre économie” (32%). (…)

BFMTV

. La chanson du jour, Closer – Travis

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Trop cool ce morceau. Avec Travis pas de mauvaise surprise c’est toujours bon. Toujours ces musiques de la première décennie 2000. A l’époque on ne se prenait pas la tête, on faisait de la musique d’abord par plaisir. Les temps ont bien changés. Tavis, on adore !

++ WEBTUBE : This piece is so cool. With Travis, no bad surprises. it’s always good. Always this music from the first decade of the 2000s. At the time we didn’t bother, we made music firstly for pleasure. Times have changed a lot. Tavis, we love it!

La video ICI

. Lampedusa : où sont les femmes ?

++ WEBTUBE : Aujourd’hui on ment à la télévision sans aucun complexe. Les journalistes sur les plateaux ne disent rien et écoutent benoitement les inepties racontées par cet humanitaire. Vous en voyez vous des femmes et des enfants sur ces bateaux de clandestins ? Sans doute 1 à 2 %…. Ca ne fait rien, racontons n’importe quoi aux Français avec la bienveillance de journalistes complaisants… Il faut bien gagner sa vie.

L’article de BV

Les vidéos qui tournent en bouclent permettent de documenter l’arrivée massive de migrants sur les plages de Lampedusa, ces derniers jours. On associait, jadis, ce nom chantant, presque exotique, à Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa, auteur du Guépard, qui prêta les traits de son oncle au prince Fabrizio Salina – le nom d’une autre île sicilienne. On a oublié tout cela, désormais : Lampedusa, pour tout le monde, est devenue le nom de la déferlante migratoire, soigneusement incontrôlée par les pouvoirs publics européens, qui s’abat sur une Europe vieille et fatiguée, qui a perdu sa pulsion vitale, n’a plus d’enfants et semble attendre l’annihilation (désormais tout à fait possible) comme une délivrance.

Dans ces vidéos, on voit des migrants expliquer leurs rêves : devenir footballeur, profiter des aides sociales françaises… Ce que l’on ne voit pas, en revanche, ou très peu – comme à chaque fois -, ce sont des familles. On observe que les bateaux sont pleins d’hommes jeunes, visiblement originaires d’Afrique subsaharienne, mais on peine à distinguer, dans ces Zodiac™ bondés qui s’avancent, conquérants, vers des rivages d’où ils ne seront jamais expulsés, la présence de femmes ou d’enfants.

Heureusement, pour nous autres myopes, qui n’avons que nos yeux pour voir, il y a les « experts ». Antoine Laurent est de ceux-là. Ancien conseiller de Yannick Jadot, ancien membre de l’ONG SOS Méditerranée, la compagnie de taxis du tiers-monde, il affiche une carte de visite qui laisse penser qu’il sait de quoi il parle – mais laisse également subodorer un très léger biais idéologique. On n’est pas déçu : interrogé par BFM TV, ce spécialiste constate, pour sa part, que « comme à chaque fois, il y a énormément de femmes et d’enfants ». Il faut un œil de lynx pour faire de l’humanitaire. Ou alors peut-être voit-il des choses que nous ne voyons pas : des « mineurs » âgés d’une trentaine d’années ou des transgenres autoproclamés (c’est bien pratique de se dire LGBTQIAXYZ pour obtenir l’asile).

Les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays

Ce que voit Antoine Laurent, ce n’est pas ce que voient Alice Cordier du Collectif Némésis, ni Damien Rieu, ni Nadine Morano. Vous me direz que ce sont tous de sales fachos, mais ce serait un peu léger : en effet, s’il y avait tant de femmes que ça, dans ces embarcations, sachant le traitement qui leur est réservé au sein de leur communauté sur le sol européen, le collectif Némésis serait allé à leur rencontre pour pouvoir se porter à leur secours. S’il y avait des enfants, tous les médias les auraient filmés. Souvenez-vous de l’instrumentalisation du petit Aylan par les journaux français : c’est plus facile de vendre l’immigration de peuplement quand on fait pleurer dans les chaumières. Là, rien.

Alors, désolé, Antoine, désolé, Ursula – et, en fait, pas si désolé que ça, d’ailleurs : il n’y a pas plus de femmes ou d’enfants en nombre qu’il n’y a d’ingénieurs, d’artistes ou d’écrivains dans ces canots de fortune. Il y a de futurs livreurs Deliveroo, de futurs chauffeurs Uber, de futurs vendeurs à la sauvette, de futurs pauvres gens qui feront la plonge dans les cantines pour bobos et de futurs consommateurs de crack. Tout ça, on en est sûr. On connaît par cœur. Mais les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays. Nos futurs compatriotes attendront les papiers pour les faire venir par la grâce du regroupement familial.

Cette arrivée est terrifiante dans ses modalités : plus de 8.000 migrants sont arrivés en une semaine. Mais elle n’est pas en soi différente des autres invasions. Et les mensonges des pro-migrants n’évoluent pas davantage. Bref, l’Europe continue de s’effondrer et d’accueillir, avec une générosité coupable, des gens qui ne veulent que leur part du gâteau. Rien de très nouveau sous le soleil de Lampedusa.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

. Immigration : un rapport à l’emploi compliqué même dans les métiers en tension 

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Ce mardi 19 septembre à 11 heures, Boulevard Voltaire avait rendez-vous dans les bureaux de l’INSEE à Marseille. Au programme : la présentation de l’étude fondée sur un recensement datant de 2020 et portant sur l’immigration et l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Trente minutes et quelques questions plus tard, nous savons désormais, de source sûre, que la part des immigrés dans la région est la deuxième plus élevée de France, avec 560.000 personnes nées de nationalité étrangère, à l’étranger et résidant en France, soit 11 % de la population locale. Trois points de plus que dans le reste de la France de province et neuf points de moins qu’en Île-de-France. Sans surprise, cette proportion (+1 %) et ce nombre d’immigrés (+123.000) sont plus importants qu’il y a trente ans. Et cela ne risque pas de s’arrêter, avec les arrivées massives de migrants sur l’île de Lampedusa en Italie, même si Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a assuré sur l’antenne d’Europe 1, ce lundi, que « la France ne s’apprête pas à accueillir » une partie des migrants. Le prochain recensement fera foi, tout comme celui de 2020 est éclairant sur plusieurs points.

« Les immigrés moins souvent en emploi »

Le premier concerne le profil des immigrés présents en région PACA. Lors de la conférence de presse, Olivier Sanzeri, l’un des auteurs de l’étude, a fait remarquer que « les immigrés sont surreprésentés dans la classe d’âge de 15 à 64 ans » puisque « 72 % d’entre eux appartiennent à cette tranche d’âge ». Il a ensuite précisé : « Les enfants immigrés sont rares. 5 % des immigrés ont moins de quinze ans. » Cette faible proportion serait expliquée par le fait que « la maternité a tendance à être repoussée après la migration ». Les mauvaises langues diront que le principe de droit du sol permettant à toute personne née en France d’avoir la nationalité française à sa majorité, le droit aux prestations sociales (allocations familiales, prestation d’accueil du jeune enfant…) pour les parents d’enfants nés en France ou la prise en charge, par l’assurance maladie, des frais de santé (dont ceux liés à la maternité) de toutes les personnes résidant en France y est pour beaucoup. Nous ne nous aventurerons pas sur ce terrain.

Impossible débat

Ce sont sans aucun doute les paysages, la culture et la gastronomie ainsi que les nombreuses autres qualités de notre pays qui attirent tant d’étrangers. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas l’emploi car, comme l’explique Olivier Sanzeri, l’accès au travail des immigrés est plus difficile que pour le reste de la population : « 56 % des immigrés de 15 à 64 ans sont en emploi, contre 72 % pour les non-immigrés. » Il ajoute : « À niveau de diplôme identique [le niveau bac+2 a été retenu pour l’étude, NDLR], les immigrés sont moins souvent en emploi. 65 % contre 81 % pour les non-immigrés. » Enfin, Gilles Fidani, également auteur de l’étude, aborde la question des métiers en tension et « observe que 30 % des immigrés exercent un métier en tension, contre 38 % pour les non-immigrés ». Un constat régional qui pose tout de même la question de la pertinence de la proposition de Gérald Darmanin de créer un titre de séjour « métiers en tension ».

Plus généralement, l’INSEE a montré, aujourd’hui, que les personnes immigrées vivent dans des conditions moins favorables (surreprésentation dans les quartiers prioritaires, plus fréquemment dans un logement en situation de suroccupation…), qu’elles sont plus pauvres et qu’elles sont plus confrontées au chômage ou à des conditions d’emploi précaires et contraignantes. Un état des lieux qui peut légitimement interroger sur notre capacité à accueillir ces personnes comme il se doit. Malheureusement, sur certains sujets comme celui-ci, le débat est pollué par des guerres de partis et la réflexion commune est quasi impossible. Seul le constat est permis, et encore…

Sarah-Louise Guille, Boulevard Voltaire

. Reportage : deux élus face au lycée forteresse de Stains (Seine Saint Denis)

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

A Stains, en Seine Saint Denis, ce 19 septembre, vers 15h30, deux voitures s’arrêtent le long de la rue qui longe le lycée Maurice Utrillo. En sortent deux députés français du groupe Rassemblement national, Laurent Jacobelli et Julien Odoul. Costume, cravate, ils sont accompagnés de leurs collaborateurs parlementaires et de quelques journalistes, dont BV. Difficile de ne pas remarquer l’inscription en lettres noires qui macule la barrière de travaux, face à l’entrée du lycée Utrillo : « Abaya : I have a dream de porter ce que je veux ». Martin Luther King revêtu du costume islamique, en somme. On peut lire aussi ce slogan des vieilles batailles de l’avortement dans les années 1970 : « Mon corps, mon choix ». Les revendications de l’islam radical emballées dans les oripeaux de la gauche française.

Policier passé à tabac

C’est dans ce lycée Utrillo qu’une partie des professeurs se sont mis en grève pour protester contre l’interdiction de la fameuse abaya décrétée par le nouveau ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal. Et contre « le manque de moyens ». C’est à Stains, où une immense mosquée est en construction, qu’une rue avait été temporairement rebaptisée du nom d’une femme de Mahomet. C’est aussi dans cette ville que, la semaine dernière, un policier a été passé à tabac par une vingtaine d’individus dans le quartier du Clos Saint Lazare. Un quartier vert et propret, et pour cause : l’État a injecté 200 millions d’euros dans sa rénovation, précisent les élus.

La reconnaissance des habitants s’arrête là. On a le sens de l’accueil au lycée Maurice Utrillo de Stains. Les deux élus sont à peine arrivés que des rideaux se ferment en haut du bâtiment. Les grilles du bâtiment sont elles-aussi fermées. L’accueil du lycée laisse les élus dehors : ils y resteront. Un peu plus tard, une femme viendra rabattre d’autres portes de fer, derrière la première enceinte. Au cas où les députés décident de défoncer la grille ? Pour cacher la délégation aux élèves ? Mystère.

Le lycée n’a pas l’obligation de laisser entrer les deux députés, contrairement aux prisons ou aux fameux CRA, les Centres de rétention administrative où patientent les étrangers en voie d’expulsion. Mais l’usage veut que nos établissements publics ouvrent leurs portes aimablement, montrent les installations et proposent une courte visite. Sur place, Laurent Jacobelli et Julien Odoul expliquent qu’ils ont visité de nombreuses fois des établissements scolaires de leur circonscription. Sans difficulté. La veille, ils ont prévenu par téléphone le lycée de leur arrivée. Mais l’établissement a ses usages propres.

Quelque chose à cacher

À ce sujet — [Edito] Abayas : un vent de fronde se lève à Stains, en Seine-Saint-Denis

Un employé vient même demander aux élus de s’éloigner de l’entrée, « car les élèves vont sortir ». Refus de Jacobelli et Odoul qui précisent qu’ils ont le droit d’être là et qu’ils laisseront bien-sûr sortir les élèves sans les agresser. Promis ! On s’agite derrière les grilles du lycée, notamment un homme en veste et cravate : le proviseur adjoint de l’établissement va et vient, parle aux salariés de l’établissement et téléphone frénétiquement avant de se décider à rencontrer la petite délégation. Il s’enquiert plusieurs fois des noms des élus. Il doit en référer à sa hiérarchie. « Quelque chose vous gêne ?, lui lance Julien Odoul. C’est la première fois qu’on voit quelqu’un d’aussi fermé lors de nos visites. Donc, soit vous avez quelque chose à cacher ce qui poserait problème, soit vous avez un problème avec les élus de la République ? »

Non, le proviseur n’a pas de problème avec les élus de la République, assure-t-il. Mais il doit voir avec sa hiérarchie. « On voit bien dans l’attitude de ce proviseur adjoint que tout n’a pas l’air très clair, constate Laurent Jacobelli. On a simplement envie de vérifier que ce principe de la laïcité fondateur de la République française est appliqué partout, même ici à Stains où on sait bien que la municipalité et un certain nombre de communautés prennent très mal le fait qu’on interdise le prosélytisme islamiste dans les établissements scolaires ». Du reste, à défaut d’ouvrir ses portes, le lycée a appelé… la police ! Une petite dizaine de fonctionnaires en uniforme échangent avec les élus et prennent position devant l’entrée.

“Elements de langage”

Cela ne semble pas rassurer le proviseur qui revient au bout d’un temps. Il attend toujours des instructions de sa hiérarchie. Mais lesquelles ?, demandent les députés. « Des éléments de langage », précise-t-il. La petite troupe réprime une certaine hilarité. Mais ce 19 septembre, les deux élus sont contraints de constater qu’ils n’ont pu pénétrer l’enceinte de l’établissement. Ils en tirent les conséquences.

« Ce qui s’est passé là est unique, n’a jamais eu lieu et pose question, expliquent les deux députés. Nous écrirons à Monsieur le ministre Gabriel Attal pour lui relater les faits et lui demander une explication ». Le ministre saura peut-être faire comprendre aux responsables du lycée Utrillo qu’ils ont à répondre à une autorité, celle de l’état, et pas une autre, « je ne sais pas laquelle », lance Julien Odoul qui vise les autorités religieuses. Stains, une ville française.

Photo : Laurent Jacobelli et Julien Odoul dans le quartier du Clos Saint Lazare à Stains.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. « 1.800 € sans bosser, vive la France ! » : petit manuel de fraude sur YouTube

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

« Je suis handicapé sur le papier, mais je vous rassure, je suis en très bonne santé. » Face caméra, Mertel B., un influenceur en quête de buzz, se vante de frauder l’allocation adulte handicapé (AAH), en principe réservée aux personnes en situation de handicap qui ne disposent pas de revenus d’activité. Cette vidéo, exhumée par le militant Damien Rieu et désormais supprimée de YouTube, qu’elle se veuille humoristique ou simplement cynique, révèle les nombreuses failles du système social français.

Méthode pour frauder

« Je vais vous avoir l’AAH même si vous êtes en bonne santé. » En quatre minutes seulement, Mertel expose comment détourner l’AAH et, ainsi, percevoir 971 euros par mois, versés par la caisse d’allocations familiales (CAF), « sans rien foutre » (sic). Pour cela, il conseille d’abord de se rendre chez « un bon médecin qui te fera un bon certificat qui va dans ton sens ». Pour trouver de tels professionnels de santé peu ou pas regardants, l’influenceur conseille d’aller « en banlieue ». Une fois le rendez-vous médical pris, Mertel recommande à ses abonnés de « s’arranger » avec le médecin afin de faire valoir un « handicap invisible », comme le handicap psychique. Lui confie avoir « manipulé » son médecin pour obtenir un certificat de complaisance. Et contre 300 euros, il propose d’aider ses abonnés à faire de même. Ensuite, une fois le certificat en poche, il ne reste plus qu’à envoyer sa demande et attendre que l’argent tombe.

À ce sujet — Fraude sociale : l’énième en même temps ?

Loin de s’arrêter là, Mertel, spécialisé dans le e-commerce optimisation fiscale, se vante de cumuler l’AAH avec l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et les aides personnalisées au logement (APL). « 1.800 euros qui tombent par mois, sans bosser. Vive la France ! » se réjouit-il. Et de s’en prendre avec arrogance à « ces crétins de salariés [qui] vont bosser pour payer mon AAH ».

Cette courte vidéo, déjà visionnée plus d’un million de fois sur X (anciennement Twitter), n’a pas manqué de faire réagir. « Écœurant », s’indigne Marion Maréchal, qui accuse Mertel de cumuler 1.800 euros par mois « sans rien faire sur le dos des travailleurs français ». « Un influenceur qui revendique haut et fort son mépris des travailleurs qui cotisent pour lui payer ses allocations handicapé », dénonce, pour sa part, Charles Prats, auteur de plusieurs ouvrages sur la fraude sociale. Et Pascal Praud de réagir, ce 19 septembre, à l’antenne : « Moi je veux bien payer les impôts mais je sais que l’argent est mal utilisé. »Manque de contrôleAu-delà du cas personnel de cet influenceur, cette vidéo révèle les failles du système français. Système dans lequel un simple certificat de complaisance permet de frauder. Déjà, en 2019, la Cour des comptes s’inquiétait du manque de contrôle concernant l’AAH. En cause, tout d’abord, une définition non objectivable du handicap englobant à la fois une « altération fonctionnelle » et des « facteurs sociaux et environnementaux ». Désormais, « une altération d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques peut permettre de percevoir l’AAH ». Une définition large qui permet à certains de contourner intentionnellement le droit.L’examen du dossier, ensuite, qui est réalisé dans 82 % des cas « exclusivement sur dossier, sans entretien avec le demandeur, contact ou visite » empêche de détecter les fraudes intentionnelles, notent les experts de la rue Cambon. Enfin, la répartition des compétences entre la maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) qui gère l’expertise et la CAF qui contrôle l’éligibilité entraîne « l’existence d’un angle mort en matière de lutte contre le recours frauduleux à l’AAH ».Si l’AAH n’est pas la prestation la plus sujette à la fraude – elle représente 1,2 % des fraudes, soit 5,9 millions d’euros, contre 315,4 millions d’euros de versements frauduleux au titre du RSA -, son contournement montre les fragilités du système social français. Au printemps dernier, le gouvernement a promis de mettre en place un plan de lutte contre la fraude sociale. Il est désormais temps que l’exécutif passe à l’acte.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

. L’Arctique, l’arme fatale de Poutine qui va laminer l’UE

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Les sanctions contre Moscou, l’Europe va les payer au centuple et le retour du boomerang sera violent. Faire la guerre à la Russie, pays ami, a été la pire des décisions de l’Elysée depuis des décennies.

Attendez-vous à de l’inflation et à des taux élevés dans le futur, les deux ennemis de la croissance. L’UE et la France ont voulu s’attaquer à l’Ours russe sans en mesurer les conséquences et surtout sans en avoir les moyens. Erreur fatale. Ce ne sont vraiment pas des lumières qui sévissent à l’Elysée ou à Bercy !

Les Européens ne sont qu’un ramassis de crétins imperméables à la géopolitique et qui n’ont aucune vision de long terme. Ils vont payer très cher leur alignement sur Washington, dont les intérêts ne sont pas les nôtres. Les Américains ont leur indépendance énergétique, mais l’Europe est totalement démunie.

Depuis la fin de la guerre froide, l’Europe a fait tout ce qu’il ne fallait pas faire. Elle s’autodétruit avec obstination. Macron nous laissera une France exsangue, ruinée et au bord de la désintégration.

L’UE a suivi aveuglément les États-Unis dans leur politique antirusse, gaspillant ainsi sa seule chance de pouvoir rivaliser demain avec les grandes puissances qui vont dominer le XXI siècle.

N’ayant aucune matière première, l’Europe s’est privée de l’immense trésor géologique russe, en chassant la Russie vers l’Asie, au lieu de l’arrimer au continent. C’est une faute tragique aux conséquences dévastatrices.

Elle s’est lancée dans une politique d’immigration de masse et de basse qualité venue d’Afrique, qui l’entraîne par le fond, la ruine et menace sa civilisation. Au nom d’un multiculturalisme suicidaire, elle capitule devant tous les communautarismes.

Elle mène une guerre sans merci au peuple russe, un peuple européen, blanc et chrétien, qui ne nous a jamais agressés et qui avait toutes les bonnes raisons de se protéger contre l’agressivité des États-Unis.

Enfin, elle multiplie les sanctions contre la Russie, sans comprendre que Poutine possède l’arme de l’énergie et qu’il va faire payer l’Europe au centuple. Mais des crétins comme ceux qui sévissent à Bruxelles, à Berlin ou à Paris sont incapables de comprendre et d’anticiper ce qui va se jouer sur les trente prochaines années.

Comment les Européens ont-ils pu être aussi fous en s’autodétruisant dans un monde en pleine mutation ?

Poutine est non seulement un grand patriote, mais c’est aussi un grand visionnaire qui prépare la Russie au monde de demain, tandis que Macron pleurniche qu’il ne peut pas se représenter pour un troisième mandat ! Le Tsar n’a rien du fou que les médias nous vendent. C’est l’homme d’Etat le plus brillant du moment et je ne connais aucun leader capable de redresser un pays en lambeaux, comme il l’a fait depuis 2000. Et nous n’avons encore rien vu. Car ses projets de développement sont grandioses. La France en perdition aurait bien besoin d’un tel stratège.

L’atout maître de Poutine, qui va saigner l’Europe, c’est l’Arctique.

Le Tsar va tout faire pour dominer le marché mondial de l’énergie et nuire à l’UE.

Pour répondre aux sanctions économiques occidentales, il a déjà élargi les BRICS de 5 à11 membres, avec trois puissances pétrolières supplémentaires, Arabie, Émirats arabes unis et Iran. Et quand la Russie et l’Arabie décident de baisser la production de 1 million de barils/jour, cela entraine une hausse mécanique de 5 % du pétrole.

Ce qui alimente l’inflation. Une inflation qui entraîne à son tour une hausse des taux d’intérêt avec un risque de récession pour l’UE.

Mais à plus long terme, Poutine va développer le fabuleux trésor arctique, le pôle regorgeant de pétrole et de gaz. On estime les réserves de pétrole à 90 milliards de barils et l’arctique recèlerait 30 % des réserves de gaz non découvertes.

Dans cette course entre la Russie et les États-Unis, non seulement Poutine a une longueur d’avance, mais il vient de s’allier aux Chinois, pour la production de gaz naturel dès cette année. Avec le pétrole et le gaz arctiques, la Russie sera au niveau de l’Arabie et du Qatar en termes de production énergétique.

Et contrôler les matières premières, c’est contrôler l’économie du monde…

La Russie avance à pas de géant. D’ici 2030, la production de GNL arctique devrait augmenter de 200 %.

Ce tableau place les États-Unis à la première place pour le gaz naturel, mais il y a une énorme différence entre la Russie et l’Amérique.

Alors que les USA consomment 90 % de leur gaz, la Russie est en mesure d’exporter la quasi-totalité de sa production et donc de peser sur les prix du marché à sa guise. Et celui qui contrôle la production et l’exportation contrôle tout. 300 milliards de dollars d’investissements sont prévus pour les infrastructures.

Mais les ressources en pétrole et en gaz pourraient en rapporter 100 fois plus.

La Russie est en train de gagner la bataille de l’Arctique car elle possède 53 % du littoral de l’océan Arctique et 2,5 millions d’habitants sont déjà sur place.

Par cette position privilégiée, elle peut emprunter la route du Nord, ce qui lui évite les voies occidentales et le canal de Suez. Moscou peut livrer son gaz à la Chine en économisant 40 % de l’itinéraire classique.

La priorité de Poutine est de dominer les routes commerciales de l’énergie. Trajet plus court = trajet moins cher vers l’Asie. Le Tsar va délaisser un partenaire aussi peu fiable que l’Europe et développer le commerce arctique vers l’Asie. Ce qui n’arrangera pas la compétitivité de l’UE.

Tout cela nécessite aussi de nombreux brise-glaces et Poutine, qui possède déjà la première flotte mondiale, veut en construire 50 de plus d’ici 2025 avec l’aide de l’Inde et de la Chine.

La Russie possède 57 brise-glaces, le Canada 18, la Finlande 10, le Danemark 7, les USA 5, la Suède 5, la Norvège 2 et la Chine 2.

Le monde multipolaire se construit à grande vitesse et le réchauffement climatique va ouvrir plusieurs routes polaires.

Le dernier atout pour Moscou, est que toutes ces cargaisons en provenance de l’Arctique ne se traiteront pas en dollars mais en roubles et en yuans. 

On mesure ainsi le potentiel économique gigantesque que Poutine entend exploiter. C’est  énorme non seulement sur le plan économique mais surtout sur le plan géopolitique.

Souvenez-vous de notre lumière de Bercy, qui croyait pouvoir détruire l’économie russe en trois mois.

Mais comment Macron peut-il s’entourer de telles nullités et surtout les reconduire dans leurs fonctions après un tel cataclysme économique ? Bruno Le Maire est une catastrophe à lui tout seul.

Macron est bien le pire fossoyeur de la France.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque