La principale association pied-noire réagit à la reconnaissance du massacre de la rue d’Isly : “Nous, les “agents du crime” d’après Macron en 2017 serions subitement devenus honorables 3 mois avant les élections ?”

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Conférence de presse du cercle algérianiste

Le 26 mars 1962, une semaine après les accords d’Evian, des soldats français avaient ouvert le feu sur des dizaines de manifestants qui tentaient de franchir un barrage militaire dans la capitale algérienne. Le bilan précis reste inconnu à ce jour.

Emmanuel Macron a poursuivi sa série de prises de parole et de commémorations liées à la guerre d’Algérie, mercredi 26 janvier, en recevant des associations de rapatriés français. Face à elles, le président de la République a reconnu le “massacre” de “dizaines” de manifestants français, opposés à l’indépendance de l’Algérie, par des militaires français, le 26 mars 1962 à Alger. Cet épisode, connu sous le nom de “fusillade de la rue d’Isly” et qui n’avait jamais été reconnu par la France, est “impardonnable pour la République”, a déclaré le chef de l’Etat.

Une semaine après la signature des accords d’Evian et le cessez-le-feu en Algérie, des manifestants civils partisans de l’Algérie française qui tentaient de forcer le passage vers le quartier de Bab El-Oued, dans le centre d’Alger, avaient été la cible de tirs à un barrage tenu par l’armée française. Selon différentes sources, les soldats firent au moins une cinquantaine de morts, tous civils.

“Ce jour-là, les soldats français déployés à contre-emploi, mal commandés, ont tiré sur des Français (…) Ce jour-là, ce fut un massacre”, a insisté Emmanuel Macron lors de son discours mercredi.

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