Fabien Roussel défend la gastronomie française, la gauche citoyenne s’indigne…

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Électoralement parlant, le Parti communiste français n’existe plus. Même la fameuse ceinture rouge municipale cerclant jadis la capitale n’est qu’un lointain souvenir. Pourtant, le cadavre bouge encore, parvenant à sortir de son coma clinique pour poser les vrais problèmes : ce qu’il y a dans nos assiettes.

Ainsi Fabien Roussel, secrétaire général du PCF et candidat à l’élection présidentielle, invité, ce 9 janvier, à « Dimanche en politique », sur France 3 : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre, c’est de permettre aux Français d’y avoir accès. » Soit une déclaration de principe qui nous rappelle qu’au PCF, naguère porte-parole d’une classe ouvrière depuis longtemps passée au Rassemblement national, on ne buvait pas que de l’eau, à l’instar du défunt Jacques Duclos.

Sans surprise, les brigades de l’eau minérale et les milices végétariennes sont vite sorties du bois. Sur les réseaux sociaux, éternel terrain de chasse des corbeaux, un certain Jannanas, par exemple : « Aïe aïe aïe heureusement que le grotesque ne tue pas ! Faites avancer la gauche au lieu de faire des appels de pied à la droite identitaire. » D’où cette réponse de Fabien Roussel : « Viande, fromage, vin (avec modération). Nous avons comme ambition de rendre accessible à tous les Français une alimentation de qualité. La gastronomie française pour toutes et tous, j’assume ! » À l’exception du vilain « avec modération » ne s’imposant pas lorsque les dives bouteilles sont, d’abondante manière, partagées entre gens de bonne compagnie, il n’y a guère matière à reproche quant à cet aimable viatique.

Hormis Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écologiste, femme se vantant de vivre avec un homme déconstruit et qui pense avoir trouvé l’imparable réponse : « Le couscous, plat préféré des Français ! » Est-ce de la cuisine, de l’humour ? Manifestement, elle n’est douée ni pour l’une et encore moins pour l’autre.

Soyons justes et, enquête faite, le couscous serait effectivement le plat préféré des Français, avant le hamburger et la pizza. Mais qu’en déduire, surtout quand les journalistes de France Télévisions, auteurs de ce palmarès, précisent : « Attention, on parle vraiment des plats préférés, pas de ceux que l’on mange le plus souvent. » Et les mêmes de poursuivre : « Le couscous n’est que le 19e plat le plus consommé en France », tandis que « blanquette de veau, choucroute et petit salé aux lentilles se hissent tous dans le top 10. »

Alors, que veut nous dire Sandrine Rousseau ? Que la « créolisation de la France », pour paraphraser Jean-Luc Mélenchon, serait inéluctable ? Si cette dame, que son époux serait bien inspiré de reconstruire, intellectuellement tout au moins, sortait un peu plus de chez elle, il ne lui aurait pas échappé que le plat de prédilection des jeunes issus de l’immigration n’est pas le couscous mais le kebab, forgerie culinaire issue des cuisines berlinoises, avant de s’exporter en d’autres contrées plus orientales.

Après, pourquoi une telle haine vis-à-vis de cet infortuné Fabien Roussel ? Il ne faut pas aller chercher bien loin la réponse. En effet, ce dernier, empruntant plus les pas de Georges Marchais, premier contempteur de l’immigration, légale comme clandestine, que de Robert Hue, entend renouer, même s’il est un peu tard, avec son ancien électorat populaire. D’où ces déclarations (en mai 2021 sur BFM TV-RMC) ayant glacé le dos de la gauche des beaux quartiers, faisant de la « sécurité publique » un « droit fondamental ». Pareillement, le même s’en prend aux « réunions non mixtes » de l’UNEF, allant jusqu’à affirmer : « Je pense que les réunions segmentées selon la couleur de la peau, sa religion ou son sexe, ça divise le combat. » Pas faux.

En attendant, quel couscous !

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

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Les multiples rencontres amicales de Valérie Pécresse avec les islamistes du 93

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Article paru dans Monde et Vie n°1006 de janvier 2022 (extrait). Le clientélisme communautaire de Valérie Pécresse Valérie Pécresse a été propulsée candidate des Républicains aux présidentielles, en faisant, comme tous les prétendants de la primaire de son camp, des…

Le clientélisme communautaire de Valérie Pécresse

Valérie Pécresse a été propulsée candidate des Républicains aux présidentielles, en faisant, comme tous les prétendants de la primaire de son camp, des annonces très droitières afin de coller aux idées des adhérents. Ceux-ci sont très demandeurs d’un positionnement intransigeant face à l’islamisme et la sécurité, tandis qu’ils s’inquiètent majoritairement d’un grand remplacement de population qui serait en cours selon les travaux récents de France Stratégie.

Pourtant, ces dernières années, Valérie Pécresse a fait preuve d’une grande mansuétude à l’égard des islamistes de la région Ile-de-France, dont elle a régulièrement visité les mosquées, non pour les sermonner, mais pour les rassurer sur leurs revendications. Ainsi, elle est allée au moins trois fois rencontrer les islamistes de l’Union des musulmans du 93 dans leurs différentes mosquées d’Aulnay-sous-Bois en 2008, de Pantin en 2013, et au Blanc-Mesnil pour leur grand diner du ramadan de 2015. Il faut savoir que l’UAM93 a publié sur son site des articles tels que « Le jihâd du niqab », où on lisait « Comme l’ont fort bien remarqué les responsables politiques ainsi que les journalistes, le port du niqab en France est l’objet d’une guerre sans merci entre les forces républicaines et celles des musulmans[1].» Une interprétation toute particulière de la pensée des journalistes.

Le principal rédacteur du site de l’UAM93, Daniel Youssef Leclercq, s’était positionné contre la loi de 2004 interdisant le hijab à l’école et la loi de 2010 prohibant le niqab dans la rue (lien article) :

« Ultime provocation, on exige des Musulmans d’opter sans réserve pour les lois (humaines) de la République et de renoncer aux Lois de Dieu, sous peine de sanctions. Mais, liberté de penser oblige, rien n’oblige à adhérer à une quelconque loi quand bien même elle serait votée par une majorité d’inconscients (…) En conclusion, les grands muftis de la République laïque pourront toujours aboyer cela n’empêchera pas la caravane islamique de continuer son chemin jusqu’à sa destination finale[2]. »

Déjà, à l’été 2012, l’UAM93 avait complaisamment relayé un communiqué de « 145 musulmanes et musulmans de la Réunion ayant toutes et tous étudié la théologiemusulmane » justifiant clairement le port du niqab :

« Le Niqâb (voile intégral) est bien un élément religieux et cultuel ».

Sur les ondes de Beur FM, le 5 mai 2010, M’hammed Henniche, secrétaire général de l’UAM93 avait affirmé que « Les musulmans  laïcs , c’est un autre monde » (sic) que les « musulmans pratiquants » de son mouvement.https://www.dailymotion.com/embed/video/x30hy49

La présidente de la région francilienne, lors de son discours du Blanc-Mesnil chez l’UAM93 en 2015, avait été félicité pour s’être prononcée contre l’interdiction du voile dans les universités. Aussi, elle avait pris le micro pour tenter de se mettre son auditoire radical dans la poche, en commençant par un « Je suis très heureuse d’être ici … » , puis, tentait de se trouver des points en commun (« on a des valeurs communes ») avant de coller aux attentes des islamistes « il faut résoudre la question des lieux de culte ». La vidéo de son discours est encore en ligne[3]. Pécresse parla du « mois sacré du ramadan » et conclut son intervention par cette phrase : « L’important est d’éviter que monte ce fléau de l’islamophobie que l’on sent monter aujourd’hui dans la société française ». Promettre cela chez les islamistes a le mérite de la clarté.

Le secrétaire général de l’UAM93 était aussi le président de la mosquée de Pantin, mise en cause pour avoir relayé la vidéo mettant en cause Samuel Paty quelques jours avant son assassinat. Sous pression de l’Intérieur, il a dû démissionner mais reste au bureau associatif de la mosquée Rawda. D’ailleurs, Pécresse vint à Pantin pour un diner d’iftar du ramadan à ses côtés en juillet 2013 ainsi que son compte Twitter l’atteste. Elle y était d’ailleurs avec Bruno Beschizza, maire d’Aunlay-sous-Bois, vice-président de l’établissement foncier public d’Ile-de-France. Ce dernier, très engagé lors de la campagne de Valérie Pécresse, a été épinglé par les hebdomadaires Marianneet Valeurs Actuelles pour ses attitudes étranges envers les musulmans. Mariannerévéla qu’il avait prêté le gymnase de sa ville le 31 décembre 2015 pour une conférence de salafistes[4]. En mars 2015, la secrétaire nationale des Républicains Nadia Hamour chargée de l’intégration était à la tête de la direction de la politique de la ville d’Aulnay. Valeurs Actuellesraconte comment elle s’est faite éjectée après avoir critiqué le port du voile. « Ses critiques à l’égard du voile islamique n’ont pas plu à tous. Se déclarant « scandalisé », le secrétaire général de l’Union des Associations musulmanes de la Seine-Saint- Denis (UAM 93), M’Hammed Henniche, s’est empressé de signaler à Bruno Beschizza ce qu’il estimait être des « propos islamophobes ». Ni une ni deux, Nadia Hamour quittait la mairie[5]. »

Valérie Pécresse visita aussi la mosquée d’Evry avec son école coranique pour enfants, afin d’entretenir de bons rapports avec son recteur Khalil Merroun, un temps responsable du bureau de la Ligue islamique des saoudiens pour l’Ile-de-France, qui milite pour l’appel du muezzin du haut des minarets et (Lire la suite dans le numéro de janvier 2022 de Monde et Vie)

[1]http://www.uam93.com/news/le-jihad-du-niqab.html

[2]Lettre ouverte aux pseudo Musulmans qui renforcent les non musulmans, Daniel Yussuf Leclerc, UAM93.com, 19 janvier 2010.

[3]UAM-93 : Iftar 2015 avec Mme Valérie Pécresse, Dailymotion.com
[4]Aulnay-sous-Bois : pourquoi le maire pouvait empêcher la conférence des salafistes, Marianne du 29 février 2016.
[5]Islam : Bruno Beschizza ou l’art de la compromission, Valeurs Actuelles du 18 février 2017.

Lu dans : Observatoire de l’Islamisation.

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Zemmour/Buisson/Villiers : l’entretien croisé !

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Éric Zemmour : “la dernière fois c’est la gauche hors les murs qui à gagné, cette fois ce sera la droite hors les murs” Entretien exclusif accordé par Eric Zemmour, Philippe de Villiers et Patrick Buisson aux Sables d’Olonne. Retrouvez-nous sur : Le site : www.bvoltaire.fr

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Alexandre Jardin sur le pass vaccinal : « On a pété les plombs ! La vraie folie c’est de normaliser la folie »

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Invité sur Sud Radio au côté du Dr Gérald Kierzek, Alexandre Jardin répond à cette question : Quel regard portez-vous sur ce dispositif — le passe vaccinal ? Est-ce une entorse aux libertés ? Est-ce que vous craignez que cela divise la société française ?

La réponse de bon sens de l’écrivain Alexandre Jardin est sans appel : « C’est impossible de vivre comme ça ! On a pété les plombs ! Le fait même de l’envisager, ça relève du délire. […] La vraie folie c’est de normaliser la folie. La vraie folie c’est de normaliser des comportements complètement déments. Tout à coup on a un conseil d’État qui valide n’importe quoi et le Conseil constitutionnel est aux abonnés absents. On finit par se poser des questions qu’on ne devrait même pas se poser. La liberté de chacun, d’aller et venir n’est pas négociable. Ou alors, pour quoi vit-on ? »

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Musique. Patti Smith, la poésie du punk

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Punk dans l’âme, guitare saturée pointée comme une arme, Patti Smith n’a jamais succombé aux sirènes de la célébrité et continue de déconstruire les codes en convoquant un imaginaire foisonnant teinté de poésie. En cinquante ans de carrière, la prêtresse chamanique a créé sa mythologie sans compromis. Un portrait grisant à l’occasion de ses 75 ans. Été 1967, en pleine vague du « flower power », Patricia Lee Smith, 20 ans, quitte son New Jersey rural pour Manhattan, capitale incandescente de la réinvention de soi. Dans la valise de celle qui se perçoit enfant comme une « alien » et se rêve artiste, « Les illuminations » de Rimbaud et un carnet de croquis. » Bad boy » en rupture, Robert Mapplethorpe, pas encore photographe, vaut à l’aventurière son premier coup de foudre.

Avec lui, ex-amant devenu ami, Patti part à la conquête d’une Big Apple où se croisent, dans une déferlante de créativité, Andy Warhol, Janis Joplin et Jimi Hendrix.

Dans les couloirs du Chelsea Hotel, haut lieu de la contre-culture et de l’utopie, la jeune poétesse aiguise sa plume auprès de William Burroughs, Allen Ginsberg et Gregory Corso. Après des lectures remarquées de ses textes et un single autoproduit, ses concerts révèlent une bête de scène à l’énergie furieuse, son écriture et son chant imposant une radicalité nouvelle. Avec son look androgyne et sa rage de vivre mêlée d’une intériorité mélancolique, l’égérie punk du New York underground percute avec fracas la planète rock. Signé par Clive Davis sous le label Arista en 1975, son premier album, « Horses », fait l’effet d’une détonation, avant l’envers de la gloire, quand la chanteuse frôle la mort après une chute de la scène.

Icône libertaire nageant à contre-courant, amoureuse, de Sam Shepard à son mari, le guitariste Fred « Sonic » Smith, disparu en 1994, avec lequel elle signe « People Have the Power », l’artiste assume avec classe tous ses désirs : musique, littérature, photographie. De concerts-performances survoltés en puissantes confessions, Sophie Peyrard et Anne Cutaia retracent, au fil d’archives rares et de séquences animées, le parcours d’une passionnée de mots, qui revendique l’art comme force politique. L’épopée fantastique d’une fille pas comme les autres, qui a révolutionné le rock.

 Breizh-info.com

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« Sale Français ». L’humoriste Greg Toussaint en tournée à Morlaix et à Rennes en janvier et février

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L’humoriste Greg Toussaint sera en tournée à Morlaix et à Rennes en janvier et février.

D’abord les 14-15 janvier à Morlaix, puis le samedi 12 février à Rennes.

Ce dernier présente sa tournée ici

Breizh-info.com

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Sébastien Pilard, ex-conseiller régional LR, annonce qu’il rejoint Éric Zemmour

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Succédant à l’annonce de ralliement de Guillaume Peltier au parti Reconquête, l’ex-conseiller régional LR des Pays de la Loire Sébastien Pilard a annoncé, ce lundi 10 janvier, qu’il rejoignait à son tour la campagne d’Éric Zemmour.

L’ex-conseiller régional a partagé sa décision via un communiqué posté sur son compte Twitter, ce lundi matin. « Cette décision s’impose pour la France car cette élection ne ressemble à aucune autre et qu’Éric Zemmour est celui qui permettra à la France de rester la France », a-t-il expliqué, ajoutant qu’il considérait Éric Zemmour comme « le plus courageux, le plus sincère et le plus authentique des candidats de droite par ses choix, son discours, sa constance et sa cohérence ».

Porte-parole de Nicolas Sarkozy

Engagé chez Les Républicains depuis 2013, Sébastien Pilard avait notamment cofondé Sens commun – aujourd’hui Mouvement conservateur. Il a également été membre du bureau politique des Républicains pendant sept ans, sous la présidence de Nicolas Sarkozy puis de Laurent Wauquiez. En 2016, lors des primaires de la droite, il avait décidé de soutenir Nicolas Sarkozy et avait été nommé porte-parole de sa campagne. Ex-conseiller régional des Pays de la Loire, il n’avait pas été réinvesti en 2021 en raison, précise Valeurs actuelles, de « son positionnement, jugé trop à droite ».

Boulevard Voltaire

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Un jeune homme poignardé, des œuvres d’art volées… Malgré les millions, à Marseille, rien ne change !

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À la différence des citoyens français qui n’ont pas envie de se faire piquer, repiquer et surpiquer, la criminalité urbaine n’intéresse pas le chef de l’État. Il n’a pas envie « d’emmerder » ceux qui s’y livrent. Ceux-là, il pose avec ou les racole sur TikTok.

Vendredi soir, non pas à une heure avancée de la nuit mais à 20 h 30, à Notre-Dame-du-Mont, une station de métro du VIe arrondissement de Marseille, un pauvre jeune homme qui tentait de défendre sa compagne est mort poignardé. La jeune femme venait de se faire voler son portable par des individus qui n’ont même pas cru devoir quitter les lieux après leur forfait. Et pourquoi l’auraient-ils fait, puisqu’ils savent ne rien risquer ? La jeune femme est revenue une heure plus tard avec son compagnon qui a tenté de parlementer avec eux. Il y a gagné d’être poignardé au thorax. Il est mort dans la nuit. Les agresseurs n’ont, pour l’heure, pas été identifiés et donc pas retrouvés.

Il n’y a pas, à Marseille, vingt lignes de métro comme à Paris mais seulement deux. Des centaines de millions ont pour cela été piochés dans la poche des Français : cette ville n’a pas les transports en commun que réclame sa population. Alors, naïfs que nous sommes, on se dit que deux lignes, ce n’est quand même pas trop difficile à sécuriser. L’enquête sur ce drame a été confiée à la police judiciaire de Marseille, explique France 3. Elle « exploite les témoignages des personnes qui ont assisté à cette agression ainsi que la vidéosurveillance du métro ».

Dans un communiqué de presse, un groupe d’élus municipaux réunis sous la bannière UVPM (Une volonté pour Marseille) interpelle la mairie : « Monsieur le Maire, respectez les engagements de la Ville ! », réclament-ils. Des engagements qui auraient dû sauver la vie de ce jeune homme s’ils avaient été respectés. En effet, « un accord tripartite a été signé fin 2019 entre la ville de Marseille, la Métropole Aix-Marseille-Provence et la RTM » [Régie des transports marseillais, NDLR]. Un accord qui « prévoit la présence de deux équipes de policiers municipaux, tous les soirs, dans le métro, sur les deux lignes, de 19 h jusqu’à la fin du service », mais qui « n’est plus respecté ».

La réalité est qu’« il n’y a plus aucun équipage de policiers municipaux dans le métro le soir depuis de longs mois » et il n’y a pas non plus de surveillants dans les musées de la ville puisque deux vases de grande valeur ont été volés, le 20 décembre, au château Borély. Deux grands vases Médicis en bronze, pesant chacun une centaine de kilos, pourtant « solidement scellés » sur la terrasse nord. On ne part pas avec ça sous le bras. Il faut de l’organisation, du matériel, de la main-d’œuvre… La ville ne tient pas à communiquer sur le sujet, écrit La Marseillaise. On comprend, c’est comme dans le métro : « Aucune ronde de nuit de surveillants, pas ou peu de systèmes de détection… »

La manne, pourtant, est tombée sur la ville. On va nous dire qu’il est trop tôt pour qu’elle infuse, à moins qu’elle ne se soit déjà égarée, évaporée comme les milliards qui sont déversés depuis des décennies sur cette ville gangrenée par la pègre, le clientélisme et le j’m’en-foutisme.

L’an passé, pour cause de tracasseries covidiennes, de crasse, de cherté de la vie et d’insécurité, des milliers de Parisiens ont fui la capitale. On ne dit pas combien de Marseillais ont eux aussi fui la deuxième ville de France mais à voir ceux qui se réfugient là où je vis, à soixante kilomètres de distance, je pense qu’ils sont aussi fort nombreux. Ainsi va la France, où l’on préfère emmerder les honnêtes gens.

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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Visite d’Emmanuel Macron à Nice : un village Potemkine au décor factice, selon Éric Ciotti

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Emmanuel Macron en visite à Nice, ce lundi 10 janvier, pour visiter le futur site de l’hôtel des polices voulu par Christian Estrosi : le bal des ambitions sur fond de campagne électorale déguisée. De son côté, Éric Ciotti, engagé dans la campagne contre Emmanuel Macron, a annoncé boycotter la venue du Président pour dénoncer le caractère « électoraliste » de cette venue et le deux poids deux mesures de sa politique sécuritaire et ses outrances de langage contre les non-vaccinés.

Les divisions s’affichent désormais clairement entre Christian Estrosi, le maire de Nice passé dans le camp d’Emmanuel Macron, et Éric Ciotti, le candidat victorieux du premier tour à la primaire LR, sur fond de politique sécuritaire. Ce lundi matin, Emmanuel Macron était en visite à Nice, en centre-ville, pour poser la première pierre du futur « hôtel des polices », un complexe devant rassembler les effectifs des polices municipale et nationale, et héberger un « Centre d’hypervision urbain et de commandement » (CHUC), le premier en France : les 50.000 m2 du site seront réaffectés aux forces de sécurité, thème de prédilection du maire de Nice. 800 agents de la police municipale et 1.200 de la police nationale devront y cohabiter. D’un coût de 20 millions d’euros, l’installation sera destinée à contrôler les 3.900 caméras installées par la mairie en ville et dans les transports, les bornes d’appel d’urgence, les dispositifs d’alerte en tous genres déployés par la ville.

Nous apprenons également qu’un plateau sera dédié au pilotage des « drones », joujoux qu’affectionne particulièrement Christian Estrosi. Un projet qui s’appuie sur un article de la loi « Responsabilité pénale et sécurité intérieure », définitivement adoptée par le Parlement le 16 décembre 2021, et qui permet l’emploi des drones par la police, mesure qui a cependant fait l’objet d’une saisine auprès du Conseil constitutionnel par des députés, le 20 décembre dernier.

Quoi qu’il en soit, le futur chantier de l’hôtel des polices devrait coûter la modique somme de 220 millions d’euros, principalement financés par l’État, à hauteur de 172 millions d’euros selon le cadre du plan de relance de juillet 2020.

De son côté, Éric Ciotti a adressé une lettre au « candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron » pour dénoncer la posture du Président candidat dans les colonnes du Parisien et ses propos « instaurant […] une forme de déchéance de citoyenneté pour les non-vaccinés, alors même que vous vous opposez à celle des terroristes islamistes depuis 2016. Tout un symbole du en même temps sécuritaire. »

Par ailleurs, sur le sujet de l’hôtel des polices, il dénonce un alibi électoraliste et regrette que le département des Alpes-Maritimes, cofinanceur du projet, n’ait pas été nommé dans la communication du carton d’invitation – ce qu’il associe à une intention délibérée du maire de Nice de reléguer les acteurs locaux au second plan, par simple posture partisane. Et de conclure : « Cette visite ressemble à celle d’un village Potemkine au décor factice. »

Effectivement, à ce stade, rien n’est encore fait et le futur hôtel des polices ressemble toujours actuellement à ce qu’il est depuis des années : un hôpital désaffecté. En outre, comme le dit l’adage, en période électorale, « les promesses n’engagent que ceux qui les croient ». Espérons que les électeurs sauront faire la différence entre les effets d’annonce et la réalité du bilan.

Sabine Faivre, Boulevard Voltaire

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De Papy Voise au passant traîné par des « jeunes » : la sauvagerie en pleine expansion

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Les images dénichées par la journaliste de Livre noir Maud Koffler ont fait le tour du web dimanche. Des hommes hilares se filment eux-mêmes dans une voiture, attrapent un piéton par l’épaule et le font courir de plus en plus vite malgré ses plaintes jusqu’à sa chute sur le macadam. La même équipe poste une autre vidéo du même petit jeu : « Wallah, tu vas courir », lance un des passagers de la voiture à la seconde victime. Un jeu si drôle qu’ils ont cru bon d’en poster les images sur Twitter. « Un homme a été interpellé et placé en garde à vue ce lundi », indique le parquet de Bobigny à LCI. Tandis que Macron traque et tente avec application de pourrir la vie des Français non-vaccinés, les banlieues s’amusent. En balayant les réseaux sociaux et la presse quotidienne régionale, on s’aperçoit que l’exercice se répand. Ce qui n’arrête bien sûr pas les meurtres et tabassages devenus le quotidien des Français. A Marseille, dans la nuit de vendredi à samedi, un homme de 25 ans est mort poignardé, non pas dans un règlement de compte mais pour avoir résisté à deux voleurs de téléphone, selon La Provence. A Toulouse, La Dépêche rapporte que le pasteur Fernand Frantz, grand résistant, centenaire, s’est fait molester au cours d’un cambriolage au point d’en perdre la vue. La cruauté est à la mode. Les agressions d’élus, de gendarmes, de pompiers, de professeurs, se comptent en centaines.

Douce France. On se souvient de l’affaire Papy Voise, lorsque en 2002, juste avant la présidentielle, la France s’était étonnée des images de ce vieux monsieur couvert de bleus, dont la maison avait été brûlée. Son sort avait alors suscité un élan de générosité tant l’affaire avait heurté les Français. Quelques semaines plus tard, un certain Jean-Marie Le Pen accédait au deuxième tour de la présidentielle. Les Français avaient alors vu de leurs yeux le déploiement des grandes consciences de gauche : les médias, TF1France 2 et d’autres, en relayant le sort de celui que la France appelait Papy Voise, avaient fait le lit du Front national. Crime inexpiable. Pour nos grandes consciences, ce fait divers était isolé, on avait braqué l’attention sur un épiphénomène, on avait manipulé les Français, on avait fait croire au peuple qu’il y avait en France des bandes cruelles, des sauvages insuffisamment intégrés. Tout cela était faux bien sûr. On psychologisait dans les grands médias, on luttait contre l’amalgame, la stigmatisation et la manipulation. Vingt ans ont passé et combien de drames ? Le sort de Papy Voise annonçait bien pire. Depuis, il y a eu le terrorisme islamiste et la poussée incontrôlable de l’insécurité. Les agriculteurs eux-mêmes, dans les campagnes, font face aux prédateurs et pilleurs de toutes espèces. Et nos « chances pour la France » attrapent les piétons pour les traîner sur la chaussée en hurlant d’un rire frénétique. Le cher pays tourne au cauchemar et il faut être particulièrement égoïste et replié sur soi-même pour ne pas voir les faits, ne pas lire les statistiques et ne pas entendre les plaintes de ceux qui n’ont pu fuir ces zones ensauvagées.

Comment en est-on arrivés là ? Qui a laissé faire ? Le bandeau que la gauche avait serré sur les yeux des Français se déchire. Macron a beau jeter de l’huile sur le feu de la situation sanitaire, l’insécurité et sa cause première, l’immigration, qu’il a tout simplement abandonnées, s’imposent dans les discours de campagne parce qu’ils dominent les préoccupations des Français. Et s’ils dominent les préoccupations des Français, c’est bien parce que nos compatriotes ont été trahis par ceux auxquels ils avaient confié leur destin. Ces drames du quotidien, si nombreux, si méprisés des intellectuels, racontent un pays abimé qui peut encore se ressaisir.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

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