Le capitaine de l’équipe nationale d’Australie de cricket demande de ranger le champagne : un de leurs coéquipiers musulman avait fui le podium à la vue des bouteilles

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Usman Khawaja a félicité ses coéquipiers de l’équipe d’Australiens pour avoir interrompu leur célébration au champagne suite à leur victoire 4-0 sur l’Angleterre lors de l’épreuve de cricket “des cendres”.

Le joueur, qui s’était enfui à la vue des bouteilles, a été rapidement rappelé par Cummins, Travis Head et Marnus Labuschagne.

“Mes coéquipiers ont arrêté leurs célébrations habituelles au champagne pour que je puisse les rejoindre. L’inclusivité dans le jeu et nos valeurs en tant que sport sont si importantes… J’ai l’impression que nous allons dans la bonne direction.”

Bien que le geste de Cummins ait été largement salué, les images ont également soulevé des questions sur la décision de Cricket Australia de placer des bouteilles champagne sur le podium…

Un fan qui sollicitait Usman Khawaja lui a posé la question suivante : “C’était une grande prise de conscience de la part de vos coéquipiers, mais il aurait davante inclusif de garder ce champagne pour des célébrations en privé et de vous permettre de figurer sur TOUTES les photos et célébrations sur le terrain, n’est-ce pas?”

Une question à laquelle le joueur a répondu : “Cela avance à petits pas.”

7News

The Ashes, littéralement « les Cendres », est une série de test-matchs de cricket qui opposent tous les ans les équipes d’Angleterre et d’Australie. Elle se tient alternativement dans les deux pays. (…)

En 1882, les Australiens remportent un test-match à The Oval à Londres et un faire-part de décès satirique publié dans un journal britannique signale la « mort du cricket anglais » dont les « Cendres seront transportées en Australie ».

Une équipe anglaise effectue une tournée en Australie en 1882 et 1883 avec pour objectif symbolique de « regagner les cendres » et remporte ce qui est considéré comme la première série des Ashes. Des Australiennes remettent une urne de terre cuite contenant des cendres au capitaine de l’équipe. L’objet devient ultérieurement le symbole de la série.

Wikipedia

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À Caen, les antifas s’attaquent à des femmes… parce qu’elles soutiennent Zemmour

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Ce samedi après-midi, à Caen, en pleine période électorale, époque où chacun fait campagne, des femmes s’étaient donné rendez-vous pour afficher leur soutien à la campagne d’Éric Zemmour sous le slogan #les femmes avec Zemmour#. Une manifestation autorisée et annoncée par voie de presse mais qui a déchaîné les bataillons des tristement célèbres antifas organisés en contre-manif musclée.

Pas facile d’être une « femme avec Zemmour » : insultées, encerclées, menacées physiquement, conspuées, raccompagnées jusque dans leur voiture sous des jets de farine et même des coups – l’une d’entre elles, bien jeune, recevra un coup de poing dans le dos en tentant de s’extirper de la foule -, elles n’ont effectivement pas eu le droit de s’exprimer, juste de « se casser » dans une ambiance extrêmement tendue. Pas l’ombre d’une présence policière, d’ailleurs, pour faire respecter leurs droits. Un quidam réaliste lâchera : « On aurait pu en faire du petit pâté, de ces femmes-là, qu’il ne se serait rien passé. »

Rassemblement des femmes avec Zemmour à Caen

Une meute d’ antifas menace les militantes où sont les forces de l’ordre ? @AvecZemmour pic.twitter.com/lh5mrdzPjm

— sabine de Villeroché (@SVilleroche) January 29, 2022

Si les quelques journalistes locaux présents auront, on l’espère, l’honnêteté de témoigner de ce qui s’est réellement passé, cet après-midi là, gageons que la grande presse, la mainstream, la parisienne n’en dira rien.

Dans cette France 2022, lorsque des femmes souhaitent rompre avec les vieux discours féministes, elles en paient le prix : celui de la privation. De liberté de parole, de liberté de manifester. Mais gagnent le droit : de se faire insulter. L’égalité, la fraternité, le vivre ensemble, c’est bon pour les autres, les copines de Sandrine Rousseau, celles de Caroline De Haas… Imagine-t-on des femmes de droite menaçant de couper en rondelles Sandrine Rousseau, appelant en renfort les Zouaves si promptement dissous ?

Soutenir Zemmour ou Marine Le Pen, c’est devenir une cible. Pour empêcher de s’exprimer les militantes féminines pour Zemmour, certains sont prêts à en découdre. Physiquement, là, sur le terrain, dans la rue. Expulsion.

Sans même s’en rendre compte, les antifas manient la confusion des genres et prônent l’union des droites. Zemmour et Marine, ennemis communs ?

L’heure n’est plus aux querelles, aux déchirures, aux luttes fratricides. Le temps des arrangements de salon est dépassé. C’est dans la rue à présent que se joue le sort des femmes. Elles sont en insécurité. En banlieue et dans les centres-villes. Parler de Roubaix, déjà, c’est se mettre en danger. Ne pas partager l’idéologie gauchiste, c’est s’exposer. La peur au ventre. À quand, le grand ras-le-bol, le coup de balai ?

Lu dans Boulevard Voltaire

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Énième nuit d’émeutes à Brest. Les violences s’étendent à d’autres quartiers.

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30/01/2022

Trois voitures ont été incendiées samedi 29 janvier 2022 au soir, et quatre la veille, vendredi 28. Des incidents concernant les quartiers de Queliverzan, du Valy-Hir et de Keredern, mais pas Pontanézen, secteur calme depuis une semaine selon la police. À Bellevue, samedi soir, le passage d’une patrouille a également été accompagné de tir de mortiers d’artifice.

(…) Ouest France


30/01/2022


27/01/2022

Une pétition à l’encontre des familles de dealers qui occupent des logements sociaux a été lancée, ces derniers jours, à Brest.

Nazim Yenier, fondateur des Bergers du quartier à Brest, soutient la pétition destinée à pointer du doigt « ces familles indésirables qui pourrissent la vie des quartiers ». Et celui-ci de déclarer : « Il faut avoir le courage de déloger ces familles qui vivent de la drogue dans les quartiers et de les expulser des logements mis à disposition par la collectivité. Nous espérons faire porter ce message jusqu’au président François Cuillandre, qui doit protéger la majorité des familles qui aspirent à vivre paisiblement dans ces quartiers. C’est rageant de voir qu’une poignée d’indésirables arrivent à pourrir la vie d’un quartier et le fonctionnement des services publics », ajoute Nazim Yenier. « En mettant à disposition des logements sociaux pour ces personnes, la collectivité se rend complice d’une situation bien dommageable pour tous les autres habitants du quartier ! ».

Le Télégramme

Pétition d’habitants pour demander l’expulsion des délinquants.

Nous, habitants de Brest, réclamons auprès de Monsieur François Cuillandre, le Maire, l’expulsion immédiate, de leurs logements sociaux, des délinquants responsables des violences dans le quartier HLM de Pontanezen depuis le mercredi 19 janvier 2022.

Nous réclamons que les mineurs parmi ces délinquants soient également expulsés avec leurs familles.

(…)

Change.org

Merci à Martin.

26/01/2022

En réaction, la CFDT annonce que les transports en commun cesseront de circuler dans la métropole à partir de 20 heures.

Un tramway et un bus ont été visés par des tirs de mortier d’artifice à Brest, dans le Finistère, mardi soir vers 22 heures, a appris France Bleu Breizh Izel mercredi 26 janvier de source syndicale. Il n’y a pas eu de blessés mais les conducteurs sont “choqués”, selon la CFDT, syndicat majoritaire chez Bibus, le réseau de transport de la métropole de Brest.

Les faits ont eu lieu dans les quartiers Keranroux et Bellevue. Le service a été arrêté et le syndicat affirme que les transports en commun arrêteront de circuler dans la métropole à partir de 20 heures.

(…) FranceTvInfo


25/01/22

François Cuillandre, maire PS de Brest

22/01/22

Vers 23 h, dans la nuit du 22 au 23 au janvier 2022, le quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère), a été le théâtre des scènes de guérilla urbaine. Une vingtaine de personnes ont tenté d’empêcher la circulation d’une rame de tramway au niveau de l’arrêt Pontanézen, à l’aide d’une barricade posée au milieu des rails, selon la société Bibus, dont le trafic a été interrompu.

(…)

Les usagers étaient encore dans la rame

Un véhicule de la société de transport est vite intervenu sur place, afin d’évacuer les usagers de la rame, « caillassée » selon un habitant du quartier. Le véhicule de Bibus a alors été incendié devant l’arrêt de tramway, où il stationnait.

(…)

La société Bibus a fait part dans un communiqué ce dimanche matin, que les salariés de la société de transport exercent leur droit de retrait ce dimanche 23 janvier 2022. « Suite à cet incident, portant atteinte à la sécurité des salariés et des voyageurs, les salariés de Bibus ont invoqué leur droit de retrait. » Le service de transports en bus, en tramway et en téléphérique ne sera donc pas assuré, ce dimanche 23 janvier.

Ouest France

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Le chauffeur du ministre de la Santé néerlandais fait une transaction bizarre devant une caméra TV

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Une caméra de télévision a filmé une transaction très étrange entre le chauffeur du ministre de la Santé néerlandais et un individu non-identifié. Ernst Kuipers, fraîchement nommé à son poste ministre de la Santé et du Sport, sortait de la résidence officielle du Premier ministre, à La Haye, lorsque cette transaction a eu lieu. La scène a suscité les interrogations après avoir été décryptées sur les réseaux sociaux.

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Pourquoi il ne faut pas qu’Éric Zemmour ait ses 500 signatures (2/2)

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Rappel lien vers la 1ère partie de l’article ci-dessous :

http://rutube.fr/2022/01/25/eric-zemmour-qui-lempeche-davoir-ses-500-isgnatures-1-2/

2/2 :

L’élection présidentielle est devenue un jeu en trompe-l’œil où le candidat du Système gagne à tous les coups contre le candidat hors-système. Même avec ses 500 signatures, Éric Zemmour, quand bien même il se hisserait au second tour, ne pourrait gagner l’élection suprême. L’État-Macron et ses appareils d’hégémonie – médiatiques, culturels, universitaires, etc. – lui livreraient une guerre à mort. Ce qu’ils commencent du reste à faire. À l’inverse, un empêchement d’Éric Zemmour mettrait à nu les fragilités d’un Système à bout de souffle qui, faute de pouvoir choisir les électeurs, en est réduit à trier les candidats. Dans l’épreuve, Zemmour gagnerait une stature d’homme du recours et rouvrirait l’horizon des possibles. Seconde partie d’un scénario de politique qui n’est pas que de fiction.

Sûrement l’élection de Macron, en 2017, était-elle déjà une défaite de l’oligarchie face au peuple puisqu’elle fit sauter un de ces remparts, dans son cas : celui de l’alternance fallacieuse des deux forces du centre, qui camouflait sa captation inique et privée du pouvoir. Ce n’est pas étonnant que le mandat de Macron marqua un durcissement de l’ensemble des politiques que l’UMP et le PS menaient de leur côté. L’emballement de la politique macroniste – autant par sa violence dans la répression que dans son empressement dans les réformes – fut le signe d’un affolement, d’une terreur et d’une acceptation à devoir jouer à visage découvert devant une situation dorénavant difficilement dissimulable.

La non-présence d’Éric Zemmour à la présidentielle pourrait être cette brèche qui ferait tomber le dernier mur ; celle qui ferait définitivement basculer la relation de peur pour la projeter entièrement vers le gouvernement et la soustrayant au peuple, semblable au retournement de la relation entre le maître et l’esclave chez Hegel. Si une pareille rupture dans l’équilibre des peurs réciproques se produisait, alors nous serions à l’aube d’un cataclysme politique certain. Et il se pourrait, que cette fois-ci, Macron utilise vraiment cet hélicoptère qui était censé le mettre en sécurité lors des événements des Gilets jaunes.

L’alliance de l’État solide et de l’État liquide

Une chose est à noter : le système se défend bien et avec hargne. S’il est vrai que nous sommes en train de gagner le combat culturel, n’enterrons pas tout de suite un ennemi que l’on a tendance à parfois trop sous-estimer. Le système des démocraties libérales ne réside pas en la prépotence d’un État totalitaire comme le XXe siècle put nous en donner l’exemple. Au-delà de la forme traditionnelle que l’on peut lui connaître par ses attributs de puissances publiques (comme ceux du judiciaire, de l’administratif ou encore du maintien de l’ordre), sa force réside aussi dans sa « deuxième peau » qui regroupe les institutions qui cadenassent la société civile par leurs diverses emprises. Intellectuels organiques, médias, associations, monde universitaire ou encore l’ensemble des divers appareils politico-culturels encadrant les agents de la société civile avec une puissance de feu redoutable.

On sait que Carl Schmitt reprocha à Hobbes d’avoir symbolisé l’État par la figure du Léviathan, monstre biblique marin, alors que l’appellation Béhémoth, monstre terrien, lui aurait mieux correspondu. Suivant cette remarque, si l’État « dur » et légal pourrait s’apparenter à cet État-Béhémoth, cette doublure de l’État « liquide » qui contrôlerait insidieusement la société civile pourrait être appeler État-Léviathan. Si la résistance à l’État-Béhémoth est rendue plus facile puisque celui-ci tient en des lieux précis, dans des autorités reconnaissables et par des actions identifiables ; la tentative de circonscrire les acteurs de l’État-Léviathan est rendue beaucoup plus difficile puisque l’ensemble des caractéristiques évoquées pour l’État-Béhémoth ne tiennent pas pour lui. Opacité, réseaux, groupes de pression ou d’influence, menace et même mise à mort sociale ou économique ; cette « viscosité », selon le mot de Sartre, de la société civile démontre qu’en plus du solide de l’État-Béhémoth, la démocratie libérale se protège aussi par des manières détournées lui permettant de contenir en amont la moindre contestation.

Voilà pourquoi on peut penser, raisonnablement, que l’accession au pouvoir d’un homme comme Éric Zemmour sera extrêmement compliquée par la voie « royale », à tout le moins normale. Le véritable coup d’État judicaire auquel se heurta Fillion en est une parfaite démonstration. Ce n’est pas la simple conquête de l’État qui est à faire, mais bien aussi la victoire contre un État-Léviathan entièrement dévoué à la protection de sa chasse-gardée constituée des différents appareils hégémoniques du pouvoir.

Que faire ?

À ce niveau, il faut faire intervenir un autre penseur italien qu’est Antonio Gramsci. Esprit particulièrement incisif sur l’État, le penseur appela la constitution de cette union – celle qui est politique, culturelle, économique et juridique – entre les deux « États » et à laquelle il donna le nom de « bloc historique ». Gramsci nous en donne ensuite sa définition : « État = société politique + société civile, c’est-à-dire une hégémonie de coercition ». Le penseur italien avait parfaitement saisi cette doublure, déjà présente à son époque, même si quelques différences sont à relever. Si Gramsci nous parle de « fortifications » ou de « casemates » pour permettre cette défense de l’État, la protection actuelle semble avoir subi une transformation élémentaire du solide au liquide. C’est pour cela que François Bousquet, dans son livre Courage ! Manuel de guérilla culturelle, en conclut que les coups d’État bolchevique ou mussolinien, dont la technique fut décortiquée par Malaparte, sont dépassés. Cette transformation est d’autant plus redoutable qu’elle rend quasiment inopérant, et aussi vraisemblablement impossible, d’autres coups d’État, à l’ancienne, comme la grève, la prise des usines – la désindustrialisation est passée par là – ou encore le renversement direct des gouvernements par la force du type 18 Brumaire.

La prise du pouvoir par l’élection présidentielle demeure, au vu de la puissance encore certaine de l’État-Léviathan, une chimère dont nous devrons contourner les obstacles encore insurmontables. Nous pouvons imaginer, et avec une assez grande précision, quels orages se soulèveraient et quels torrents de boue se déverseraient si un candidat comme Zemmour devait accéder au deuxième tour. L’État-Léviathan entrerait aussitôt en convulsion comme un poisson ridicule et frétillant sorti de l’eau. Le précédent Jean-Marie Le Pen, en 2002, doit nous servir de leçon. Zemmour finaliste, l’Armada de l’État-Léviathan se mettrait en branle pour mener une guerre totale contre un homme pouvant remettre en cause son hégémonie. Tous les spectres de la peur seraient agités dans un immense tohu-bohu destiné à conjurer le retour de la « bête immonde ».

Étant toujours dans une position d’infériorité et d’asymétrie, la défaite serait assurée au soir du second tour. Nonobstant les diverses victoires dans les médias, pour la plupart éparses (on pense néanmoins à CNews ou à Bolloré), mais aussi dans l’opinion publique (en témoignent les sondages allant dans le sens de nos combats et marquant une prise de conscience des enjeux décisifs comme celui de l’immigration ou de la souveraineté), il n’en demeure pas moins que la guerre culturelle est loin d’être gagnée, sans même évoquer la guerre institutionnelle – celle de la prise des lieux importants et officiels de pouvoir et d’influence.

Devant ce constat, François Bousquet propose que le combat soit mené selon une perspective de guérilla. S’il y a actuellement une guerre entre un faible et un fort, nous sommes encore le faible, que nous le voulions ou non. L’incroyable dynamique de Zemmour peut nous apparaître comme une belle promesse pour la cause nationale ; toutefois, notre cheval de bataille – la cause nationale – et nos idées, même si elles progressent, restent dans une position en retrait, évoluant en parallèle du système dominant, sinon même en dissidence. Nous ne faisons pas encore le poids ; et une guerre régulière ou conventionnelle engendrerait nécessairement notre défaite. L’élection présidentielle, qui est une opposition directe, se fait sur le terrain de l’adversaire et donc à notre complet désavantage. Prendre part aux règles de l’élection présidentielle reviendrait à accepter les règles du jeu de l’adversaire qui sont entièrement tournées à son avantage.

Le lion et le renard

Devant ce constat du déséquilibre des forces entre nous et nos adversaires, faisons sortir notre dernier as, ou plutôt italien, caché dans notre manche qui est Machiavel. Nous venons de le voir : l’opposition directe ou solide, celle de l’élection présidentielle, compromet nos plans et annonce une défaite inéluctable. Le penseur florentin parlerait à cet endroit de duel de lion contre lion puisqu’il disait : « Le lion en effet ne se défend pas des pièges, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les pièges et lion pour effrayer les loups ». Pour l’instant, Zemmour fait une campagne de lion. Imposant ses thèmes privilégiés au cœur de la course présidentielle et faisant sauter des lignes longtemps « sacrées » et « intouchables » dans le débat public, le combat mené par le lion Zemmour force l’admiration.

Sur le terrain de l’adversaire, il sait se montrer conquérant pour nous faire gagner de précieuses batailles idéologiques. Patrick Buisson avait dit de Sarkozy qu’il avait au moins le mérite d’avoir fait gagner cinq ans à « la cause du peuple ». Sans même être président, Zemmour en a déjà fait autant, voire plus. Cependant, il est peut-être temps de se faire renard. De quitter la force d’un Achille, ponctuellement, et de faire sienne la rouerie d’un Ulysse. Si Zemmour gagne en ce moment bataille sur bataille, il se peut qu’à l’approche de la Citadelle, quand viendralabataillefinale – l’opposition frontale au système lors de l’élection présidentielle –, il doive, lui aussi, faire face à son Général hiver qui déjouera sa dynamique. La stratégie du choc a ses limites ; et la prochaine étape, une éventuelle place au second tour, pourrait marquer son arrêt brutal. Peut-être alors serait-il plus judicieux de faire semblant de se retirer, de passer à une stratégie de l’évitement qui lui permettrait de revenir encore plus fort. Et c’est là qu’apparaît la chevelure à saisir, celle du Kairos (car on saisit l’occasion aux cheveux, opportunément) : son incapacité à récolter les 500 signatures.

À la croisée des chemins comme il aime lui-même le dire de la France, deux options s’offrent à Zemmour. Soit il se fait le condottiere du « rassemblement des droites », glorieux et magnifique peut-être, mais dans une partie d’échec truquée d’avance. Alors possiblement arrivé au second tour – ce qui n’est même pas certain dans l’absolu –, il perdrait devant un adversaire encore trop fort qui ferait de lui sa caution « fasciste » et « brune » permettant à cette République de se maintenir en agitant son diable de carnaval – en l’occurrence Zemmour. Soit il devient un Prince selon la perception de Machiavel, ce qui signifierait l’incarnation d’un nouveau mythe politique. Ainsi bienque momentanément perdant, exclu de la course présidentielle faute des 500 signatures, il deviendrait, mécaniquement et pour toutes les raisons évoquées, le personnage central d’un mouvement de contestation du système qui porterait avec lui une capacité future de renversement politique éminemment plus conséquente.

Dans la cour des grands hommes

Au lieu de s’incarner dans un projet d’alternance gauche-droite ou progressiste-conservateur, Zemmour deviendrait ainsi l’incarnation d’une volonté collective beaucoup plus large. N’étant plus assigné au seul antagonisme horizontal gauche-droite, il pourrait ouvrir une nouvelle dimension à sa substance politique, en l’inscrivant dans l’axe vertical haut-bas, ou bloc élitaire et bloc populiste selon l’image de Jérôme Sainte-Marie. En en finissant avec la division euclidienne des petits personnages politiques, Zemmour aurait alors la possibilité d’entrer dans la cour des grands hommes politiques qui peuvent se réclamer, comme le général de Gaulle, de cette dimension « hors parti », en renouant avec les formes mythiques d’une pulsion nationale ou de l’incarnation de la conscience politique, privilège de quelques hommes.

La balle est dans votre camp, monsieur Zemmour, et la chevelure du Kairos s’entremêle autour de vos doigts. À vous de la saisir ou de la laisser filer…

Merci à “Éléments pour a civilisation européenne”

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La chanson du jour, GAD – Wonderful

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Relaxante et reposante, cette chanson vous accompagnera pendant votre week-end cocooning. Elle rappelle plein de souvenirs et de bons moments….

Relaxing and restful, this song will accompany you during your cocooning weekend. It brings back so many memories and good times...
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Légendes du Rock. The Beastie Boys

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Les Beastie Boys se sont formés au sein de la scène punk hardcore new-yorkaise du début des années 80.

Bien que Michael Diamond, Adam Horowitz et Adam Yauch soient issus de milieux aisés et qu’ils aient fréquenté des universités prestigieuses, c’est cette nouvelle scène excitante qui allait façonner leur production musicale.

Merci à Arte et Breizh-info.com

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Derry (Ulster). Il y a 50 ans, le 30 janvier 1972, le massacre du Bloody Sunday

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Cette date du 30 janvier 2022 est symbolique, car elle marque le 50ème (triste) anniversaire du Bloody Sunday, le dimanche sanglant ayant conduit à Derry (Londonderry pour les unionistes) à la mort de 14 civils irlandais tués par l’armée britannique.

50 ans après, les plaies ne sont toujours pas refermées, et toute la lumière n’a pas été faite sur cette manifestation pour les droits civiques et ses conséquences (les 14 morts tués par les soldats britanniques, les centaines de blessés).

Pour rappeler le contexte, le 30 janvier 1972, alors que les Troubles, la guerre civile en Irlande du nord, ont déjà débuté et voient s’opposer IRA (Armée Républicaine Irlandaise), armée britanniques et groupes loyalistes-unionistes (UVF et UDA notamment), 10 000 ma nifestants pro républicains défilent à Derry/Londonderry, en Ulster, à l’appel d’une marche pour l’égalité de l’Association nord-irlandaise pour les droits civiques (Nicra), créée en 1968, à l’image du mouvement de Martin Luther King et des pacifistes noirs américains.

La situation de l’époque à Derry est très claire : la ville, très pauvre comme toute une partie de l’Irlande du Nord, est coupée en deux par la rivière Foyle. D’un côté, une grande enclave catholique (le Bogside) et une ville fortifiée majoritairement protestante et unioniste (des protestants et unionistes qui ont en mémoire le siège de Derry (1688-1689) et la résistance opposée aux troupes de Jacques II. De l’autre, des enclaves ouvrières protestantes pour l’essentiel (lire à ce sujet l’excellent livre sur les fresques de Derry, qui permet de se faire une idée de la division de la ville).

Les revendications principales des manifestants : Les mêmes droits électoraux pour tous, mais aussi et surtout le fait qu’un catholique nord-irlandais ait la même possibilité d’accès au logement, à l’emploi, qu’un protestant. Les militants entendaient également dénoncer la politique d’internement, qui permettait d’incarcérer sans jugement les suspects d’appartenance à l’IRA (mais aussi aux groupes unionistes).

Au départ, la marche, interdite par les autorités britanniques de l’époque, menée par Ivan Cooper, député protestant, était pacifique.  L’IRA resta en retrait, mais tout de même positionnée dans certains immeubles du Bogside, un quartier qui s’était déjà enflammé contre le gouvernement unioniste d’Irlande du Nord en 1969 ce qui avait entrainé le déploiement de parachutistes dans l’île.

Les manifestants défilent direction l’hôtel de ville. Très vite, la situation se tend. Cocktails molotovs et pierres pleuvent sur les forces de l’ordre. Qui ripostent avec de la lacrymo, des tirs à balles en caoutchouc, des premières arrestations. Puis tout bascule lorsque les paras entrent dans le Bogside, avec ordre de tirer à balles réelles.

C’est le début du carnage, alors que les paras tirent sur la foule (une centaine de balles).

Un carnage au bilan humain lourd (14 morts) et aux conséquences politiques énormes : une partie des jeunes nord irlandais rejoint les rangs de l’IRA pour se venger du massacre. La violence explosera dans l’année 72 – 500 morts – et dans les années qui suivront, chaque communauté répondant à la violence par la violence, au sang par le sang, et les britanniques étant incapables d’oeuvrer à un véritable processus de paix (au départ). A Dublin, l’ambassade britannique est saccagée et incendiée.

Sur le plan politique, l’assemblée de Belfast (Stormont) est suspendue, première depuis la création de l’Irlande du Nord en 1920. Londres reprend le contrôle sur l’Irlande du Nord, et la guerre civile durera jusqu’en 1998 et les accords du Vendredi Saint – qui ne mirent pas totalement fin aux tensions et aux violences entre communautés, violences qui ressurgissent encore parfois aujourd’hui, où les tensions dans l’île sont toujours élevées sur fond de Brexit, de Protocole, d’Union Européenne aussi.

A noter que concernant les responsabilités du Bloody Sunday, la position de l’armée britannique a toujours été celle de disculper les soldats, qui auraient répliqué à des tirs à balles réelles de membres de l’IRA…membres qui n’ont jamais été identifiés, aucun arme n’ayant été relevé sur les lieux. Par la suite, suite au rapport Saville (rédigé entre 1998 et 2010 à la demande de Tony Blair), plusieurs soldats avoueront avoir menti lors de leurs dépositions précédentes et reconnaîtront que les victimes étaient désarmées.

Le 15 juin 2010. À la Chambre des communes, le premier ministre conservateur de l’époque, David Cameron reconnaît la responsabilité des parachutistes et présente ses excuses : « Ce qui s’est passé lors du Bloody Sunday était à la fois injustifié et injustifiable. Ce fut une faute (…). Quelques-uns au sein de nos forces ont mal agi. Le gouvernement est le responsable ultime de la conduite des forces armées et, à ce titre, au nom du gouvernement, et même du pays entier, je suis profondément désolé. »

Néanmoins, les familles elles, demandent réparation. Et veulent des coupables. D’où l’affaire du Soldier F (soldat F), inculpé pour meurtre des années après, ce qui choquera profondément les unionistes, qui déploient des banderoles de soutien dans leurs enclaves dans les années 2010-2020. Sous la pression, les poursuites le visant sont abandonnées en 2021.

Par ailleurs, il avait été question d’un projet de loi, que nous avions évoqué, et qui pourrait être discuté prochainement, prévoyant d’annuler toutes les poursuites (1200 dossiers) sur tous les crimes commis durant la période des Troubles et de la guerre civile de 1968 à 1998. Pour apaiser et pour tourner la page, même si des familles de victimes de l’armée, de l’IRA, ou des groupes loyalistes, aimeraient connaitre la vérité.

Rappelons que la guerre civile en Irlande a fait, depuis 1968, plus de 3500 morts, 45 000 blessés.

Pour revivre cette journée du Bloody Sunday, le film du cinéaste britannique Paul Greengrass, sorti en 2002, est indispensable.

Pour avoir la meilleure bibliographie francophone sur la question de la guerre civile en Irlande du Nord, article ci-dessous :

Les victimes du Bloody Sunday :

  • John (Jackie) Duddy (17 ans). Abattu d’une balle dans le dos sur le parking des appartements de Rossville. Quatre témoins ont déclaré que Duddy n’était pas armé et était en train de fuir les parachutistes quand il fut tué.
  • Patrick Joseph Doherty (31 ans). Abattu par derrière alors qu’il tentait de ramper pour se mettre à l’abri sur le parking des appartements de Rossville. Doherty a fait l’objet d’une série de photographies, prises avant et après sa mort par le journaliste français Gilles Peress.
  • Bernard McGuigan (41 ans). Tué d’une balle à l’arrière de la tête alors qu’il était allé aider Patrick Joseph Doherty, en agitant un mouchoir blanc pour indiquer aux soldats ses intentions pacifiques3.
  • Hugh Pious Gilmour (17 ans). Après l’avoir touché au coude droit, la balle est entrée dans sa poitrine alors qu’il s’éloignait en courant des parachutistes sur Rossville Street John Widgery a reconnu qu’une photographie prise quelques secondes après que Gilmour a été touché corrobore les dires de témoins affirmant qu’il n’était pas armé
  • Kevin McElhinney (17 ans). Abattu par derrière alors qu’il tentait de ramper pour se mettre à l’abri à l’entrée des appartements de Rossville. Deux témoins ont déclaré que McElhinney n’était pas armé.
  • Michael Gerald Kelly (17 ans). Touché à l’estomac alors qu’il se tenait près des décombres de la barricade en face des appartements de Rossville. John Widgery a admis que Kelly n’était pas armé
  • John Pius Young (17 ans). Touché en pleine tête alors qu’il se tenait près des décombres de la barricade. Deux témoins ont déclaré qu’Young n’était pas armé
  • William Noel Nash (19 ans). Touché à la poitrine près de la barricade. Des témoins ont déclaré que Nash n’était pas armé et venait en aide à une autre personne touchée quand il a été tué.
  • Michael M. McDaid (20 ans). Touché au visage à la barricade, alors qu’il était en train de quitter à pied le lieu où se trouvaient les parachutistes. La trajectoire de la balle a indiqué qu’il pourrait avoir été tué par des soldats placés sur les murs de Derry.
  • James Joseph Wray (22 ans). Blessé puis abattu à bout portant alors qu’il était couché sur le sol. Les témoins (qui n’ont pas été appelés devant le Tribunal de Widgery) ont déclaré que Wray criait qu’il ne pouvait pas bouger ses jambes avant qu’il soit mortellement touché la deuxième fois.
  • Gerald Donaghy (17 ans). Touché à l’estomac tout en essayant de courir pour se mettre à l’abri entre Glenfada Park et Abbey Park. Donaghy a été amené dans une maison voisine par des passants, où il a été examiné par un médecin. Ses poches ont été fouillées afin de l’identifier. Plus tard, la photo du cadavre de Donaghy a montré des bombes à clous dans ses poches. Ni ceux qui fouillèrent ses poches dans la maison, ni l’officier médical de l’armée britannique (Soldat 138) qui le déclara mort peu après ne disent avoir vu des bombes. Donaghy avait été un membre de la Fianna Éireann (en), un mouvement de jeunesse républicain lié à l’Armée républicaine irlandaise. Paddy Ward, un informateur de la police qui a témoigné lors de l’enquête de Saville, a affirmé qu’il avait donné deux bombes à clous à Donaghy plusieurs heures avant qu’il soit abattu.
  • Gerald (James) McKinney (34 ans). Touché juste après Gerald Donaghy. Des témoins ont déclaré que McKinney courait derrière Donaghy, s’est arrêté et a levé les bras en criant « Ne tirez pas ! Ne tirez pas ! », quand il a vu tomber Donaghy. On lui a ensuite tiré dans la poitrine.
  • William Anthony McKinney (27 ans). Touché par derrière lorsqu’il a tenté d’aider Gerald McKinney. Il avait quitté la zone de couverture afin d’essayer d’aider Gerald.
  • John Johnston (59 ans). Touché à la jambe et à l’épaule gauche sur William Street 15 minutes avant que le reste de la fusillade ait commencé. Johnston n’était pas dans la marche, mais sur son chemin pour rendre visite à un ami à Glenfada Park. Il est mort 4 mois et demi plus tard ; sa mort a été attribuée aux blessures reçues ce jour-là. Il fut le seul à ne pas mourir immédiatement ou peu de temps après avoir été touché.

Breizh-info.com

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POIDS LOURDS DE LA LIBERTE : Trudeau déplacé dans un « endroit secret » pour échapper aux routiers de la liberté

Articles  :  Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Nov. 2021 –   Oct. Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Justin Trudeau a été déplacé dans un lieu secret alors que les manifestations au Canada suscitent des craintes en matière de sécurité, selon un rapport.

Des camions sont entrés dans la capitale canadienne, Ottawa, pour protester massivement devant le Parlement contre les mandats de vaccination COVID-19 du Premier ministre Justin Trudeau.

Ma meilleure tentative de panoramique pour montrer l’importance de la foule du convoi. Une grande fête ici. Où sont le racisme et la violence qu’on nous avait promis ?

Alors que tout le monde a les yeux rivés sur Ottawa, des convois sont organisés dans tout le pays. Voici un court extrait de Burnaby, en Colombie-Britannique.

Trudeau va probablement chercher à contre-attaquer par l’angle habituel : l’antiracisme.

Il a déjà commencé. Son tweet ci-dessous

Cette démonstration de force est géniale !

Merci à D.P.

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Les victimes du vaccin seront-elles abandonnées à leur sort ?

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Même si les informations sur les effets négatifs des injections des produits vaccinaux ne font guère l’objet des déclarations des gouvernants ni de celles de la plupart des médias, elles existent.

D’ailleurs, certains politiques s’emparent de ce problème, comme la sénatrice LR du Bas-Rhin Laurence Muller-Bronn, qui a interpellé le gouvernement : « Quels sont les moyens prévus pour prendre en charge les adolescents et jeunes adultes victimes de myocardites dues au vaccin ? » « Pas de réponse », a-t-elle souligné…

Toutes ces personnes se trouvent en effet dans une situation d’incertitude, s’agissant de la réparation des conséquences dommageables de la vaccination. Qu’il serait possible de dissiper. Pour autant, bien entendu, que ceux qui disposent du pouvoir décisionnel veuillent bien faire de ce dernier un usage éclairé. Expliquons.

Lorsque les personnes ont été vaccinées en application des décisions qui leur imposaient de se faire vacciner, des dispositions existent qui leur permettent d’être indemnisées au titre de la « solidarité nationale ». Mais pour les personnes qui, suivant les recommandations gouvernementales, se sont fait vacciner notamment pour pouvoir continuer à jouir de divers droits et de libertés, l’indemnisation potentielle des conséquences dommageables de la « vaccination » pose problème. Par ailleurs, l’indemnisation des uns comme des autres passe par l’établissement, par les victimes, du lien de causalité entre la « vaccination » et le dommage. Lien d’autant plus difficile à établir qu’il est fréquemment soutenu que ce genre de dommage prend nécessairement sa source dans l’individu, le produit vaccinal n’ayant fait que révéler l’existence d’une faiblesse. Comme la mort d’un être âgé vacciné ou pas qui devrait être nécessairement attendue et… acceptée. À ceci près que sans l’injection du produit, le dommage ne se serait pas produit, au moins pas à ce moment-là.

La jurisprudence administrative a dégagé des principes simples (jurisprudence rendue dans le cadre du fonctionnement de l’hôpital public) lorsque il est « évident » que le dommage prend sa source dans une activité hospitalière et qu’il est impossible à la victime d’établir le lien de causalité entre le dommage subi et sa cause (« évidente »). Jurisprudence « transposable » à notre affaire.

En matière de maladies nosocomiales, la jurisprudence (dont une loi a repris la logique) a posé une règle simple : le patient est entré à l’hôpital sans telle maladie, il en ressort avec ; la faute « dans l’organisation et le fonctionnement du service » de l’hôpital est présumée. En matière d’interventions chirurgicales à risques connus ou inconnus, la même logique préside à une solution juste et de bon sens : le malade a subi une intervention à la suite de laquelle il subit un préjudice. Celui-ci est indemnisé « automatiquement » dès lors que, sans l’intervention, il n’aurait pas subi le dommage. C’est-à-dire que le malade victime est indemnisé sans qu’il ait à démontrer (avec, qui plus est, le jeu des dires d’experts contredits par les opinions d’autres experts) l’existence d’un lien de causalité entre l’intervention et le dommage.

On peut donc envisager (alors, surtout, que le gouvernement affirme que ces cas sont rares, ce qui laisse envisager l’engagement de sommes modestes pour l’indemnisation) de transposer ces principes et solutions aux personnes « victimes » des injections des produits anti-Covid. Sans, évidemment, qu’il soit distingué entre les victimes de la vaccination obligatoire et celles de la vaccination non obligatoire. Spécialement, parmi ces dernières, les victimes de vaccinations effectuées en vue de la délivrance des « passes » sanitaires ou vaccinaux.

À ces fins, le président de la République pourrait prescrire au Premier ministre (lequel pourrait, évidemment, en prendre l’initiative s’il y pensait lui-même) de déposer un projet de loi. Texte de loi qui serait à l’évidence voté tant par ceux qui ont le réflexe d’approuver mécaniquement les initiatives du pouvoir que par ceux qui ont des habitudes contraires. Le président de la République ou ceux qui le conseillent en auront-ils l’idée ?

Marcel Monin, Boulevard Voltaire

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