Macron et Blanquer donnent 496 800 euros à McKinsey pour un rapport fantôme sur « les évolutions du métier d’enseignant »

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Commentaire R: Ca fait cher la page de rapport…qui finira dans un placard comme d’habitude… Maintenant on comprend mieux où va l’argent des ilmôts et de la CSG.

Macron et Blanquer arrosent McKinsey !

Un demi-million d’euros pour un « rapport » fantôme.

La non-vaccinée Montchalin a essayé de justifier le demi-million disparu.

Elle ne sait pas, elle n’était pas là.

Arrêtez avec votre complotisme.

Merci à D.P.

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Sandrine Rousseau se prend les pieds dans le drapeau

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Commentaire R : Toujours les mêmes raisonnements “à deux balles” de Sandrine Rousseau. Il y a au moins une qualité qu’on peut lui reconnaitre, c’est la constance dans la bêtise….A part ça il n’y a rien à en tirer.

La Fédération des chauves à lunettes avait délégué l’un des siens pour animer l’émission de France 5 « C ce soir » du 17 janvier. Six invités de gauche assis côte à côte, un chef d’orchestre, la chorale est au complet pour entamer le chant des partisans de la bienpensance. Thème du jour : « Les dérives identitaires de la démocratie ». Ce n’est pas une émission, c’est une cellule de crise.

Aux côtés de Raphaël Enthoven et Laure Adler, Sandrine Rousseau compte bien apporter sa solution pour sortir la France de l’ornière identitaire. En quelques minutes, la combattante EELV livre un raisonnement affirmant tout et son contraire : «  […. ] Cette valeur du travail [… ] c’est ce qui va nous permettre de lutter contre la montée du fascisme » L’auditoire écoute la suite : « Quand nous n’avons plus d’autre valeur que le travail ce qui nous réunit c’est un drapeau » (Sous entendu la chienlit nationaliste). Résumons la pensée de Sandrine Rousseau : la valeur du travail permet de lutter contre le fascisme mais favorise le fascisme. Le couac ne semble pas perturber les autres chanteurs.

Mais foin de pertinence politique, l’ennemi de Sandrine Rousseau, l’objet de ses souffrances est le drapeau. Le docteur Enthoven tente de cerner les symptômes.  « Est-ce que ça vous chatouille ou est-ce que ça vous gratouille ? » Hors référence à l’œuvre de Jules Romain, le philosophe fait part de son étonnement : « Quel rapport entre le drapeau et le fascisme ? »

Il y en a un, et il est énorme : « Le drapeau, quand il reste la seule emblème de ce qui nous unit, devient forcément la source de nationalisme et donc à la fin du fascisme » répond madame Rousseau. Forcément !

« Dans quel monde étrangement simplifié vous vivez » Raphaël Enthoven est sous le choc. Patraque à son tour. La dame EELV pousse le bouchon des « heures les plus sombres »  presque aussi loin que Gérald Darmanin avec ses néonazis qui lèvent les deux bras. Le concours de la plus grosse ficelle est ouvert. Sandrine Rousseau tient la corde, mais le ministre de l’Intérieur n’a pas dit son dernier mot. Sa dernière déclaration laisse loin derrière l’invité de l’émission de France 5 avec son petit drapeau. En réponse à une journaliste qui le plaçait devant son erreur de jugement sur l’attitude des manifestant anti passe sanitaire censés faire le salut nazi, ne sachant plus que dire, le ministre a décrété que taper dans ses mains était factieux. Applaudissons bien fort nos deux concurrents.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

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Éric Zemmour invité sur LCI

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Commentaire R : Toujours des réponses précises apportées par Eric Zemmour. Ecoutez bien les autres candidats: jamais d’explications, aucun raisonnement…que du vent. Faites l’exercice. Comparez les discours de chacun…Il n’y en a qu’un qui se détache et qui explique comment il renversera le “Système” Eric Zemmour.

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En 2016, pour Mélenchon, le burkini était “une provocation politique”. En 2022, ses militants manifestent en sa faveur

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20/01/22

25/08/2016

Pas de doute pour Jean-Luc Mélenchon, le burkini est «clairement une provocation politique». «Le burkini n’est pas une tenue religieuse, affirme le candidat de la gauche radicale à la présidentielle, et je doute que le prophète ait jamais donné la moindre consigne concernant les bains de mer». Mais dans un entretien au Monde daté du 25 août, comme sur le plateau de France 2 ce jeudi matin, s’il juge «odieuse» l’instrumentalisation «communautariste» du corps des femmes, il donne un conseil au chef du gouvernement Manuel Valls: «Quand on est l’objet d’une provocation, mieux vaut ne pas se précipiter dedans». Selon lui, «la masse des musulmans est excédée par une histoire qui les ridiculise» et Valls «a eu tort d’en rajouter».

(…) Le Figaro

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La chanson du jour, Go Ziggy Go – Adani & Wolf

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Amoureux des grands espaces et de l’Ouest Américain vous allez adorer ce morceau. Franchement on s’y croirait. L’harmonica, le son de la guitare et le rythme basique de la batterie, que du bonheur. Alors fuyez la grisaille du moment et venez vous réfugier entre deux cactus au milieu du désert américain. Elle n’est pas belle ma chanson du jour ?

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L’interrogatoire : quand un sénateur PS attaque Bolloré, l’actionnaire de CNews

Articles  :  Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Nov. 2021 –   Oct. 2021Sep. Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Il est vêtu d’un costume gris, d’une cravate grise sous ses cheveux gris, d’une chemise bleue et d’un masque bleu. Ce 19 janvier, Vincent Bolloré fait face, seul derrière un bureau nappé de rouge, à une quinzaine de sénateurs, toutes tendances confondues, dans le cadre d’une audition sur la concentration dans les médias. D’autres grands patrons de médias sont convoqués, bien sûr, mais personne ne s’y trompe : c’est bien lui, Vincent Bolloré, le mets de choix. Il est, en particulier, la cible du sénateur PS David Assouline, le rapporteur de cette commission. Un sénateur très préoccupé par un modeste grain de sable de l’empire Bolloré : la petite chaîne CNews, une des quatre chaînes d’information françaises, qui pèse vaillamment 2 % de part d’audience nationale des télévisions en France en 2021.

Mais voilà, on entend, entre autres, à l’antenne de cette chaîne d’opinion des propos de droite. Infâme. Il faut donc frapper à la tête. Bolloré incarne tellement la figure du méchant patron de droite ! Dès les premiers mots, le sénateur David Assouline évoque la concentration des médias et embraye : « Vous êtes devenu un acteur important de cette concentration. » Il énumère alors une interminable liste de médias propriété de Bolloré où l’on trouve, comme à la Samaritaine, de tout petits médias aussi politiquement engagés que la chaîne CStar (!), de grands médias comme Europe 1, des groupes comme Universal (où Bolloré détient une participation minoritaire) ou encore le groupe d’édition Hachette. « Pourquoi constituer cet empire médiatique ? », demande le sénateur Assouline. Bon élève, Bolloré tente d’expliquer que le groupe Vivendi qu’il contrôle fait face à de petits concurrents du secteur qui s’appellent Disney, Netflix, Amazon ou Apple, mais on voit bien qu’Assouline n’écoute pas. Ce qui l’intéresse, ce ne sont pas les milliards, c’est cette maudite petite chaîne. « Notre intérêt n’est pas politique, idéologique, il est purement économique, plaide Bolloré derrière sa table rouge. Sur l’information, nous sommes minuscules. »

David Assouline met alors les deux pieds dans le plat. « Personne ne jetterait la pierre à une réussite économique, dit-il. Mais nous sommes dans le domaine où se façonne l’opinion et le domaine de l’information est fondamental pour que les citoyens soient informés de ce qui se passe et se fassent des opinions. La liberté et l’indépendance sont fondamentaux (sic). La télévision est très prescriptrice d’opinion. » Donc, la télévision, ce n’est pas pour le méchant Bolloré. Il poursuit, David Assouline, dénonce une certaine brutalité dans la prise en main des médias : i>Télé devenu CNews (décidément), mais aussi Europe 1 et le JDD. Il a vu l’arrivée d’une « ligne idéologiquement très marquée » sur CNews, bien sûr. Cela lui déplaît. Il a même détecté à l’antenne « des idéologies mises au banc de la République depuis la Libération ». Diable ! Pour lui, avant, c’était mieux car « on ne tenait pas de propos racistes et homophobes sur les antennes ». Voilà l’affaire. On s’en fiche, que cet entrepreneur français de génie soit parti d’un groupe en faillite de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et 800 salariés pour en faire un fleuron industriel de 80.000 salariés et 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Tout cela n’a pas d’importance. Ce qui intéresse, c’est cette petite chaîne qui donne le micro à des gens de droite, dans le respect des règles du pluralisme, sous le contrôle de la justice et du CSA, mais c’est insuffisant. « Vous n’intervenez pas dans ces rédactions ? », interroge le procureur, pardon, le sénateur Assouline. Bolloré explique qu’il a autre chose à faire et précise, au passage, que la chaîne i>Télé, devenue CNews, a englouti 400 millions d’euros au cours de son existence. Selon nos informations, elle approche seulement de l’équilibre économique. Pour se défendre, il raconte l’histoire de sa famille, des résistants, des oncles qui ont débarqué en Normandie. Il se dit démocrate-chrétien. « J’aime mon pays et la démocratie », dit-il. Assouline ne désarme pas. Il a « lu », David Assouline, que Bolloré avait « fabriqué » un candidat à la présidentielle. « Personne ne croit que vous n’y êtes pour rien », assène-t-il. Et il interroge. « Est-ce que le racisme et le négationnisme sont des valeurs démocrates-chrétiennes ? » Zemmour écrit des livres publiés par d’autres, travaille pour le groupe M6 (Paris Première) et au Figaro, se défend Bolloré, mais « c’est quand il est sur CNews que ça pose problème. Personne ne savait qu’il serait candidat à la présidence de la République ! » Il a bien rencontré lui-même Zemmour, demande encore Assouline. Oui, Bolloré a déjeuné avec lui, une fois.

L’interrogatoire du capitaine d’industrie a des petits relents de Chine populaire, d’URSS de la belle époque ou de Corée du Nord. Un sénateur socialiste, dans le pays des droits de l’homme, se préoccupe de la liberté d’opinion. On en frissonne un peu. Surprise ou scandale ? Bolloré est reparti libre.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

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Jérôme Rivière, député européen du RN : « C’est une décision grave qui me conduit aujourd’hui à rejoindre Éric Zemmour »

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C’est une nouvelle bombe dans la campagne et les relations déjà tendues entre les camps Zemmour et Le Pen. Député européen du Rassemblement national depuis 2019, président de la délégation française du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, Jérôme Rivière a pris la décision de quitter le groupe de Marine Le Pen pour rejoindre la campagne d’Éric Zemmour. Cet avocat et chef d’entreprise passé par l’UMP et le MPF de Philippe de Villiers explique, en exclusivité à Boulevard Voltaire, les raisons d’un choix marquant qui bouscule la campagne présidentielle à droite de l’échiquier politique.

Vous avez été député de la première circonscription des Alpes-Maritimes, vous êtes député européen pour le Rassemblement national depuis 2019 et président de la délégation française du groupe Identité et Démocratie à Strasbourg. Vous êtes avocat, chef d’entreprise. Vous êtes passé par l’UMP, le MPF et, aujourd’hui, vous rejoignez la campagne d’Éric Zemmour au moment où Marine Le Pen se détache plutôt dans les sondages. Pourquoi rejoignez-vous Éric Zemmour ?

Jusqu’à aujourd’hui, je suis le patron des députés du Rassemblement national au Parlement européen, un groupe de 23 députés avec des moyens et des capacités d’expression importants. Ce n’est pas une décision facile, c’est une décision grave qui me conduit aujourd’hui à rejoindre Éric Zemmour. Pourquoi ? Depuis les élections régionales, j’ai le sentiment que quelque chose s’est cassé et que la victoire de Marine Le Pen n’est plus possible. Une victoire aux régionales aurait été une marche supplémentaire pour envisager une victoire à l’élection présidentielle. Je lui suis extrêmement reconnaissant d’avoir porté les idées nationales et défendu ce camp qui n’était défendu par personne. Marine Le Pen est une bête politique, et à l’occasion des régionales, elle a compris que c’était perdu. J’en veux pour preuve la façon dont elle a modifié la structure du Rassemblement national durant l’été. Elle avait le choix : elle pouvait faire le parti de sa future majorité présidentielle ou faire une structure qui se rabougrisse sur elle-même. Elle a choisi cette deuxième solution en s’entourant de gens proches et en écartant ceux qui avaient fait le succès du rassemblement qu’elle prônait.

Puis, durant l’automne, est intervenu un phénomène important, structurant : Éric Zemmour, qui n’est pas un personnage politique à l’origine, arrive dans le débat politique et pose, pour la première fois, la bonne question aux Français. Il leur dit « L’élection présidentielle prochaine portera sur la disparition ou non de la France, de notre civilisation ». Au même moment, Marine Le Pen entamait sa campagne en disant « Je veux nationaliser les autoroutes et privatiser les chaînes de télévision publiques ». Ce sont des mesures intéressantes, mais ce n’est pas une ambition présidentielle. Donc, cette intuition que les choses ne fonctionnaient pas, ce candidat qui arrive et pose les bonnes questions avec des réponses enthousiasmantes et nous dit « C’est possible, j’ai des solutions, on peut y croire ensemble et avoir un avenir pour la France » me conduisent à me dire que j’ai le droit et le devoir de faire un acte courageux. Ce n’est pas simple. La place est chaude en président de groupe : des moyens, des collaborateurs. Éric a fait un choix courageux, il a quitté une situation professionnelle relativement confortable, mais l’heure grave que traverse notre pays mérite des efforts et c’est cet effort que je fais aujourd’hui en quittant les fonctions de président de groupe et en rejoignant la campagne d’Éric Zemmour.

Comment Marine Le Pen a-t-elle pris votre décision ?

Je le lui apprends à travers une décision de presse. Un homme politique est avant tout un homme libre qui fait des choix devant ses concitoyens et devant les électeurs. Ce n’est pas un choix d’arrière-boutique, c’est une décision longuement réfléchie et pas facile à prendre, car j’ai beaucoup d’amis au Rassemblement national. Pendant longtemps, c’était le seul parti qui défendait ces idées nationales, mais l’équation a changé. Le danger est trop grave et on a une solution devant nous. Il est nécessaire de se joindre à un combat qui nous permettra de gagner ou faire gagner nos idées.

Allez-vous quitter votre siège de parlementaire à Strasbourg ?

Non, car j’ai été élu par les Français pour un mandat de cinq ans et, donc, je serai parlementaire européen jusqu’en juin 2024.

Vous serez le premier parlementaire européen de Reconquête. Pourquoi rejoindre Éric Zemmour à ce moment-là de la campagne, à moins de cent jours de l’élection présidentielle ?

Ce n’est pas tardif, le combat commence en ce début d’année, avec la présidence française de l’Union européenne par Emmanuel Macron. Je ne suis pas un ingrat, pendant un moment, j’ai vu que Marine Le Pen se posait des questions. Je voulais être certain que je ne me trompais pas de diagnostic. Désormais, je suis certain qu’elle n’est pas en capacité de gagner et de rassembler. Je vois, à travers les différentes prises de position d’Éric Zemmour, qu’il est le seul capable de réaliser ce que lui appelle l’union des droites et que je préfère appeler l’union des conservateurs et des populistes. La candidate du Rassemblement national n’est pas en situation de rassembler les électeurs LR déçus de Valérie Pécresse. De même, Valérie Pécresse ne convaincra jamais les électeurs du RN de la sincérité de ses prises de position. Par ce positionnement, Éric vient de briser ce cordon sanitaire qui existait autour des populistes et qui réveille les conservateurs. Il porte ce rassemblement.

Quelles seront vos fonctions auprès d’Éric Zemmour pendant la campagne et peut-être après ?

Je rejoins Éric Zemmour en tant que vice-président de son parti Reconquête et je serai son porte-parole à l’occasion de l’élection présidentielle.

Quelles sont les grandes différences entre le programme d’Éric Zemmour et celui de Marine Le Pen ?

Des sujets de fond n’ont pas été encore abordés à l’occasion de cette campagne, comme les sujets de société. La campagne s’est engagée différemment : Marine Le Pen avec des propositions intéressantes mais très techniques et, de l’autre côté, Éric Zemmour qui s’engage sur des sujets fondamentaux comme la lutte contre le « wokisme », les questions de genre. Ce sont des sujets essentiels à notre civilisation que Marine Le Pen évite. Elle ne veut pas en parler et n’a pas de convictions totalement forgées sur ce sujet. Oui, elle est contre l’immigration et le programme qu’elle propose et celui d’Éric Zemmour sont très similaires. Mais au-delà de la lutte contre l’immigration, il y a des sujets de société importants : la marchandisation du corps humain, par exemple la GPA. Sur ces enjeux-là, la conviction de Marine Le Pen n’était pas totalement forgée. Elle avait une forme de résignation et faisait une hiérarchie dans les combats. Éric Zemmour considère que c’est un combat complet et ce combat de civilisation doit être mené. Il y a tout à prendre, on ne peut pas faire le choix. Notre pays, notre Histoire, ce n’est pas simplement la lutte contre l’immigration, c’est aussi une conception de l’homme. Ce refus de la marchandisation de l’homme est porté par Éric Zemmour.

Pensez-vous qu’Éric Zemmour peut faire l’union des droites qui sera indispensable pour gagner cette élection présidentielle ? S’il n’est pas au second tour, apportera-t-il ses suffrages à Marine Le Pen ?

Que les choses soient claires : j’ai un adversaire dans cette campagne et il y a un objectif : qu’Emmanuel Macron ne soit pas réélu pour un deuxième mandat. Il n’y a pas d’erreur à faire. Marine Le Pen n’est pas un adversaire. J’ai été au Rassemblement national jusqu’à il y a quelques heures. L’adversaire d’Éric Zemmour, l’adversaire des Français, celui qui divise la France, qui est brutal et pose problème à notre civilisation, celui qui nous dit avec une grande vulgarité la manière dont il traite les Français, c’est Emmanuel Macron. C’est le seul adversaire que nous ayons. Au deuxième tour, il n’est pas question qu’il y ait une seule voix du camp des conservateurs et des populistes qui aille vers Emmanuel Macron. Ceux qui diraient l’inverse sont convaincus qu’Emmanuel Macron est la bonne solution. Certains élus chez Les Républicains sont déjà convaincus que le projet mondialiste d’Emmanuel Macron est le bon projet. De l’autre côté, vous avez le projet national. Un seul adversaire : Emmanuel Macron !

Emmanuel Macron prend la présidence de l’Europe aujourd’hui. Pensez-vous que ce sera un atout dans sa campagne ou, au contraire, un handicap ?

On l’a vu à Strasbourg, il est venu et a fait un discours qui sortait de toutes les normes acceptables au Parlement européen : il a parlé et répondu beaucoup trop longtemps. Jordan Bardella a fait, pour le Rassemblement national, un discours bien construit en rappelant à Emmanuel Macron les erreurs qu’il faisait. Ce dernier lui a répondu avec une forme de mépris et d’arrogance.

Il va tenter d’exploiter cette présidence. C’est, pour lui, beaucoup d’argent, et c’est très injuste car, dans une élection présidentielle, les candidats doivent avoir des budgets équivalent pour lutter de façon loyale. Il va dépenser 60 à 70 millions d’euros pour cette présidence en faisant de grands dîners, des rencontres avec les dirigeants internationaux. Mais je suis assez confiant, les Français voient au travers de ce décorum et en ont ras le bol du « en même temps » qui ne veut rien dire.

Si Éric Zemmour était élu, quelles seraient ses premières mesures ?

Il faut mettre un terme immédiatement à ce Grand Remplacement : le constat qu’une immigration légale et illégale est organisée pour venir combler le déficit de naissance qui existe en Europe occidentale. Ces arrivées massives de populations génèrent un problème de civilisation. Des civilisations différentes coexistent avec d’immenses tensions et beaucoup de violence. Cela entraîne un immense déclassement car les Français les plus démunis, les classes populaires, se retrouvent confrontés à des difficultés financières. Notre pays régresse industriellement, économiquement. La première mesure serait de mettre en œuvre la lutte contre l’immigration, l’interdiction du droit du sol. C’est la première chose à démontrer. Éric Zemmour l’a dit. Lorsque j’étais député, j’avais fait campagne pour la disparition de l’aide médicale d’État avec laquelle un étranger en situation irrégulière ne paie rien en matière de soins, y compris les soins de confort. En 2002, on promettait déjà de la supprimer. Jamais l’UMP ou les LR ne l’ont fait. Ils ont été en situation de le faire et ne l’ont jamais fait.

Au pouvoir, Éric Zemmour doit démontrer, durant les 100 premiers jours, qu’il apporte des réponses aux Français.

Qu’est-ce qui vous permet de croire au succès de la droite nationale et de la droite, au second tour de la présidentielle ?

Je crois que les Français en ont assez. Quand je me promène dans les rues des villes de notre pays, je vois des populations trop différentes, des malaises dans certains quartiers. Pour aller à Strasbourg, je vais gare de l’Est, pour aller à Bruxelles, je vais gare du Nord et je vois bien que c’est une France très différente et que vous avez des populations qui sont ici pour des motifs essentiellement économiques. Les Français en ont marre, ils ont envie de retrouver leur France. Lorsque Éric Zemmour a fait son grand meeting à Villepinte, j’ai entendu ce cri « On est chez nous ». Ce slogan des militants du Rassemblement national que j’entends dans les meetings du RN depuis six ans, les LR ne veulent pas l’entendre car ils le trouvent un peu vulgaire. Éric le revendique : oui, on est chez nous et on a le droit de le dire.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

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Sondages et communication : le marketing fossoyeur du politique

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Une démocratie malade de ses sondages, le politique miné par le marketing politique, des éléments de langage testés en lieu et place d’une vision du monde. Quand le politique devient simple porte-parole d’une société d’études d’opinion. Une analyse au vitriol d’un expert en marketing.

Sur le front des épidémies, il en est une dont le pic est bien loin d’être atteint : la « diarrhée sondagière »… L’expression est lâchée et avec elle, cette avalanche de commentaires sur la frénétique quête du trône, qui placent en permanence le politique sous monitoring. Les études présenteraient l’immense avantage d’offrir une photographie quasi scientifique de l’opinion, invitant les candidats à intégrer les thèmes porteurs, attisant compétitions, alliances ou renoncements. En bref, un sondage faiseur de rois, de royaumes, d’éléments de langage, priorisant, disqualifiant, à deux doigts de ringardiser définitivement la véritable consultation démocratique.

Le sondage, thermomètre ou symptôme ?

Le chiffre, l’échantillon, l’institut impressionnent… un parfum d’objectivité mathématique plane sur les plateaux et dans les rédactions dès lors qu’un patron d’officine, ayant pignon sur rue, nous invite à nous départir des polémiques, du débat politique, pour nous en remettre à la Vérité absolue, livrée par un pourcentage de l’échantillon représentatif.

Mais qu’en est-il au juste de cette Vérité ? Comme toujours, toute médiation « informe » le réel, une carte aussi fidèle soit-elle n’est jamais le reflet exact du territoire. Une cohorte de biais méthodologiques, volontaires ou non, pollue immanquablement enquêtes d’opinions, études quantitatives ou qualitatives, jusqu’à forger parfois de véritables armes de manipulation massive. Un rappel au décryptage et à la lucidité s’impose donc :

– Qui a commandité le sondage ? Une première question essentielle car quoi que puisse être l’impératif méthodologique et déontologique du sondeur, les marges de manœuvres du client pour « orienter » l’affaire restent considérables. Prenons la formulation des questions (segmentation du questionnaire, choix des thèmes sur un questionnaire fermé etc.). Éric Zemmour faisait assez justement remarquer que dans les sondages présentant le pouvoir d’achat comme priorité des Français, les autres choix proposés (immigration, insécurité/terrorisme, identité française) faisaient l’objet d’une segmentation génératrice d’un biais majeur. En effet, le bloc pouvoir d’achat ne totaliserait que 45 % face à un bloc identité/sécurité qui regrouperait 59 %… Encore fallait-il les rassembler ! ou émettre à minima cette hypothèse de regroupement des items…

La plupart des médias s’empresse ainsi de relater cette pseudo vérité influençant de facto l’électeur sensible aux préoccupations des médias dominants et finissant par la rendre auto-réalisatrice.

– Quel est le cadre méthodologique de l’enquête ? Le commanditaire de l’étude peut aussi, ici ou là, exercer son influence sur le choix de l’échantillon. L’intégrité du sondeur sera sauve si celui-ci exprime simplement le cadre exact de l’enquête et le profil des personnes sondées, ce qui est toujours le cas mais ce que personne ne lit !

– Vous avez dit redressements ? Un vote réputé « sous-déclaré » comme l’intention de vote pour le RN fera l’objet d’un redressement, c’est-à-dire d’un plus ou moins x % destiné à compenser une réalité cachée (!). Au gré des moments de la vie politique, un commanditaire « orienté » aura intérêt à faire pression sur son prestataire pour renforcer ou rabaisser le score de la formation politique en question, évidemment dans la limite d’un redressement et d’une marge d’erreurs « raisonnables ».

– Quid du commentaire de l’étude ? Une source inépuisable d’affirmations manipulatoires, sous couvert d’expertise, avec en toile de fond un respect bien naturel dû au client qui ne manquera pas de passer à la moulinette les propos du chargé d’études.

Halte aux sondages : la prise de consciences des médias

Souvenons-nous de l’information fracassante (IFOP 2018) selon laquelle 40% des Français seraient favorables à un régime autoritaire… Cette alerte instillée par les commentateurs de tout poil et de tout bord reposait sur une confusion entre « Régime totalitaire » et « autorité de l’Etat » que l’introduction préalable au questionnaire administré (totalement occultée par les commentateurs) levait en grande partie. Ce ne sont là que quelques exemples de dérives assez classiques d’une sondo-médiacratie prétendument affublée des attributs d’une science exacte.

Il y a depuis peu une timide prise de conscience (réelle ou affichée ?) de quelques médias. Depuis Ouest France jusqu’au journal Le Monde, les rédactions semblent prendre leur distance allant jusqu’à infiltrer dans des enquêtes (IPSOS, IFOP, KANTAR, BVA, Opinion Way, HARRIS, GFK) des reporters maisons, tel Luc Bronner, grand reporter au Monde, pour mettre en lumière les fausses déclarations d’identité des sondés, biaisant la nature de l’échantillon !

Discrédits méthodologiques, recrutements bidon, clairvoyance tardive (« les sondages participent à la fabrique de l’opinion au détriment d’un vrai débat » nous dit le rédacteur en chef de Ouest France). Ces états d’âme prendront-ils le pas sur l’impérieuse nécessité de vendre du papier ou de faire du clic… Il est permis d’en douter.

Autre point de vigilance dans le camp des sondeurs qui leur pourrit véritablement la vie au quotidien : l’extrême versatilité de l’électeur/consommateur néophile et éternel insatisfait. Plus il est « millénium » (18-40 ans) et citadin, plus il zappe. Son inconstance déclarative est sa marque de fabrique. Exit donc les baromètres d’opinions fondés sur des blocs stables et homogènes, exit donc les liens forts, les tendances lourdes et la prospective socio-comportementale sur le moyen et long terme : l’Homo-Oeconomicus est devenu liquide dans un monde liquide.

Savoir aujourd’hui ce que vous voterez demain

La machine macronienne aura inauguré avant l’élection présidentielle de 2017 la première campagne digitale de l’histoire de notre pays. Héritée des méthodes américaines mises en œuvre sur les campagnes d’Obama en 2007 et 2012, elle s’est fondée sur la constitution de bases de données consultables en temps réel sur les réseaux sociaux et la mise en place de nouveaux logiciels d’analyses du Net. Tout comme dans les concertations citoyennes abusivement qualifiées de démocratie participative, qui consacrent la démission du politique en tant que force de proposition, la formulation d’éléments programmatiques d’un candidat ne dépend plus de ses engagements, de sa vision du monde, mais bien d’un champ d’attentes pré-identifié et calibré en temps réel, qui transforme l’offre politique en offre miroir.

Des instituts tels BVA travaillant pour l’Elysée planchent non seulement sur le volet enquêtes d’opinion et tendances, ce qui était déjà le cas lors des précédents mandats et peut donc influencer des thématiques de campagne, mais également sur l’approche socio-comportementale en « dynamisant » les éléments de langage issus en première intention du cabinet du Président, à la lumière de tests, de techniques de marketing comportemental jouant ainsi efficacement sur les peurs et le cerveau reptilien de nos concitoyens. La gestion de la crise COVID depuis novembre 2020 en est une superbe illustration, avec en point d’orgue l’annonce inquisitoriale du chef de l’état le 12 juillet 2021, dont le bénéfice politique devrait se confirmer.

Jouer sur les peurs et déceler aujourd’hui, à grands renforts d’algorithmes, ce que vous consommerez/voterez demain est devenu le privilège d’une certaine élite dans un Monde déjà post démocratique.

« Un peu moins de tests et un peu plus de testicules »

Christophe Guilluy nous rappelle que « dans les stratégies électorales, les partis ne s’adressent plus qu’aux catégories supérieures et aux retraités ». Il existe donc un bloc majoritaire non représenté, enfumé par les élites, qui, confortées par les études et une sémantique ciselée, jouent sur les peurs. Peur de la pandémie, peur du retour du fascisme, peur du réchauffement climatique, peur du peuple… Ultime perversion : parvenir à convaincre le peuple qu’il doit avoir peur de lui-même. Désactiver l’électeur au moment de l’élection. Préférer au référendum d’initiative citoyenne, des ersatz de démocratie, des sondages, des concertations avec des participants professionnels tirés au sort ou issus d’associations. Fustiger le populisme trop populeux, trop populaire, imprévisible et anxiogène.

Prétendre savoir, avant que vous ne choisissiez, ce que vous allez choisir est bien la marque ultime du mépris des peuples, un mépris de sachant, promoteur d’une expertocratie, cynique, à fort relent totalitaire. Invitons les politiques dissidents, désireux de s’opposer à ce marketing stérilisant, à faire leur cette formule inattendue lancée il y a un peu plus de 30 ans par Jacques Lendrevie, éminent professeur de marketing à HEC, à ses étudiants dont j’étais : « Mes chers amis, les études marketing sont vraiment très importantes pour savoir où l’on en est ou pour éventuellement tester un concept, mais pour sortir du lot, il faut parfois un peu moins de tests et un peu plus de testicules ».

Merci à la revue Eléments

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La voiture, un moyen de transport incontournable pour se rendre au travail en Bretagne

Articles  :  Jan. 2022 –   Dec. 2021 –   Nov. 2021 –   Oct. Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Impossible (ou presque) de se passer de la voiture pour rejoindre son lieu de travail depuis son domicile en Bretagne et plus généralement dans le Nord-ouest de la France. L’automobile demeure en effet un moyen de transport incontournable pour de très nombreux actifs dans notre région.

« Mobilité(s) », un terme de novlangue au sens trompeur…

La novlangue qui sévit en France depuis de nombreuses années a fait passer le terme dans le langage courant : il est désormais de rigueur dans les études d’opinion de parler de « mobilité » pour désigner ce que le bon sens appelait encore il y a peu de temps les moyens de transport. À ce sujet, Michel Geoffroy, pour le compte de la Fondation Polemia, décrivait habilement ce terme en 2019 : « Mobilité(s) : expression trompeuse puisque le but de ces prétendues « mobilités » consiste en réalité à restreindre la liberté de choisir ses modes de déplacement et en particulier l’autonomie justement apportée par l’automobile. »

Parenthèse fermée, c’est donc à cette « mobilité » justement qu’une étude de l’IFOP (Institut français d’opinion publique) pour le compte de la société alphabet France (filiale du groupe BMW) s’est intéressée. L’occasion de faire le point sur la situation des actifs français quant à leur recours aux moyens de transport pour se rendre à leur travail. Et plus particulièrement dans le quart Nord-Ouest de l’Hexagone, à savoir dans les régions administratives que sont la Haute-Normandie, la Basse-Normandie, la Bretagne, les Pays de la Loire, le Poitou–Charentes et le Centre.

Plus de huit actifs sur dix ont recours à la voiture pour aller travailler

Premier enseignement, nonobstant une pression de plus en plus forte vis-à-vis des automobilistes, notamment via l’évolution contraignante de la réglementation et de la fiscalité, l’automobile demeure dans les régions précitées un moyen de transport incontournable. Ainsi, l’étude indique que 81 % des actifs du Nord-Ouest utilisent une voiture dans le cadre de leurs trajets
professionnels ou domicile-travail. Comme en 2019, après avoir connu un pic à 86 % en 2020. C’est plus que la moyenne nationale (76 %), et beaucoup plus que la région parisienne, qui enregistre seulement 49 % d’actifs utilisant une voiture pour ce type de trajets.

Par ailleurs, les actifs bretons et des régions alentour sont moins nombreux (8 %) à utiliser un véhicule professionnel mis à leur disposition par leur entreprise que la moyenne nationale qui s’élève à 12 %. 6 % utilisent un véhicule de fonction ou de service (moyenne nationale : 9 %) et 2 % y accèdent de façon ponctuelle, en autopartage (moyenne nationale : 3 %).

Autre spécificité de nos contrées, elles comptent la plus faible part d’utilisateurs de deux et trois-roues motorisés, à savoir 4 % quand la moyenne nationale est de 7 %. Idem pour les vélos : 9 % dans le Nord-ouest pour une moyenne nationale de 12 %.

Les transports en commun moins plébiscités qu’ailleurs

La part d’utilisateurs de transports « doux » classiques (25 %) et d’usagers des transports en commun (9 %) est moins importante que dans le reste de la France (moyenne nationale : respectivement 33 % et 20 %). Des choix de mode de déplacement qui parfois, n’en sont pas vraiment puisque plusieurs sondés du Nord-ouest précisent qu’ils n’ont pas la possibilité d’avoir recours à des moyens de transport plus appropriés.

Ainsi, 53 % des utilisateurs de voitures thermiques disent ne pas avoir d’autre alternative (moyenne nationale : 45 %). Tout comme 45 % des utilisateurs de voitures électriques ou hybrides (moyenne nationale : 29 %) et 11 % des utilisateurs de transports en commun (moyenne nationale : 21 %).

Bien-être au travail : de l’importance du trajet depuis le domicile

Dans le Nord-ouest, le temps de trajet domicile-travail est en moyenne de 22 minutes, pour une moyenne de 24 minutes au plan national. Ce temps est inférieur ou égal à 10 minutes pour 31 % des actifs interrogés en Bretagne et dans les régions voisines.

De plus, le trajet entre le domicile et le travail revêt une importance particulière puisque l’étude rapporte que ses déplacements impactent négativement la qualité de vie au travail de 23 % des actifs dans le nord-ouest de l’Hexagone. À titre de comparaison, la moyenne nationale est de 24 % et atteint même les 34 % en Île-de-France, une région où la question des transports demeure problématique pour beaucoup de salariés.

Parmi les désagréments mentionnés par les actifs du Nord-ouest, 75 % d’entre eux citent la perte de temps (66 % en 2020, 65 % de moyenne nationale), 42 % le stress lié à la fréquentation accrue (52 % en 2020, 50 % de moyenne nationale) et 28 % le manque de ponctualité (37 % en 2020, 37 % de moyenne nationale).

2021, un tournant en matière de déplacements ?

Dans la continuité de 2020, l’année 2021 a été encore marquée par la crise sanitaire qui a poussé certains actifs du Nord-ouest à modifier leurs habitudes de travail, et dans une moindre mesure leur façon de se déplacer.

30 % des actifs de la région ont ainsi changé leurs habitudes de travail depuis la crise sanitaire (moyenne nationale : 32 %). 19 % (moyenne nationale : 20 %) pratiquent désormais ou davantage le télétravail. En revanche, seuls 6 % des sondés du Nord-ouest ont modifié leur manière de se déplacer pour leurs trajets domicile-travail et leurs déplacements professionnels (moyenne nationale : 10 %). Parmi les changements mentionnés :

  • 29% utilisent désormais une voiture personnelle ou de fonction (moyenne nationale : 26%)
  • 6% utilisent désormais un deux ou trois-roues motorisé (moyenne nationale : 13%)
  • 12% utilisent désormais les transports en commun (moyenne nationale : 15%)
  • 41% utilisent désormais un mode de « transport doux » classique (moyenne nationale : 52%), dont :
    • 21% la marche à pied (moyenne nationale : 34%)
    • 20% un vélo (moyenne nationale : 26%)
  • 18% utilisent désormais un mode de « transport doux » électrique (moyenne nationale : 14%), dont :
    • 12% un vélo à assistance électrique (moyenne nationale : 7%)
    • 6% une trottinette à assistance électrique (moyenne nationale : 7%)

59 % de ceux qui ont modifié leurs habitudes de déplacement professionnel à l’initiative de leur employeur précisent avoir été accompagnés par ce dernier dans l’adoption de nouveaux modes de déplacement (moyenne nationale : 69%).

Quel futur pour les trajets domicile-travail en France ?

Enfin, quant à savoir à quoi ressembleront les trajets entre leur domicile et leur lieu de travail à l’avenir, à l’échelle nationale, 8 % des personnes interrogées pensent qu’en 2030, la majorité des collaborateurs n’effectueront plus de trajets domicile-travail ni de déplacements professionnels et privilégieront le télétravail. Ce chiffre est de 7 % dans le Nord-Ouest (il atteint 14 % en région parisienne).

20 % des sondés de la région pensent qu’en 2030, les véhicules les plus utilisés pour effectuer les trajets domicile-travail et les déplacements professionnels seront en majorité des véhicules électriques (moyenne nationale : 25 %) et 25 % que ce seront des véhicules hybrides (22 % rechargeables, 4 % non-rechargeables).

En ce qui concerne l’utilisation de voitures thermiques, 36 % des actifs de Bretagne et alentour considèrent qu’elle devrait subsister en 2030, une proportion qui n’est que de 30 % à l’échelle hexagonale.

La publication souligne aussi un optimisme moindre chez les actifs questionnés dans le quart Nord-ouest quant à leur vision des trajets en 2030 par rapport au reste de la France. Ils sont ainsi 49 % à penser que ces trajets seront plus écologiques (moyenne nationale : 55%), 35 % qu’ils seront plus économiques (moyenne nationale : 40%), 38 % plus confortables (moyenne nationale : 38%), 28 % qu’ils seront plus fiables (moyenne nationale : 31%). Ou encore 21% pensent que ces déplacements seront plus rapides (moyenne nationale : 26%), 19 % plus linéaires (moyenne nationale : 23%) et 42 % plus connectés, contre 48 % à l’échelle nationale.

 Breizh-info.com

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Balancé en direct par Pécresse, Bourdin l’a-t-il insultée… dans sa tête ?

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C’était grandiose. Invité par Jean-Jacques Bourdin, par ailleurs victime d’une plainte pour harcèlement sexuel, de la part d’une de ses anciennes collaboratrices, en 2013, Valérie Pécresse a fait une déclaration préalable qui restera dans les annales.

Elle a dit qu’elle présidente, toutes les femmes victimes d’agressions sexuelles (dont une simple tentative de baiser) pourront déposer plainte sans avoir peur. Cela change tout !

Et bien sûr, tout en disant qu’elle défendait la présomption d’innocence, elle a quand même fait passer Bourdin, alors que l’instruction est en cause, pour un violeur potentiel, devant des millions de téléspectateurs. Cela s’appelle le balancer en direct!

On se demande ce que pouvait bien penser Jean-Jacques Bourdin, silencieux durant les 1 minute 30 secondes de la tirade de Valérie Pécresse. Mais le pire est à craindre…

Pierre Cassen, Riposte Laïque

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