Oise : le gouvernement est responsable de l’agression des deux gendarmes

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Commissariats attaqués, gendarmeries incendiées, policiers et gendarmes agressés à leur domicile, la racaille se sent pousser des ailes tant la réponse pénale est peu dissuasive.

À quand les peines spécifiques et incompressibles, d’une sévérité exemplaire, pour protéger en priorité ceux qui nous protègent ?

On se souvient qu’en 2016, un commandant de police et sa compagne avaient été tués à leur domicile à Magnanville par un jihadiste, devant leur enfant de trois ans. Un attentat aussitôt revendiqué par l’État islamique.

Mardi, dans l’Oise, ce sont deux malfrats qui ont monté une expédition vengeresse contre un couple de gendarmes. Une agression programmée donc, puisque l’un des délinquants avait menacé récemment : “T’inquiète pas, je sais où tu habites”, suite à une interpellation.

Il est 22 h mardi soir quand le couple entend un bruit d’effraction. Il appelle aussitôt le 17. L’un des agresseurs est parvenu à se rapprocher de la chambre à coucher.

L’un des gendarmes lui demande de s’arrêter, en vain. Le gendarme utilise alors son arme de service et fait feu, blessant l’individu au bassin. Celui-ci est aussitôt hospitalisé tandis que son complice est placé en garde à vue.

Voilà une affaire gravissime qui en dit long sur l’incapacité du pouvoir à restaurer l’autorité de l’État, au point que les représentants de l’ordre sont agressés à leur domicile ! Tout empire.

Car c’est bien le gouvernement qui est le principal coupable de cette agression.

Que se serait-il passé si le gendarme n’avait pas fait usage de son arme ? Le couple aurait-il subi le sort des policiers de Magnanville ?

Ces deux individus seront jugés pour violation de domicile, violences aggravées et vol. Autant dire que les peines seront clémentes.

Le Code pénal dit :

“Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l’acte pour repousser, de nuit, l’entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité.”

Ayant tiré après sommations, sans connaître les intentions d’un individu menaçant, ce gendarme était dans son droit.

Mais il est clair qu’en France, de nos jours, la légitime défense est de moins en moins reconnue. Depuis 40 ans, toutes les lois ont bénéficié aux agresseurs et jamais aux victimes.

À quand le sursaut salvateur de la République avant l’effondrement total ?

Jacques Guillemain, dans R.L.

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