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++ WEBTUBE : Ils ont raison. Il faut défendre les bouquinistes installés sur les quais de la Seine depuis fort longtemps. Les JO n’excusent pas tout. Des solutions il en existe mais par paraisse intellectuelle et surtout par facilité ont les fait partir pendant plusieurs mois pour laisser la place à ces jeux qui ne cherchent pas à utiliser la richesse culturelle de Paris. On veut faire du spectaculaire et du “tape à l’oeil “, maquiller Paris comme une vielle “pute” alors que tout le charme de cette ville réside dans les petits détails, Les bouquinistes en font partie. Tout est affaire de dosage et d’intégration…. Mais là il ne fait pas rêver. Faisons donc de ces JO 2024 un grand “Disney Land” en piétinant tout ce qui fait le charme de Paris. En 2023, détruire et casser ça on sait faire !
L’article de BV :
Dans une tribune publiée par Le Monde à l’initiative du philosophe Daniel Salvatore, une quarantaine d’intellectuels, dont Alexandre Jardin, Michel Maffesoli, Luc Ferry ou Dominique Jamet, s’opposent au projet de déplacer les mythiques boîtes vertes des bouquinistes des quais de Seine, durant les Jeux olympiques de Paris 2024.
« Une funeste décision »
Ils dénoncent une « funeste décision, de la part de la préfecture de police de la Ville Lumière, selon laquelle les célèbres et anciens (leur existence a plus de quatre cent cinquante ans) bouquinistes des quais de Seine devraient être délogés et leurs fragiles boîtes démantelées (600 sur 950), pour des raisons de sécurité ». Ils se posent en défenseurs « de la culture en ce qu’elle a de plus noble sur le plan éducatif, de plus élevé sur le plan moral et de plus précieux sur le plan historique, face à l’obtuse permanence de sa destruction ».
De plus, ils abordent l’aspect économique : certains bouquinistes risquent une « faillite économique », car privés « d’une importante part de leurs nécessaires revenus financiers pour simplement survivre ».
« Un enjeu de civilisation »
Les signataires de la tribune demandent solennellement « de laisser les bouquinistes de Paris libres de pouvoir vendre leurs livres, à leur traditionnel et séculaire emplacement ». Ils y voient un « enjeu, l’un des plus nobles et sacrés qui soient, de civilisation face à la barbarie montante en ces temps troublés ».
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