La psychose de masse : lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans le délire

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Dans cette vidéo, nous allons explorer la plus dangereuse de toutes les épidémies psychiques, la psychose de masse. Une psychose de masse est une épidémie de folie qui se produit lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans le délire. Un tel phénomène ne relève pas de la fiction. Deux exemples de psychoses de masse sont les chasses aux sorcières américaines et européennes des 16e et 17e siècles et la montée du totalitarisme au 20e siècle.

Cette vidéo a pour but de répondre aux questions concernant les psychoses de masse : Qu’est-ce que c’est ? Comment cela commence-t-il ? S’est-elle déjà produite ? Sommes-nous en train d’en vivre une en ce moment même ? Et si oui, comment peut-on inverser les étapes d’une psychose de masse ?

Le Média en 4-4-2.

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France, Russie, Afrique et les autres

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Il n’est nul besoin de faire appel à des analystes chevronnés pour constater l’imbécillité de la politique étrangère française et donc de ses dirigeants. Le mot venu du latin se compose du préfixe négatif im, et du nom baculus, « bâton ». L’imbécile est donc celui qui n’a pas d’intelligence pour soutenir sa démarche.

Nous suivons, sans réflexion, ou par soumission volontaire, en Europe en particulier, la politique agressive des États-Unis contre la Russie.

Je ne vais pas, une fois encore, faire l’historique de la prétention hégémonique de Washington, car en dehors des médias propagandistes, LCI, BFM, France-Inter et des chaînes grand-public, elle est maintenant de plus en plus contestée. Je me contenterai de rappeler quelques faits, sans remonter jusqu’à la dislocation de la Yougoslavie où avec nos voisins allemands et britanniques, nous nous sommes crus obligés de bombarder nos fidèles amis serbes.

Je rappellerai que les États-Unis, pays du dollar, du communautarisme, de la xénophobie et du mensonge, n’ont cessé depuis 1991 de provoquer la Russie. L’effondrement du régime communiste et du Pacte de Varsovie ne leur suffisait pas, il fallait profiter des circonstances créées par les Russes eux-mêmes, pour disloquer la Russie et établir dans les États fantoches, qui en auraient résulté, un protectorat états-unien. La Russie d’Europe, humiliée, aurait pu alors s’intégrer à une Europe déjà vassale

D’où, bien sûr, la provocation en Ukraine et les bombardements et massacres de Russes et Russophones dans la Donbass. Moscou ne pouvait faire autrement qu’intervenir pour protéger les siens. Réflexe naturellement patriotique et action logique contre un pays qui, rappelons-le, doit son indépendance et ses frontières à la Russ

La France, dans cette hypocrisie montée par les États-Unis, s’est engagée sans en envisager les conséquences. Il est vrai que les trois petits présidents qui se sont succédé sur le trône présidentiel depuis 2007 jusqu’à nos jours, n’ont jamais pris conscience de la réelle dimension de notre pays, ni de ses atouts de puissance. La couronne présidentielle était trop lourde pour eux.

Ralliés à l’OTAN, abandonnant notre souveraineté au profit d’une organisation internationale appendice de Washington, ces personnages étaient bien incapables de s’émanciper de la tutelle états-unienne. (de incapabilis: inapte à jouir d’un droit ou à l’exercer). Personnages hâbleurs mais falots au regard de l’histoire de la France, ils nous ont conduits à la déroute que nous connaissons.

 Nous faisons désormais partie de ce groupe d’États minoritaires qui suivent aveuglément les objectifs périmés de Washington. Les États-Unis perdent pied partout. Leur vision géopolitique hégémonique a fini par révolter une majorité de peuples. « L’american way of life » et la «destinée manifeste» apparaissent aujourd’hui comme des outils de mauvaise propagande, voilant à peine une ambition démesurée de domination et un mépris pour les autres.

 Dans leur déclin les États-Unis entraînent leurs alliés ou féaux. La France des trois petits présidents, aveuglée sur l’évolution du monde, subit naturellement son alignement sur Washington, son appui à l’Ukraine, pays failli, et son hostilité à la Russie.

Dans ce conflit indirect, mais réel, il est donc parfaitement normal que Moscou cherche les failles de ses adversaires. Ne nous penchons pas sur l’Allemagne qui connaît bien l’Europe de l’Est et saura le moment venu aisément rétablir des relations économiques fructueuses avec la Russie. Berlin et Moscou en sont conscients.

 Ne nous attardons pas non plus sur le Royaume-Uni, dont l’intimité culturelle et politique avec les États-Unis, rend presque impossible une action hostile contre lui. Elle serait perçue comme une attaque contre les États-Unis. L’Espagne, l’Italie et les autres pays européens présentent une importance moindre dans cette guerre. Reste donc la France…

Elle est une puissance mondiale affaiblie par son ralliement à l’OTAN et son regard quasi exclusif vers une Europe supranationale. Elle semble ne plus faire grand cas de ses facteurs de puissance, dont ses trois derniers petits présidents, par déficit de patriotisme, récusent l’énorme intérêt. Les Russes, eux, en connaissent l’importance.

La France devenue hostile à la Russie – pourtant longtemps puissance amie – détenant des atouts notoires mais fragiles en Afrique, peut donc y être aisément bousculée. La géopolitique russe, héritière dans ce domaine de la conception soviétique, peut ainsi trouver une application immédiate en récupérant dans son orbite des pays riches de leurs sous-sols et en laissant se développer la menace islamiste contre la France et l’Europe.

Ne nous étonnons pas que la RCA, le Mali et d’autres, se tournent vers Moscou. Pour mémoire, rappelons que notre dissuasion nucléaire et la production de notre énergie électrique, dépendent largement de la mine d’uranium d’Arlit au Niger, territoire par ailleurs aux ressources pétrolières prometteuses. N’oublions pas non plus que le Mali regorge de cet or que les BRICS, et notamment la Russie, recherchent en se débarrassant de leurs dollars, ou encore que la RCA, apparemment pays parmi les plus pauvres, s’avère, en fait, un scandale géologique.

Les petits présidents n’ont pas compris que l’Afrique nous était essentielle et que la France n’avait pas d’amis, mais seulement des alliés jaloux et intéressés. Aucun de ces petits personnages n’avait d’ailleurs réagi quand le Gabon, le Togo, après le Cameroun ont rejoint le Commonwealth

La France est apparue, fort justement, comme le maillon faible du prétendu « Occident » dans ce conflit ukrainien. Il n’est que le lieu brûlant de cette opposition mondiale entre une organisation du passé et des pays d’avenir.

Il est temps de réagir!

Général (2S) Henri ROURE
Breizh-info.com

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Rock identitaire : le nouvel album de Skoll vient de sortir et nous rappelle que tout est engagement

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Les années passent, mais le chanteur de rock identitaire Skoll se confirme encore comme un des artistes phares de la scène italienne. Il nous livre son seizième album qui s’intitule Negli occhi di Ulisse (Dans les yeux d’Ulysse). Chacune des dix chansons, dont il a, comme à son habitude, composé textes et musique, est une véritable immersion dans l’histoire, le mythe ou l’actualité. Une musique engagée, un rock plaisant à mettre dans toutes les oreilles. Entrevue.

Breizh-info.com : Vous êtes, avec ce seizième album, resté fidèle à votre style, un rock à la fois doux et rauque. Quelles ont été les influences musicales de Negli occhi di Ulisse ?

Skoll : J’ai toujours considéré la musique – même dans ses aspects “stylistiques” – comme une identité. J’aime m’exprimer autant que possible par l’écrit, en composant et en arrangeant ce qui me représente le plus. J’aime les artistes reconnaissables, fidèles à eux-mêmes. Il est évident qu’au fil des ans, on traverse différentes phases artistiques et je crois que sa musique doit les refléter, un peu comme si elle était faite de photographies. Mais il s’agit de cycles artistiques, qui peuvent être longs. Inversement, je n’aime pas les styles trop confus, les disques arrangés avec une hétérogénéité excessive, pleine de sons de toutes sortes. Ainsi, “Negli occhi di Ulisse“, bien que fruit d’un long travail de composition, d’arrangement et d’enregistrement en studio (le plus long de ma discographie) est un disque très clair, dans lequel l’empreinte sonore est identifiable et sa paternité assez évidente. J’ai voulu utiliser les sons que j’aime le plus, en repartant de mes deux disques précédents (“D’Annunzio” et “Neo Geo“), avec beaucoup de guitares rock et l’ajout de quelques sons électroniques (en particulier dans des chansons comme “La notte dura solo un momento“).

Breizh-info.com :  Une constante de votre œuvre est de mettre en scène des vies exemplaires, ou dignes d’intérêt. Quelles curiosités avez-vous voulu susciter à travers les titres de ce nouvel album ? 

Skoll : Il y a des vies extraordinaires qui vous conquièrent depuis que vous êtes enfant et qui, au fil des ans, réapparaissent. Au-delà de l’époque où l’on vit, on s’aperçoit évidemment que l’histoire est faite par les hommes courageux. J’écris des chansons qui, dans un certain sens, se divisent souvent entre histoires personnelles et histoires collectives… en suspens entre un journal intime et des histoires que j’aime plutôt imaginer comment des récits devant être transmis. Je chante d’exemples, d’une vision du monde, d’un élan et d’une attitude, d’hommes et de femmes qui, sous diverses formes et à diverses époques, ont incarné ce qu’ils aimaient par-dessus tout, en se sacrifiant parfois, devenant ce que les autres n’avaient pas le courage d’être. Dans ce disque, pour prendre un exemple, il y a “Corsa lenta“, une chanson dédiée aux exploits extraordinaires des soldats italiens de la X Mas en Méditerranée pendant la Seconde Guerre mondiale… des hommes téméraires qui ont coulé les navires ennemis anglais sur des torpilles à course lente (les “cochons”) après des jours de navigation en solitaire. “Corsa lenta” est la chanson du courage, un voyage de nuit dans les grands ports de Gibraltar et d’Alexandrie lors du naufrage des navires ennemis…

Breizh-info.com : Deux chansons et le titre de l’album – Negli occhi di Ulisse et Il silenzio –  renvoient à la saga homérique. Pourquoi cette dédicace ? En quoi de si anciennes épopées sont-elles inspirantes de nos jours ? 

Skoll : Le disque s’ouvre idéalement avec “Negli occhi di Ulisse” – le single du projet – et se termine par “Il silenzio” – la dernière chanson. Les références à Homère – à nos origines les plus profondes – sont explicites dans les deux chansons mais je n’ai pas voulu proposer seulement une réinterprétation de l’épopée classique. Il y a une actualisation dans les deux chansons : “Negli occhi di Ulisse” commence par une première partie consacrée explicitement aux temps que nous vivons, et s’ouvre avec “Quand nous avons commencé à tout prendre comme allant de soi, que tout nous soit dû, qu’il y ait toujours quelqu’un d’autre à défendre ce qui vaut le plus…” parce qu’aujourd’hui, à l’ère de la déresponsabilisation et du désengagement, nous oublions que nous devrions défendre les choses qui ont pour nous de la valeur, sans attendre que d’autres le fassent à notre place.

Nous pensons souvent que “quelqu’un le fera”… mais ce quelqu’un, c’est nous. Ulysse fait face à un voyage extraordinaire plein de tentations, de risques et de dangers – une métaphore de la vie – mais à la fin, au-delà de tout, il garde le cap… Et la route est celle de la maison. Il revient ainsi pour défendre directement ce qu’il aime : ses racines, sa terre, ses gens. Le disque commence par ce principe intégral et se termine par “Il silenzio”, une chanson plutôt autobiographique. Dans la première partie, cependant, tout part d’une suggestion et, encore une fois, d’un rappel classique : Alexandre le Grand aime les vers d’Homère et s’identifie aux protagonistes de l’Iliade et de l’Odyssée. À l’époque d’Alexandre, les poèmes homériques étaient déjà anciens. Cet extraordinaire récit des pères exerçait sur lui une fascination entraînante. Par ces vers, il sentait qu’il faisait partie d’une histoire plus grande que lui, de quelque chose qui avait existé avant lui allait continuer après sa mort. Il puisait son inspiration dans ces vers pour devenir protagoniste de l’histoire de son peuple, pour trouver un élan de conquête et la confiance dans l’avenir… pour une vie de courage. J’ai imaginé Alexandre le soir, dans sa tente, qui, pour s’endormir, relit à voix haute les chants d’Homère; puis, dans son sommeil, il rêve de la scène gravée sur le bouclier d’Achille… où chaque homme trouve sa place dans la société et tous partagent une claire vision du monde.

Breizh-info.com : Une des chansons du nouvel album – La notte non dura che un momento  (la nuit ne dure qu’un moment) – concerne hélas indirectement la France. Hélas, car il s’agit d’une terrible série de violences commise à la fin de la seconde guerre mondiale et méconnue de la plupart des citoyens de l’Hexagone. De quoi s’agit-il et comment cela est-il vécu dans votre pays ?

Skoll : En 1944, différentes zones du centre de l’Italie – les zones internes du Latium en particulier – ont été le théâtre de combats et d’affrontements très violents. L’armée alliée en “remontée” était également composée du corps expéditionnaire français (plus de 100.000 hommes) à majorité africaine (Marocains, Algériens, Sénégalais), dirigé par le général Alphonse Juin. Les soldats des troupes nord-africaines, marocaines en particulier – les “goumiers” – sont responsables d’atroces violences contre la population civile italienne. Des milliers de femmes et de filles ont été brutalement violées. Les violences sexuelles des goumiers sont répandues, continues, systématiques : les autorités militaires alliées avalisent les violences des soldats en leur accordant l’infâme “droit de proie”. Ces viols de masse – des dizaines de milliers en ne comptant que ceux qui ont été dénoncés ou reconnus – sont dénommées Maroquinades. En 1960, sortait le célèbre film “La ciociara” réalisé par Vittorio De Sica, interprété par Sophia Loren (récompensée par l’oscar de la meilleure actrice) et Jean-Paul Belmondo, inspiré de ce drame. Pourtant, c’est une histoire qui n’est pas racontée aujourd’hui, même pas en Italie. Le thème est certainement le plus dur et amer de mon disque… Mais j’ai voulu le raconter d’un point de vue “positif”, en décrivant la dignité d’un peuple et de ses femmes face à la brutalité animale des goumiers. La chanson n’est pas un acte de dénonciation parce que l’histoire est claire, elle parle d’elle-même. Elle naît pour rappeler, comme la statue de marbre érigée à Castro dei Volsci (au cœur de la terre où eurent lieu les violences), la force d’âme et la fermeté de ces femmes.

Propos recueillis par Audrey D’Aguanno
 Breizh-info.com

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Au G20, Klaus Schwab veut « une restructuration de notre monde »

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Klaus Schwab est un influent économiste allemand qui a l’oreille des dirigeants de la planète. Ce mois-ci il était par exemple reçu par le premier ministre du Vietnam. Il est aussi l’auteur du célèbre livre, paru en juillet 2020, The Great Reset. En novembre dernier, Marc Baudriller avait décrypté ses propos lors du G20. 

Ce n’est pas la première fois que Bill Gates intervenait au G20 : il l’avait déjà fait en 2011. Cette fois, il a récidivé aux côtés d’un autre invité de marque, encore plus mondialiste que lui : Klaus Schwab a prêché, le 16 novembre, devant les chefs d’État des vingt plus grandes puissances du monde assortis, curieusement, de l’Union européenne. « Actuellement, ce à quoi nous sommes confrontés, a expliqué le président du conseil d’administration du World Economic Forum basé à Genève et connu par sa réunion annuelle à Davos en Suisse, c’est une restructuration de notre monde profonde, systémique et structurelle. » Toute personne normalement constituée s’alarmerait devant l’ampleur des destructions civilisationnelles qu’on devine sous ce mot. Pas Klaus Schwab, qui appelle au contraire de ses vœux ce vaste coup de pelle.

Au G20, Schwab explique surtout que le désordre dans lequel nos sociétés sont plongées – un désordre largement provoqué par les conséquences de la mondialisation aveugle et forcenée pour laquelle il milite depuis des décennies – peut justement profiter à l’agenda… mondialiste. Ca tombe bien. À condition, toutefois, que ces désordres restent sous contrôle, explique-t-il, car un chaos incontrôlé serait désastreux… pour la mondialisation. Il s’agit, pour lui, d’une période de transition un peu délicate qu’il faut tenter de traverser sans trop de dommages avant d’accéder au nirvana du sans-frontiérisme. « Le monde sera différent une fois que nous aurons traversé ce processus de transition », assure Klaus Schwab au G20. L’arrachement des peuples à leurs patries vu comme l’arrachage d’une dent ou comme une potion de bicarbonate de soude : pas très agréable sur l’instant, mais on se sent mieux après.

À ce sujet — Philippe de Villiers : « J’appelle les Français à s’insurger intellectuellement, moralement, spirituellement ! »

Mais attention, Schwab a tout de même perçu le danger, le vrai : ce désordre utile pour déstabiliser les nations ne doit pas nuire aux institutions de la mondialisation.

Nos dix-neuf chefs d’État, parmi lesquels Emmanuel Macron, élus par des nations qui leur ont fait confiance pour conduire leur destin, écoutent donc le patron du World Economic Forum qui n’a rien à faire là dans un silence religieux, sans la moindre contradiction, cela va de soi. Quelques jours après le 11 Novembre, les fleurs, les discours et les défilés, Macron assiste, la bouche en cœur, à un assaut en règle contre ces pays, ces cultures, ces frontières que nous aimons – oui, nous les aimons – et pour lesquels nos parents, enfants, grands-parents, collatéraux, voisins, amis ont donné leur vie.

Que veut cet homme qui parle d’égal à égal aux chefs d’État des pays les plus puissants du monde ? Son livre est éloquent. Paru en 2021, COVID-19 : la grande réinitialisation suit Le Grand Récit et La Quatrième Révolution industrielle. Il s’adresse à « ceux qui cherchent à mieux comprendre comment le monde a évolué depuis le début de la pandémie et quelles solutions peuvent nous rendre plus résilients, équitables et durables », explique gentiment l’éditeur. Gentil, vraiment, Klaus Schwab ?

C’est peut-être Philippe de Villiers qui en parle le mieux, au micro de BV« J’ai eu entre les mains un livre de monsieur Klaus Schwab, président du Forum de Davos, qui s’appelle Covid-19 la réinitialisation du monde. Le great reset veut dire mettre le monde sur pause et repartir sur autre chose. Il y a une phrase clé dans ce livre : “Il faut que la pandémie soit une fenêtre d’opportunité.” Pour quoi faire ? Eh bien, pour changer de société et pour la numériser. » Pour Philippe de Villiers, ces apôtres de la mondialisation représentés par Schwab veulent un monde libéré de ses frontières mais intrusif dans la sphère individuelle. « Ils ont fait ce monde sans frontières, la fameuse mondialisation heureuse, parce que cela permettait aux géants du numérique de prospérer et à nos gouvernants d’exercer un contrôle total, une société disciplinaire. »

L’esprit de Davos, créé par Schwab, dans toute sa splendeur. Un esprit que Marine Le Pen saluait sans concession dans un communiqué du 23 janvier 2013 : « L’idéologie de l’élite de Davos est simple : défaire les nations, les peuples et les démocraties pour laisser le champ libre aux marchés, à la grande finance et au multiculturalisme obligatoire. » Elle ajoutait que « ses recettes sont bien connues : suppression de toutes les frontières et de toutes les protections, immigration de masse imposée aux peuples, mainmise de la banque sur l’économie, affaiblissement culturel et moral des États et des nations. » Un cancer destructeur, paré de bonnes intentions, dont on voit chaque jour combien de pleurs et de drames il provoque.

publié initialement le 16/11/2022

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

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[Cinéma] Les Algues vertes, retour sur un scandale sanitaire

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Les gens de gauche font feu de tout bois en matière d’écologie. De leur côté, les gens de droite ont un peu trop tendance à dédaigner les questions liées à la préservation de la nature. Il y a ceux, parmi eux, qui réfutent en bloc l’existence d’un réchauffement climatique, et le font souvent sur un ton bravache, puis d’autres qui reconnaissent volontiers ce phénomène mais relèvent – à juste titre – que l’ensemble de la communauté scientifique, de par le monde, est loin d’être unanime sur ses causes. L’implication humaine n’ayant clairement pas été démontrée, ceux-là ont l’air de considérer finalement que c’est toute l’écologie qui est à mettre de côté. Si bien que lorsque des scandales sanitaires éclatent, la droite est pratiquement inaudible, tandis que la gauche, elle, n’hésite pas à s’exprimer, à produire des œuvres culturelles, livres, chansons et films, et convainc, in fine de nouveaux électeurs…

Après Rouge, sur les scandales liés à la gestion des déchets, et Goliath, sur les dangers des pesticides dans l’agriculture, Les Algues vertes aborde aujourd’hui le sujet de la pollution des eaux aux nitrates agricoles qui font proliférer chaque année sur les plages du Finistère-Nord des algues produisant naturellement de l’hydrogène sulfuré, lequel provoque régulièrement des accidents mortels. Au moins deux hommes, en effet, quatre potentiellement, auraient trouvé la mort depuis une trentaine d’années en respirant ces gaz, ainsi que plusieurs dizaines de bestiaux.

Tiré d’une enquête homonyme parue chez Delcourt sous forme de bande dessinée – écrite par la journaliste Inès Léraud et dessinée par Pierre Van Hove –, le film de Pierre Jolivet revient longuement sur ce phénomène préoccupant apparu au courant des années 1970, concomitamment à l’essor de l’agriculture intensive promue par nos élites politiques. Celles-ci désiraient hisser la France en tête du marché mondial de l’agroalimentaire et, pour ce faire, doper nos exploitations agricoles en termes de surfaces, d’équipements et d’engrais. Les mêmes engrais qui, entraînant une surproduction de nitrates aussitôt rejetés dans la mer avec les déjections animales, expliquent la prolifération d’algues marines au large de la Bretagne et les dangers que nous évoquions précédemment…

Autant dire que l’enquête menée par Inès Léraud – devenue pour les besoins de la fiction le personnage principal du récit – ne lui attire pas la sympathie des agriculteurs ni de la FNSEA, déjà pressurés par le marché mondial, qui voient en elle une ennemie à abattre. L’omerta, par ailleurs, ne s’arrête pas au monde paysan et concerne aussi bien nos élus, toujours prompts à faire de grandes déclarations publiques lorsque la presse s’empare du sujet à chaque nouveau décès, mais bien trop pusillanimes – François Fillon, Bruno Le Maire et Jean-Yves Le Drian semblent directement visés par le film. En vérité, à moins de renoncer définitivement au marché mondial et à l’agriculture intensive que celui-ci implique, on voit mal comment l’État pourrait efficacement endiguer le problème des algues vertes. La question qui se pose alors n’est-elle pas simplement celle de la poursuite (ou non) de la mondialisation et de la libre circulation des marchandises sur l’ensemble du globe ?

Malgré la présence au casting de Céline Sallette, le film de Jolivet n’a pas grand-chose à défendre sur le plan cinématographique, avec sa mise en scène minimaliste et ses dialogues souvent manichéens, mais reconnaissons-lui néanmoins le mérite de sensibiliser le public sur le dépérissement de notre belle Bretagne.

3 étoiles sur 5

Pierre Marcellesi, Boulevard Voltaire

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La Chine intensifie la lutte contre l’addiction des jeunes aux écrans

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En Chine, 98 % des jeunes âgés de 9 à 19 ans ont un téléphone portable. Début 2023, 24 millions d’entre eux étaient recensés comme « médicalement dépendants ». Cette emprise numérique ne va probablement pas durer et l’on verra bientôt le marchand de sable enterrer les écrans des jeunes Chinois à coups de larges pelletées. En effet, l’Administration chinoise du Cyberespace (CAC) vient de proposer, mercredi 2 août, une nouvelle réglementation visant à restreindre l’usage d’Internet par les mineurs. Les smartphones de ces derniers devront disposer d’un « mode mineur » permettant aux parents de contrôler leur activité et donnant accès à un contenu adapté. Le temps d’utilisation sera limité en fonction de l’âge. Entre 16 et 18 ans, on aura le droit à deux heures par jour, tandis que les plus jeunes n’auront pas plus d’une heure. Les mineurs de 8 ans se verront limités, quant à eux, à 40 minutes. Pour couronner le tout, l’accès à l’ensemble des services sera bloqué la nuit, de 22 h 00 à 6 h 00 le lendemain.

Une politique sévère

Ces nouvelles restrictions s’agrégeront à l’arsenal déjà existant que le régime déploie depuis plusieurs années pour lutter contre l’addiction des mineurs aux écrans. Une première bataille avait été engagée pour brider la frénésie des jeunes « gamers ». Le 5 novembre 2019, une loi « révolutionnaire » imposait un couvre-feu numérique. Deux ans plus tard, l’autorité de régulation serre encore la vis : le temps de jeu passe de 13 heures 30 à 3 heures par semaine, utilisables uniquement les vendredis, samedis et dimanches.

« Quand ça change, ça change… faut jamais se laisser démonter. » Bytedance, le géant chinois, père de TikTok, voyant le ciel s’assombrir est allé de l’avant et annonçait, en septembre 2021, rendre obligatoire le « mode jeune » sur Douyin, une fonction qui limite le temps passé sur cette version chinoise de TikTok à 40 minutes par jour et propose un contenu spécifique, à visée instructive et éducative.

À ce sujet — Retards de langage chez les enfants : trop d’écrans ? Surtout pas assez de parents !

Les raisons de cette politique

À l’origine de cette politique, il y a tout d’abord le constat du fléau de l’addiction. La CAC dit explicitement vouloir lutter contre les « problèmes de dépendance des mineurs à l’égard d’Internet ». Ce constat, tous les observateurs sérieux le partagent. L’OMS a formellement répertorié, en 2018, le « trouble du jeu vidéo » comme une maladie. Santé publique France publie presque tous les ans des études sur les différentes déclinaisons de la nocivité des écrans. BV s’était penché sur l’une d’elles en 2020.

La Chine montre par ses décisions qu’elle a pleinement pris la mesure du danger. Le diagnostic est bon et il s’en trouve peu, même chez les plus persifleurs d’entre nous, pour lui en nier la justesse. Il est ensuite toujours facile de critiquer la méthode, quand on ne fait rien, et « deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche ». De fait, la Chine va de l’avant, sans tergiversation. Le pire étant qu’elle obtient des résultats positifs, si l’on en croit un rapport de 2022.

Dans le registre des mesures scandaleusement liberticides, l’Afghanistan s’est récemment illustré en menant une lutte radicale contre la drogue et les toxicomanes en enfermant ces derniers de force dans des centres de désintoxication et en rasant les champs de pavot clandestins à coups de bâton. Notre pays des droits de l’homme n’a-t-il lui-même jamais rien fait pour préserver la santé de ses ressortissants contre leur plein gré ?

Jean de Lacoste, Boulevard Voltaire

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Mieux vaut en rire (ou pas !) : Plutôt Trans ou Miss France ?

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Cette semaine, Sandrine Rousseau dit sa haine envers Geneviève de Fontenay et son amour pour Médine, Hidalgo est reine de promo en matière d’urbanisme, et les victimes doivent encore payer pour les casseurs !

Boulevard Voltaire

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À Nice, une rue gangrenée par le trafic de drogue au milieu des passants

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Ce sont les riverains excédés qui ont alerté le député de leur circonscription, Éric Ciotti. Depuis plusieurs années, la rue Emma et Philippe Tiranty, à deux pas de la Basilique Notre-Dame, a été colonisée par des groupes de toxicomanes, qui trafiquent et consomment en pleine rue, au vu et au su de tous, sans que nul ne puisse semble-t-il faire cesser ce trafic, source de violence, d’agressions, de nuisance et d’insécurité.

Des habitants désabusés

Un hôtelier de la rue, complètement désabusé, parle d’une situation qui daterait… de l’année 2008, l’obligeant à escorter ses clients par peur d’une éventuelle agression en plein jour. Les seringues jonchent le sol, à tel point que nul n’ose s’y aventurer. Une esthéticienne raconte à la presse locale qu’elle a été agressée à la piqûre dans cette même rue où elle exerce son métier, «  sans raison ». Une autre évoque des menaces de mort, et des rixes entretenant un climat de terreur dans tout le quartier, au-delà des nuisances sonores et du tapage.

Aujourd’hui, ce n’est plus la peur qui règne, mais la colère. Vendredi dernier, le 28 juillet, une dizaine de riverains et commerçants avait donné rendez-vous au député Éric Ciotti, pour manifester leur écœurement.

«  Il faut qu’ils partent », explique l’un d’entre eux, dénonçant le fait que ce sont tous «  des étrangers, la plupart en situation irrégulière et sous OQTF », information qu’aurait délivrée le référent de la police nationale. Et les réunions de comité de quartier organisées par la Ville pour recueillir les doléances des habitants, ne débouchent sur rien.

« Ils nous renvoient vers le Préfet » entend-on, à mot couvert, pour expliquer que tout le monde se renvoie la balle pour éviter d’avoir à assumer la salubrité et la sécurité de ce quartier, pourtant situé à côté de l’avenue Jean Médecin, une artère très touristique menant à la place Masséna.

Mais la Ville explique que la prise en charge des populations toxicomanes serait la compétence de l’État, étant un problème de santé publique. Éric Ciotti dénonce une «  zone de non droit au cœur de Nice », et le «  résultat d’une immigration incontrôlée ». Il en appelle au Préfet pour faire cesser ce trafic sans délai.

Cependant, ces phénomènes sont endémiques à Nice : en octobre 2022, Nice matin révélait qu’un trafic de drogues s’était déployé dans un parking en accès libre devant la villa Majestic, engendrant alcool, agressions et incivilités en tous genres, devant les riverains excédés. Le 27 Avril 2023, la rue de Suisse, traverse piétonne contre la basilique Notre-Dame, était visée pour la recrudescence du trafic de drogue, dans un quartier pourtant revalorisé il y a dix ans, avec un jardin pour enfants situé derrière la basilique.

Et ce, malgré les patrouilles de Police qui apportent un semblant d’ordre dans ce quartier fortement communautarisé du centre ville, à proximité de la gare. Les habitants passent devant des épaves humaines à même le sol, au milieu des détritus et des seringues, dans l’indifférence générale.

En octobre 2022, la ville annonçait son refus de voir s’installer un centre d’accueil pour les toxicomanes boulevard Tzarewitch, projet porté par la Fondation de Nice. Ce projet a été pourtant validé et financé par l’agence régionale de santé, et devait voir le jour «  sous peu ».

« Après plusieurs années d’inertie », Éric Ciotti a finalement obtenu l’organisation d’une intervention de police rue Tiranty ce 2 août.

Sabine Faivre dans BV

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Qu’attend Poutine pour lancer sa grande offensive ?

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Qu’attend Poutine pour lancer sa grande offensive, alors que l’armée ukrainienne est saignée ?

C’est la question que se posent de plus en plus d’observateurs étrangers et de Russes pressés d’en finir, alors que le rapport des forces n’a jamais été aussi favorable à Moscou. Poutine est-il trop prudent ? A-t-il l’intention de s’emparer d’Odessa et de rester maître de la Mer Noire ? Veut-il pousser jusqu’à Kiev pour y installer un régime prorusse comme avant le coup d’État de la CIA en 2014 ?

Chaque jour l’armée ukrainienne perd entre 500 et 900 soldats tués au combat et autant de blessés. Cette armée manque de tout. Elle n’a plus d’aviation, elle manque d’artillerie et de munitions, elle manque de combattants aguerris, elle n’a plus de réserves.

On sait qu’elle a perdu plus de 41 000 tués depuis le 4 juin et sans doute entre 350 000 et 400 000 tués depuis le 24 février 2022. Avec les blessés, les pertes sont colossales.

On ne connaît pas les chiffres russes, mais les plus grosses pertes ont été subies au début de l’offensive, le renseignement russe ayant failli et n’ayant pas prévu la résistance ukrainienne et la réaction de l’Otan. C’est donc avant leur repli vers le Donbass que les troupes russes ont été les plus exposées. On admet que les pertes russes sont 8 à 10 fois moindres que les pertes ukrainiennes, compte tenu du rapport entre les deux artilleries et de la suprématie aérienne russe.

Cela dit, dès mars 2022, Zelensky était prêt à négocier et sans l’acharnement anglo-saxon, la guerre était finie à moindre coût.

17 mois plus tard, l’armée russe conserve ses positions défensives, sur lesquelles les troupes ukrainiennes viennent se fracasser quotidiennement, au prix de pertes gigantesques qu’aucune armée au monde ne peut soutenir sur la durée.

Mais la défense ne fait pas la victoire.

Au cours d’une récente interview, le colonel Douglas McGregor vient de déclarer :

“S’asseoir sur une position défensive n’a jamais gagné une guerre”

Pourquoi la Russie n’a-t-elle pas déclenché sa grande offensive alors que tout est prêt ?

McGregor : “Le président russe est extrêmement prudent. Son objectif jusqu’ici a été d’éviter à tout prix une confrontation directe avec les USA et l’OTAN”.

Cela dit, cet excès de prudence, afin de limiter les pertes militaires russes et les pertes civiles ukrainiennes d’une part, et afin d’éviter le choc frontal avec l’Otan d’autre part, est interprété par les fous furieux du Pentagone comme un signe de faiblesse et d’indécision chez Poutine. Ce qui exaspère Medvedev ou Patrushev et sans doute de nombreux généraux russes.

Le fait est que l’Otan, qui disait ne pas vouloir s’investir dans ce conflit pour éviter une troisième guerre mondiale, a franchi toutes les lignes rouges sans la moindre réaction de Poutine et sans le moindre ultimatum pour dire “stop” à l’escalade sans fin. Nous sommes passés du gilet pare-balles aux missiles longue portée et aux F-16. À quand le nucléaire tactique déployé en Ukraine ?

Bref, l’extrême prudence de Poutine n’est-elle pas un encouragement à l’escalade et à une dangereuse surenchère otanienne ? Car avec des fous furieux comme les Anglo-Saxons, incapables d’accepter la défaite, le pire est toujours possible.

Le discours otanien reste le même, totalement mensonger. L’armée russe est au-dessous de tout, alors que l’armée ukrainienne est toujours aussi vaillante. Un discours trompeur et un climat dangereux, où les illuminés monopolisent la parole dans les médias occidentaux et où les officiers  réalistes et lucides sont traités de défaitistes et écartés.

Douglas McGregor résume très bien la situation.

Nous avons d’un côté des va-t-en-guerre otaniens totalement inconscients de la situation sur le terrain :

“Jusqu’à ce que les USA ne se réveillent pour découvrir l’armée russe en train de sillonner les rues de Kiev et de traverser le Dniepr, les USA ne croiront pas pour une seule seconde que la guerre est finie.”

De l’autre, nous avons le Tsar, qui nous fait penser à cette phrase d’un général  carthaginois, alors qu’Hannibal victorieux hésitait à marcher sur Rome :

“Tu sais vaincre Hannibal, mais tu ne sais pas profiter de la victoire”

Et McGregor de préciser :

“Le péril actuel est l’excès de retenue du côté russe : si elle devait perdurer, ce serait une invitation à la Pologne et à la Lituanie d’entrer en Ukraine. Ce qui ouvrira la Boîte de Pandore – et ce sera Sauve qui peut.”

“Et les conséquences seront terribles.”

Ce que dit McGregor, de nombreux généraux le pensent.

Mais bien entendu, nous ne sommes pas dans la tête de Poutine. Que veut-il ? Qu’attend-il ? On aimerait savoir. Une certitude : Poutine est très économe du sang de ses soldats, ce qui est tout à son honneur. C’est peut-être la raison première qui le retient, car une grande offensive sera très coûteuse en vies humaines.

Cela dit, mener une guerre majeure n’a jamais été simple et n’a rien d’un exercice réjouissant, même en position de force. La critique est toujours plus facile que la prise de décision, qui engage des milliers de vies humaines.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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