Les Hongrois d’aujourd’hui sont les dignes successeurs des héros de 1956

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Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

La fête nationale hongroise d’aujourd’hui occupe une place importante dans nos vies car elle est porteuse de tant de messages, de significations et de leçons qui définissent notre identité et notre image du monde et de la nation hongroise dans celui-ci. Dans l’urgence du XXIe siècle, nous pouvons toutefois avoir tendance à négliger son importance, bien qu’il soit utile de s’arrêter pour réfléchir à ce que l’histoire elle-même nous rappelle à tous en ces jours de fête. Outre la détente propre à ce jour, il est important d’intérioriser le message de cette fête qui, avec toutes ses réalisations, ses pertes, ses triomphes et ses tragédies, proclame que nous sommes ici tels que Dieu nous a créés et que cela ne changera jamais. Beaucoup ont essayé d’argumenter autrement, mais nos célèbres héros ne se sont pas laissés faire. Nous non plus !

Le 23 octobre est une date qui nous donne des indices d’un passé pas si lointain pour mieux comprendre notre monde et orienter nos vies dans la bonne direction. En quoi les héros de 1956 sont-ils un modèle pour nous, et que pouvons-nous apprendre d’eux depuis lors ? Rien de moins que la connaissance et le sacrifice pour se battre jusqu’au bout pour la liberté ; qu’un peuple peut se dresser contre l’oppression étrangère et un pouvoir communiste servant aveuglément les puissances étrangères, le dos droit et fier comme David contre Goliath. Et tous ceux qui participaient à la révolution savaient que leur vie était littéralement en jeu.

En 1956, nos parents et grands-parents avaient le feu qui brûlait dans les défenseurs du château de John Hunyadi, dans les Kurucs de Ferenc Rákóczi ou dans les foules enthousiastes de 1848 qui ne supportaient plus l’oppression. Les situations spéciales font ressortir des personnes spéciales et des talents spéciaux. C’est une victoire du cœur quand on prend les armes contre une supériorité écrasante. Les Hongrois qui étaient prêts à se battre jusqu’au bout pour leur pays, leur nation et leur famille ont montré leur détermination et leur force en 1956.

À bien des égards, nous pouvons dire que la Hongrie est en bonne position malgré la pandémie de 2021. Nous vivons ici au milieu de l’Europe, en liberté. Notre pays, saigné à blanc après Trianon, s’est retrouvé, et nous avons retrouvé nos frères et sœurs ethniques de l’autre côté de la frontière. Nous avons prouvé notre appartenance physique et morale par la naturalisation et la citoyenneté, et nous avons peut-être les meilleures relations avec les peuples et pays voisins de ces cent dernières années. Ce que la Hongrie dit et fait aujourd’hui a du poids. Nous faisons partie des alliances militaires et politiques les plus solides. Nous sommes enfin sur une voie qui nous permettra de surmonter le retard accumulé pendant quarante ans de communisme et les crises de colère des gouvernements socialistes après le changement de régime.
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En même temps, nous ne devons pas rester les bras croisés, car nous devons continuer à nous battre pour préserver notre souveraineté. La plus grande bataille se déroule dans l’arène intellectuelle et idéologique, contre un adversaire avec lequel nous partageons un destin commun. L’appartenance à l’Europe n’a jamais été remise en question, mais les bureaucrates de Bruxelles ont oublié que l’Union européenne est un cadre institutionnel, un instrument qui existe pour les États membres, avec des pouvoirs accordés par les États membres, et qu’elle ne peut pas régner sur les États membres en les faisant chanter et en les montant les uns contre les autres. Bruxelles fait maintenant pression sur nous et impose une idéologie inacceptable aux Hongrois afin de détruire notre identité existante par tous les moyens. C’est inacceptable pour toute personne responsable. Les pères fondateurs de l’Union avaient l’intention de construire une relation fondée sur la coopération de nations fortes et souveraines s’entraidant, préservant leurs valeurs respectives et favorisant le développement des États membres, alors qu’elle est aujourd’hui devenue un système de menaces et de capitulation auto-imposée par des moyens économiques. La pression migratoire à nos frontières ne facilite pas la résolution des conflits, l’UE étant incapable depuis des années de prendre des mesures significatives pour endiguer le flux de nouvelles vagues d’immigrants. Notre position est claire : une Hongrie forte ne peut être construite que par des citoyens qui s’appuient sur des racines chrétiennes millénaires et des liens familiaux solides en cas de besoin.

La liberté est un trésor pour lequel il faut se battre encore et encore, et non quelque chose que l’on acquiert une fois et que l’on possède toujours – c’est ce que nous enseigne notre histoire. Tout comme les héros de 1956 se sont battus pour la Hongrie et la nationalité hongroise dans des batailles sanglantes il y a des décennies, ou comme nos ancêtres se sont battus pendant des siècles avant eux, nous devons défendre nos intérêts et notre liberté. Aujourd’hui, ce n’est plus une armée étrangère qui nous opprime, mais Bruxelles, qui s’est retranchée dans l’illusion des États-Unis d’Europe et tente, avec une arrogance presque impériale, de nous assujettir tous, d’affaiblir notre identité chrétienne et nationale, de la transformer en un melting-pot, d’éliminer l’unicité du continent, des pays et, en fin de compte, des personnes, et de transformer nos vies, qui sont déjà parfois complètement absurdes, en attentes surréalistes.

Nous devons montrer au monde que nous sommes chez nous ici, dans ce pays, et que nous ne laisserons pas notre passé, notre présent et notre avenir nous échapper ! Nous devons montrer que les Hongrois d’aujourd’hui sont les dignes successeurs des héros qui se sont levés à l’automne 1956 et ont défendu notre patrie à mains nues. Soyons présents à la marche pour la paix aujourd’hui pour montrer au monde et à la gauche qui se bat pour le pouvoir : Nous ne sommes pas oubliés ! Nous sommes nombreux, et avec le pouvoir de l’amour, nous protégerons tout ce que nous avons réalisé ensemble jusqu’en 2021 !

Source : Magyar Nemzet (Traduction breizh-info.com)
Breizh-info.com

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