La plaisanterie de Zemmour au salon Milipol, ou l’effondrement idéologique de la gauche

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

La plaisanterie de Zemmour, ce fusil pointé pour rire sur des journalistes lors du salon Milipol, aura fait le tour du Web. Et mobilisé le pouvoir. Ce 21 octobre au matin, Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes, se rengorgeait sur LCI : « Marlène Schiappa a bien fait d’alerter sur ce qui s’est passé hier à Milipol […] Faire de l’humour avec une arme contre les journalistes, ça ne me fait pas rire et ça m’inquiète. »

Encouragée par le succès d’un premier tweet qui a lancé l’offensive, Marlène Schiappa en remet une couche : « Viser des journalistes avec une arme en leur disant “Reculez !” n’est pas drôle. C’est horrifiant. Surtout après avoir dit sérieusement vouloir “réduire le pouvoir des médias”. Dans une démocratie, la liberté de la presse n’est pas une blague et ne doit jamais être menacée. » Tremblez, bonnes gens ! Agiter la menace Zemmour sur le « pouvoir des médias » de la part d’un gouvernement dont la réputation d’autorité n’est plus à faire, qui a poussé les lois de la députée Avia et qui finance l’inquiétante commission anti-complotiste Bronner relève d’un incroyable culot qui ne surprendra pas les Français. La gauche est donc affligée. Le vice-président de LREM à l’Assemblée, Hugues Renson, juge la « séquence inouïe » et qualifie son auteur de « saltimbanque »Libération devait se saisir, ce matin, de ce grave problème pour la patrie, quitte à user de rapprochements hasardeux. La fin – enrayer la fusée Zemmour – justifie les moyens. Zemmour n’a-t-il pas lancé, à Béziers : « Nous avons des contre-pouvoirs qui sont devenus le pouvoir, c’est-à-dire la Justice, les médias, les minorités. Nous devons enlever le pouvoir à ces contre-pouvoirs. » Tremblements de terreur à Libération.

Le site du quotidien dénonce gravement « un homme qui a donc un projet politique de réduction des libertés et d’atteintes à l’équilibre des pouvoirs construits depuis des siècles dans ce pays. Un homme qui a annoncé clairement qu’il s’y attaquera si, demain, il est élu président de la République. Pointer une arme vers des journalistes quand on aspire à cette fonction, ce n’est pas une “plaisanterie”, c’est une intimidation. » En clair, Zemmour a tenu en joue toute une profession traumatisée.

Ainsi, sur la base d’une plaisanterie que l’on peut trouver insignifiante, voire mauvaise, pourquoi pas, la gauche mobilise ses meilleurs lanciers et ses grandes orgues… qui ne se grandissent pas dans cette dispute de cour d’école. Le seul intérêt de cette non-affaire, c’est ce qu’elle dit du vide qui semble avoir aspiré de l’intérieur toute critique argumentée venant de gauche contre Zemmour. Le ridicule de l’attaque témoigne d’un désarroi. Flashé autour de 5 % dans les sondages, le PS est exsangue. Et la Macronie, qui ne s’attendait pas à la poussée vertigineuse de Zemmour dans les sondages, donne des signes d’affolement. On attend toujours, à gauche, une vision de la France qui contredise celle du polémiste, des alternatives à un programme qu’il esquisse de plus en plus précisément sur l’immigration, les frontières, l’indépendance de la France, le pouvoir d’achat, comme l’a fait courageusement Jean-Luc Mélenchon. Et comme le fait la droite LR. Non, le camp de Macron relayé par les médias de gauche préfère rebondir sur une plaisanterie pour faire ce qu’il fait de mieux : administrer des leçons de morale enfantine et faire peur sur la base d’un lien acrobatique entre plaisanterie dans un salon militaire et opinion du polémiste sur les médias. La gauche tape bas, très bas. Pas sûr que cette offensive ne provoque pas une nausée chez certains électeurs qui attendent mieux. La minuscule affaire Milipol illustre l’effondrement idéologique de la gauche face au retour en fanfare de la droite patriote.

Boulevard Voltaire

Truth Social, le nouveau réseau social de Donald Trump, sera lancé en 2022

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

“Nous vivons dans un monde où les Talibans sont très présents sur Twitter, mais votre président américain préféré a été réduit au silence”, lance un Donald Trump revanchard dans un communiqué de presse dévoilant son tout nouveau projet. L’ancien président des États-Unis œuvre à faire plier Twitter, Facebook et YouTube devant les tribunaux, mais il souhaite aussi lancer sa propre plateforme sociale dès 2022. Elle sera baptisée Truth Social.

Cette application sera le premier projet du Trump Media and Technology Group (TMTG) qui sera coté au Nasdaq grâce à une fusion avec Digital World Acquisition Group, selon la porte-parole Liz Harrington. Le groupe aurait également l’intention de lancer un service de vidéo à la demande qui comprendrait des programmes de divertissement, des actualités et des podcasts “non woke”. Il entend ainsi “résister à la tyrannie de la big tech”. (…)

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Affaire de la sextape : 10 mois de prison avec sursis requis contre Karim Benzema, accusé de complicité de tentative de chantage

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Insécurité à Lyon : manifestation des commerçants de la Guillotière, «c’est le début d’une révolte qui veut vraiment des actes»

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Les commerçants du cours Gambetta ont fermé boutique, ce jeudi après-midi, pour manifester en traversant la Guillotière. Ils réclament des actions concrètes des élus lyonnais pour endiguer l’insécurité croissante du quartier. Le cortège a voulu lancer un «cri d’alarme» et de «désespoir» envers les élus lyonnais dont les mesures d’aménagements légers n’ont pas convaincu.

« Et ils sont où les élus ? » « Commerçants en colère ! » Rideau baissé, poing levé, les commerçants du cours Gambetta ont fermé boutique pour manifester ce jeudi après-midi et brandir leur exaspération sur pancartes et slogans. En cause : l’insécurité grandissante à la Guillotière, maintes fois dénoncée par ses commerçants et ses riverains, qui déplorent l’inertie des élus lyonnais.

Depuis quelques jours, une affiche jaune en devanture de plusieurs boutiques de la rue donnait le ton : « Commerçants abandonnés ! On veut des actes ! », pouvait-on lire. Le cortège, parti de la place Victor-Basch, est bon enfant, mais la colère réelle. La jeune employée d’une boulangerie, qui souhaite garder l’anonymat, confie que « les incivilités, c’est tous les jours. Les crachats devant la boutique, les bandes qui se bagarrent jusqu’à l’intérieur du magasin… J’ai souvent peur ». […]

Si le parcours remonte le cours Gambetta, c’est aussi parce que le phénomène ne doit pas être réduit à la place Gabriel-Péri : « Le phénomène fait tache d’huile, et maintenant les vendeurs à la sauvette maintenant sont présents sur tout le cours Gambetta » déclare Julien Deschamps, opticien, est président de l’association des commerçants du cours Gambetta.  […] «Ce n’est pas en plantant des arbres ou en piétonnisant une rue qu’on va régler le problème de la délinquance. » affirme  Bruno Dupuis, gérant d’une pizzeria depuis 2018.

20 minutes

Vu d’Algérie : “Pourquoi l’Algérien fuit son Algérie”

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

L’Algérien fuit l’Algérie non pas parce qu’il n’y a pas de travail. Il le fuit non pas parce qu’il n’a pas pu s’inscrire dans une université. Il abandonne son pays non pas parce qu’il n’a pas trouvé de moyens de transport. Il quitte son pays non pas parce qu’il n’a pas trouvé de médecin pour sa femme ou pour ses enfants. Non pas parce qu’il n’a pas trouvé le médicament prescrit chez le pharmacien du coin.[…]

L’Algérien fuit l’Algérie parce que le travail chez nous n’a pas le sens d’un travail productif et émancipateur. On ment sur nous-mêmes, pour nous-mêmes à propos de la production, de l’heure de travail, des conditions de travail, des factures. Il quitte l’Algérie parce que notre université n’a pas le statut d’une université universelle. Elle ressemble à une crèche pour enfants abandonnés, une annexe d’une mosquée idéologisée ou une éleveuse des poussins électriques, les diplômés en série. 

Même s’il est conservateur, rétrograde, salafiste, violent envers sa fille, son épouse, sa voisine et sa mère, l’Algérien aime la rue mixte et décontractée, sous d’autres cieux, chez les autres. Même si, dans sa ville ou dans son village, la gent féminine est voilée, et même s’il aime cette orientation et la défend bec et ongles ; il quitte le pays parce qu’il n’y a plus de belles femmes dans la rue. Il n’y a pas de jupe dans la rue. Il harcèle. Il drague. Il adore regarder les femmes des autres, sous d’autres cieux, il les aime dans leur liberté et dans leur indépendance. Les autres femmes des autres nations ! 
Même si l’Algérien, en général, n’est pas un cinéphile, il quitte son pays parce qu’il n’y a pas de salles de cinéma. Pour le plaisir de voir les autres, sous d’autres cieux, dégustent leur plaisir devant le grand écran.  

Même si l’Algérien, surtout celui appartenant à cette nouvelle génération, n’est pas attiré par le théâtre, il fuit son pays pour un autre pays de théâtres, de fêtes et de spectacles. Il adore voir les gens, en toute quiétude, dans une longue file d’attente, pour acheter un ticket pour la pièce de soirée. Il aime Fellag, Gad Elmaleh, Debouz et Brigitte Bardot…    

Même si nous avons des cafés, beaucoup de cafés, l’Algérien adore prendre un café sur le comptoir de l’autre. Parce que chez nous, nos cafés sont devenus des buvettes. Jadis, l’Algérie détenait les plus beaux cafés de la Méditerranée.  Le vide tue l’Algérien et tue l’Algérie.[…]

Ce sont ces choses minuscules qui brisent la pesante chape sur l’Algérien, au fond de l’Algérien. Elles sont capables, ces petites choses, de rendre le bon sens à la belle vie.
Même si l’Algérien ne lit pas ou peu ou rarement, il aime vivre dans un pays où les gens rentrent chez eux en lisant dans le train, dans le bus ou dans le métro. Lui rentre en mâchant son amertume.[…]

L’article dans son intégralité sur Liberté Algérie

Jean-Louis Murat : sa déclaration d’amour à Michel Onfray et Éric Zemmour

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Il est de retour ! À bientôt 70 ans, Jean-Louis Murat s’apprête à revenir sur le devant de la scène. Dans un entretien accordé à Paris Match, l’artiste a accepté d’évoquer son nouvel album, mais s’est également exprimé sur des personnalités qu’il apprécie beaucoup. Interrogé sur la possibilité de soutenir Éric Zemmour aujourd’hui, il a ainsi expliqué : “Pas du tout ! La politique, je m’en fous, je n’ai jamais voté. Je lui étais rentré dedans lors d’une émission et j’avais vu qu’il avait du répondant. Ça m’avait bien plu. J’ai toujours bien aimé ce genre de mecs qui provoquent le clash, le débat.” Évoquant Michel Onfray, Jean-Louis Murat a déclaré : “Dans le même ordre d’idées, comme j’ai arrêté l’école en première parce que mes parents ne pouvaient plus payer l’internat, je n’ai pas pu faire de philo. Alors quand Michel Onfray a lancé son université populaire, je me suis jeté dessus. Et j’ai fait vingt ans de philo en l’écoutant sur les ondes. Je lui voue une reconnaissance éternelle.

Alors que Michel Onfray est très critiqué pour certaines prises de position ainsi que sa proximité parfois idéologique avec l’extrême droite, Jean-Louis Murat a expliqué : “Dès que tu sors des sentiers battus, on te balance ça : ‘Ah, tu flirtes avec l’extrême droite.’ Mais moi, si je votais, je voterais pour le candidat soutenu par Onfray. Grâce à lui, je suis devenu un spécialiste d’Empédocle, je suis allé en Sicile pour essayer de trouver des chemins sur lesquels il aurait pu marcher. Merci M. Onfray. Et en plus, c’est gratis. Que demander de plus ?” Enfin, la star a ajouté : “Moi, j’aime le talent. Zemmour, ce qui me plaît, c’est son côté fuck the system, un peu punk. Cela dit, je préfère la virilité stoïque d’Onfray.” (…)

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