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++ WEBTUBE : Nous les “bof” on aime bien la chanson “Les lacs du Connemara” même si ce n’est pas la chanson du siècle et que Michel Sardou n’est pas l’artiste que l’on écoute au quotidien. Juliette Armanet a voulu se faire remarquer en s’attaquant à cette chanson et à Michel Sardou… et c’est réussi. Par contre je ne suis pas sûr que cette remarque ait été intelligente…. à son image ? A elle de le prouver à l’avenir.
L’article de Riposte Laïque :
Depuis quelques jours, une polémique semble faire du bruit dans le landernau du petit monde de la musique française.
Une certaine Juliette Armanet, paraît-il chanteuse française, a déclaré dans un entretien qu’une des raisons qui lui ferait quitter immédiatement une soirée serait qu’on y passe la célèbre chanson « Les lacs du Connnemara » de Michel Sardou qui, d’après elle, serait une chanson de droite…
L’affaire fait grand bruit sur les plateaux de télévision et dans la presse, la Nouvelle vague de la chanson française se rebelle.
La première question qui nous vient à l’esprit est la suivante : comment peut-il y avoir une polémique entre un éléphant et un moustique ?
D’un côté du ring nous avons Michel Sardou, étoile incontestable de la chanson française, 50 ans de carrière, 65 millions d’albums vendus et ses titres que tout le monde connaît.
De l’autre, Juliette Armanet, 40 ans, dont personnellement je n’ai jamais entendu parler. Une rapide recherche sur Internet à son sujet décrit le parcours d’une femme qui a loupé trois fois le concours du Conservatoire national supérieur d’art dramatique, devenue par la suite journaliste (sans être diplômée d’une école de journalisme) sur Arte, France Culture et TF1.
Juliette Armanet a commencé sa carrière de chanteuse en 2014 et elle est encensée par toute la presse de gauche (France Culture, France Inter, Les Inrocks) et même récompensée aux Victoires de la Musique en 2018 et promue Chevalier des Arts et des Lettres en 2022.
Son père, Jean-Pierre Armanet, est un décrit comme « un compositeur post-moderne ». Tout est dit.
Avec la famille Armanet, nous sommes au cœur du système français de la production subventionnée aux frais du contribuable : films sans spectateurs, concerts et pièces de théâtre sans public, journaux sans lecteurs.
Elle aurait paraît-il vendu 100 000 albums. Il faut vraiment ne pas connaître ce milieu pour s’imaginer que cela correspond à 100 000 acheteurs privés. En effet, les maisons de disque les achètent elles-mêmes discrètement pour gonfler artificiellement les ventes. Ensuite, un matraquage médiatique est orchestré sur les ondes de certaines radios, et c’est ainsi que l’on crée de toute pièce un artiste.
Par respect pour les lecteurs de Riposte laïque, je me suis tout de même, par acquis de conscience, infligé quelques minutes de la production de Juliette Armanet.
On ne peut même pas dire que c’est mauvais, c’est tout simplement insignifiant. Aussitôt écouté, aussitôt oublié.
Ce n’est ni plus ni moins que de la production pour bobo trentenaire parisien, comme l’industrie musicale française en produit à foison.
Alors pour quelle raison s’en est-elle pris à la chanson Les lacs du Connemara, qui se contente de décrire un mariage irlandais ?
En réalité, Armanet, qui souhaite exister pour encore quelques années, a tout simplement voulu consolider son public politiquement orienté à gauche et devenir ainsi une artiste engagée. C’est donc tout naturellement qu’elle a pris pour cible Michel Sardou, artiste connu pour être pour le moins conservateur de droite.
Ce dernier n’a même pas daigné riposter à l’attaque, se contentant de mentionner, non sans une certaine cruauté, qu’il n’avait jamais entendu parler d’elle, ce qui est l’affront suprême quand on a un melon comme Armanet.
Le plus amusant dans le dénouement de cette histoire, c’est qu’Armanet, comble de la lâcheté, s’est vue contrainte d’envoyer un e-mail d’excuse à Michel Sardou.
La raison de ce revirement réside très certainement dans le fait qu’elle a très probablement oublié qu’ils appartiennent tous les deux au label Barclay.
Il n’est donc pas interdit de penser que la maison de disque ait fait revenir Armanet à la réalité financière de la production musicale. Il n’est jamais trop tard pour apprendre les règles du milieu des affaires.
Quoi qu’on puisse penser de Michel Sardou, ce dernier serait probablement en mesure de remplir le Stade de France, alors qu’Armanet doit se contenter de La Cigale, avec ses 954 places. Un concert intimiste, comme on dit pudiquement.
Dans quelques décennies, on parlera encore très certainement de Michel Sardou et de ses chansons, alors qu’il n’est pas certain que Juliette Armanet soit encore là dans 6 mois.
Il n’est d’ailleurs pas exclu que nous la retrouvions un jour dans un hypermarché, faisant la promotion d’un fromage de chèvre local, comme bon nombre de stars déchues de la télévision et du spectacle.
Alain Falento, Riposte Laïque