Macron peut-il survivre à cette crise : hélas oui, sauf si…

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Riposte Laïque

Bien sûr, nombreux sont nos compatriotes qui, à juste titre scandalisés par la gestion criminelle de cette crise, rêvent du Grand Soir, du Grand Nettoyage, d’un soulèvement populaire, voire pour certains, comme l’ancien leader Gilet jaune Christophe Chalençon, d’une situation révolutionnaire, créée par la montée de quatre armées du peuple, venues de toute la France, avec le soutien de l’armée française. Disons-le, nous aimerions ne pas être sceptiques, et croire à cette belle histoire de ce qui s’apparenterait à un coup d’État populaire, dès ce lundi 11 mai, pour redonner du sens à notre démocratie, aujourd’hui dévoyée par ce régime.

Bien sûr, et nous l’avons écrit tout au long de ces dernières semaines, le traitement criminel de cette crise par Macron et ses sbires mériterait la destitution, un procès, et des exécutions, car il est temps de rétablir la peine de mort dans ce pays.

Mais hélas, il est à craindre, malgré les appels du très velléitaire Christophe Chalençon, que demain soir, 11 mai, Macron soit encore président de la République, et que les Français aient surtout à l’esprit de retrouver une semi-liberté, confisquée presque deux mois durant par un confinement totalitaire et criminel, qui a mis le pays en l’air, pour des résultats médicaux et sanitaires catastrophiques.

Comme toujours lors des grandes crises, comme celle des Gilets jaunes, Riposte Laïque a essayé de donner le maximum d’informations à nos lecteurs, et surtout de leur permettre de comprendre une actualité et un décryptage de l’information qui soit fort différent de la propagande médiatique et politique qu’on sert aux Français, tous les matins, midis et soirs.

Dès le début de ce qu’on a appelé la pandémie, nous avons permis à nos lecteurs de connaître le professeur Raoult et ses prises de position. Nous avons permis que s’expriment ceux qui représentaient une vision très alarmiste de la situation, mais aussi ceux qui expliquaient que ce Covid-19, s’il était pris comme il faut, dès le départ, ne serait rien d’autre qu’une simple grippette. Nos commentateurs ont pu par ailleurs commenter des articles, souvent différents, en toute liberté. On est fort loin de la conception totalitaire de ce gouvernement et de son ineffable porte-parole Sibeth Ndiaye, qui envisageaient, après les mensonges colportés depuis le début de la crise, d’ouvrir un site officiel « Désinfox Coronavirus », où seuls auraient droit de cité les bons élèves, Le Monde, Libération et France Info !

Ce sont ces mêmes crapules (Patrick Jardin dirait « salopards ») qui, toute honte bue, après avoir mis le pays dans la panade, après avoir laissé mourir nos anciens dans des circonstances criminelles, après avoir laissé nos frontières ouvertes, se préparent à voter la liberticide loi Avia, comme si l’urgence de la France consistait à réglementer la parole sur les réseaux sociaux.

Président le plus haï des Français, de tous les temps, et pourtant, Hollande et Sarkozy avaient mis la barre haute, Macron peut-il survivre à cette crise ? D’abord, qui demande son départ ? Apparemment personne, même si on peut penser que les responsables politiques ne veulent pas apparaître comme ceux qui, avant que la pandémie soit finie, veulent prendre le pouvoir. Certes, des médecins, des avocats, des familles de victimes multiplient les dépôts de plainte, mais, outre l’auto-amnistie que vient de se voter le pouvoir, celles-ci visent le gouvernement, et absolument pas le président de la République qui, pourtant, dans la logique de la Ve République, a tout géré, dans cette crise.

Macron ose parler de gouvernement d’Union nationale, et est prêt à virer l’ensemble du gouvernement, pour permettre à d’autres collabos de prendre la place toute chaude. Les écolos comme Jadot ou Hulot frétillent, Bayrou pense que son heure est venue, les LR comme Baroin ou Bertrand, qui n’ont aucune différence avec Macron, réfléchissent si l’heure est venue. Certains Insoumis, comme Clémentine Autain, se verraient bien aller à la soupe. Sans oublier quelques tocards qui se disent de la société civile, ou des artistes sans public qui se rêveraient à la Culture.

Le calcul de Macron, qui paraît prendre beaucoup de plaisir, de manière perverse, presque sadique, à humilier des Français par ailleurs fort patients (pour ne dire que cela) est simple. Tout faire pour éviter les manifestations, empêcher les Français de faire plus de cent kilomètres (donc les tenir en laisse), attendre, comme en mai 1968, les vacances, le plaisir de retrouver une liberté confisquée, et se dire que tout pourrait repartir comme avant, avec des changements à la marge. Bref, pour reprendre la célèbre phrase d’Alain Delon, dans le Guépard, « Il faut que tout change pour que rien ne change ».

C’est exactement cela. Macron veut sauver l’Union européenne, le mondialisme et l’immigrationnisme par tous les moyens, y compris en expliquant que le jour d’après ne pourra pas être comme avant. Pour cela, l’Union européenne, sentant qu’il faut empêcher le navire de couler, remet l’orthodoxie budgétaire au vestiaire, et va faire tourner à plein la planche à billets. Cela suffira-t-il pour éviter la catastrophe sociale qui s’annonce ? La réponse à cette question est décisive pour anticiper ce qui peut se passer par la suite…

Dans ces grandes manoeuvres, Macron est soutenu par toute la caste politicienne, qui va de LR aux Insoumis, et par les faiseurs d’opinion, propagandistes professionnels qui osent se prétendre journalistes. D’autre part, comme les forces patriotes, calomniées et diabolisées par la propagande, ne paraissent pas en mesure d’offrir une alternative, et d’exiger le départ de Macron et de tous les mondialistes, il est à craindre que le scénario mis en avant par Alain Delon ne s’applique, sauf si le peuple de France nous surprend et, selon ses meilleures traditions, se soulève, et impose l’alternative populiste et patriote, en mettant en avant le refus de l’islam et de l’immigration. Faute de quoi, il se laissera confisquer le mouvement par la gauche, qui s’appuiera sur les islamistes pour récupérer la révolte, et la dévoyer, comme on l’a vu lors des Gilets jaunes.

La seule chance, d’autre part, pour que Macron saute avant 2022 serait que la planche à billets, qui sert à masquer, depuis des années, la faillite de nos États, mais permet toujours de payer les salaires des fonctionnaires, des retraités, les services publics, l’immigration, la transition écologique et tous les parasites entretenus par l’État, se grippe, et que l’ardoise soit présentée aux France, avec une immense CSG Coronavirus.

Bref, il faudrait la politique du pire, pour se débarrasser, peut-être, de Macron avant 2022, ou que le peuple de France nous surprenne agréablement…

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