La troisième dose « pour toute la population » sera « nécessaire dans les prochains mois » d’après les autorités sanitaires

Spread the love

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Bientôt, la troisième dose !

Depuis le temps qu’on vous e promet […], il était temps d’en voir la couleur fluo.

Le Parisien :

Après les personnes âgées d’au moins 65 ans et celles souffrant de comorbidités, au tour des soignants ? Probablement. La Haute autorité de santé préconise ce mercredi que les professionnels de santé, médico-sociaux, mais aussi l’entourage des personnes immunodéprimées soient invités à recevoir une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 (le plus souvent une troisième dose), au moins six mois après la dernière injection. Au total, près de 3,7 millions d’habitants seront concernés.

Dans ce nouvel avis, la HAS rappelle que les vaccins perdent en efficacité au fil des mois, surtout contre l’infection. Or, les soignants sont « à la fois plus exposés et plus susceptibles de transmettre la maladie par leur contact direct avec les patients » et la dose de rappel permettra de « leur conférer la meilleure protection possible face au variant Delta ». Le vaccin Pfizer est le seul à disposer d’une extension d’autorisation de mise sur le marché européen pour de tels rappels, mais la HAS note que Moderna peut aussi être utilisé.

Moderna, c’est de la bonne.

Rien de tel qu’un cœur détruit à 30 ans pour obéir à Macron.

« On ne revient pas sur les précédentes recommandations qui ont été faites (c’est-à-dire commencer par les personnes âgées ou fragiles) mais on n’a pas encore assez de données pour recommander une dose de rappel pour tous », souligne le Pr Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie clinique et maladies infectieuses et tropicales du CHU Henri Mondor (Créteil) et expert auprès de la HAS.

Celle-ci met aussi en avant la situation sanitaire actuelle très favorable ainsi que « les données encore limitées sur les conséquences d’un déclin de l’efficacité vaccinale au cours du temps chez les adultes jeunes, sans comorbidités ». Mais elle précise aussitôt après que « l’administration d’une dose de rappel (pour toute la population) deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent ».

Concernant les éventuels effets secondaires, comme les péricardites, la HAS dit disposer de données « rassurantes ». « Il faudra être un peu patient pour avoir une idée précise de la réactogénicité des doses de rappel, mais il n’y a pas eu de signaux particuliers pour l’instant », nous indique Cyrille Cohen, immunologue à l’université Bar-Ilan (Tel-Aviv) et membre du conseil consultatif sur les essais cliniques des vaccins contre le Covid-19.

Ouf, tout va bien !

N’est-ce pas ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *