. Alain Juppé victime d’une crise de foi en l’islam

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++ WEBTUBE : Ces politiques qui découvrent (ou font semblant de découvrir) que l’Islam avec son corpus politique n’est pas compatible avec notre république laïque. Et oui, République laïque et République islamique ce n’est pas tout à fait la même chose. Inutile d’avoir effectué de grandes études pour le comprendre messieurs les ministres. Après 40 ans de fuite en avant et d’immigration sans restriction nous sommes maintenant au pied du mur. Alors que fait-on ? Et que fait-on avec cette gauche qui a vendu son âme aux islamistes ?

L’article dans BV :

Je vous parle d’un temps que les moins de 7 ans ne peuvent pas connaître. Alain, en ce temps-là, accrochait des lilas aux portes des mosquées, tapait la belote avec un imam bordelais proche des Frères musulmans, écrivait « L’Identité heureuse » sur les murs. Aujourd’hui, le voilà sur Radio J dans le cabinet du docteur Haziza confessant ses doutes sur ce passé d’insouciance et de bohème électorale.

Mais le temps passe, le compteur tourne. Le patient Juppé doit poser la question existentielle qui perturbe sa conscience. Après quelques hésitations, il se lance, et tant pis s’il se retrouve mis au ban de la société : « Est ce qu’il y a une forme d’islam qui est compatible avec la République ? » Soudain, les rôles s’inversent. Le journaliste se croyant interviewé par son invité répond, du tac au tac : « Y en a une. » Ignorant ces mots rassurants du corps médical, le sage du Conseil constitutionnel poursuit sa confession : « Je veux encore le croire, je veux encore le croire. » La crise de foi est palpable. Un bon ramadan et il n’y paraîtra plus. En réalité, le cas est plus grave qu’il en a l’air. La poursuite de la description du symptôme en témoigne : « Si la réponse est non à cette question, ça veut dire qu’il y a 4 à 5 millions de Français musulmans qui n’ont pas la place chez nous. »

Calife à la place du calife

À l’écoute de l’émission, Éric Zemmour est effaré. Le gaillard de Bordeaux veut être calife à la place du calife chez Reconquête. Il y a péril en la demeure. Le pompier Haziza déploie la grande échelle : « Et on ne peut pas dire non », s’empresse-t-il d’ajouter.

Toutefois, le patient semble détenteur de la médication qui le sortirait des affres de son islamophobie sournoise : « C’est aux responsables musulmans de dire voilà ce qu’est notre religion, voilà pourquoi notre religion est compatible avec la République. Et ils ont du mal à le dire. » Son passage en salle de réveil a porté ses fruits. Le retour au réel est brutal. La convalescence sera longue. Doute-t-il que le monde musulman soit décidé à faire enfin toute la lumière sur sa compatibilité avec la République ? Alain Juppé recouvre alors toute la vitalité de ses jeunes années et effectue une magnifique pirouette arrière : « Moi, je ne suis pas musulman, donc, c’est pas à moi de le dire. »

L’obstacle fut évité de justesse grâce à cette esquive qu’il développe : « C’est aux musulmans de le dire, nous, nous sommes prêts à respecter la laïcité. La laïcité, ça veut dire que la religion n’impose pas sa loi dans la sphère publique. » Un spécialiste arrive en renfort : « Tirez la langue et faites aaah. » Ses craintes sont confirmées. Elle est en bois. L’homme a voulu dire qu’il constatait le contraire de ce qu’il espère de la communauté musulmane. Les soignants raccompagnent le miraculé jusque sur le pas de la porte et rassurent ses proches du RPR venus le chercher : « Il revient de loin. » « On a failli le perdre. » Des passants s’agenouillent et lui parlent d’un temps que les moins de 7 ans n’aimeraient pas connaître.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

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