. La chanson du jour, Time for Love – Mayer Hawthorne.

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++ WEBTUBE : Ce n’est pas parce que les informations sont exécrables et que le monde court à sa catastrophe qu’il faut oublier la musique. Au contraire, nous avons besoin avec urgence d’air frais pour s’aérer la tête. J’ai trouvé ce qu’il vous faut. Le morceau “Time For Love” nous replonge dans les années 70-80. Le son a un petit côté James Brown et on adore. Allez bonne aération !

++ WEBTUBE : It’s not because the news is terrible and the world is headed for disaster that we should forget about music. On the contrary, we urgently need fresh air to clear our heads. I found what you need. The song “Time For Love” takes us back to the 70s and 80s. The sound has a little James Brown side and we love it. Have good ventilation!

Lien vers le clip vidéo

. Samuel Fitoussi : « La rééducation culturelle, la mise au norme de nos films, nos livres et nos séries est pour les wokes presque une nécessité religieuse »

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Le monde du cinéma, de la culture, de l’audiovisuel, est en pointe sur le wokisme, ce que montre cet article. Pourtant, il ne fait pas recette, financièrement, et certains gros acteurs du cinéma en reviennent même. L’idéologie sera-t-elle, selon vous, plus forte que l’appât du gain ? Finalement le wokisme ne va-t-il pas s’effondrer faute d’être un « marché » rentable ?La suite dans l’article de Breizh-info.

Comment le wokisme transforme-t-il les films, les séries et, plus largement, l’imaginaire de notre époque ?  Pourquoi Friends, Psychose, Intouchables et Game of Thrones ne pourraient-ils plus être produits tels quels aujourd’hui ? Pourquoi les séries Netflix se ressemblent-elles toutes ? Pourquoi les films Disney ne font-ils plus rêver ?

Dans Woke Fiction, un essai percutant, Samuel Fitoussi répond à ces questions et brosse un tableau édifiant du monde de la culture. Il montre que la pression idéologique fait tout d’abord une victime : la liberté artistique. En s’appuyant sur l’analyse de films et de séries à succès, il identifie les injonctions morales qui pèsent sur la création et transforment – le plus souvent à notre insu – notre imaginaire en champ de bataille politique.

Avec lucidité et rigueur, Woke Fiction éclaire les grands clivages idéologiques de notre époque, dévoilant les erreurs de raisonnement dans les discours militants dominants. Une lecture essentielle, à la fois érudite et vivante, pour comprendre ce qui se joue dans la fiction contemporaine et se munir d’arguments solides pour participer au débat d’idées.

Né en 1997, Samuel Fitoussi est diplômé de l’université de Cambridge en économie et d’HEC. Passionné de cinéma, il contribue régulièrement à divers médias. Nous l’avons interrogé sur son excellent ouvrage, édité au Cherche-Midi.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Qu’est-ce qui vous a amené à vouloir enquêter sur le wokisme dans le cinéma notamment ?

Samuel Fitoussi : Passionné de cinéma, j’ai vu les contenus changer au fil des années, en particulier depuis 2020, et perdre en qualité, en acuité psychologique, en réalisme, en humour… En creusant, j’ai découvert que les scénarios doivent désormais souvent répondre à un véritable cahier des charges idéologique.

Il existe désormais un certain nombre de schémas narratifs, de dynamiques relationnelles ou de types de personnages, qui, pour des raisons idéologiques, ne passent plus. Nous pouvons regarder une série qui nous semble apolitique sans nous douter qu’une forte autocensure a existé en amont, au moment de l’écriture, puis de la relecture du scénario par des cabinets de conseils spécialisés en diversité et inclusion (qui se multiplient à Hollywood). Il y a encore 10 ans, les scénaristes se seraient permis d’inclure certaines blagues (aujourd’hui jugées « problématiques »), de montrer des rapports de séduction asymétriques et plus authentiques (on suggèrerait aujourd’hui qu’ils alimentent la « culture du viol »), de montrer un Blanc aider un Noir si l’intrigue l’exige (aujourd’hui, les wokes affirment que cela constitue une négation de l’autonomie des Noirs – c’est le concept du « sauveur blanc »)… C’est pourquoi quand on parle de cancel culture, on passe sans doute à côté de l’essentiel : le problème aujourd’hui n’est pas ce qui est annulé, mais ce qui n’est plus produit, voire ce qui n’est même plus écrit ni imaginé.

Breizh-info.com : Tout d’abord, comment définiriez vous le wokisme ? Peut-on parler de nouvel ordre moral ? Ou de détournement de la nature humaine ?

Samuel Fitoussi : Je définis le wokisme comme ceci :

Le militant woke est celui qui croit que le racisme, la misogynie, la transphobie et l’homophobie sont omniprésents en Occident (même si leurs manifestations sont parfois subtiles, voire invisibles, imbriquées dans des discours et des mécanismes en apparence universels) et constituent le fait social majeur de notre époque. Il pense par conséquent que certains se voient dotés dès la naissance d’un privilège qui les accompagnera à toutes les étapes de leur vie, d’autres d’un handicap presque insurmontable. Cette inégalité des chances n’est pas fonction de facteurs socio-économiques mais des déterminismes identitaires de chacun (couleur de peau, sexe, orientation sexuelle…). Ayant pris conscience de cette réalité, le militant woke doit éveiller les autres aux mécaniques d’oppression qui structurent notre société et, surtout, tenter de contrebalancer le racisme mauvais de la société par un racisme vertueux : il assigne chacun à des catégories identitaires devant être soumises à un traitement différencié.

Breizh-info.com : En quoi l’imprégnation du cinéma, des séries, des films, par cette idéologie anglo-saxonne, constitue-t-elle selon vous un danger réel; notamment pour les générations les plus jeunes ? 

Samuel Fitoussi : Les dangers pour la jeunesse sont nombreux, j’en évoquerai trois.

D’abord, les fictions wokes dépeignent l’Occident toujours très négativement : il serait fondamentalement raciste, homophobe et patriarcal ; les noirs, les femmes et les homosexuels y rencontreraient sans cesse des obstacles liés à leur identité. Il est possible qu’en entretenant un récit victimaire, on alimente la paranoïa de millions de jeunes, on les pousse à filtrer la réalité pour ne garder que le négatif, à remplacer la complexité des interactions humaines par des rapports oppresseurs-opprimés, et à déceler dans chacune de leurs déconvenues individuelles la confirmation d’une injustice liée à une identité communautaire. Un des résultats les plus robustes en sciences cognitives, c’est que le cerveau humain est une machine à trouver les confirmations des récits auxquels il a adhéré, même s’il doit pour cela mésinterpréter la réalité. Bref, il est possible que les scénaristes wokes rendent frustrés, malheureux et pleins de ressentiment les gens qu’ils croient défendre. Ou à se construire socialement autour de leur statut de victime de la société, et à devoir dénicher sans cesse de nouvelles injustices dont ils seraient victimes pour s’accrocher à cette construction identitaire.

Deuxièmement, le nouveau paradigme racial (par exemple : l’idée que chaque spectateur ne pourrait s’identifier qu’à des personnages qui lui ressemblent ethniquement, ou qu’un acteur noir ne pourrait doubler la voix d’un personnage blanc et vice versa) crée des barrières entre les gens qui ne se ressemblent pas, congédie l’idée d’une universalité des émotions et de la nature humaine. Pourtant, les films Disney que préfèrent les Français sont Le Roi Lion et Bambi : si l’on peut s’identifier aux tourments d’animaux, alors on peut très bien se reconnaître dans des personnages qui ne partagent pas notre couleur de peau…. Le risque, c’est que le wokisme transforme des caractéristiques biologiques en différences indépassables, cultive et nourrisse les identités particulières plutôt que le sentiment d’appartenance à une humanité commune.

Enfin, sur un tout autre sujet, l’augmentation considérable des personnages transgenres dans les fictions pour enfants – y compris régulièrement sur le service public – pose question. La transition de genre – accompagnée de prises d’hormones et d’opérations chirurgicales – est toujours présentée comme une transformation dont les personnages sortent pleinement satisfaits. Or c’est loin d’être le cas en réalité. Inciter des milliers d’enfants à traduire leur mal-être en dysphorie de genre et à prendre des décisions irréversibles, à un âge où on ne peut se tatouer et encore moins voter, n’est pas forcément une bonne chose.

Breizh-info.com : Votre livre se divise en commandements du wokisme. Il y aurait donc quelque chose de quasiment religieux dans tout cela selon vous ?

Samuel Fitoussi : La rééducation culturelle, la mise au norme de nos films, nos livres et nos séries est en effet pour les wokes presque une nécessité religieuse puisqu’elle est pour eux la mère de toutes les batailles.

D’abord, il y a, au cœur de cette idéologie, un constat (éminemment discutable) sur les sociétés occidentales, qui seraient patriarcales et racistes. Pourtant, la discrimination selon le sexe ou la couleur de peau est illégale. Alors où se trouve – selon les wokes – la source du mal ? Dans nos mœurs, nos conventions sociales, nos représentations collectives, nos inconscients (malades de préjugés). Il en découle que le privé est politique et que le combat pour la justice sociale, gagné dans la loi au 20ème siècle, doit se poursuivre en transformant nos comportements, en nous rééduquant moralement, en révolutionnant nos représentations culturelles. C’est par exemple pour cela que certains éditeurs ont jugé utile de caviarder les romans de Roald Dahl, Ian Fleming ou Agatha Christie en supprimant tous les passages jugés « problématiques ».

Ensuite, l’idée que les artistes ont le devoir moral de guider la société dans le bon sens découle peut-être, au moins en partie, d’une idée fausse de la nature humaine. En 1987, l’intellectuel américain Thomas Sowell a distingué deux visions de la nature humaine. La première est la vision tragique : l’homme possède en lui une part d’ange mais aussi une part d’ombre, le mal est inhérent à la nature humaine et on ne peut le combattre collectivement qu’au prix d’arbitrages coûteux (prisons, police…). La seconde est la vision candide, dont Rousseau est le meilleur ambassadeur : l’homme est naturellement bon et la société le corrompt. Avec cette vision, à laquelle les wokes semblent se ranger, on peut combattre la criminalité en combattant la société. Les criminels ne sont plus la cause des crimes mais les symptômes d’une trop forte prévalence de certains discours ; les harceleurs de rue ne sont plus les responsables du harcèlement mais les produits de nos stéréotypes de genre, les violeurs ne sont pas la cause des viols mais les victimes d’une misogynie qu’ils ont intériorisé en raison d’un « continuum de violence » qui commence avec l’absence de parité autour du barbecue ou l’écriture insuffisamment inclusive. Les scénaristes, parce qu’il est en leur pouvoir de remodeler notre environnement, de bousculer nos représentations culturelles, de combattre les influences corruptrices, auraient donc un lourd devoir moral.

Autrement dit, ceux qui adhèrent à la vision tragique comprennent que si le mal apparait dans les films et les séries (le viol, les féminicides, etc.), c’est parce qu’il est une possibilité humaine intemporelle, une part inexpugnable de notre nature. Ceux qui adhèrent à la vision candide inversent la causalité : le mal serait culturellement construit, la nature humaine serait infiniment malléable et nous reproduirions ce que nous voyons à l’écran.

Breizh-info.com : Quels sont pour vous les films ou séries qui sont le symbole même de cette déferlante woke ?

Samuel Fitoussi : Je ne parle pas de Barbie dans mon livre, mais il est un bel exemple en ce qu’il coche plusieurs cases.

D’abord, l’amour (hétérosexuel) est congédié. Pour beaucoup de militants wokes, l’amour hétérosexuel serait pour les femmes une compromission qui les détournerait de ce par quoi elles s’accompliraient pleinement: la réussite professionnelle. L’an prochain sortira un remake de Blanche Neige. Cette fois, selon l’actrice principale, « Blanche Neige ne sera pas sauvée par le Prince et elle ne rêvera plus de trouver l’amour, elle rêvera de devenir la leader qu’elle doit devenir ». Dans Barbie donc, aucun lien amoureux n’unit les nombreux personnages féminins et masculins ; une des «morales» du film étant même que Ken (méprisé par Barbie) doit apprendre à être heureux seul, doit cesser d’essayer de séduire la femme dont il est amoureux. Au début du film, dans une scène en forme d’hommage à 2001 Odyssée de l’Espace, on apprend que dans les années 70, les poupées Barbie ont permis aux petites filles de ne plus jouer avec des poupées en forme de bébé, les libérant ainsi du devoir de maternité. On voit alors des petites filles fracasser leurs faux bébés contre le sol, exultant de ne plus être obligées de fonder une famille. Puisque dans la logique woke, tout, y compris dans la sphère intime, n’est qu’affaire de domination et de pouvoir – le libre arbitre étant contraint par les pressions sociales que nous aurions intériorisées – les compromis et les efforts effectués par une femme pour un homme ou pour sa famille seraient souvent une forme de servitude volontaire. Aujourd’hui, pour certaines féministes radicales, réussir sa vie c’est obtenir un maximum de pouvoir sur les autres. Féminité toxique ?

Ensuite, l’accent est placé sur la sororité ; ce n’est pas seulement l’amour hétérosexuel qui est congédié, mais aussi la simple entraide entre hommes et femmes. La sororité contre le patriarcat. Un schéma que l’on retrouve – quoique de façon moins caricaturale – dans beaucoup de productions progressistes. Comment l’expliquer ? Trois pistes. D’abord pour beaucoup de scénaristes wokes, le soutien apporté par un homme à une femme serait une négation de l’autonomie féminine, et un mauvais message envoyé aux jeunes femmes (auxquelles il faut apprendre que les femmes – fortes et indépendantes – peuvent réussir seules). Ensuite, il y a, au cœur du wokisme, une vision cynique (et fausse) de la nature humaine, selon laquelle chacun servirait les intérêts du groupe identitaire auquel il appartient. Chaque société serait structurée autour d’un jeu à somme nulle entre hommes et femmes (comme si un homme, guidé par le patriotisme sexuel, souhaitait défendre les intérêts d’autres hommes avant ceux de sa femme, de ses sœurs, de ses filles…) et puisque les hommes s’organiseraient pour faire perdurer le patriarcat, il s’agirait pour les femmes de faire de même pour le combattre. Enfin, désormais, beaucoup d’auteurs wokes rechignent à écrire des scénarios reposant sur une rivalité entre personnages féminins: ces intrigues construiraient un imaginaire problématique qui inciterait les femmes à s’engager dans la compétition intrasexuelle plutôt qu’à s’unir pour défendre leurs intérêts identitaires.

Par ailleurs, le film est faussement subversif, misandre, présente l’Occident comme un enfer patriarcal (dans le film, le conseil d’administration de Mattel est composé exclusivement d’hommes, mais dans la vie réelle, il est composé… de 5 femmes et 6 hommes ; la société a même été fondée et dirigée pendant trois décennies par une femme)…

Breizh-info.com : Le triomphe du wokisme dans la culture et particulièrement au cinéma, sa pénétration grandissante, n’est-elle pas intimement liée au fait que la culture a été, outre atlantique comme en France, totalement abandonnée à une petite minorité agissante, essentiellement d’extrême gauche, qui en a profité pour occuper tous les secteurs clés dans la matière, jusqu’à faire régner une forme de terreur morale y compris sur les décideurs économiques ?

Samuel Fitoussi : Oui. Pour ne prendre qu’un exemple, le directeur des contenus et des programmes de France Télévisions (à la tête d’enveloppes de plusieurs centaines de millions d’euros tous les ans d’argent public, et d’une équipe de centaines de personnes) s’appelle Stéphane Sitbon Gomez, il a été directeur de campagne d’Éva Joly en 2012, et son engagement passé à l’extrême-gauche est de notoriété publique.

L’ironie, c’est qu’à partir des années 60, les philosophes postmodernes souhaitaient déconstruire l’ordre moral bourgeois : selon eux, la classe dominante – en imposant à l’ensemble de la société sa définition du Beau et sa conception du Bien – perpétuait, plus ou moins inconsciemment, un ordre social qui lui était favorable. Aujourd’hui, les wokes qui asservissent les autres à leur conception très subjective de la morale représentent précisément l’élite culturelle du monde occidental. Ils sont minoritaires dans la population mais majoritaires dans l’industrie du cinéma et du théâtre, dans les départements de science sociale de toutes les prestigieuses universités, les grandes entreprises californiennes et dans une poignée d’institutions clé (au hasard : Disney et Netflix, l’Académie des Oscars, des Césars, et souvent, les services publics). Ajoutons que dans ces secteurs, on court un risque social plus grand en déviant de l’orthodoxie woke qu’en y adhérant, d’où l’obéissance d’une partie de la minorité qui pourtant n’est pas convaincue par l’idéologie.

Breizh-info.com : Le monde du cinéma, de la culture, de l’audiovisuel, est en pointe sur le wokisme, nous l’avons vu. Pourtant, il ne fait pas recette, financièrement, et certains gros acteurs du cinéma en reviennent même. L’idéologie sera-t-elle, selon vous, plus forte que l’appât du gain ? Finalement le wokisme ne va-t-il pas s’effondrer faute d’être un « marché » rentable ?

Samuel Fitoussi : Je ne suis pas aussi optimiste. En France, le cinéma est largement subventionné, il n’existe pas vraiment d’obligations de résultats, c’est-à-dire pas vraiment d’obligation de créer des œuvres qui plaisent au public.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer que les producteurs, acteurs et scénaristes ne sont pas uniquement des gens cyniques guidés par leurs intérêts économiques. Je montre dans mon livre que beaucoup sont des idéologues, profondément convaincus de la justesse des combats qu’ils mènent. Beaucoup sont prêts, par ce qu’ils croient être leur devoir moral, à consentir à des sacrifices économiques pour ne pas créer d’œuvres « problématiques ».

Breizh-info.com

. Sommet européen des 27 et 28 octobre : le verbe et l’impuissance

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Tout est dans le titre. Retenons la conclusion de cet article : Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne voulait pas être « dans le commentaire », mais en fait, il l’est. Et, avec lui, tous les dirigeants européens. Dans le conflit israélo-palestinien, les nations européennes comptent peu et l’Union européenne encore moins. L’art politique ne se réduit pas au verbe mais se traduit par des décisions et des actes. Les mauvaises décisions portent leurs effets désastreux sur des générations. Nous risquons de payer très cher l’aveuglement des oligarchies qui nous gouvernent et nous ont gouvernés.

L’article de BV :

Le sommet européen a débuté à 15 heures, le 27, pour s’achever le 28 octobre, dans l’après-midi. Avec quel ordre du jour ? La guerre en Ukraine et le soutien de l’Union européenne, la situation au Proche-Orient, la situation en Azerbaïdjan et en Arménie, la situation au Sahel et la normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo. Mais aussi les migrations. Sans oublier la compétitivité, la politique industrielle européenne et la révision du cadre financier pluriannuel. Plus un sommet de la zone euro (service de presse de l’Élysée).

Cette liste à la Prévert des crises majeures de notre monde donne le tournis. Ou bien les dirigeants de l’Union européenne sont des surhommes, ou bien ils se grisent de leur apparence de pouvoir. En pratique, ils se sont bornés à entériner les prises de position préparées à l’avance. Que faut-il en retenir ?

La condamnation de l’agression russe en Ukraine et la réaffirmation du soutien à celle-ci. Pouvait-il en être autrement ? La position en ligne de crête à propos de la situation au Moyen-Orient : condamnation de l’attaque terroriste du Hamas, droit d’Israël de se défendre mais en respectant le droit humanitaire et les civils de Gaza, plaidoyer pour des trêves humanitaires et « une solution à deux États ». Là encore, pouvait-on attendre autre chose ? Le plan initial de l’ONU de 1947 prévoyait deux États et Jérusalem sous statut international. Ce dernier point est devenu illusoire. Quant aux deux États, souhaitables pour espérer une paix durable, la perspective semble fort lointaine, d’une part à cause du grignotage des colonies en Cisjordanie, d’autre part parce qu’il n’existe pas d’interlocuteur politique réellement fiable et légitime du côté palestinien. Pourtant, le niveau de détestation est tel qu’il est clair que les deux peuples ne peuvent et ne veulent vivre ensemble. Ce qui, en toute logique, devrait nous faire réfléchir sur les beautés du multiculturalisme que l’on veut nous imposer à marche forcée.

À ce sujet — [L’invité] « La cause palestinienne a toujours été extrêmement sanguinaire »

Un titre V intitulé « Migrations et points divers » doit retenir notre attention. On y apprend que « le Conseil européen a tenu un débat stratégique sur les migrations », sans plus de précisions. Nous voilà rassurés ! Et suit une condamnation ferme des attentats perpétrés en France et en Belgique, ainsi que l’affirmation que l’Union européenne « est unie et résolue dans la lutte contre le terrorisme, la haine et l’extrémisme violent de tous types ». Comme s’il était impératif de taire que l’Europe fait face au terrorisme islamique. Il serait intéressant de savoir à quels autres « types » de terrorisme songent les membres du Conseil. Les terrorismes angevin et auvergnat, peut-être ? Mais le fait que ce point suive immédiatement celui sur les migrations montre que le Conseil fait un lien entre les deux sujets.

Le président de la République, interrogé sur le risque d’importation du conflit en France, a rappelé que nous avions, à la fois, la plus grande communauté juive d’Europe et la plus grande communauté arabo-musulmane, et a ajouté que « si nous importons ce conflit, nous nous diviserons ». Hélas, comme le démontre la croissance des actes antisémites, nous sommes déjà divisés. Et pour être clair, ce n’est pas la communauté juive qui pose problème ou crée des troubles, mais certains éléments radicalisés de la communauté arabo-musulmane.

En fait, ce sont ceux qui, il y a quarante ans, attiraient l’attention sur le risque d’accueillir sans limite des personnes venant d’une civilisation forte et sûre d’elle-même mais très différente voire antagoniste de la nôtre, la civilisation musulmane, qui avaient raison. D’autant que nos règles d’acquisition de la nationalité sont inadaptées, notamment à cause de la quasi-automaticité du droit du sol. Ils ont été voués aux gémonies parce que Jean-Marie Le Pen faisait partie de ces lanceurs d’alerte. La nomenklatura politique a préféré le déni. Aujourd’hui, elle craint la guerre civile et le conflit de civilisation. Qui pourtant est sous nos yeux. Et en fait depuis le VIIe siècle. Certes avec des trêves, mais avec continuité.

Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne voulait pas être « dans le commentaire », mais en fait, il l’est. Et, avec lui, tous les dirigeants européens. Dans le conflit israélo-palestinien, les nations européennes comptent peu et l’Union européenne encore moins. D’autant que leurs dirigeants sont tétanisés par la crainte des réactions des populations musulmanes. Contrairement à ce que semblent penser bien des politiciens, l’art politique ne se réduit pas au verbe mais se traduit par des décisions et des actes. Or, les mauvaises décisions portent leurs effets désastreux sur des générations. Nous risquons de payer très cher l’aveuglement des oligarchies qui nous gouvernent et nous ont gouvernés.

Stéphane Buffetaut, Boulevard Voltaire

. Sondage : l’horreur du 7 octobre rebat les cartes politiques

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : ce second sondage entre dans le détail de la peur des Français : en effet, 72 % d’entre eux craignent qu’une attaque similaire à celle du 7 octobre, qui a coûté la vie à près de 1.400 Israéliens, se produise un jour chez eux. Une attaque dont les Français ont bien intégré la sauvagerie. Cette peur massive commande leurs autres jugements.

Des sondages publiés ce vendredi sur le conflit Israël-Hamas, on n’a en fait retenu qu’un seul chiffre : 82 % des Français (Harris Interactive pour LCI) craignent que cette guerre aient des répercussions sur le terrorisme en France. Après les manifestations pro-palestiniennes, la montée des actes antisémites, le sinistre calcul électoral de LFI et l’assassinat de Dominique Bernard, rien d’étonnant : nos compatriotes sont lucides. Mais ce baromètre Harris Interactive comme le sondage IFOP commandé pour le CRIF et publié par Le Figaro le même jour contiennent d’autres enseignements précieux sur l’évolution politique en France.

D’abord, ce second sondage entre dans le détail de la peur des Français : en effet, 72 % d’entre eux craignent qu’une attaque similaire à celle du 7 octobre, qui a coûté la vie à près de 1.400 Israéliens, se produise un jour chez eux. Une attaque dont les Français ont bien intégré la sauvagerie. Cette peur massive commande leurs autres jugements.

À ce sujet — [Sondage] Faut-il interdire les manifestations pro-palestiniennes ?

Ainsi l’événement du 7 octobre constitue-t-il, visiblement, un tournant dans l’opinion publique française, non seulement sur sa perception du conflit moyen-oriental, mais aussi en politique intérieure. Là où les Français pouvaient, naguère, se sentir au-dessus de la mêlée et renvoyer dos à dos les deux acteurs, avec , souvent, un tropisme pro-arabe, le raid terroriste du 7 octobre a renversé la table : « Les sondés sont près de 37 % à éprouver de la sympathie pour Israël, contre 20 % pour l’autorité palestinienne. Ce chiffre chute à 5 % pour le Hamas. » Certes, ces chiffres varient ensuite selon la préférence politique et l’âge, mais la tendance est claire : les Français soutiennent le droit d’Israël à se défendre. Pour Frédéric Dabi, directeur de l’IFOP, « l’attaque du Hamas sur Israël, c’est un Bataclan bis pour les Français. D’où la grande peur des Français citée plus haut d’une prochaine attaque terroriste de masse, mais cette fois-ci, sur le sol français. L’objectif d’Israël s’en trouve légitimé par une majorité de Français, qui considèrent que la France et Israël ont un objectif et un ennemi commun. » Conséquence : les Français sont 70 % à souhaiter l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes (la semaine dernière, les lecteurs de BV étaient favorables à 84 % à cette interdiction).

Enfin, cette évolution des Français a aussi des conséquences en politique intérieure. Si l’exécutif bénéficie d’« un petit effet drapeau » (+4 %, après une chute continue depuis janvier), pour avoir globalement soutenu Israël et bénéficié de la mise au ban de Mélenchon et de LFI, on constate que, contrairement à la guerre en Ukraine, Marine le Pen, principale opposant, ne pâtit pas de cet événement international comme c’est souvent le cas en pareilles circonstances. Mieux : selon Harris Interactive, si 39 % des Français sont d’accord sur les prises de parole d’Emmanuel Macron sur le conflit, Marine le Pen arrive en seconde position et bénéficie de 33 %, devant Élisabeth Borne, à 32 %. C’est un fait politique majeur : l’attaque du Hamas a non seulement révélé au grand jour l’ampleur de l’islamo-gauchisme de LFI et l’a exclu de l’arc républicain, mais il a aussi conforté la présidentialisation de Marine Le Pen. Les Français, dans une progressive prise de conscience accélérée par la peur, reconnaissent la justesse de son analyse sur le danger du terrorisme islamiste que les gouvernements ont laissé prospérer sur le terreau de l’immigration et de l’islamisation. Une présidentialisation confirmée par un autre sondage commandé par Le Point : selon un sondage Cluster 17, si l’élection présidentielle avait eu lieu ce dimanche 29 octobre, elle serait arrivée en tête, avec 29,5 % des suffrages.

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

. Désordre international, Russie, Ukraine, Israël : Charles Gave reçoit Jacques Sapir

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++ WEBTUBE : Examinons les grands conflits actuels avec d’autres lunettes que celles de FranceInfo, BFM ou LCI. On prend de la hauteur et on se pose les bonnes questions…

0:00 présentation de l’invité 1:05 origines familiales de Jacques Sapir 3:05 qu’espérer pour l’Ukraine? 12:25 partition de l’Ukraine? 21:35 quel statut pour l’Ukraine? 25:30 le recul du soutien occidental et ses conséquences 30:45 armement occidental vs armement des pays du sud 37:00 quid des BRICS avec le conflit Israélo-palestinien? 43:40 faillite du renseignement israelien 46:25 les conquêtes arabes 48:00 le conflit vu par le Sud global 49:00 débat houleux sur la solution à deux Etats

. Éric Zemmour est lucide : L’ennemi c’est la civilisation islamique

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++ WEBTUBE : La situation apportée par la relance du conflit entre Israël et les palestiniens permet en cette année 2023 de clarifier enfin le degré d’islamisation de la France (et des autres pays européens par la même occasion). Chez nous tout devient clair, LFI prend ouvertement position pour l’Islam et sa culture mortifère. Macron ne s’en sort plus, cherchant en permanence à satisfaire à la fois les Français “historiques” et le “nouveau peuple” fortement islamisé. Cela ne fonctionne pas et n’a jamais fonctionné. Dans ce décor enfin révélé au grand jour, le discours d’Eric Zemmour prend enfin tout son sens. Espérons que les Français (et les populations occidentales) ouvrent enfin les yeux !

Parce que : « Le problème de Macron c’est qu’il ne peut pas diriger deux peuples. » Or, ainsi que l’explique E. Z., il y a bien deux peuples qui se font face en France : le nôtre et celui de l’islam. C’est bien un État dans l’État, comme jadis l’avaient installé les protestants en France et ce contre quoi Richelieu combattit avec acharnement, entre autres au siège de La Rochelle (1627-1628).

E.Z. a encore raison en faisant une différence entre des civils qui meurent sous les bombardements israéliens et le fait de cibler des civils, comme le Hamas : « Je ne mets pas sur un même pied d’égalité. » Et d’ajouter : « Je ne suis pas d’accord avec la trêve humanitaire. » Car : « L’important pour Israël est de rétablir son rapport de force. »

E. Z. rappelle alors quelques faits : « À partir des années 2000, on voit le Hamas dénationaliser les Palestiniens. […] En vérité on les islamise. […] Là, le conflit n’est plus autour de deux territoires et de deux peuples. […] On voit bien qu’on est dans un conflit de civilisations. »

E.Z. ne nie pas pour autant l’Histoire, reconnaissant que le Hamas a été favorisé par Israël à l’époque. Mais à ce compte-là, on pourrait aussi bien reprocher à la France d’avoir autrefois accueilli l’ayatollah Khomeiny et ainsi favorisé la révolution islamique et terroriste d’Iran. Toute Nation a droit à l’erreur, dès lors qu’elle la corrige.

Le temps du gaullisme protecteur des petites Nations est encore en cours, mais le monde a changé depuis les années 1960, explique aussi E. Z. Désormais, il y a des grands blocs civilisationnels, dont le bloc musulman. Et : « Partout où il y a des communautés musulmanes, il y a des affrontements. »

Dans cet entretien, trois vérités intangibles sont énoncées à propos de l’islam :

« L’Occident c’est la civilisation occidentale, donc judéo-chrétienne, grecque et romaine. […] Et aujourd’hui il est en danger de mort. »

« L’ennemi c’est la civilisation islamique. »

« L’islam n’est pas compatible avec la France. »

Au sujet de Mélenchon, E. Z. propose une analyse implacable et d’une extrême justesse : il compte sur les musulmans pour « assurer sa présence au second tour de 2027 »« Il a gagné son ticket tour le second tour. […] Et ce n’est pas seulement électoral : c’est aussi presque philosophique. […] Pour lui la France, c’est ce peuple islamo-gauchiste qui a voté pour lui. […] C’est le nouveau peuple français. »

Parfois E. Z. devient rêveur – ou pragmatique sur la plan politique –, en déclarant : « C’est à l’État de dire ce que peuvent et ce que ne peuvent pas les musulmans. Il faut renoncer à la charia et renoncer au djihad. » Je pense pour ma part que l’islam doit être chez lui, et chez lui ce n’est pas en Occident, donc pas en France !

Au-delà des questions de politique électorale – où il redevenait un chef de parti et plus l’analyste –, E. Z. a ainsi proposé un entretien très objectif et courageux, mais qui ne nous apprendra rien de nouveau, à nous qui avons les yeux ouverts devant le Croissant, sinon nous mettre un peu de baume volatil au cœur.  Car qui écoutera ces paroles pleines de justesse, entre les bobos béats, les musulmans désireux de nous détruire, servis par leurs sicaires collabos d’ultragauche, et « nos » antisémites maison qui ne verront en E. Z. qu’un Juif ? Et après on voudrait que nous soyons optimistes…

Charles Demassieux, Riposte Laïque

. Si vous ne croyez pas à la guerre civile, lisez ce témoignage

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En 2004, François Fillon a  enterré le rapport Obin sur l’islamisation de l’école républicaine. Le résultat, le voici aujourd’hui !  Gérard Collomb l’a déjà dit : le face à face est imminent. La Lettre des généraux l’a confirmé. Le volcan gronde de plus en plus, mais qui s’en inquiète ? Personne, à part Zemmour et quelques rares personnalités lucides.

Quant à Macron, qui rêve à son grand village mondial supranational, il accélère l’immigration pour mieux détruire la France. Plus de 1 500 migrants arrivent chaque jour. Sa loi sur l’immigration n’est que pipeau. Il ne veut ni réforme de la Constitution, ni référendum sur l’immigration.

Ceci n’est pas un article mais la simple retranscription du témoignage d’une enseignante, qui illustre le naufrage absolu de notre politique d’immigration. C’est la France de demain que nous dépeint cette enseignante. Tout cela ne peut que mal finir.

https://paras.forumsactifs.net/t34070-une-institutrice-voila-ou-on-en-est

Une enseignante témoigne !

Ceux qui ne voient pas une guerre civile d’ici 20 ans sont des naïfs, car un beau jour on ne pourra pas éviter de faire respecter l’ordre par la force…

Une enseignante témoigne sans langue de bois du désastre de l’éducation des enfants musulmans en 2022

Je suis enseignante (prof d’histoire-géo-éducation civique) depuis plus de 20 ans.

J’ai exercé dans 5 collèges de banlieue, dont deux Zep et un établissement classé zone violence.

J’ai donc vu passer dans mes classes (de la 6e à la 3e) plus de 4 000 jeunes de banlieues, que j’ai eu à charge d’instruire, d’encourager et d’accompagner, avec une bienveillance et une abnégation qui ne m’ont jamais fait défaut.

Vous prétendez que les populations des banlieues sont “mises au garage dès le collège et le lycée” ? Que “le socle d’une société épanouie est l’éducation” et, de ce fait, vous insinuez que les minorités ne reçoivent aucune instruction dans notre pays ? Quelle vaste blague ! Non : quelle aberration, quelle mauvaise foi, quelle vision erronée et mensongère de la réalité !

Mes élèves des cités reçoivent la même instruction que tous les petits Français de souche.

Leur instruction est gratuite (sans compter les aides et prestations diverses censées aider ces familles mais qui sont systématiquement dépensées pour tout autre chose que l’école…).

Si, au terme d’un parcours scolaire la plupart du temps désastreux, le corps enseignant se voit contraint de leur proposer une orientation professionnelle en fin de 3e, c’est qu’on ne peut pas raisonnablement proposer à un adolescent de 15 ans d’envisager de poursuivre des études de médecine alors qu’il n’a toujours pas daigné apprendre à compter (et à parler correctement le français).

Ignorez-vous l’importance de la résistance à l’apprentissage du français dans nos écoles ?

Le Français est pour eux une “langue étrangère”, la langue des “mécréants” comme ils aiment à me le répéter. Voici le fruit de ma réflexion, après 20 années d’expérience au contact de votre soi-disant “génération sacrifiée” : Je suis en première ligne pour témoigner des moyens financiers, humains et techniques mis à disposition de ces jeunes depuis des décennies (oui, des millions dépensés dans les collèges et lycées pour ces populations).

Je vous signale, à titre d’exemple, que le collège où je travaille actuellement met à leur disposition permanente 14 TNI (tableau numérique interactif) d’une valeur totale de 100.000 euros – un dans chaque classe -, deux salles informatiques contenant 50 PC avec connexion internet, une bibliothèque magnifique sur deux étages, des dizaines d’heures de soutien hebdomadaire et tutorats en tous genres (qui coûtent beaucoup d’argent à l’État car payés en heures supplémentaires), un service de restauration quasi gratuit, des voyages scolaires (musées, voyages en Espagne, en Italie, en Angleterre et en Allemagne, pris en charge par le foyer socio-éducatif ), etc. 

Je continue 

Les autres enfants de la commune (qui ne vivent pas dans la cité) sont loin d’avoir ce genre de privilèges. Malgré tout, ces jeunes des banlieues (comme vous les appelez) n’ont que la haine de la France à la bouche. Leur seule référence est « le bled ». Leur seul désir : imposer leur culture en remplacement de notre culture nationale. Ils ne s’en cachent même plus : ils le revendiquent comme une fierté.

Leur communautarisme rend inopérant toute tentative d’instruction et d’intégration. Quel que soit le sujet que j’aborde, en histoire, en géographie ou en éducation civique, je ne rencontre de leur part que mépris et hostilité vis-à-vis de notre passé, de nos valeurs, de notre vision de la démocratie. Je n’ose même plus prononcer le mot « laïcité » en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire, m’insulter. La plupart des collègues ont abdiqué depuis longtemps.

Hélas, j’ai cru un temps, comme vous, qu’il était possible de leur transmettre connaissances, sagesse et foi en l’avenir de notre communauté nationale.

J’ai renoncé.

Je suis tous les jours confrontée aux discours les plus intolérants qui m’aient été donnés d’entendre : propos haineux à l’égard des Français, des Juifs, des femmes, des homosexuels…

L’évocation du terrorisme fondamentaliste les fait sourire (dans le meilleur des cas) quand ils ne font pas ouvertement, en classe, l’apologie de l’État islamique et de la charia.

Notre Histoire ne les intéresse pas. Ils ne sentent aucun passé, ni aucun point commun avec les « sous-chiens » et les « faces de craie » comme ils nous appellent.

Retournez donc à l’école ne serait-ce que pour un petit stage d’une journée… vous serez convaincu

Marie-Fleur

56300 PONTIVY

Jacques Guillemain, Riposte Laïque