. 238 nouvelles brigades de gendarmerie en France : et pour quoi faire ?

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La nouvelle a été vendue avec un dispositif de communication pléthorique, et même un peu obscène, comme le gouvernement en a le secret. Des photos, des vidéos, des discours – dont le moindre n’est pas celui du président de la république. Dans une brève réponse à des journalistes, il réussit le tour de force de dire qu’il avait pressenti le besoin de sécurité des Français dès 2017, que les forces de l’ordre ont été particulièrement éprouvées, et que les problématiques de la « France la plus rurale » (« la ruralité »« en régions », « dans les territoires ») sont souvent les mêmes que celles de « la France la plus urbaine ».

À ce sujet — Répartir les migrants dans les campagnes : l’exécutif publie un mode d’emploi

On sait que la ligne de partage entre le domaine de la police et celui de la gendarmerie est celle qui sépare la ville de la campagne. La création des 238 brigades de gendarmerie, donc de militaires (quoique rattachés au ministère de l’Intérieur) a donc notamment vocation à faire de l’aménagement du territoire – contrairement à l’assertion de Nicolas Sarkozy en 2010, souvenez-vous : « L’armée n’a pas vocation à faire de l’aménagement du territoire ». C’est un peu ce que dit Macron quand il parle, dans la même intervention, de lien social. Pour le reste, outre l’évidence qu’il affirme (oui, merci monsieur le Président, les émeutes ont sollicité les forces de l’ordre), Emmanuel Macron dit des choses pour le moins contestables. S’il avait pressenti le besoin de sécurité des Français dès 2017, peut-être n’aurait-il pas laissé sciemment la France devenir Haïti. Peut-être n’aurait-il pas accueilli un million de migrants en France (au bas mot) entre 2017 et 2022 – alors même que la corrélation entre immigration et délinquance est désormais parfaitement documentée.

Les deux France

Quant à comparer les problématiques de « la France la plus rurale » à celles de « la France la plus urbaine », on dépasse ici largement le cadre de la réforme ou de la mesure politique pour s’aventurer sur les terres de l’imagination. La France rurale est isolée, pauvre, mal connectée, méprisée, au chômage. La France « la plus urbaine » (disons les choses : les banlieues perdues) est gavée de subventions (100 milliards d’euros dans les plans banlieue successifs), hyperconnectée (y compris pour coordonner les pillages de magasins), enrichie par le trafic de stupéfiants et, malgré la pleurniche, dans une situation de chômage qui ne l’empêche pas pour certains de ceux qui la peuplent de rouler en voiture de sport ni de partir semer la pagaille à Dubai ou Phuket.

Ou alors, est-ce à dire que Macron reconnaît que son projet, grâce à la « répartition des difficultés », c’est-à-dire grâce au saupoudrage de migrants dans les campagnes, est de transformer la France des villages, des clochers, des sources et des bois en un immense dépotoir de banlieue, une salle de shoot à ciel ouvert, un Rwanda sous climat continental, un réseau de salles de prières clandestines ? Ce serait tragique, mais d’une honnêteté plutôt bienvenue.

Un guichet supplémentaire ?

Bref, voici donc 238 nouvelles brigades de gendarmerie. Une photo terrifiante montre notre chef des armées, avec ce charisme de Playmobil qu’on commence à lui connaître, aux côtés de gendarmes joviaux et ventripotents, sortis de la France des Trente Glorieuses, certainement excellents pour recréer du lien social, mais peut-être (on peut du moins le supposer) un peu moins en pointe pour faire face à des scènes de guérilla urbaine, à des tirs de mortiers, à des attaques à la machette, à des réseaux de stupéfiants qui tirent à la Kalachnikov.

En soi, il est toujours bon de créer de la cohésion, de mailler le territoire, de remettre de l’ordre. Mais au fond, ces 238 brigades de gendarmerie, soit 2.100 gendarmes selon le ministère de l’Intérieur, pour quoi faire ? « L’accueil du public, des victimes, la prise de plainte », dit le dossier officiel. Un bureau de poste du crime, en somme. Un guichet de documentation de la chute. Nous y voilà.

Arnaud Florac, BV

. La chanson du jour, Pain – The War on Drugs *

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++ WEBTUBE : Et si on se faisait du bien aux oreilles ? Cela tombe bien je viens de vous dégotter un sublime petit morceau qui va parfaitement faire le job. Clip vidéo impeccable, chanteur au top et solo de guitare à gogo…. On adore. Oubliez tout le reste et passez en mode relax.

++ WEBTUBE : What if we did our ears some good? That’s good, I’ve just found a sublime little piece for you that will do the job perfectly. Impeccable video clip, top singer and guitar solo galore…. We love it. Forget everything else and go into relax mode.

Lien vers la video

. À VOIR : ces Texans éradiquent les nuisibles à la calibre 50

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Il est possible de détruire les nuisibles à la calibre 50… Ça va TRÈS vite.

Une vidéo choquante montre trois agriculteurs en train de pulvériser leur Laser AR-15 sur des porcs pour protéger leur plantation de la dévoration.

Source D.P.

. Les députés macronistes poursuivent leur offensive pour interdire l’anonymat sur internet

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Le projet d’intranet kasher suit son cours à l’Assemblée.

BFMTV :

Un amendement, porté par le groupe Renaissance, souhaite imposer une certification d’identité à tous les internautes français sur les réseaux sociaux, d’ici à 2027.

C’est un amendement qui était sorti par la porte, mais qui revient par la fenêtre. Après avoir été retirée en commission, l’idée d’une certification d’identité obligatoire pour tous revient à l’Assemblée nationale, alors que le projet de loi de sécurisation de l’espace numérique doit être débattu ce 4 octobre.

Des dizaines de députés de la majorité ont déposé un amendement – au nom du Groupe Renaissance – visant à obliger tout utilisateur français des réseaux sociaux à certifier son identité, à compter du 1er janvier 2027, pour toute nouvelle création de compte.

D’après le texte, déposé par la députée Marie Guévenoux, cette certification devra être réalisée « par un tiers de confiance », qui pourrait être public (comme France Connect) ou privé. Le texte prévoit que la possibilité de pseudonymat soit conservée: la plateforme aurait alors un code permettant d’identifier un internaute, sans savoir de quel internaute il s’agit et sans accès à sa pièce d’identité. En cas de demande des autorités, la transmission de ce code permettrait d’identifier l’internaute en le recherchant dans une base de données.

« Il ne s’agit pas de rendre l’espace numérique plus contraint ou plus sécuritaire. Il s’agit de le rendre au moins aussi civilisé et sûr que l’espace physique en responsabilisant les internautes », écrivent les députés.

A l’heure actuelle, en cas de publication illégale, cette opération d’identification se fait par le biais de l’adresse IP de l’internaute, fournie par les plateformes aux autorités sur réquisition judiciaire. Cette adresse IP permet ensuite de le retrouver grâce au contrat qui le lie à son fournisseur d’accès à internet. Un processus qui est donc peu éloigné de celui auquel voudraient aboutir les élus de la majorité.

« Il ne s’agit pas d’un changement profond dans le fonctionnement, mais plutôt d’une prise de conscience des internautes, afin qu’ils comprennent qu’il n’y a pas d’anonymat en ligne. Nous misons davantage sur de l’autocensure (concernant des publications potentiellement illégales, ndlr) » précise Marie Guévenoux à Tech&Co.

Marie Guévenoux compte sur la terreur d’état pour que vous cessiez de dire ce que vous pensez.

« L’autocensure »

Évidemment, cette femme ne veut rien. Elle se contente de lire les fiches que le pouvoir réel lui dicte.

Il s’agit d’un changement majeur, car pour parvenir à ce résultat, il faut que toute connexion à une plateforme, voire à l’internet transite d’abord par un système d’identification directement contrôlé par l’État.

Cette surveillance aura lieu en amont, et non pas en aval comme actuellement avec les demandes formulées auprès des réseaux sociaux.

Tous les députés de la majorité n’ont toutefois pas signé le texte. Certains élus, comme Eric Bothorel ou Philippe Latombe, sont farouchement opposés à cette initiative, qu’ils ont qualifiée dans une tribune d’ »inefficace et dangereuse ».

De son côté, l’avocat spécialisé en droit numérique Alexandre Archambault se montre dubitatif concernant la possibilité pour la France de créer de nouvelles obligations pour des plateformes installées dans l’Union européenne (qui seraient de fait contraintes de mettre en place un tel outil de certification), sans l’accord de Bruxelles.

Enfin, le gouvernement s’oppose à cet amendement, pourtant porté par les députés de la majorité, assure le cabinet de Jean-Noël Barrot à Tech&Co. En cause, justement, cette incompatibilité avec le droit européen, déjà pointée du doigt en commission.

Le gouvernement macroniste ne s’oppose évidemment pas à ce bloc de députés macronistes. C’est du théâtre pour que le gouvernement prétendre ne pas être à l’origine de cette demande, alors que Macron lui-même a exigé la fin de l’anonymat.

Ce système ne peut pas perdurer sans contrôler complètement la circulation des opinions. Sa base électorale de résume aux boomers et aux cadres supérieurs.

Vous connaissez nos solutions : Brave et Tor ou alors s’abonner à un VPN.

Source : D.P.

. Immigration : les demandes d’asile en forte hausse, en 2023

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Pour cette année 2023, et en se basant sur les huit premiers mois de l’année, Le Figaro estime qu’on devrait atteindre 140.000 demandes d’asile en France. L’augmentation atteindrait 12 à 14 % en huit mois de 2023, par rapport à la même période de 2022. Des demandes faites par des Afghans, en majorité, puis, à égalité, par des Guinéens, des Bangladais, des Ivoiriens et des Turcs. Le GUDA, le Guichet unique pour demandeur d’asile où ledit demandeur fait sa demande, fait le plein. Dans la foulée, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) prie les demandeurs d’asile « d’accepter une offre de principe de prise en charge et peut lui proposer un hébergement et une allocation ». La France ouvre ses bras.

Or, l’année 2022 avait été une année record en matière de demandes d’asile, avec 131.254 dossiers – ce qui représentait une hausse de 27 % par rapport à 2021. Des chiffres donnés par le site officiel viepublique.fr en juillet 2023. Mais le même site donnait, en juin 2023, le chiffre censé être définitif de 155.773 demandes ! Qui croire ? Qu’on considère, en fonction du chiffre retenu, que 2023 verra une hausse ou une baisse, c’est en tout cas… beaucoup. Ajoutez à ces nouveaux arrivants l’immigration déjà présente et qui n’a pas été intégrée (l’OFII est une création de 2009, époque révolue où certains pensaient l’intégration encore possible), l’immigration « régulière » (316.174 premiers titres de séjour délivrés en 2022), l’immigration clandestine par nature impossible à chiffrer… et tâchez de deviner l’âge du capitaine.

Darmanin brouille les cartes

Le capitaine de la place Beauvau, justement, fait-il ce qu’il faut ? Lorsqu’il déclare, en pleine crise de Lampedusa, qu’il faut distinguer les migrants des réfugiés – sur l’air : les seconds ont plus que les autres vocation à être accueillis –, il triche, car cette distinction ne s’opère qu’après instruction de la demande d’asile, à un stade où tout ce beau monde est déjà peu ou prou « accueilli ». En France, sur les huit premiers mois de 2023, l’OFPRA a validé 32 % des demandes d’asile, ce pourcentage monte à 44 % après recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile. 40.920 réfugiés de plus, en France, pour la période. Darmanin nous fera-t-il croire que les demandeurs déboutés sont repartis ? On connaît la grande tolérance de la France pour l’irrégularité. Les fameuses OQTF l’illustrent à merveille : elles n’ont d’obligation que le nom. Elles sont des invitations à rester sur notre territoire.

À ce sujet — Darmanin tire à vue, rate Bardella mais blesse Meloni

Distinguer migrants et réfugiés, comme le fait Darmanin, c’est d’ailleurs « adopter les méthodes de l’extrême droite », selon Pierre Roques, coordinateur à l’association L’Auberge des migrants. Le ministre de l’Intérieur pouvait bien faire le malin, en mai dernier, lorsqu’il s’en prenait à Georgia Meloni : « Mme Meloni, gouvernement d’extrême droite choisi par les amis de Mme Le Pen, est incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue » – qu’il ne nous fasse pas croire que lui, non élu, est en passe de les régler pour la France.

Une question de volonté

Or, l’invasion migratoire n’est pas une fatalité. Elle est une volonté. C’est celle de Darmanin avec la création qu’il appelle de ses vœux d’un titre de séjour « travail des métiers en tension » : un appel d’air supplémentaire. Inverser la tendance dépend de la volonté contraire. En 2015, lors de la grande crise migratoire, la Suède – pas des amis de Marine Le Pen : un Premier ministre social-démocrate et une coalition de centre-gauche – avait réduit le nombre de demandes de 95 % en rétablissant un contrôle aux frontières. De 2014 à 2015, le Danemark – là encore, pas des amis de Marine Le Pen – a réduit le nombre de demandes d’asile de 92 % entre 2014 et 2019. Comment ? « En achetant, en 2015, des emplacements publicitaires dans les journaux libanais pour y détailler la réduction des aides sociales, puis en instaurant la possibilité de confisquer les biens des demandeurs pour couvrir leurs frais d’hébergement », explique Mathilde Tchounikine au Figaro.

Contrôler les frontières, couper les pompes aspirantes, cela fonctionne. Bien sûr, tout serait fait, en France, pour entraver cette volonté. Pas qu’en France : les institutions surenchérissent avec des jurisprudences de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme qui donnent systématiquement priorité à l’individu migrant sur les États. On a hâte que commence le combat autour du projet de loi sur l’immigration – au Sénat en novembre, à l’Assemblée nationale début 2024 –, mais il faudra bien avoir à l’esprit qu’un État de l’Union européenne n’est plus maître chez lui.

Samuel Martin, Boulevard Voltaire

. Paris : à Saint-François-Xavier, un immigré fou revient briser des statues

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En rentrant dans la vaste église Saint-François-Xavier, dans le VIIe arrondissement de Paris, le silence est saisissant. Comment deviner, dans cette atmosphère paisible, que des statues sont la cible privilégiée, depuis plusieurs mois, d’un immigré paranoïaque interné ? Cet homme s’échappe régulièrement de son hôpital psychiatrique pour détruire des statues lors de crises de violence.

Ce 1er octobre, c’est une Vierge de Lourdes qui a été renversée. Sur le sol, ce 2 octobre, restent quelques chutes de plâtre, témoins de l’agression. La tranquillité est revenue. Le curé de la paroisse, Mgr Bruno Lefèvre-Portalis, refuse de s’exprimer à ce sujet : « Je ne souhaite pas faire plus de bruit autour de cet incident », confie-t-il à BV.

« La religion catholique insultée »

Les chrétiens deviennent fatalistes. « Ce n’est pas ma paroisse, explique une femme présente dans l’église. Je trouve très triste, ce que vous m’apprenez. Bizarre que rien ne soit fait pour empêcher cet homme de revenir… Ce n’est pas la première ni la dernière fois que la religion catholique est insultée sans que personne n’y fasse rien… » Haussant les épaules, désabusée, elle tourne les talons.

Dans les chapelles latérales, des kakémonos représentent les statues endommagées. Et pour cause : l’immigré qui a renversé la statue n’en est pas à son coup d’essai. La paroisse a subi ses accès de folie plusieurs fois en quelques mois. La dernière dégradation remonte au 7 juin : cinq statues ont été ravagées. Le montant des dommages s’élève à 50.000 euros. Mais au-delà de la valeur de ces objets de piété, c’est bien le geste lui même qui indigne. Cet homme avait déjà enfreint la dignité du lieu, le 28 février. Il avait pénétré dans l’église et brisé une statue de saint Antoine de Padoue, renversant dans la foulée les bougies. Selon le curé, l’individu était déjà venu, avait renversé des choses sans grande cohérence et avait quitté les lieux.

Un paranoïaque obsessionnel

Interrogé lors de ce dernier acte de vandalisme, Mgr Bruno Lefèvre-Portalis a précisé au Figaro que cet individu était, selon la police, un paranoïaque obsessionnel, échappant régulièrement à la vigilance de son hôpital psychiatrique. Le curé avait émis une demande d’internement en centre fermé afin d’éviter les récidives. Cette demande n’a pas eu de suite… « Des procédures sont engagées pour que son permis de séjour ne soit pas renouvelé », peut-on lire dans Trait d’union, le bulletin paroissial. Cette fois-ci, les choses semblent commencer à bouger…

Cette affaire pose, une fois de plus, la question de la sécurité des églises de France, plus particulièrement à Paris. Incendiées, vandalisées, attaquées, elles ne bénéficient d’aucune protection efficace malgré la déclaration de Karen Taïeb, adjointe au maire de Paris chargée du patrimoine, qui suggérait de « renforcer encore le nombre de rondes autour des lieux de culte » face à « ce grave problème de sécurité récurrent ». Apparemment, le dossier n’est pas classé parmi les urgences.

Raphaelle Claisse, Boulevard Voltaire

. Duel : le milliardaire Elon Musk s’attaque à l’immigration. Et à Soros

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Pour une fois, ils avaient raison. La grande peur de la gauche dans le monde entier, largement manifestée sur tous les médias lorsque Elon Musk mit la main sur le réseau social Twitter, en octobre 2022, apparaît de plus en plus fondée. C’est Conan le barbare lâché dans le magasin de porcelaine du politiquement correct. Son dernier cheval de bataille ? L’immigration.

« La population du Wyoming »

Reconverti en reporter de terrain, Musk s’est rendu, ces derniers jours, à la frontière mexicaine. « Je suis allé au poste frontière d’Eagle Pass pour voir ce qui se passe réellement », écrit-il, le 29 septembre, sur son réseau X (l’ex-Twitter). Dans le message, un reportage tourné avec le propre smartphone du patron de SpaceX sur les passages illégaux.

À ce sujet — Quand l’Allemagne finance les ONG pro-migrants pour agir… en Italie

Le lendemain 30 septembre, Musk est toujours à la frontière mexicaine lorsqu’il écrit : « La patrouille frontalière américaine vient de signaler le plus grand nombre d’immigrants illégaux enregistré dans l’Histoire, soit plus de 260.000, ce mois-ci. Le nombre total, y compris ceux non enregistrés, pourrait dépasser un demi-million par mois, ce qui correspond à la population du Wyoming. » Des chiffres et une interprétation immédiatement contestés sur X, cela va de soi. Sans décourager le moins du monde l’homme d’affaires.

La veille, le 29 septembre, le turbulent propriétaire de X avait reposté un article du blog financier américain zerohedge.com. Son titre : « Trop peu, trop tard ? L’Europe réalise enfin que l’immigration de masse les détruit. » Sur des images de migrants traversant un fleuve, Musk écrit encore, le 29 septembre : « La crise frontalière s’aggrave chaque jour ! La ville de New York cède déjà sous le poids. »

Le milliardaire ne se contente pas de mettre les pieds dans le plat dans son pays, les États-Unis. Il joue les mouches du coche et échauffe les esprits des gouvernements européens. Vendredi, alors que l’Italienne Giorgia Meloni s’emporte contre le financement, par l’Allemagne, d’ONG immigrationnistes, Musk relaie un message dénonçant des sauvetages de migrants en Méditerranée par des ONG allemandes. « Est-ce que le public allemand est conscient de cela ? », écrit-il. Sous sa question, un message souhaite une victoire de l’AfD en Allemagne lors des élections régionales du 8 octobre prochain. Début septembre, l’ingérable milliardaire avait menacé de poursuivre en Justice l’Anti-Defamation League, une ONG qui combat l’antisémitisme et le racisme : il l’accuse de diffamer son réseau social. En juin 2023, il voulait sanctionner ceux qui emploient le mot « cisgenre » sur Twitter !

Inattendu

Il est lancé, Elon Musk. Insupportable, inattendu, provocateur, rien moins que consensuel, il sait faire de l’argent mais pas l’unanimité, même à droite. « L’immigration illégale doit s’arrêter, mais je suis complètement favorable à une importante extension et à la simplification de l’immigration légale », écrit-il encore, vendredi soir. Flirtant avec le transhumanisme et les libertariens (partisans d’une société sans État, ou presque), le milliardaire a défié physiquement Mark Zuckerberg (Facebook) ou Vladimir Poutine « en combat singulier ». Le personnage hérisse l’Union européenne, les démocrates américains et un paquet de grandes consciences.

Sur cet homme d’affaires original et engagé, les nombreux médias de gauche français sont intarissables. Ils sont curieusement bien plus discrets sur les activités et l’influence d’un autre milliardaire, actif depuis bien plus longtemps : George Soros. Le financier américain d’origine hongroise, farouche ennemi de Trump, s’est pourtant doté d’un outil d’influence puissant avec sa fondation, l’Open Society Foundations.

« Soros déteste l’humanité »

Comme on pouvait s’y attendre, les deux hommes entretiennent des rapports… très mauvais. Le 6 août dernier, Musk envoie sur X cette gentillesse : « Soros a arbitré la politique. Il a compris que dépenser de petites sommes d’argent dans de nombreuses courses obscures, mais influentes, est bien plus efficace que l’argent dépensé dans des compétitions majeures. L’erreur que font les gens est de penser qu’il l’a fait pour le bien de l’humanité. Il déteste l’humanité. »

Le duel, moins médiatique mais plus profond que celui qui oppose Musk à Zuckerberg, risque de se durcir. En attaquant le dossier des migrations, le propriétaire de X piétine la principale thématique de Soros, l’immigration, au moment crucial où Trump est porté par l’opinion conservatrice aux États-Unis. Voilà un mois, le fils de George Soros, désormais aux commandes de l’Open Society, a justement indiqué que la fondation allait désormais lever le pied en Europe pour concentrer ses efforts sur les États-Unis. Ça promet…

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. Grâce à Sarkozy, Hollande et Macron ne finiront pas au bout d’une corde

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Il fallait faire preuve de beaucoup de flegme, hier soir, pour ne pas balancer le poste de télévision par la fenêtre, en regardant l’interview de François Hollande sur une chaîne d’information en continu.

Tout d’abord, c’est un Hollande qui avait bonne mine qui nous est apparu.

Bien nourri, le poil luisant, l’œil vif et rigolard, un brin goguenard, il ne semble pas souffrir de l’inflation, et ne saute certainement pas de repas, contrairement à certains de ses concitoyens.

Par contre, l’état de ses fonctions cognitives, et particulièrement celui sa mémoire, devrait le préoccuper au plus haut point.

En effet, la façon dont il parle de son accession au pouvoir laisse à penser qu’il a oublié qu’il n’est qu’un accident de l’Histoire politique française, un triste accident, et qu’il ne doit son élection qu’à une succession d’événements improbables.

Celui à qui Mitterrand n’a jamais cru opportun de confier le moindre poste d’importance – ce qui en dit long sur l’opinion qu’il avait de lui – ne doit son élection qu’à une succession de trois événements improbables : l’incapacité de Strauss-Kahn à s’empêcher de sauter sur une femme de chambre à moins d’un an des élections présidentielles, le mauvais calcul des socialistes qui étaient certains d’envoyer leur candidat à l’abattoir, et la médiocrité du président sortant, incapable de défendre son bilan.

Interrogé sur la situation financière de la France, Hollande manifeste son inquiétude, en évoquant les 70 milliards d’euros annuels que nous devrons très bientôt débourser au titre de la charge de la dette, à savoir les intérêts.

C’est alors que Hollande crut nécessaire d’ajouter que, lui, avait pris grand soin des finances du pays, et le terme de « désendettement » fut même employé…

Après vérification, Hollande a creusé la dette de notre pays, au sens de Maastricht, de 340 milliards d’euros pendant son quinquennat. Et ne parlons pas de la dette hors bilan.

Visiblement, Hollande semble l’avoir oublié, tout comme il a oublié que ces 340 milliards ne seront jamais remboursés à échéance, mais réempruntés par ses successeurs ; et 340 milliards à 3,3%, cela fera tôt ou tard 11 milliards d’euros annuels supplémentaires à débourser.

Interrogé sur la crise migratoire, Hollande, en bon européiste, insiste sur le fait qu’il faut instaurer des règles, européennes bien entendu, et les respecter.

Là encore, frappé d’amnésie, il ne se souvient donc pas de l’affaire Leonarda, cette jeune Rom et sa famille de parasites qui devaient tout naturellement être expulsés vers le Kosovo.

Hollande avait cru bon de s’en mêler, au mépris de toutes les règles, en proposant à cette dernière de rester en France pour terminer ses études.

Rappelons à ce propos, cette scène surréaliste, organisée par BFM, donnant l’impression d’un dialogue en direct entre cette famille de Roms, et le président de la République française, et cette tirade inoubliable du patriarche parasite en chef : « Et c’est le Hollande qui va nourrir ma famille ? ».

Plus inquiétante que la perte de mémoire des situations, c’est le début d’aphasie dont semble souffrir l’ancien président de la République.

En effet, en évoquant la crise migratoire, ce dernier cherche ses mots, et parle de personnes « qui n’ont pas vocation à rester sur le territoire », qui doivent donc être « raccompagnées » vers leur pays d’origine.

Hollande évoque même les millions d’immigrés ukrainiens en Europe qui « s’intègrent mieux que d’autres » ; mais qui sont donc ces autres dont Hollande ne parvient pas à retrouver le nom ?

Il convient cependant de reconnaître à Hollande d’avoir réalisé une prouesse inouïe : parvenir à parler de la crise migratoire sans jamais prononcer les mots « Afrique », « Maghreb », « subsaharien » ou « expulser ».

Nous sommes là devant une œuvre digne du lipogramme de Georges Perec, « La Disparition », qui ne comporte jamais la lettre e.

Bien entendu, pendant toute la durée de l’entretien, aucun des journalistes ne semble avoir envie de le mettre en difficulté face à ses contradictions, et chacun avale des couleuvres de plusieurs mètres sans broncher.

Pas une question sur la responsabilité que cet homme porte directement sur la situation énergétique de la France, lui qui en est un des principaux fossoyeurs.

Quand est venu le moment d’évoquer l’avenir, Hollande n’exclut pas formellement de se représenter un jour, lui qui est le responsable direct de la déliquescence du Parti Socialiste, lui qui est le seul président à ne pas avoir eu le courage de se représenter, et d’assumer son bilan.

Il ne faut jamais perdre de vue que si nous avons maintenant le psychopathe Macronescu à la tête de l’État, nous le devons en très grande partie à François Hollande, qui a permis l’ascension de cet être abject.

Au lieu de ricaner au sujet de son prédécesseur Nicolas SarkozyFrançois Hollande devrait plutôt le remercier d’avoir supprimer le crime de haute trahison.

Sarkozy ne valait peut-être pas un kopeck comme président de la République, mais il permettra au moins à Hollande et Macron de ne pas finir au bout d’une corde.

Alain Falento, Boulevard Voltaire

. Voici les huit régions russophones, donc russes, que Poutine devrait annexer

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Si la plupart des Occidentaux ignorent totalement qu’ils mènent une guerre contre la Russie uniquement  pour préserver les seuls intérêts américains et certainement pas pour défendre la démocratie ou la liberté en Ukraine, le peuple russe quant à lui sait très bien pourquoi ses soldats se battent, seuls contre une coalition occidentale de 40 nations aux ordres de Washington.

La Russie mène un combat existentiel contre une Amérique qui veut sa perte et qui n’a jamais accepté la fin de la guerre froide, par peur de voir émerger une puissante Europe de Brest à Vladivostok. Une puissance invincible, possédant à la fois richesse économique, matières premières et indépendance énergétique, ainsi que des cerveaux de premier plan. Une perspective insupportable pour Washington.

Intégrer la Russie dans l’UE, c’eût été un projet mille fois plus grandiose et porteur que d’accueillir la Turquie. Mais chacun sait que c’est Washington qui dirige l’Europe…

La propagande otanienne fait de Poutine un agresseur et un fou, et des millions de crétins avalent ce bobard grotesque sans se poser de questions. Mais quand la Russie a dissous le Pacte de Varsovie en 1991 pour bâtir la paix entre les deux blocs après un demi-siècle de guerre froide, les États-Unis se sont empressés d’élargir l’Alliance atlantique, qui n’avait pourtant plus aucune raison d’être, de 16 à 32 membres et bientôt 3 ou 4 de plus.

Par conséquent, qui est le véritable agresseur ? Est-ce la Russie qui encercle les États-Unis ou bien l’inverse ? Est-ce la Russie qui stocke ses missiles nucléaires dans cinq pays d’Amérique centrale, ou bien l’Amérique qui entrepose son arsenal nucléaire en Europe ?

La Russie, à qui les Occidentaux ont refusé toutes les garanties de sécurité demandées par Poutine depuis des années, a fini par se décider à les obtenir par la force, le seul langage que comprend Washington. On ne dialogue pas avec des crétins belliqueux.

L’Ukraine et l’équipe de mafieux au pouvoir à Kiev ne sont que des pions dans ce conflit. Un million d’Ukrainiens peuvent y laisser la vie, ce n’est pas le problème de Biden, ni celui de ses valets européens.

Kiev perd 20 000 soldats tués chaque mois dans la plus grande indifférence de l’Occident, pour lequel le sang ukrainien n’a aucune valeur. Ce que veut Biden, c’est que Zelensky tienne jusqu’aux élections de 2024. Une déculottée de plus à la veille des élections ferait désordre. Mais la déculottée est déjà là.

Car plus personne ne doute de la victoire de Poutine. Pour les plus lucides, Kiev avait déjà capitulé en mars 2022 puisque Zelensky voulait négocier dès les premiers jours des hostilités. Les Anglo-Saxons en ont décidé autrement. Ces charlatans ont propagé la fable d’une victoire ukrainienne en trompant non seulement le peuple ukrainien, mais aussi les Européens, naïfs comme un perdreau de l’année.

La question sur laquelle Poutine est toujours resté évasif est de savoir quelle portion de territoire Kiev devra céder au vainqueur. Mais Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, se montre plus explicite. Toutes les régions russophones, donc historiquement russes, devront revenir dans le giron de Moscou.

Tous ceux qui suivent le conflit ukrainien connaissent déjà Piotr Tolstoï, reçu plusieurs fois sur nos chaines TV.

Outre la Crimée récupérée en 2014, les quatre régions récemment annexées par Moscou, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, ne sont qu’une partie des territoires convoités par la Russie.

On peut supposer que si Zelensky avait pu négocier dès mars 2022, Poutine n’aurait annexé que le Donbass, persécuté depuis 2014 par Kiev. Mais les sacrifices et les humiliations endurés par le peuple russe pendant bientôt deux ans ont fait monter les enchères. Plus la guerre durera et plus l’ardoise sera salée.

La sécurité de la Crimée passe impérativement par le contrôle de la mer Noire. C’est donc toute la côte nord de cette mer qui devrait passer sous domination russe. Il faut aussi protéger le peuple russe des incursions frontalières et des attaques terroristes dans la partie nord du front.

Par conséquent, Odessa, Nikolaiev, au sud, Kharkov et Dnepropetrosk au nord, devraient être rattachées à la Russie, ce qui donnera une profondeur territoriale indispensable en cas d’agression. 

«La Russie doit récupérer le reste de ses terres : les régions d’Odessa, Nikolaev, Dnepropetrovsk, Kharkov – toutes les terres où vit notre peuple russe, qui a été trahi et abandonné il y a 30 ans, ayant inventé une Ukraine indépendante, sans se soucier des intérêts des habitants de ces régions. Mieux vaut tard que jamais, mais nous allons y remédier», a déclaré Tolstoï.

“La veille, le chef adjoint du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, avait également fait allusion à la libération future d’autres régions d’Ukraine dans ses félicitations à l’occasion de l’anniversaire de la réunification des régions de la RPD, de la RPL, de Kherson et de Zaporijia avec la Russie. Selon lui, la liste des régions de retour va bientôt s’allonger.

“Notons que les services de renseignements britanniques ont récemment averti Kiev que la Russie avait l’intention de «s’emparer» de cinq régions ukrainiennes supplémentaires, et ce, au minimum. Selon les Britanniques, Moscou est déterminée à récupérer toutes les terres qu’elle considère comme siennes.”

Il faut reconnaître qu’en 1991, la liquidation de l’URSS s’est faite dans le désordre le plus total, sans tenir compte des peuples concernés. La guerre du Donbass de 2014 à 2022 est une conséquence de ce découpage post-soviétique incohérent.

Poutine étant tout le contraire du farfelu ou de l’illuminé que nous vend la propagande otanienne a bien l’intention de ramener au bercail les populations russes égarées lors de l’éclatement de l’Empire.

Ces huit régions russes représentent la partie de l’Ukraine la plus riche.

À mon humble avis, Poutine n’a aucun intérêt à s’emparer de la partie ouest, pauvre et russophobe. Ce qui importe, c’est la neutralité de cette Ukraine antirusse.

Varsovie et Bucarest se chargeront sans doute de dépecer l’ouest de l’Ukraine, pour récupérer les régions historiquement polonaises ou roumaines.

Et l’Ukraine résiduelle, autour de Kiev, ne sera plus qu’un confetti sur la carte, comme le souhaite Medvedev.

Tous les fous furieux de Washington et de l’UE, qui ont cru mater l’Ours russe sans rien connaitre de sa mentalité, de son patriotisme, de son histoire, de son économie, de son armée, vont tomber de haut.

Ils sont tous partis en guerre la fleur au fusil, en suivant aveuglément un président américain sénile, qui n’a que quelques heures de lucidité par jour et qui confond la guerre en Ukraine avec celle d’Irak.

Les faucons occidentaux ont voulu cette guerre. Ils ne seront pas déçus !

Ils ont méprisé les Russes, les chassant de l’Europe pour les jeter dans les bras de la Chine et du monde émergent. Tout cela va se payer très cher au cours des années futures. Et l’Europe, sans matières premières, sans gaz ni pétrole, divisée comme jamais, surendettée, plombée par une immigration de masse et de basse qualité, parfois hostile, cette Europe décadente incapable de défendre son identité et ses valeurs traditionnelles, va s’enfoncer dans le déclin, avec crises sociales majeures et émeutes à la clé. 

La victoire de Poutine va donc signer le déclin irréversible de l’Occident et avant tout de l’Europe.

L’amitié franco-russe méritait mieux que ce sinistre scénario, mais Macron n’a jamais eu l’envergure d’un homme d’État. Sa diplomatie est un chapelet de désastres et sa gestion du pays est un fiasco monumental. Il nous a fâchés avec toute la planète.

Voilà comment je vois l’aboutissement de cette “opération spéciale”. Un scénario très soft.

Car si je me trompe, si rien ne se passe comme écrit ci-dessus, c’est que la troisième guerre mondiale aura commencé, avec des conséquences planétaires que nul ne saurait prévoir. Un scénario hard que personne ne souhaite.

Jacques Guillemain, Boulevard Voltaire