. Grâce à Sarkozy, Hollande et Macron ne finiront pas au bout d’une corde

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Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Il fallait faire preuve de beaucoup de flegme, hier soir, pour ne pas balancer le poste de télévision par la fenêtre, en regardant l’interview de François Hollande sur une chaîne d’information en continu.

Tout d’abord, c’est un Hollande qui avait bonne mine qui nous est apparu.

Bien nourri, le poil luisant, l’œil vif et rigolard, un brin goguenard, il ne semble pas souffrir de l’inflation, et ne saute certainement pas de repas, contrairement à certains de ses concitoyens.

Par contre, l’état de ses fonctions cognitives, et particulièrement celui sa mémoire, devrait le préoccuper au plus haut point.

En effet, la façon dont il parle de son accession au pouvoir laisse à penser qu’il a oublié qu’il n’est qu’un accident de l’Histoire politique française, un triste accident, et qu’il ne doit son élection qu’à une succession d’événements improbables.

Celui à qui Mitterrand n’a jamais cru opportun de confier le moindre poste d’importance – ce qui en dit long sur l’opinion qu’il avait de lui – ne doit son élection qu’à une succession de trois événements improbables : l’incapacité de Strauss-Kahn à s’empêcher de sauter sur une femme de chambre à moins d’un an des élections présidentielles, le mauvais calcul des socialistes qui étaient certains d’envoyer leur candidat à l’abattoir, et la médiocrité du président sortant, incapable de défendre son bilan.

Interrogé sur la situation financière de la France, Hollande manifeste son inquiétude, en évoquant les 70 milliards d’euros annuels que nous devrons très bientôt débourser au titre de la charge de la dette, à savoir les intérêts.

C’est alors que Hollande crut nécessaire d’ajouter que, lui, avait pris grand soin des finances du pays, et le terme de « désendettement » fut même employé…

Après vérification, Hollande a creusé la dette de notre pays, au sens de Maastricht, de 340 milliards d’euros pendant son quinquennat. Et ne parlons pas de la dette hors bilan.

Visiblement, Hollande semble l’avoir oublié, tout comme il a oublié que ces 340 milliards ne seront jamais remboursés à échéance, mais réempruntés par ses successeurs ; et 340 milliards à 3,3%, cela fera tôt ou tard 11 milliards d’euros annuels supplémentaires à débourser.

Interrogé sur la crise migratoire, Hollande, en bon européiste, insiste sur le fait qu’il faut instaurer des règles, européennes bien entendu, et les respecter.

Là encore, frappé d’amnésie, il ne se souvient donc pas de l’affaire Leonarda, cette jeune Rom et sa famille de parasites qui devaient tout naturellement être expulsés vers le Kosovo.

Hollande avait cru bon de s’en mêler, au mépris de toutes les règles, en proposant à cette dernière de rester en France pour terminer ses études.

Rappelons à ce propos, cette scène surréaliste, organisée par BFM, donnant l’impression d’un dialogue en direct entre cette famille de Roms, et le président de la République française, et cette tirade inoubliable du patriarche parasite en chef : « Et c’est le Hollande qui va nourrir ma famille ? ».

Plus inquiétante que la perte de mémoire des situations, c’est le début d’aphasie dont semble souffrir l’ancien président de la République.

En effet, en évoquant la crise migratoire, ce dernier cherche ses mots, et parle de personnes « qui n’ont pas vocation à rester sur le territoire », qui doivent donc être « raccompagnées » vers leur pays d’origine.

Hollande évoque même les millions d’immigrés ukrainiens en Europe qui « s’intègrent mieux que d’autres » ; mais qui sont donc ces autres dont Hollande ne parvient pas à retrouver le nom ?

Il convient cependant de reconnaître à Hollande d’avoir réalisé une prouesse inouïe : parvenir à parler de la crise migratoire sans jamais prononcer les mots « Afrique », « Maghreb », « subsaharien » ou « expulser ».

Nous sommes là devant une œuvre digne du lipogramme de Georges Perec, « La Disparition », qui ne comporte jamais la lettre e.

Bien entendu, pendant toute la durée de l’entretien, aucun des journalistes ne semble avoir envie de le mettre en difficulté face à ses contradictions, et chacun avale des couleuvres de plusieurs mètres sans broncher.

Pas une question sur la responsabilité que cet homme porte directement sur la situation énergétique de la France, lui qui en est un des principaux fossoyeurs.

Quand est venu le moment d’évoquer l’avenir, Hollande n’exclut pas formellement de se représenter un jour, lui qui est le responsable direct de la déliquescence du Parti Socialiste, lui qui est le seul président à ne pas avoir eu le courage de se représenter, et d’assumer son bilan.

Il ne faut jamais perdre de vue que si nous avons maintenant le psychopathe Macronescu à la tête de l’État, nous le devons en très grande partie à François Hollande, qui a permis l’ascension de cet être abject.

Au lieu de ricaner au sujet de son prédécesseur Nicolas SarkozyFrançois Hollande devrait plutôt le remercier d’avoir supprimer le crime de haute trahison.

Sarkozy ne valait peut-être pas un kopeck comme président de la République, mais il permettra au moins à Hollande et Macron de ne pas finir au bout d’une corde.

Alain Falento, Boulevard Voltaire

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