. Voici les huit régions russophones, donc russes, que Poutine devrait annexer

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Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Si la plupart des Occidentaux ignorent totalement qu’ils mènent une guerre contre la Russie uniquement  pour préserver les seuls intérêts américains et certainement pas pour défendre la démocratie ou la liberté en Ukraine, le peuple russe quant à lui sait très bien pourquoi ses soldats se battent, seuls contre une coalition occidentale de 40 nations aux ordres de Washington.

La Russie mène un combat existentiel contre une Amérique qui veut sa perte et qui n’a jamais accepté la fin de la guerre froide, par peur de voir émerger une puissante Europe de Brest à Vladivostok. Une puissance invincible, possédant à la fois richesse économique, matières premières et indépendance énergétique, ainsi que des cerveaux de premier plan. Une perspective insupportable pour Washington.

Intégrer la Russie dans l’UE, c’eût été un projet mille fois plus grandiose et porteur que d’accueillir la Turquie. Mais chacun sait que c’est Washington qui dirige l’Europe…

La propagande otanienne fait de Poutine un agresseur et un fou, et des millions de crétins avalent ce bobard grotesque sans se poser de questions. Mais quand la Russie a dissous le Pacte de Varsovie en 1991 pour bâtir la paix entre les deux blocs après un demi-siècle de guerre froide, les États-Unis se sont empressés d’élargir l’Alliance atlantique, qui n’avait pourtant plus aucune raison d’être, de 16 à 32 membres et bientôt 3 ou 4 de plus.

Par conséquent, qui est le véritable agresseur ? Est-ce la Russie qui encercle les États-Unis ou bien l’inverse ? Est-ce la Russie qui stocke ses missiles nucléaires dans cinq pays d’Amérique centrale, ou bien l’Amérique qui entrepose son arsenal nucléaire en Europe ?

La Russie, à qui les Occidentaux ont refusé toutes les garanties de sécurité demandées par Poutine depuis des années, a fini par se décider à les obtenir par la force, le seul langage que comprend Washington. On ne dialogue pas avec des crétins belliqueux.

L’Ukraine et l’équipe de mafieux au pouvoir à Kiev ne sont que des pions dans ce conflit. Un million d’Ukrainiens peuvent y laisser la vie, ce n’est pas le problème de Biden, ni celui de ses valets européens.

Kiev perd 20 000 soldats tués chaque mois dans la plus grande indifférence de l’Occident, pour lequel le sang ukrainien n’a aucune valeur. Ce que veut Biden, c’est que Zelensky tienne jusqu’aux élections de 2024. Une déculottée de plus à la veille des élections ferait désordre. Mais la déculottée est déjà là.

Car plus personne ne doute de la victoire de Poutine. Pour les plus lucides, Kiev avait déjà capitulé en mars 2022 puisque Zelensky voulait négocier dès les premiers jours des hostilités. Les Anglo-Saxons en ont décidé autrement. Ces charlatans ont propagé la fable d’une victoire ukrainienne en trompant non seulement le peuple ukrainien, mais aussi les Européens, naïfs comme un perdreau de l’année.

La question sur laquelle Poutine est toujours resté évasif est de savoir quelle portion de territoire Kiev devra céder au vainqueur. Mais Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, se montre plus explicite. Toutes les régions russophones, donc historiquement russes, devront revenir dans le giron de Moscou.

Tous ceux qui suivent le conflit ukrainien connaissent déjà Piotr Tolstoï, reçu plusieurs fois sur nos chaines TV.

Outre la Crimée récupérée en 2014, les quatre régions récemment annexées par Moscou, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, ne sont qu’une partie des territoires convoités par la Russie.

On peut supposer que si Zelensky avait pu négocier dès mars 2022, Poutine n’aurait annexé que le Donbass, persécuté depuis 2014 par Kiev. Mais les sacrifices et les humiliations endurés par le peuple russe pendant bientôt deux ans ont fait monter les enchères. Plus la guerre durera et plus l’ardoise sera salée.

La sécurité de la Crimée passe impérativement par le contrôle de la mer Noire. C’est donc toute la côte nord de cette mer qui devrait passer sous domination russe. Il faut aussi protéger le peuple russe des incursions frontalières et des attaques terroristes dans la partie nord du front.

Par conséquent, Odessa, Nikolaiev, au sud, Kharkov et Dnepropetrosk au nord, devraient être rattachées à la Russie, ce qui donnera une profondeur territoriale indispensable en cas d’agression. 

«La Russie doit récupérer le reste de ses terres : les régions d’Odessa, Nikolaev, Dnepropetrovsk, Kharkov – toutes les terres où vit notre peuple russe, qui a été trahi et abandonné il y a 30 ans, ayant inventé une Ukraine indépendante, sans se soucier des intérêts des habitants de ces régions. Mieux vaut tard que jamais, mais nous allons y remédier», a déclaré Tolstoï.

“La veille, le chef adjoint du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, avait également fait allusion à la libération future d’autres régions d’Ukraine dans ses félicitations à l’occasion de l’anniversaire de la réunification des régions de la RPD, de la RPL, de Kherson et de Zaporijia avec la Russie. Selon lui, la liste des régions de retour va bientôt s’allonger.

“Notons que les services de renseignements britanniques ont récemment averti Kiev que la Russie avait l’intention de «s’emparer» de cinq régions ukrainiennes supplémentaires, et ce, au minimum. Selon les Britanniques, Moscou est déterminée à récupérer toutes les terres qu’elle considère comme siennes.”

Il faut reconnaître qu’en 1991, la liquidation de l’URSS s’est faite dans le désordre le plus total, sans tenir compte des peuples concernés. La guerre du Donbass de 2014 à 2022 est une conséquence de ce découpage post-soviétique incohérent.

Poutine étant tout le contraire du farfelu ou de l’illuminé que nous vend la propagande otanienne a bien l’intention de ramener au bercail les populations russes égarées lors de l’éclatement de l’Empire.

Ces huit régions russes représentent la partie de l’Ukraine la plus riche.

À mon humble avis, Poutine n’a aucun intérêt à s’emparer de la partie ouest, pauvre et russophobe. Ce qui importe, c’est la neutralité de cette Ukraine antirusse.

Varsovie et Bucarest se chargeront sans doute de dépecer l’ouest de l’Ukraine, pour récupérer les régions historiquement polonaises ou roumaines.

Et l’Ukraine résiduelle, autour de Kiev, ne sera plus qu’un confetti sur la carte, comme le souhaite Medvedev.

Tous les fous furieux de Washington et de l’UE, qui ont cru mater l’Ours russe sans rien connaitre de sa mentalité, de son patriotisme, de son histoire, de son économie, de son armée, vont tomber de haut.

Ils sont tous partis en guerre la fleur au fusil, en suivant aveuglément un président américain sénile, qui n’a que quelques heures de lucidité par jour et qui confond la guerre en Ukraine avec celle d’Irak.

Les faucons occidentaux ont voulu cette guerre. Ils ne seront pas déçus !

Ils ont méprisé les Russes, les chassant de l’Europe pour les jeter dans les bras de la Chine et du monde émergent. Tout cela va se payer très cher au cours des années futures. Et l’Europe, sans matières premières, sans gaz ni pétrole, divisée comme jamais, surendettée, plombée par une immigration de masse et de basse qualité, parfois hostile, cette Europe décadente incapable de défendre son identité et ses valeurs traditionnelles, va s’enfoncer dans le déclin, avec crises sociales majeures et émeutes à la clé. 

La victoire de Poutine va donc signer le déclin irréversible de l’Occident et avant tout de l’Europe.

L’amitié franco-russe méritait mieux que ce sinistre scénario, mais Macron n’a jamais eu l’envergure d’un homme d’État. Sa diplomatie est un chapelet de désastres et sa gestion du pays est un fiasco monumental. Il nous a fâchés avec toute la planète.

Voilà comment je vois l’aboutissement de cette “opération spéciale”. Un scénario très soft.

Car si je me trompe, si rien ne se passe comme écrit ci-dessus, c’est que la troisième guerre mondiale aura commencé, avec des conséquences planétaires que nul ne saurait prévoir. Un scénario hard que personne ne souhaite.

Jacques Guillemain, Boulevard Voltaire

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