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Le chef de l’Etat “a reconnu les faits : les crimes commis cette nuit-là sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République”, a indiqué l’Elysée dans un communiqué AFP.
“La France regarde toute son Histoire avec lucidité et reconnaît les responsabilités clairement établies”, a ajouté la présidence française à l’issue d’une cérémonie officielle pour les 60 ans du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris.
Alors que l’#Algérie nous insulte tous les jours, Emmanuel #Macron continue à rabaisser notre pays.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) October 16, 2021
Ces repentances à répétition deviennent insoutenables et attentent à l’image de la France ! https://t.co/MTtBsWhZkA
Emmanuel Macron présidera ce samedi à Colombes (Hauts-de-Seine) la cérémonie commémorant le 60e anniversaire de la répression sanglante d’une manifestation d’Algériens, le 17 octobre 1961, en présence de familles des victimes.[…]
Présent ce samedi à la cérémonie du 60e anniversaire au Pont de Bezons à Colombes (Hauts-de-Seine), par lequel passèrent des hommes, femmes et enfants habitants du grand bidonville voisin de Nanterre pour aller à la manif, Emmanuel Macron sera le premier président à commémorer en personne cette date funeste, en présence notamment de familles de victimes.
Le chef de l’État, qui ne prononcera pas de discours mais publiera un texte à l’issue de la cérémonie, « ira plus loin », promet un conseiller de l’Élysée sans en dire plus… Le même assure cependant qu’il n’y aura ni excuses ni demande de pardon, contrairement au récent geste à l’endroit des harkis. Explication ? « La manière dont les harkis ont été traités résulte d’un choix politique mis en œuvre par les organes de l’État, il y a donc eu demande de pardon — acceptée de bon cœur — pour ce que la République leur a infligé. Le 17 octobre 1961, il s’agissait de faits de violences dans le contexte du couvre-feu imposé aux Français musulmans d’Algérie : le préfet de police Papon avait certes la main mais pas l’ordre de tirer sur les manifestants », justifie l’Élysée. Le texte écrit par Macron pourrait d’ailleurs mentionner le rôle de la préfecture de police de Paris.[…]
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Manifestation interdite du 17 octobre 1961 à Paris : ce qui s’est vraiment passé – https://t.co/uMqZMR3soL pic.twitter.com/Y2w0MHuDSr
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 16, 2021