« Ils n’ont pas la même manière de vivre que nous » : Chaos au camping d’Avèze, malgré la fermeture, les ressortissants syriens ne veulent pas partir (MàJ)

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05/08/2021

La tranquillité de ce petit camping familial semble être un lointain souvenir. Depuis vendredi 30 juillet, le camping municipal du Pont Vieux, situé sur la commune d’Avèze dans le Gard, a vu arriver de nombreux campeurs peu respectueux du calme environnant. Une quarantaine de ressortissants syriens, venus ensemble de Belgique, se sont installés dans le camping.

Certains avaient réservé leurs emplacements, d’autres non. Le groupe s’est agrandi les jours suivants jusqu’à atteindre 80 personnes environ. “Ils sont de plus en plus nombreux. C’est un petit camping avec une centaine de places. Aujourd’hui, il y a près de 350 personnes affirme la maire de la commune Martine Volle-Wild.

Les occupants demandent à ce qu’un autre point de chute leur soit trouvé. Le directeur de Camping-Car Park Laurent Morice fait le tour des infrastructures voisines, mais « personne ne souhaite les accueillir » affirme la maire de la commune Martine Volle-Wild. « Nous nous sentons seuls devant cette situation. Nous sommes coincés, mais il y a un enjeu humain, des enfants en bas âge, donc on ne veut pas les virer » explique-t-elle.

France3


La menace de démission de la maire d’Avèze Martine Volle-Wild lors d’un conseil municipal, organisé mardi soir, a porté ses fruits. Dès le lendemain matin, en compagnie de la sous-préfète du Vigan Saadia Tamelikecht, les gendarmes ont fermé l’aire de camping pour des raisons sanitaires. Tous les campeurs ont donc plié bagage… À l’exception des ressortissants syriens, venus de Belgique, à l’origine des problèmes que subit le camping.

Le dialogue n’est pas, pour autant, rompu entre la maire de la commune et les occupants, qui attendent qu’un point de chute leur soit trouvé pour partir. Nous sommes coincés mais il y a un enjeu humain, des enfants en bas âge, donc on ne veut pas les virer, assure Martine Volle-Wild. Le directeur de Camping-Car Park Laurent Morice fait le tour des infrastructures “mais personne ne veut les accueillir.”[…]

Car même si l’on n’en est pas encore là, des réparations devront être effectuées pour remettre en ordre le site. Elles concernent les sanitaires, bien sûr, mais aussi une barrière, cassée par les Syriens pour circuler librement, et un nettoyage complet de l’aire. “Ils n’ont pas la même manière de vivre que nous”, affirme Martine Volle-Wild. On leur a demandé de ramasser les couches qui traînent par terre. Certains le font, d’autres non. “Pour l’heure, la situation est au point mort.”

Midi-Libre


04/08/2021

Depuis ce vendredi 30 juillet, le quotidien de la commune d’Avèze a pris une tournure bien différente de son calme habituel. Au sein du camping, les vacanciers sont mécontents. Propriétaire du terrain, la mairie a pris un arrêté mardi pour fermer le camping pour raisons sanitaires. Ce jour-là, une quarantaine de personnes sont arrivées au camping municipal, de manière légale. Ce serait des résidents belges d’origine syrienne, venus ensemble. 

Ce mercredi à dix heures, les occupants du camping devront être partis. “Je ne bougerai pas d’ici, j’ai payé pour être en vacances “, insistait l’une des résidentes actuelles du camping. Pour autant, cette personne, qui a souhaité rester anonyme, sait bien pourquoi la commune a pris cette décision.

Les toilettes sont bouchées. Mon fils est obligé d’aller chez les femmes.” Comme une incompatibilité de modes de vie entre deux voisins. “Cela fait cinq nuits que je vais au camping, poursuit la maire. Je suis allée à leur rencontre, je leur ai demandé de partir. Ils ne l’ont pas fait. Il y a aussi des problèmes de communication, ils sont très peu à parler le français.“[…]

La mairie a pris un arrêté de fermeture du camping municipal, privant les vacanciers de leur séjour. La maire Martine Volle-Wild prévoit également de présenter sa démission et celle de son conseil municipal. “Je me sens sans solution, avoue la première édile. J’ai l’impression d’être seule avec mon équipe devant cette situation. L’État se désengage complètement sur ce dossier.

Midi-Libre

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