Macron comme Calimero : « la vie est trop cruelle… »

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Riposte Laïque

En visite à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, Macron a eut droit à l’accueil qu’il mérite. Toujours correct, certes, mais particulièrement tendu. Un infirmier lui a fait comprendre que les médailles, ça ne payait ni les factures, ni les efforts et les risques déployés durant deux mois, sans aucun soutien du gouvernement, sans même le matériel minimum pour se protéger… Macron énervé, lui a envoyé avec mépris que s’il ne voulait pas de la médaille, il pouvait s’abstenir de venir la chercher… Puis une infirmière lui a dit qu’il avait déçu, géré de très loin la crise, et surtout n’avait tenu aucun de engagements. « On ne croit plus en vous », lui a-t-elle envoyé. Et là, Macron a eu une réponse qui en dit long sur son égotisme. « Moi qui croyais avoir commencé à faire changer l’hôpital, c’est très cruel pour moi… »

Vous avez bien lu : dans cette affaire, la vie est cruelle avec… Macron ! Pas avec le personnel hospitalier surmené, pas avec ceux d’entre eux qui ont contracté la maladie en accomplissant leur devoir, pas avec les dizaines de médecins décédés durant ces deux mois pour sauver des vies. Non, la vie est cruelle avec le pauvre Macron, parce qu’il s’est fait houspiller pour avoir négligé l’hôpital, avoir menti, joué avec la santé des gens. Pour une fois qu’il récolte une infime partie de ce qu’il a semé, en recevant un accueil plus que frais des agents hospitaliers, Macron tombe des nues. C’est trop cruel, vous ne trouvez pas, Monsieur Emmanuel Calimero ? Vous n’avez pas envie de verser une larme sur les malheurs de notre pauvre Président, qui se fait rabrouer partout où il passe ? Macron dévoile à la Pitié toute l’étendue de son inconséquence : occupé à gérer sa com’, et à négliger le réel, il joue à la victime quand on lui donne à contempler les méfaits de son action. À croire qu’il n’a pas encore compris qu’être Président, ce n’est pas un jeu, c’est agir sur la vie des gens…

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