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Riposte Laïque
Avec la loi Avia qui vient d’être votée, un texte liberticide de plus, dans la lignée des lois Pleven-Gayssot-Taubira, ou bien celle contre les fake news de 2018, nous subissons un énième coup porté à la liberté d’expression, en totale violation de notre Constitution et de nos valeurs républicaines fondamentales.
On notera que pour lutter contre le racisme, l’antisémitisme, la haine et l’insulte en tous genres, les lois existent déjà. On voit donc mal pourquoi les grandes plateformes des réseaux sociaux devraient être sommées de rendre la justice, par une censure aussi arbitraire qu’abusive, alors qu’elles n’en ont pas les compétences.
Mais les associations antiracistes et les pourfendeurs de l’islamophobie en réclament toujours plus. Macron leur a donné raison, une fois de plus.
C’est donc un nouvel assaut de la dictature de la pensée qui frappe les citoyens et il appartient au Conseil constitutionnel de trancher sur la validité du texte.
Mais le plus révoltant, dans cette affaire, c’est l’hypocrisie sans limite du pouvoir, qui ose une nouvelle fois légiférer contre la haine à sens unique.
Car ceux qui se drapent dans le manteau de la vertu pour combattre la haine en ligne sont les mêmes qui refusent de dénoncer la haine véhiculée par le Coran à longueur de sourates.
Les mêmes qui diabolisent les plateformes en ligne n’ont que louanges pour le Coran et l’islam, « religion de paix et d’amour », message que rabâchent nos élus, tels des perroquets.
Ne nous leurrons pas. Ce sont avant tout les propos islamophobes qui sont visés par la loi Avia. Une aubaine pour les nostalgiques du délit de blasphème.
Or, le Coran, l’intouchable parole d’Allah, c’est aussi un torrent de haine qui coule à chaque page, avec 500 versets hyperviolents sur les 6 400 qu’il contient.
Rappelons quelques douceurs coraniques qui ont droit de cité dans notre République humaniste, laquelle condamne durement l’islamophobie et prétend combattre toute forme de haine qui circule dans le pays.
Couper la main des voleurs, pourchasser les homosexuels, tuer ou crucifier les mécréants, leur verser de l’huile bouillante sur la tête, les enchaîner et les traîner dans l’eau bouillante, les tuer partout où ils se trouvent et leur promettre les flammes de l’Enfer font partie des joyeusetés véhiculées par le Saint Coran à l’encontre des non croyants ! Un modèle de paix et d’amour…
La question essentielle est donc de savoir si nos moralisateurs qui prétendent défendre le Bien ont toute légitimité pour dénoncer la haine en ligne, dès lors qu’ils ferment obstinément les yeux sur celle que véhicule le Coran depuis 14 siècles.
Exiger des plateformes en ligne qu’elles censurent les propos haineux, sans exiger des autorités musulmanes d’expurger le Coran de ses versets les plus violents et belliqueux, est une escroquerie intellectuelle sans nom !
Un deux poids deux mesures qui en dit long sur la soumission de nos élus à l’islam, terreau de l’islamisme et du terrorisme.
Certes, tous les musulmans ne sont pas des islamistes ennemis de la République, mais l’affaire de la jeune Mila, menacée de viol et de mort par des dizaines de milliers de messages pour avoir critiqué l’islam illustre à merveille le degré de tolérance de bon nombre de nos musulmans.
Parmi nos dix millions de fidèles à l’islam, combien sont-ils qui rêvent de criminaliser le blasphème, soutenus par la gauche immigrationniste en mal d’électorat ?
Devrait-on accepter qu’en France on tue au cri de « Allahu akbar » ? Devrait-on ignorer que l’islam politique entend faire sécession ? Devrait-on oublier les centaines de morts et de blessés victimes des fous d’Allah, qui entendent profiter de nos faiblesses et de nos concessions multiples pour imposer leur propre loi ?
Ce n’est pas la haine véhiculée par les plateformes en ligne qui menace la République, mais c’est l’islam politique qui avance de plus en plus à visage découvert et s’exprime toujours plus violemment par la terreur.
L’acharnement du pouvoir à museler les citoyens n’a d’égal que son renoncement coupable à combattre l’islam politique conquérant.
N’oublions pas nos morts et nos blessés victimes du jihad, n’oublions pas Mila, n’oublions pas ces femmes algériennes, tunisiennes et marocaines, qui se battent avec courage pour l’égalité, n’oublions pas ces beurettes à qui on impose le voile alors qu’elles préfèrent la minijupe et le décolleté.
Ce sont les Zineb El-Razoui, les Fatiha Agag-Boudjahlat et autres femmes courageuses, qui refusent toute soumission à l’islam, qu’il faut aider dans leur combat.
Le ratage de l’intégration, qui risque de nous mener à la guerre civile, est le résultat de quarante années de lâchetés, de trahisons et de soumission, qui ont donné des ailes aux islamistes.
Cette loi Avia n’est qu’un signe de soumission de plus et c’est aussi une victoire pour tous ceux qui rêvent d’instaurer le délit de blasphème en France. On y vient peu à peu…
Toutes ces lois liberticides ne sont que des entraves à nos libertés essentielles et sont du pain bénit pour les ennemis de la République.
Si nous renonçons à notre liberté d’expression pour dénoncer et combattre les ennemis de notre civilisation, c’est la charia qui vaincra, dans trente ou cinquante ans. Le nier n’est que douce illusion.
« L’islamisme est, certes, la maladie de l’islam, mais les germes sont dans le texte lui-même », disait Abdelwahab Meddeb. N’oublions jamais cette vérité.