. Un magazine britannique s’inquiète de « l’islamophobie » en France !

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++ WEBTUBE : Bleu, blanc, rouge. Trois femmes voilées et en abaya aux couleurs de la France prennent la pose pour le magazine britannique lifestyle (mode de vie) Dazed. Loin d’être seulement des portraits de mode, ces photographies illustrent un long article sur la « résistance » des femmes musulmanes en France. Il est publié dans le numéro d’hiver de ce bimensuel dont le site est visité, chaque mois, plus de 3,5 millions de fois. Sous la plume d’une militante pro-migrants, journaliste à ses heures perdues, des activistes françaises dénoncent « l’islamophobie » et le racisme colonial prétendument systémique en France. Un morceau de choix.

État « colonial »

Dès l’introduction du papier, les termes sont trompeurs. Quelque temps après la rentrée scolaire, Aisha, une jeune lycéenne, « enfile une robe fluide sans manche », rapporte Tiara Sahar Ataii, auteur de l’article, feignant la naïveté. Cette tenue lui vaudra une convocation dans le bureau du directeur de son établissement, s’insurge-t-elle. Car si la journaliste assure qu’il s’agit seulement d’une robe, le lecteur averti aura compris que la jeune fille portait une abaya, tenue dont le port est désormais interdit au sein des écoles. Pour Tiara Ataii, cet exemple comme l’interdiction du port du voile dans les compétitions sportives sont autant de preuves que la classe politique française, marquée par « l’héritage colonial »« prône une laïcité au détriment des musulmans ».

Pour appuyer sa thèse, la journaliste donne alors tour à tour la parole à des membres du collectif des Hijabeuses (ces femmes musulmanes qui revendiquent le port du hijab dans les tournois sportifs), à des militants du FEMYSO (Forum européen de la jeunesse musulmane régulièrement pointé du doigt pour ses accointances présumées avec les Frères musulmans) ou encore au Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE, résurgence du CCIF dissous après l’assassinat de Samuel Paty). Autant d’activistes qui semblent exécrer le principe de laïcité et dénoncent régulièrement la politique française sur le voile. Au terme de son article, après avoir au passage égratigné Pascal Praud pour son interrogation sur le lien entre les punaises de lit et l’immigration, Tiara Ataii conclut : « Tout le mérite revient aux femmes et aux jeunes filles musulmanes qui ont choisi de revendiquer leur propre identité française, refusant qu’elle soit singulièrement définie par le modèle blanc, majoritairement catholique. » Publié ce 29 novembre sur le site du journal, l’article a d’ores et déjà été fièrement partagé par la mouvance décoloniale française, à commencer par la militante Rokhaya Diallo.

Campagne contre la France

Ce n’est pas la première fois que la situation, en France, inquiète le magazine Dazed. Déjà, au mois de juin, le journal avait publié plusieurs articles sur les émeutes en France. Pour l’auteur de l’un de ces papiers, la mort de Nahel n’est autre que « l’exécution préméditée d’un adolescent par un policier à la gâchette facile ». Une version loin d’être démontrée par la Justice à ce jour. L’activiste décolonial va ensuite jusqu’à légitimer la violence des émeutes. « Alors que les forces de police ont le droit de tuer, le peuple n’a pas le droit de brûler », dénonce-t-elle, comparant la mort de Nahel à celle de George Floyd aux États-Unis avant d’incriminer une nouvelle fois la police française, « impunie » et coupable de « racisme ».

Si le concept de laïcité peut interroger au Royaume-Uni, monarchie anglicane qui célèbre un modèle multiconfessionnel au sein même de ses institutions, cet article est révélateur de la cabale lancée contre la France depuis de nombreuses années, sur ce sujet, au niveau international. Ainsi, en septembre dernier, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, comparait implicitement la France, pays qui interdit le voile et les abayas au sein des écoles, aux pays islamistes. La Turquie a également profité du contexte de l’interdiction de l’abaya pour lancer une campagne antifrançaise.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

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