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Nouvelle réduction du débit du gaz russe. Mais l’UE ne comprend toujours pas.
Le message est pourtant limpide :
Plus les sanctions s’éternisent et plus Poutine coupera les livraisons de gaz à l’Europe.
Plus l’Otan livre des armes à Kiev et plus le territoire ukrainien sera amputé.
[…]
Ce mardi, les ministres de l’Énergie de l’UE se réunissent à Bruxelles.
Nord Stream 1 qui fonctionne à 40 % de ses capacités, va passer dès mercredi à 20 %, soit 33 millions de m3 en moins par jour pour l’Europe.
La Commission européenne, qui a tout fait pour provoquer la pénurie de gaz et la crise énergétique en Europe (C’est bien l’Europe qui a dit au début de la crise qu’on se passerait du gaz Russe…..à tord ou à raison mais aujourd’hui il faut assumer), prétend aujourd’hui jouer les pompiers en imposant une économie d’énergie de 15 % et en appelant à la solidarité entre membres de l’UE.
Espagne et Portugal renâclent, n’étant pas tributaires du gaz russe. Viktor Orban, au contraire, ne veut pas entendre parler de sanctions contre la Russie et négocie son gaz directement avec Poutine.
Bref, l’Europe c’est « tous pour un » quand tout va bien, mais chacun pour soi quand tout va mal. Et certains osent encore nous affirmer que davantage d’intégration européenne résoudrait tous nos problèmes.
On voit mal comment l’attelage bancal européen pourrait faire front et serrer les rangs, alors que chaque pays n’a pas les mêmes intérêts à défendre que ses voisins.
C’est la pagaille et la panique totales. L’Allemagne craint une baisse de son PIB de 1,5 %. Elle prolonge ses dernières centrales nucléaires et relance le charbon. Le réchauffement climatique ? On verra plus tard…« Nous ne sommes pas dans l’idéologie antinucléaire », clame soudain la présidente du SPD. Olaf Scholz disait le contraire il y a huit jours !
Le nucléaire, c’est 6 % de l’électricité allemande, mais il est temps de faire les fonds de tiroir. Et ce que veut l’Allemagne, c’est la solidarité des autres pays pour voler à son secours.
La France, qui a cru pouvoir mener une guerre économique totale contre la Russie, toujours grande gueule qui réfléchit ensuite, réalise mais un peu tard, qu’il ne fallait pas fermer Fessenheim et qu’il fallait relancer le programme nucléaire il y a dix ans. Encore une fois, merci les Verts.
Au plan militaire, ce n’est pas mieux.
Moscou a revu ses objectifs territoriaux à la hausse depuis que les Occidentaux ont livré des canons et des missiles longue portée, mettant en danger les populations russophiles du Donbass.
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères a été très clair : « Nous ne pouvons permettre que, dans la partie d’Ukraine contrôlée par Zelensky ou son remplaçant, se trouvent des armes qui peuvent menacer directement notre territoire ou celui des républiques séparatistes ayant déclaré leur indépendance ou voulant choisir seules leur avenir ».
Il n’est donc plus question de se contenter de la Crimée et des républiques de Donetsk et de Lougansk, mais de s’emparer du croissant allant de Kharkov à Odessa et sans doute jusqu’à la Transnistrie. Ce qui amputera le territoire ukrainien de 25 %.
Les Ukrainiens pourront remercier leur leader jusqu’au-boutiste Zelensky et les hypocrites Occidentaux qui auront utilisé le peuple ukrainien comme chair à canon pour affaiblir la Russie.
Et les Européens pourront remercier leur grand protecteur américain pour avoir plombé leur économie et fait de la Russie leur ennemi pour plusieurs décennies.
Beau bilan !
Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque
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