La chanson du jour, Purple Noise (Worakls Remix) – Boris Brejcha *

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Bon je l’avoue je ne connaissais pas Boris Brejcha. Mais en vagabondant sur le net je suis tombé sur ce morceau. Ce n’est pas l’œuvre du siècle mais la sonorité est intéressante et le rendu musical tout à fait réussi. Vers la fin on pense un peu à des paysages du grand ouest américain… Enfin tout ça pour dire que cette musique m’a fait voyager et rêver. En ces temps de fortes chaleurs ça fait du bien.

Well I admit I did not know Boris Brejcha. But while browsing the net I came across this piece. It's not the work of the century but the sound is interesting and the musical rendering quite successful. Towards the end we think a little of the landscapes of the great American West... Anyway, all that to say that this music made me travel and dream. In these times of high heat it makes me feel good.

En bonus :

N’to – Trauma (Worakls Remix)

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Un enfant de 12 ans porté disparu à Quimper

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Le commissariat de Quimper vient de lancer, lundi 18 juillet, un appel à témoins concernant la disparition inquiétante d’un garçon âgé de 12 ans. Il s’agit de Yvann Bikic, un jeune âgé de 12 ans. Ce garçon serait en fugue depuis lundi matin, 10 h, après être sorti de la voiture de sa mère, route de Pont-l’Abbé, à Quimper.

Selon le signalement, il porte des vêtements et des chaussures noirs. Les yeux bleus, les cheveux bruns mi-longs, et de corpulence normale, Yvann Bikic mesure 1m50. Il n’a pas de papier d’identité, pas de moyens de paiement et pas de téléphone. Si vous avez la moindre information, n’hésitez pas à contacter le commissariat de Quimper au 02 90 41 35 50.


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Emission Radio. Cyclisme : efforts et traditions plus forts que le pognon !

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Grand format pour la Grande Boucle ! Alors que le Tour de France 2022 bat son plein, Méridien Zéro vous propose cette semaine une chronique de la Rive spéciale de près de deux heures consacrée au cyclisme. A cette occasion, comme lors de la chronique #24 dédiée au rugby, l’équipe de MZ accueille Yann Vallerie de Breizh Info, Antony Bonamy, directeur des éditions Culture et Racines, Virgile, un fidèle camarade flamand, et Georges Feltin-Tracol.

Tous racontent leur histoire d’amour avec le cyclisme et nous présentent quelques faits marquants. La question du dopage n’est pas élucidée est et même traitée avec un point de vue non conforme.

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Incendies : le réchauffement climatique a-t-il bon dos ?

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+ Webtube : les médias grand public passent leur temps à simplifier à l’extrême l’information. C’est du prédigéré. Heureusement que l’on peut aujourd’hui s’informer ailleurs.

Pas une communication politique sur les incendies qui ravagent en ce moment la France sans y voir accolé le « réchauffement climatique ». À chaque épisode caniculaire, chaque incendie, en bref, à chaque coup de chaud, le réchauffement climatique est immédiatement présenté comme la raison numéro un du désastre. Au point de masquer les autres raisons, souvent bien plus concrètes et plus pertinentes. Comme l’a rappelé le Premier ministre Élisabeth Borne, 80 % des incendies sont pourtant dus à une main humaine, qu’elle soit accidentelle ou criminelle.

En Gironde, l’incendie qui gêne les écologistes.

L’incendie de la forêt de La Teste-de-Buch a ainsi mis un coup d’arrêt aux récriminations de la gauche qui dénonçait déjà l’inaction de l’exécutif et les conséquences directes d’une forme de punition divine s’abattant sur la nature. 14.000 hectares de forêts sont déjà partis en flamme. « Deux incendies de cette ampleur et de cette virulence en même temps sur un département, c’est une première en Gironde et même en France », souligne Fabienne Buccio, préfète du département auprès du Monde (18 juillet). Le quotidien parle d’ailleurs de « réfugiés climatiques ». Mais est-ce le cas ? Si le feu ne peut être freiné, c’est parce que cette forêt ne bénéficiait plus d’un « plan simple de gestion de la forêt usagère ». Cette décision du gouvernement avait été prise en juillet 2021, à la suite de la demande de la sénatrice écologiste de Gironde Monique de Marco. Or, dans les plans de gestion forestière sont compris des travaux de prévention d’incendie. En bref, en raison d’un dogmatisme écologiste, la forêt n’avait pas bénéficié d’un quelconque plan incendie qui, certes ne l’aurait pas empêché, mais en aurait drastiquement limité les effets.

Vers des incendies de nature terroriste ?

Aux Sables-d’Olonne, en Vendée, le maire Yannick Moreau a déploré, le 16 juillet dernier, le départ d’une dizaine de feux. « C’est criminel », tempête l’élu vendéen qui espère une juste punition des coupables. Selon les premiers éléments de l’enquête qui est en cours, une partie de ces feux serait due à l’utilisation de mortiers et autres engins pyrotechniques.

Pour l’instant, personne n’évoque une origine terroriste aux les feux qui consument actuellement une partie des forêts françaises. Mais la menace existe. En 2019, les organes de communication de l’État islamique vantaient la terreur par l’incendie. « Le principe est simple : allumer des incendies en utilisant des produits inflammables pour détruire les propriétés des croisés et les tuer avec le feu de l’enfer. Le moudjahid n’a qu’à acheter le produit inflammable qu’il souhaite utiliser, sélectionner sa cible, avant de déterminer le meilleur moment pour passer à l’exécution », affirmait, dans son cinquième numéro, le sympathique média Rumiya, l’organe de presse de Daech. Et le magazine de poursuivre : « Les incendies ne doivent en aucun cas être considérés comme moins efficaces. Ils provoquent de gros dégâts économiquement parlant et un choc émotionnel tout en pouvant être très facilement répétés. Même si de telles attaques ne se traduisent pas toujours par la mort d’ennemis, Allah a promis de récompenser le moudjahid qui leur nuit ou les provoque simplement. » Une information que l’avocat spécialisé Thibault de Montbrial, contacté par SMS, définit comme « parfaitement exacte ». En bref, si les températures caniculaires aggravent le phénomène, force est de constater que le réchauffement climatique n’a aucune responsabilité dans le déclenchement des incendies cités plus haut. La chaleur est un facteur aggravant, mais elle ne provoque pas de tels départs de feux. Comme s’il avait fallu attendre 2022 pour s’apercevoir qu’en effet, il faisait chaud et sec entre juillet et août !

Marc Eynaud, Boulevard Voltaire

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Le RER, la ligne qui relie Paris à sa banlieue en moins d’une journée… via le tiers-monde

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Je ne suis pas, sur le fond, opposé au principe de l’impôt. Ses modalités de mise en œuvre, c’est vrai, confinent à l’écrasement ; son matraquage des riches et sa haine de la succession patrimoniale sont, c’est vrai, ce qu’il y a de plus laid et de plus méprisable dans le fond de l’esprit révolutionnaire. Mais enfin, tout de même, je trouve compréhensible de contribuer, à la mesure de ses moyens, aux services d’un Etat digne de ce nom. Pour avoir des routes en bon état, des hôpitaux efficaces, des écoles publiques d’élite, des trains rapides et ponctuels, une vraie prise en charge des pauvres, une armée puissante, je suis prêt à contribuer de bon cœur à l’effort collectif.

Bon. Ceci étant posé, convenons que les résultats obtenus par les structures de l’Etat ne plaident guère en faveur du maintien de l’étranglement fiscal perpétuel. Routes défoncées (mais à péage, pour le bénéfice de compagnies privées, et à radars, pour reprendre un peu de sous au contribuable) ; hôpitaux exsangues, dont le cirque du Covid n’a été que le révélateur ; écoles idéologisées, au niveau lamentable, aux professeurs rares et dépassés ; clochards français qui meurent seuls, sous les fenêtres d’hôtels trois étoiles remplis de migrants logés aux frais du contribuable ; armée de grande classe, mais échantillonnaire, qui paie l’incurie de Sarkozy puis de Hollande… et moyens de transport hors d’âge, livrés en pâture aux syndicalistes, qui ne savent anticiper ni les “épisodes neigeux”, ni les “fortes chaleurs”, ni les “feuilles sur la voie”… ni rien, en somme.

Voyez l’exemple du RER B, ce 18 juillet. Train bondé, chaleur, malaises ; incivisme de la musique trop forte ; arrêt interminable en pleine voie. Il est huit heures du matin. Le conducteur invite les voyageurs à débarquer en sautant sur les voies. A la queue leu leu, dans le noir absolu, les passagers sautent, valise à la main, puis courent comme dans un film catastrophe, par peur d’être percutés. Un embouteillage de trains de banlieue, stoppés entre Châtelet et les stations suivantes, serait à l’origine de ce terrible ratage. Un “épisode caniculaire”, disent-ils, dû à “la présence de personnes sur les voies”, alors que ces personnes se sont justement trouvées sur les voies à cause de l’inefficacité du réseau francilien.

Y a-t-il, en somme, un seul pan du service public qui ne ressemble pas à un pays du tiers-monde ? Une légende urbaine raconte que, lorsqu’un train arrive légèrement en retard au Japon, on ouvre une enquête interne. Ce qui est sûr, c’est que, quand la DDE japonaise travaille, il y a, comme chez nous, trois personnes : mais chez eux, il y en a un qui travaille, un qui régule la circulation et un dont la seule fonction est de présenter les excuses de l’administration aux passants. Croyez-vous que la RATP ou la SNCF le feraient de vive voix ? Ou qu’une enquête interne permettrait de savoir pourquoi les trains grandes lignes arrivent systématiquement en retard ? Non. En France, on est capable de relier Paris à Mitry-Claye en moins d’une journée, via le tiers-monde. Cette démission totale du service public n’est pas anecdotique : elle est symptomatique d’un je-m’en-foutisme généralisé, d’un refus de se remettre en question, d’un délabrement matériel et moral de l’appareil d’Etat. De même que la Seine-Saint-Denis est censée être la Californie avec le soleil, nous devenons la République Démocratique du Congo sans les températures. Et encore, cette semaine…

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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En Allemagne, des églises et des villages entiers sont rasés au profit de la production de charbon

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+ Webtube : Ah bon ? Le charbon est encore omni présent en Allemagne ? Je croyais ce pays vertueux, tourné vers les énergies vertes grâce à leurs écologistes efficaces…. On nous aurait menti ? Stupéfiant reportage d’Arte.

L’émission complète :

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Le baccalauréat devient-il une loterie où l’on gagne à coup sûr ?

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Ce n’est un secret pour personne que les notes sont harmonisées au bac, officiellement pour pallier de trop grandes disparités d’appréciation entre les correcteurs, dans la pratique, et le plus souvent, pour rehausser la notation vers le haut. Ce qui est moins courant, c’est que des notes soient baissées… après la publication des résultats. C’est pourtant ce qui est arrivé à des élèves de l’académie de Lyon qui, le lundi 11 juillet, en se connectant sur le site dédié, ont eu la surprise, bonne ou mauvaise selon les cas, et à quelques heures d’intervalle, de voir leurs notes augmentées ou rabotées d’un point ou deux, notamment à l’épreuve orale.

On imagine que les bénéficiaires d’un bonus s’en sont réjouis, mais les élèves dont les notes sont mystérieusement passées de 17 à 16, voire à 15, ont été déçus – on les comprend. Leurs parents en colère ont demandé des explications, sans succès dans un premier temps. Selon Le Figaro Étudiant (15 juillet), le rectorat a reconnu plus tard « une erreur humaine » et, jouant la carte de l’apaisement, a décidé de conserver les meilleures notes des candidats afin que personne ne se sente lésé. Peut-on dire que tout est bien qui finit bien ? Rien de moins sûr.

Toujours selon la même source, l’hypothèse la plus probable est celle d’une erreur de manipulation de la part du rectorat de Lyon, qui aurait d’abord diffusé les notes non harmonisées avant de corriger le tir ensuite. L’erreur est humaine, sans doute, et il ne faut pas accabler les personnels du service des examens qui ne chôment pas en cette période. Il reste que cette erreur, s’ajoutant aux fuites qui ont eu lieu pour certaines épreuves et ont contraint de recourir aux sujets de secours, se cumulant avec le poids accru du contrôle continu, jette encore un peu plus le discrédit sur un baccalauréat qui n’en avait pas besoin.

L’harmonisation des notes au baccalauréat aboutit à un « nivellement par le bas », selon le mot employé par des parents d’élèves indignés. « Si une prestation vaut 17, il n’y a pas de raison de retirer un point… Pourquoi n’a-t-on pas le droit d’être bon ? », déplore une mère de famille. Au pays de Procuste, il ne fait pas bon se distinguer. Les lots de copies attribuées aux correcteurs, même si elles sont brassées, ne sont pas nécessairement de la même qualité : une très bonne note peut s’expliquer par la générosité d’un professeur, mais aussi par une copie qui détonne dans la médiocrité générale. Sans compter que cette harmonisation se fait le plus souvent automatiquement, sans demander l’avis du correcteur.

D’autres parents craignent que la révision à la baisse de certaines notes à l’épreuve anticipée de français puisse porter préjudice à leurs enfants, l’année prochaine : « Une mention au bac se joue parfois à un point, ce qui peut être assez précieux sur Parcoursup l’année prochaine. » Qu’ils se rassurent ! Il est vrai que la mention se joue parfois au point près, mais les décisions d’orientation de Parcoursup, notamment pour les meilleurs élèves, sont prises avant même la fin des épreuves sans qu’on connaisse les résultats ou la mention. Si bien qu’on se demande de plus en plus à quoi donc peut servir le baccalauréat.

Philippe Kerlouan, Boulevard Voltaire

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La France des provinces, douce rivière devenue torrent de sang

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Il y avait, disons jusqu’au début de l’exode rural, une France lente et un peu austère, une France calme et tendre, rude et travailleuse : on appelait ça, il n’y a pas si longtemps, la province. Ce n’était pas parfait : on y était volontiers conformiste, parfois envieux, souvent mesquin. On n’aimait pas les gens de la ville, on regardait de travers les enfants du pays qui avaient réussi, mais enfin, on y vivait tranquille. Au rythme des saisons, des moissons, des fêtes de village, on regardait le soleil se coucher, au soir de la vie, sur un paysage doux et serein, qui était exactement comme celui que l’on avait connu enfant. Du Bellay parlait de la « douceur angevine », Trenet de la « Douce France/Cher pays de [son] enfance ». Il y avait le clocher, la mairie, les prairies du père Untel, la forêt des Machin, les maîtres et les paysans, le curé et l’instituteur. On causait au café, on recevait les journaux.

Bien sûr, vous allez me dire que la nostalgie est la maladie de la droite. Vous allez peut-être même me dire que la « France d’avant » n’a jamais existé. Un petit tour sur le site de l’INA vous détrompera (et vous tirera des larmes en moins de dix minutes). Que reste-t-il, alors, de cette France-là, celle des provinces de la carte Vidal-Lablache n° 9, devenue celle des « régions », puis celle des « territoires », puis finalement appelée « France périphérique » ? Des lieux paradisiaques et des Français enracinés, mais aussi des zones commerciales immondes, des foyers éclatés, avec la télé comme dieu lare, qui ont honte de leurs racines ; des gens tristes et perdus, gavés de malbouffe tiède et de culture américaine mal digérée, à qui on a désappris que leurs familles avaient fait la France. Et puis, bien sûr, il y a ce qu’il ne faut pas appeler le Grand Remplacement. Il y a les « incivilités », vocable discret de la sauvagerie ordinaire. Il y a les meurtres quotidiens, ces « blessures au cou » et ces « rixes », ces « différends » et ces « agressions sexuelles », ces « attaques gratuites »… Nous connaissons désormais par cœur la novlangue de la presse d’État, qui tourne autour des véritables termes pour ne pas risquer d’avoir dit la vérité.

À Angers, pays du bien vivre, pays, on l’a dit, de la douceur immortalisée par l’auteur des Regrets, un Soudanais, réfugié politique, a tué à l’arme blanche, il y a quelques jours, trois jeunes gens. Leur seul crime était d’avoir défendu une jeune fille, que le migrant agressait sexuellement. Il avait un casier, bien sûr. Ca ne changera rien, évidemment. À Betton, près de la Bretagne des légendes celtes, un homme de 71 ans a été battu et poignardé à sept reprises pour sa voiture, apparemment par deux « jeunes » de 17 et 18 ans. La Bretagne de Noël du Fail, l’auteur des Propos rustiques, l’inventeur du village traditionnel de Flameaux, est devenue, comme ailleurs, un coupe-gorge où, entre un McDo et un magasin de bricolage, sur un rond-point décoré d’une sculpture laide, on peut perdre la vie pour un regard, une cigarette, une voiture… peu importe. L’imagination de nos hôtes pour trouver des motifs de massacre est sans limite.

Je ferais bien un triste pari, puisque les temps s’y prêtent. Paris est devenue un mélange de musées et de décharges, servant de décor Potemkine aux touristes obèses, qui musardent en tee-shirt parmi ses splendeurs et ont bien compris que la moitié de la ville était devenue sale, dangereuse, infréquentable. Je prédirais bien le même destin à notre si belle, notre si douce France des provinces. Betton n’est pas si loin des beautés de Dinan, Lamballe ou Saint-Malo. Angers contient encore de belles demeures, c’est le pays des châteaux en tuffeau et des promenades de Julien Gracq. Et pourtant, voyez ce que ces régions sont devenues. Marseille, ville perdue, est tout près d’Aix l’élégante. Toulouse, ville perdue, est entourée de châteaux roses et de villages perchés. Lyon, ville perdue, est la porte du Rhône, tout comme Valence, ville perdue, règne sur la Drôme et ses paysages de rêve. Grenoble, ville perdue, est au milieu des Alpes françaises, des cimes et des chalets.

La douce rivière, nonchalante et immuable, des provinces françaises est devenue un torrent de sang. Nous vivons peut-être déjà face à face sans le savoir. C’est l’ennemi qui vous désigne, disait Julien Freund. Je crois que le message de nos ennemis est clair : c’est d’un génocide à bas bruit qu’il s’agit, jusque dans les petits villages. Alors, ne nous moquons pas sottement des abattages rituels : à l’heure où je vous parle, nous, Français, n’avons pas plus de rage de survivre que les moutons de l’aïd.

Arnaud Florac Boulevard Voltaire

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Il veut arrêter l’immigration de masse, unir et non opposer…. Chiche, Monsieur Wauquiez !

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Laurent Wauquiez ne prendra pas la barre du navire LR. Trop de tempêtes passées, de planches vermoulues, de marins pas fiables et de mauvais souvenirs. Ce vieux navire, que Wauquiez connaît par cœur pour en avoir tenu la barre à deux reprises, a, tous les jours qui passent, davantage l’allure d’une barque en péril que d’un « fameux trois-mats ». Wauquiez a cru bon de retirer un tonneau d’eau et autant de biscuits à ceux qui croyaient encore à l’avenir du parti de Sarkozy… Il s’est donc fait une idée : il ne sauvera pas le bâtiment rongé par un champignon vénéneux, la trahison. LR a désormais le visage des promesses non tenues et des retournements honteux : celui de Nicolas Sarkozy venu manger dans la main du Président Macron par confort personnel, celui de Valérie Pécresse qui a appelé à voter Macron, à peine les scores du premier tour des présidentielles connus, celui d’Éric Woerth, parti lui aussi chez Macron, comme Damien Abad (avec le succès qu’on connaît) et tant d’autres. Pour les électeurs de droite, c’est peu dire que la confiance est émoussée. Lorsqu’ils ont eu le choix entre le RN et et la NUPES, lors des législatives, la plupart n’ont pas hésité. Ils ont voté RN et recommenceront à la prochaine occasion, Wauquiez le sait.

Il faut ainsi lire avec attention le texte longuement mûri, publié le 17 juillet sur Facebook par le président de la région Rhône-Alpes. On lit derrière l’ambition personnelle de Wauquiez l’influence d’un Zemmour. On le savait, cette aventure aura changé profondément la donne. Wauquiez a compris que ces thématiques centrales ont désormais face à elle un électorat. Zemmour n’est-il pas monté jusqu’à 17 % d’intentions de vote lors des présidentielles ?

Côté constats, Wauquiez fait avec une certaine force le portrait d’un macronisme à bout de souffle : « Le président de la République ne parvient plus à dissimuler l’absence de cap sous les artifices de communication », écrit-il. Il rejoint encore un Zemmour ou une Le Pen lorsqu’il vitupère la « dévalorisation du travail »« l’appauvrissement des classes moyennes sous le poids des impôts »« la folie de notre règlementation administrative »« l’effritement de notre identité nationale face à un communautarisme toujours plus conquérant »« le délitement de nos services publics », les « dettes folles » et « le décrochage de notre économie ». Il est lucide sur la ruine de la droite qui, « depuis trop longtemps, n’a eu ni clarté dans les convictions, ni courage dans l’action ». Et Wauquiez de lister les fiascos et les abandons : « incapacité à reprendre en main l’insécurité ou l’immigration »« pusillanimité dans la lutte contre l’assistanat »« errance dans les choix européens ». Wauquiez est lucide sur les maux du pays. Comme beaucoup d’hommes politiques de droite ou de gauche. Il a le courage de le dire. Aura-t-il le courage de faire ? « Il s’agit moins de sauver un parti que de sauver la France », assure-t-il. Il veut pour cela tout remettre à plat. Et travailler avec des personnalités aux parcours différents. Il évoque « tous ceux qui voudront aller chercher ce sursaut, d’où qu’ils viennent ». Il veut « un pays fier » et même « l’arrêt de l’immigration de masse » ! Wauquiez revendique une vision et l’amour de la France. Que demande le peuple ?

Mais voilà, si le constat des maux est bon, la solution politique au sens partisan du mot est toute… macronienne : ni, ni ! Wauquiez tente d’échapper au macronisme « autoproclamé cercle de la raison » et à ces méchants « extrêmes », incapables de gouverner selon lui. Les Français ont peu de choix : c’est l’amateurisme ou le chaos, l’impuissance ou l’irresponsabilité, assure Wauquiez. « Si rien n’est fait », les Français choisiront entre les extrêmes, prévient Wauquiez. Le même Wauquiez se vante d’ailleurs, au passage, d’avoir écrasé le RN et le macronisme dans sa région d’Auvergne-Rhône-Alpes. Et stigmatise « un extrémisme qui croit que gérer un pays, c’est flatter les colères ». Décidément ! Et puis on lit : « Le sujet n’est ni Emmanuel Macron, ni Marine Le Pen, le sujet c’est l’après. Pour le construire, il faudra unir et non opposer. » Allons, chiche, Monsieur Wauquiez ! Car unir pour redresser la France, c’est tendre la main à Le Pen, à Zemmour, à Dupont-Aignan, à tous ceux qui ont la France au cœur et qui ont eu raison si longtemps avant vous et vos amis. Chiche ?

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

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Contre-enquête sur place : à Paris, le coup de com’ mensonger d’une association d’aide aux clandestins

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Dans la journée du dimanche 17 juillet, l’association d’aide aux clandestins La Chapelle debout a occupé illégalement un centre d’accueil pour réfugiés ukrainiens situé sur la place de la porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris. La raison ? Une « ségrégation » sévirait au sein de ce centre, discriminant les réfugiés non ukrainiens qui n’y auraient pas accès. Sur son compte Twitter, cette association La Chapelle debout dénonce « une politique d’accueil ségrégationniste menée par l’État français » (sic !) et accuse ce centre d’être un « checkpoint où l’on fait exister le suprémacisme blanc comme quelque chose de légitime et de banal » (resic !). Fustigeant le choix des autorités de n’y faire rentrer que des personnes pouvant justifier de leur nationalité ukrainienne, le collectif voit là une preuve de racisme systémique. Pis encore, l’association, afin de légitimer son action d’occupation illégale, affirme que le centre pour Ukrainiens est « quasi vide depuis plusieurs semaines ». On y trouverait « plus de vigiles que de réfugiés ». Afin de vérifier ces affirmations, nous nous sommes rendus sur place.

Un centre d’accueil très loin d’être vide

Arrivés à la porte de Versailles sous une chaleur caniculaire, il saute immédiatement aux yeux que le centre est loin d’être vide. Protégés par des grilles métalliques et par une équipe de quatre agents de sécurité, une quarantaine de réfugiés ukrainiens font la queue pour entrer dans le centre. Ils doivent montrer leur passeport afin de pouvoir franchir les portes. Une majorité de femmes et d’enfants composent les rangs de ces familles qui fuient la guerre. De l’autre côté des barrières, des dizaines d’Ukrainiens prennent l’air. Ils souffrent de cette chaleur qui leur était inconnue. Perplexes face à ce centre d’accueil que l’on nous décrivait comme vide mais qui grouille de vie, nous interrogeons un membre de la sécurité. Samir a une trentaine d’années, il travaille pour une société de sécurité privée au centre de la porte de Versailles depuis plusieurs semaines. Lorsque nous lui demandons si ce centre était vide la veille, avant l’occupation illégale du collectif, il dément : « Le centre n’a jamais été vide ! Ni hier, ni la semaine dernière. Ce qu’a raconté cette association, c’est des conneries ! C’est vrai qu’il y a des périodes plus calmes, avec plus ou moins d’afflux, mais il y a toujours du monde, ici. »

Les réfugiés ukrainiens que nous croisons semblent en effet avoir pris leurs marques. Un groupe d’enfants aux cheveux blonds joue à côté des vigiles : difficile de croire qu’ils viennent tout juste d’arriver. Pour en être sûr, nous interrogeons Maxime, un jeune bénévole d’une vingtaine d’années qui accompagne les réfugiés ukrainiens dans leurs demandes d’asile. Il est un habitué du centre de la porte de Versailles. « Ce ne sont que des rumeurs », répond-il quand nous l’interrogeons sur les déclarations du collectif pro-migrants La Chapelle debout. Il ajoute : « Voyez par vous-mêmes, il y a beaucoup de monde, ici ! Revenez dans deux semaines et ce sera la même chose. Je ne comprends pas leurs propos, ce n’est pas la réalité de ce qui se passe ! »

La Chapelle debout : tout pour la submersion migratoire

Incompréhensible ? Pas vraiment. Créé en 2015, ce collectif s’est donné pour mission la défense tous azimuts des clandestins. En 2016, le collectif a réussi à empêcher l’expulsion d’un Afghan de 24 ans en mettant tout en place pour annuler le décollage de son avion. Multipliant les squats sans grand écho médiatique, l’association reste méconnue jusqu’en avril 2022. Le 18 avril dernier, des membres de La Chapelle debout, accompagnés de plusieurs migrants, réussissent à investir des locaux inoccupés dans le 9e arrondissement de Paris. Ils lancent une vaste opération de squat illégal et créent ce qu’ils nomment « l’ambassade des immigrés ». Main dans la main, « personnes solidaires » et clandestins y militent pour une meilleure intégration des migrants au sein de la société française. Ils souhaitent donner la nationalité française à tous ceux qui la demandent. Une exigence récurrente dans la bouche des membres du collectif. Selon eux, le traitement réservé aux réfugiés ukrainiens devrait être appliqué à tous les demandeurs d’asile. Ils oublient que les Ukrainiens réfugiés en France, essentiellement des femmes et des enfants, fuient une guerre bien réelle qui se déroule à quelques milliers de kilomètres de chez nous. Ils oublient aussi que les Ukrainiens ne sont guère cités dans les colonnes « faits divers » de la presse française et qu’ils ne sont pas en cause lorsque des Français, de plus en plus nombreux, meurent sous le couteau d’un migrant…

Geoffroy Antoine, Boulevard Voltaire

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