Avec Éric Zemmour, dans les pas de Charles de Gaulle

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Articles  : Juil. 2022Juin. 2022 – Mai 2022Avr. 2022 –

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Dans la présentation de sa campagne, Éric Zemmour a consacré sa référence au général de Gaulle et l’importance de son personnage. Il est aujourd’hui nécessaire d’en finir avec l’UMPS devenue LREM. On comprend que le de Gaulle d’Éric Zemmour est un essai engagé, remarquablement mis en scène.

On est loin de signer l’armistice de 1940 pour sauver ce qui pouvait l’être de l’UMPS devenue LREM quand Éric Zemmour pensait au contraire qu’il fallait à résister à tout prix contre la macronie vulgaire.

Contre Macron et la macronie vulgaire, la France et les Français sont devenus irréconciliables.

Tout au long de la campagne d’Éric Zemmour, les mensonges antifas, la fourberie et la rancune de l’ultra gauche et de la macronie vulgaire au pouvoir ont reproché à Éric Zemmour son entêtement, sa certitude d’avoir toujours raison, et sa ligne identitaire pour refonder la France. Les médias ont voulu faire croire que la campagne d’Éric Zemmour n’aurait jamais été autre chose qu’un vaste coup de bluff de la Droite nationale.

En vérité, la campagne d’Éric Zemmour n’aura jamais été autre chose qu’un réquisitoire contre les mensonges de Macron et de la macronie vulgaire. Les faits cités par Éric Zemmour sur les conséquences des méfaits de l’immigration de masse sont d’autant plus vrais qu’ils sont présentés avec un beaucoup de talent.

Et on accuse Éric Zemmour d’avoir subi une influence maurrassienne et une proximité intellectuelle avec l’Action française, c’est pourquoi on lui reproche sa soi-disant mystique du nationalisme français.

L’écrivain Éric Zemmour, c’est un style, une culture, des jugements, une pensée d’une extraordinaire continuité, où l’on retrouve toujours les mêmes principes, les mêmes idées forces sur l’immigration de masse.

Éric Zemmour, c’est la continuité contre tous les changements d’optique, les mensonges de Macron et de la macronie vulgaire. Comme Péguy, le Général de Gaulle se faisait une certaine idée de la France. Une idée abstraite qu’il identifiait à sa propre personne, alors que Macron a toujours méprisé les Français.

Le fait est que Macron, le petit banquier d’affaires, a souvent fait preuve de mépris et d’arrogance. Il a toujours nié la souveraineté du peuple. C’est pourquoi son impopularité est devenue évidente dans le monde entier. D’ailleurs, les Français dans leur ensemble le lui ont montré lors des élections législatives.

Contrairement à Macron, le Général de Gaulle aimait la France et il avait le sentiment que la France dépassait les Français. Qu’il y ait là quelque chose de tragique est l’évidence même. C’est pourquoi Zemmour a voulu développer une conscience nationale à peu près incompréhensible pour les jeunes d’aujourd’hui.

Macron candidat en Algérie devenu anticolonialiste par culpabilité et par haine de soi eut l’occasion de ruptures décisives, sans aucun réalisme ni la moindre conviction. Avec la colonisation proclamée crime contre l’humanité, Macron candidat en Algérie eut l’occasion de se faire mousser auprès des indigénistes.

C’est une logique infernale appartenant à la politique du mouvement de l’ultra gauche woke. C’est pourquoi Macron n’hésita pas traiter les partisans de la Droite Nationale en ennemis parce que ceux-ci étaient précisément ses ennemis. Il est vrai que les partisans de la Droite Nationale ont un sens de l’honneur et de la parole donnée qui forcent le respect. Le sens politique d’Éric Zemmour n’a pas trompé ses propres partisans.

Pourquoi ? Parce que les partisans de la Droite Nationale sont des hommes attachés aux mêmes valeurs que lui. C’est vrai. N’était-ce pas eux qui faisaient le meilleur soutien à sa politique, une politique qu’ils voulaient voir appliquée contre la macronie vulgaire qui ne pouvait pas et ne voulait pas la comprendre ?

Pourquoi Éric Zemmour aurait-il fait montre d’indulgence pour les islamo-gauchistes et les antifas, les médias collabos et tous ceux qui ne se cachaient pas de vouloir l’abattre ? La campagne d’Éric Zemmour, il était difficile de faire mieux. Dans son livre de 1932, intitulé Le fil de l’épée, de Gaulle écrit : « Les ambitieux de premier rang […] qui ne voient à la vie d’autre raison que d’imprimer leur marque aux événements« . Y a-t-il un seul grand homme qui ait raisonné autrement ? De Gaulle fut un ambitieux de premier rang. Eût-il mieux valu qu’il fût un médiocre tâcheron ? César, Alexandre, Périclès, Napoléon : quel grand homme n’a pas été mû d’abord par la croyance en son étoile ? En sa destinée ? Oui, comme le disait de Gaulle : « On ne fait rien de grand sans grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu« . C’est pourquoi des jeunes iront chercher chez lui des leçons de tenue, car il fut à cet égard un modèle. La droite nationale a une conception éthique de la politique : elle croit que les vertus politiques sont le courage, l’honneur et la fidélité à la parole donnée.

C’est dire que les vertus morales en politique sont aussi des vertus guerrières. L’éthique de conviction se détermine en fonction du préférable et l’éthique de responsabilité se détermine en fonction du possible.

La politique échappe au pur jugement éthique : « Le citoyen de Florence, selon le mot de Machiavel, préfère la grandeur de la cité au salut de son âme. C’est pourquoi il accepte d’utiliser des moyens réprouvés par la morale commune pour l’amour du bien public ». La valeur morale ou l’attitude éthique n’est simplement pas un critère du jugement politique. Un homme politique vaut par sa politique et rien d’autre.

Ce n’est pas à dire que la politique serait sans rapport avec la morale, faute de quoi elle ne serait qu’une pragmatique sans scrupules, mais qu’elle a sa propre morale : la vertu civique à la base, le sens du bien commun à la tête. Et que les vertus politiques sont politiques avant d’être morales. Non seulement la morale politique ne se confond pas avec l’éthique partisane LGBT ou la morale privée gay-friendly, mais elle est une éthique habitée par le sens de la responsabilité et du bien commun. C’est ce qu’ont bien compris tous les grands théoriciens ou acteurs de la vie politique : Machiavel, Hobbes, Rousseau, Talleyrand, Bismarck ou Max Weber. C’est ce que n’ont jamais compris les socialistes et l’ultra-gauche révolutionnaire.

Qu’attend-on d’un homme politique ? Qu’il ait avant tout le sens du moment historique. C’est ce dont Macron, petit banquier médiocre, a été incapable, comme de poser un regard sur son époque, et qu’ayant pris acte des circonstances, il fixe le cap d’une politique en sachant déterminer les moyens de la mettre en œuvre.

Charles de Gaulle fut de ce point de vue un politique exceptionnel. Il avait une vraie connaissance et une vraie perception de l’histoire. Dans les grandes affaires du monde, il a vu plus loin et plus rapidement que d’autres. C’est cette politique que l’on aurait aimé voir développée par Éric Zemmour.

Hostile au parlementarisme et au libéralisme, méprisant à l’instar de Péguy l’argent et les pouvoirs financiers dont il sous-estimait la puissance, récusant la division droite-gauche, de Gaulle voulait rassembler.

Charles de Gaulle voulait rassembler le peuple au-dessus des partis. La Constitution de la Vème République, adoptée en septembre 1958 par 80 % des Français, était en grande partie faite pour cela. Par la suite, le recours au référendum et l’élection du président de la République au suffrage universel, à partir de 1962, devaient confirmer cette intention de donner à tous les citoyens l’occasion de participer plus activement à la vie publique. Mais c’est surtout dans le domaine de la politique étrangère que ce qu’il faut bien appeler le génie gaullien se manifesta de la façon la plus éclatante. En pleine guerre froide, le général de Gaulle fut le seul chef d’État occidental à comprendre qu’on pouvait et devait refuser la division binaire du monde, et que l’avenir appartiendrait à ceux qui sauraient maintenir le cap sur une troisième voie. Visant à l’indépendance du pays, seul moyen pour la France de continuer à jouer un rôle mondial, il sut identifier la menace américaine de façon visionnaire, comme ne surent jamais le faire aucun de ceux qui, dans son camp, s’opposèrent à lui.

Dès 1959, les forces navales françaises de Méditerranée sont soustraites au commandement intégré de l’OTAN. En janvier 1963, de Gaulle rejette le projet américain de force multilatérale et oppose son veto à l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun (veto renouvelé en décembre 1967). Quelques jours plus tard, le Général, qui a très tôt rompu avec la germanophobie de son milieu d’origine, signe avec l’Allemagne fédérale un traité d’amitié et de coopération qui préfigure dans son esprit l’empire carolingien reconstitué et dont l’objet explicite est que l’Europe soit européenne, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas américaine.

En 1964, c’est la reconnaissance diplomatique de la Chine populaire. En mars 1966, c’est le retrait de la France de l’OTAN. En 1967, c’est l’embargo sur les exportations d’armes à destination du Proche-Orient.

Rien de tout cela ne relève de la jactance ni de la poudre aux yeux. La rupture avec l’OTAN fut un coup de tonnerre dans les relations internationales. Il en va de même de la création d’une force nucléaire de dissuasion indépendante, du lancement du premier satellite français, en 1965, du développement des sous-marins nucléaires, et de la mise au point d’une ligne stratégique de défense tous azimuts, etc.

De tels faits retinrent tout particulièrement l’attention et on vit en de Gaulle le type même de l’homme politique révolutionnaire conservateur, l’homme de décision par excellence et sa politique d’indépendance vis-à-vis des blocs, avec en 1966 à Phnom Penh contre l’intervention américaine au Vietnam, en 1967 au Canada français : Vive le Québec libre ! Après de Gaulle, Pompidou et les autres se bornèrent finalement à ouvrir la voie aux germes de la décadence et de la nuit, et laissèrent le néant envahir la France ! L’UMPS ne proposa aux Français que la seule mystique du relâchement et de la médiocrité, l’incarnation extrême du nihilisme et qui plus est d’un nihilisme défini comme soumission au consumérisme et à l’utilitaire, alors que de Gaulle afficha constamment son mépris pour le confort, pour l’argent, pour la vulgarité et pour la facilité.

C’est urgent, nous devons reprendre le contrôle de notre pays !

Thierry Michaud-Nérard, Riposte Laïque

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