Que les profs manifestent donc pour que l’on fiche la paix à leurs élèves !

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C’est reparti. Après une grève fortement suivie le 13 janvier, le SNES-FSU, la CGT, FO, SUD Solidaires, des syndicats lycéens et la FCPE ou encore le SNUipp, principal syndicat du primaire, appellent à reconduire le mouvement jeudi. La révélation du petit séjour de Jean-Michel Blanquer à Ibiza par Mediapart, sorte de pasteur calviniste implacable s’étant fait la spécialité de dénoncer tous les petits vices hédonistes de ceux qui nous gouvernent, dopera, espèrent les organisateurs, les effectifs. Qu’Edwy Plenel ne s’avise pas de descendre à l’hôtel ailleurs que dans un Formule 1 ou il lui en cuira, certains, vengeurs l’attendent au tournant.

Peu nous chaut, à dire vrai, que Jean-Michel Blanquer ait échafaudé son protocole sanitaire aux Baléares, dans un bureau parisien ou une capsule sur la Lune. Élaborée en robe de bure, avec des cendres sur la tête et au fond d’une cave mal éclairée, cette usine à gaz aux allures de supplice chinois – au sens propre comme au sens figuré – n’aurait pas été moins abstruse. De la même façon, le homard de François de Rugy nous aurait laissé assez froid si, par ailleurs, il avait été un ministre compétent. Il est vrai qu’en usant d’une rhétorique martiale pour déclarer la guerre au Covid, Emmanuel Macron a piégé son entourage. On imagine mal le général de Castelnau en caleçon hawaïen à Ibiza.

Les enseignants, donc, seront nombreux à battre le pavé, jeudi. Pour réclamer que l’on siffle la fin de la récréation, que l’on fiche la paix à leurs élèves durement éprouvés depuis deux ans et que l’on cesse, notamment, ces tests invasifs et douloureux incessants, générant, dans une spirale toujours plus folle, un absentéisme chronique ? Pour exiger la sanctuarisation de ce domaine si sensible et essentiel ? Pour réclamer la continuité de l’enseignement en revenant à une doctrine sanitaire à l’ancienne, entendez avant le Covid, quand on ne manquait l’école que lorsqu’on était « sensiblement » malade, et pas seulement sur le papier (du QR code) ?

Non. Pour la plupart, ils demandent plus de masques « FFP2 » – et tant pis si une institutrice de cours préparatoire me rapportait que derrière cet écran de papier, certains petits élèves pouvaient pleurer longtemps sans qu’elle s’en aperçoive -, d’auto-tests, de purificateurs d’air… ils dénoncent une usine à gaz mais semblent vouloir en construire une autre, plus gigantesque encore, à côté.

À quand une manifestation réclamant le droit d’enseigner correctement la lecture, le calcul, l’écriture et tutti quanti en toute sérénité, loin des injonctions sanitaires improbables, mais aussi des incursions des lobbies LGBT ou des poncifs idéologiques de l’Éducation nationale qui, en sus d’endoctriner, font perdre un temps infini qui ne se retrouvera jamais ? Quand, sans doute, ces syndicats, à la crédibilité déjà fortement entamée, auront disparu.

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

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