800.000 passes sanitaires désactivés ce samedi : l’écheveau ubuesque des décisions et des règles

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Ce 15 janvier, une petite guillotine va clignoter sur l’application #TousAntiCovid des mauvais Français qui n’auraient pas respecté leurs obligations sanitaires.

Fini pour eux, l’accès aux bonnes tables vegan de TripAdvisor, au Musée national de l’histoire de l’immigration ou à l’exposition Soulages (bouleversante d’émotion, même en cas de panne de courant) : leurs vies sont vouées à l’enfer d’emm… souhaité par notre bien-aimé Président-protecteur-suprême.

Vous trouverez sans peine sur Internet, en fonction de votre historique pathologico-vaccinatoire, de votre IMC en données corrigées des variations saisonnières et des avis du GIEC, les conditions impératives, dérogatoires, suspensives voire frauduleuses s’appliquant à votre cas, nonobstant celles recommandées par l’OMS, celles interdites par le Code de la santé, mais compte tenu de celles réintroduites par le Conseil constitutionnel, qui ne tarderont pas à être invalidées par la Cour européenne des droits de l’homme.

En résumé, c’est trop tard, ça n’empêchera rien, ça ne sert à rien, sauf à justifier les émoluments de milliers de bénéficiaires de la grille de la fonction publique : quoi qu’on fasse, Omicron nous apporte sur un plateau l’immunité collective tant espérée, même si on ne sait pas pour combien de temps.

« Arrière, Big Pharma, choper le Covid, c’est bio, c’est bon ! » pourrait être le nouveau slogan fédérateur des écolos-gauchos et des autorités sanitaires. Ce que la plus haute d’entre elles, Olivier Véran, vient de démontrer en affichant fièrement sa positivité au virus et son isolement. Pour une semaine seulement, hélas, parce que beaucoup, à commencer sans doute par Blanquer, le souhaiteraient plutôt définitif et aux Kerguelen, mais c’est un autre dossier…

Notez que, dans le sillage du tribunal administratif de Versailles, l’obligation du masque en extérieur va sauter partout. Il n’avait jamais servi à rien, tout le monde le savait, mais c’est comme l’histoire du fou qui se tape sur la tête avec un marteau : « Ça fait tellement de bien quand ça s’arrête ! » Mais l’ardente obligation préélectorale tient toujours : saturer le paysage audiovisuel avec le Covid. Tout ça… pour ça ! est un film français réalisé par Claude Lelouch et sorti en 1993. On a tout ce qu’il faut pour faire un remake…

Richard Hanlet, Boulevard Voltaire

En lien :

Suspension des masques en plein air : le gouvernement encore désavoué pour sa politique sanitaire

Il est de petites victoires qu’en ces temps d’« emmerdement » il est bon de célébrer. Après les épisodes à trop nombreux rebondissements des protocoles scolaires de Jean-Michel Blanquer, c’est au tour des masques de faire (encore) couler de l’encre. Ils étaient rendus obligatoires en extérieur dans toute l’Île-de-France le jour de la Saint-Sylvestre, avec amende de 135 euros à la clef pour tout contrevenant mais cette décision vient d’être suspendue dans les Yvelines et à Paris.

Dans un communiqué, le juge des référés du tribunal administratif de Versailles a déclaré, le 12 janvier, que cette obligation portait « une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée […] à la liberté individuelle », tout en précisant que le risque de contamination est « plus faible en plein air ». Il a, par conséquent, suspendu l’exécution de l’arrêté préfectoral du 29 janvier. Et dès le lendemain, le tribunal administratif de Paris lui emboîtait le pas, suspendant à son tour cet arrêté que maître Soufron, l’avocat qui a plaidé la suspension, dénonçait sur France Info comme « ni nécessaire, ni strictement proportionné ».

Le port du masque en plein air ? Une injonction que le docteur Guillaume Barucq, conseiller municipal à Biarritz (sans étiquette politique), décrivait dans une tribune du FigaroVox comme « un geste purement politique, sans fondements sanitaires ». Il ironisait sur cette mesure « absurde et infantilisante » : « Tant que ça se voit, tant qu’on fait savoir qu’on “protège”, on remet en place l’obligation du port du masque (et les moyens de contrôle qui pourraient être mobilisés sur d’autres missions de tranquillité publique). »

« Et si on passait à autre chose ? »

Quelles conclusions tirer de cet épisode ? Que le gouvernement semble entièrement dépassé depuis trop longtemps, que sa gestion épidémique se révèle chaque jour un peu plus cacophonique. Qu’il ne voit plus ses nombreuses incohérences, comme celles de suspendre des soignants non vaccinés tout en rappelant les soignants vaccinés positifs au chevet des patients. Ou celle qui consiste à alléger des protocoles tout en serrant la vis par un passe arbitraire qui peine décidément à émerger. Tandis que certains pays – c’est le cas notamment du Danemark et de l’Espagne (et même Bill Gates !) – commencent à annoncer la fin de l’épidémie, la Macronie assume sa politique punitive et arbitraire.

Pourtant, sur Europe 1, le professeur Caumes confirmait cette hypothèse d’une amélioration : « Je pense que ce scénario optimiste est le bon scénario. Comme nous l’a montré l’histoire du dernier coronavirus que l’on connaît, c’est ce qu’il s’est passé. On va de vague en vague, et elles sont de moins en moins pathogènes. »

« Et si on passait à autre chose ? Et si même on arrêtait de tester, peut-être on se rendrait compte qu’il n’y a plus grand-chose aujourd’hui ? » Apolline de Malherbe, citant le professeur Mignon, interpellait Aurore Bergé sur la légitimité de ce passe vaccinal. Mais à trois mois des élections, Emmanuel Macron, pas encore candidat, a tout intérêt à maintenir la pression sur les Français et à détourner ainsi leur attention des vrais sujets. L’idée ? Contrôler les passes de dangereux délinquants en terrasse et tout focaliser sur les enjeux sanitaires pour mieux faire oublier le chaos… sécuritaire.

Iris Bridier, Boulevard Voltaire

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