Manifestation parisienne anti-passe réussie : du jamais vu !

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Entendons-nous bien, la manifestation organisée par Florian Philippot dans la capitale hier (samedi 8 janvier 2022) était plus qu’une réussite : un véritable camouflet pour le pouvoir emmerdeur. Et ce, sous une pluie continue et glaciale. Elle rappelait même les premiers actes des Gilets jaunes ; à tel point que, lorsque la tête du cortège avait dépassé le Bon Marché, la queue en était encore à piétiner au Louvre. Je peux donc affirmer sans trop m’avancer qu’il y avait nettement plus de 100 000 manifestants comme mensongèrement annoncé par le ministère de l’Intérieur. Les emmerdés ont donc répondu présent !

Toutefois, ce monde était dû pour une grande part à la montée des Gilets jaunes de province, qui avaient renoncé depuis longtemps à venir à Paris, par crainte des violences à la fois de l’ultra-gauche et d’une certaine police aux ordres de la Macronie et de son cerbère, le préfet Lallement. Pour s’en convaincre il suffisait d’écouter les manifestants habituels de Philippot qui avouaient n’avoir jamais vu autant d’uniformes pour les encadrer, de contrôles et de fouilles au corps, sans parler du ballet incessant des Brav – Brigades de répression de l’action violente –, lesquelles sont à la police ce que des mercenaires sont à une armée régulière.

Deux jeunes femmes journalistes de CNews, qui ont l’habitude de couvrir les manifestations de Philippot, l’ont reconnu elles-mêmes : c’était du jamais vu. Et, tandis que la répression des rassemblements de Gilets jaunes battait son plein ailleurs dans Paris, beaucoup des manifestants de ces rassemblements en question ont préféré se rabattre sur l’option Philippot qu’ils savaient nettement plus tranquille. Voici pourquoi il y a eu tant de monde ce samedi.

Maintenant, et quel que soit le courage de Philippot – là où d’autres montrent, depuis des mois de décisions liberticides, une exemplaire couardise face à ce déni de liberté qu’est le passe vaccinal, ouvrant la porte à d’autres développements que la Santé, vous verrez ! –, son service d’ordre est un ramassis de racailles de cités qui, à l’occasion, expriment leur vraie nature, y compris sur des femmes comme deux d’entre elles me l’ont dit après avoir été bousculées sans ménagement. En plus de bousculer les manifestants, ces racailles invectivent aussi volontiers quand on n’obéit pas à leurs ordres. J’en ai, comme d’autres, fait les frais alors que je me contentais de photographier le cortège dans un coin et sans déranger. Je n’ai même pas pu aller saluer le général Martinez, que j’ai pourtant interviewé quelquefois sur Radio Courtoisie, notamment avec Henri (Dubost).

À un moment, je me suis même frotté à l’un d’eux en lui virant sa main, parce que je n’aime pas trop qu’on me tripote pour me pousser. Mais après quelques échanges de gracieusetés, ça s’est fini chacun de son côté. D’autres manifestants étaient en revanche un peu plus nerveux et au bord d’aller en découdre. Quant aux journalistes – beaucoup d’indépendants –, ils admettaient que c’était très difficile de travailler dans ces conditions. Vous m’excuserez, mais je préfère de loin Génération Identitaire ; ça avait un peu plus de classe, Monsieur Philippot, même si j’aime beaucoup vos badges !

Sinon, une mention spéciale pour les CRS qui ont arrêté une femme plutôt BCBG – on ignore pourquoi ? – en la faisant fouiller par des hommes, ce qui contrevient à la loi il me semble : « La palpation doit être faite par une personne de même sexe que la personne fouillée. »
(https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32041)

Évidemment, quand je me suis pointé avec les copains pour voir ça de plus près, on a eu le droit à une rangée de boucliers afin de nous empêcher d’approcher. Quant au cortège, qui apercevait la scène, il a continué sa route sans broncher. La révolte ce n’est pas déambuler gentiment avec des pancartes dans les rues, mes braves amis, c’est aussi agir. Parce que nous étions assez nombreux pour aller polluer l’ambiance sur les Champs-Élysées ce jour-là. Exactement l’endroit que le pouvoir avait verrouillé, stations de métro y compris. Alors je ne voudrais pas pourrir l’ambiance, mais il va falloir faire mieux que longer les vitrines des magasins pour mettre la tyrannie sanitaire hors la loi.

Par contre, j’étais content de retrouver le courageux syndicat France Police – Policiers en colère qui, malgré sa hiérarchie aux ordres de Macron, n’hésite jamais à défendre ses convictions.

Par ailleurs, les rendez-vous hebdomadaires de Philippot ont de plus en plus l’allure de meetings et ça ne me va pas. Dans cette affaire, je soutiens la liberté, pas un candidat. Mais chacun fait comme il l’entend, sachant que : « Il n’y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat » (Jean-Jacques Rousseau). C’es pourquoi je ne me suis pas donné la peine d’aller écouter religieusement les intervenants sur l’estrade. Et je le dis ici : Philippot n’a aucune envergure présidentielle. Il serait donc temps pour lui de se rallier à qui vous savez au lieu de persévérer dans l’erreur…

Charles Demassieux, dans Riposte Laïque

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